🧨 Chapitre 9 🧨
Un paysage à couper le souffle apparu devant nos yeux.
L'épaisse brume qui flottait autour de nous ressemblait à de la barbe à papa en plus léger et transparent, et surtout en bleu clair ! Le sol était dur, mais était surmonté d'une couche d'environ cinq centimètres d'une espèce de poudre ressemblant à du sable violet pâle. Je me pencha et creusa un peu pour découvrir un sol rocheux et d'un violet un peu plus foncé que le sable.
En avançant un peu, nous découvrîmes un immense lac dont je ne voyais pas la fin, constitué d'une eau parfaitement transparente, si bien qu'on pouvait voir le fond, descendant en pente douce. Le fond de l'eau ressemblait énormément au sol sur lequel nous marchions, mais en encore plus clair, donnant l'illusion avions l'impression qu'il était blanc.
Une grande profusion de plante poussait sur la berge, elles étaient toute dans des tons bleus et faisaient maximum un mètre de haut. Ressemblant beaucoup aux fougères et à la bruyère de chez nous. Je me demandai un instant si elles étaient comestibles.
Le paysage ne se dévoilait qu'à environ cent mètres, plus loin le brouillard bleu nous empêchais de voir.
" Wa war u oin ? demanda Clem
- Hein ? "
Elle réajusta son haut-parleur.
" On va voir plus loin ?
- Oui oki !"
Je la suivis, encore abasourdie par le paysage. En avançant vers le lac, une immense forme, si était derrière le lac se dévoila petit à petit, c'était une sorte d'immense montagne rocheuse. D'ailleurs en y regardant mieux, c'était tout un groupe de montagne qui surplombait le lac.
Avançant vigoureusement, nous arrivâmes en quelques secondes au lac, enfin, à la limite des plantes, car sans machette ou un truc de genre, impossible d'aller plus loin. Nous décidâmes de contourner le lac puisqu'il n'y avait pas d'autre solution, et que nous voulions savoir où on se trouvait.
N'y une n'y deux, Clem me tendit un écouteur, et nous piquâmes un sprint en soufflant deux ou trois notes de Baiana.
"BAIANAA... pff pff, NANAANAAA
-BAIANAA BAIANAAAA, pfff pff pff."
Nous nous arrêtâmes en même temps que la musique, essoufflée, en consommant plus que notre dose d'air contenue dans les bouteilles. Autour de nous, le paysage n'avait pas changé d'un poil, on aurait presque pu croire qu'on avait pas bougé. Mais heureusement pour nous, le petit écran incrusté sur nos poignets nous informait de l'air qui nous restait et du chemin que nous venions de parcourir. Heureusement parce que sinon, vu notre sens de l'orientation inégalable, on se serait perdu !
Observant autour de moi, je réalisais soudain que Clem avait disparu.
"Euuuuuh... Clem ?
-...
-CLEEEEEEEEEM ?!
-...
-CLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEM !!!
-OK NAN MAIS C'EST BON JE SUIS LÀ PAS BESOIN DE CRIER
-MAIS JE CRIE PAS C'EST TOI QUI CRIES.
-HEIN MAIS T'AS PAS L'IMPRESSION DE CRIER LÀ ?
-ET TOI ALORS ?
-Pourquoi on crie en fait ?
-Je sais pas moi, c'est toi qui cries.
-Ah bon. On arrête ?
-OK, et sinon t'étais où ?
-J'étais allé voir le lac, mais je me suis un peu paumé dans les plantes.
-Ah, tout s'explique, euh, tu sais où ils sont Yuki et Susu ?
-...
-...
- ATTENDS, MAIS ON LES A PAS SURVEILLÉS EN FAIT !
-AAAAAAAAAAAH ILS SE SONT BARRÉS !
- BRAND-LE-BAS-DE-COMBAT ! ON LES CHERCHE. "
Décidez à réparer cette assez grosse bourde, on se mit à courir partout en appelant nos animaux. Ah nan mais parce que c'est vraiment une grosse bourde, encore Yuki, il devrait revenir au bout de quelques jours parce qu'il aurait faim mais laisser Susu en liberté sur cette planète, c'est du suicide ! Elle va se barrer et on peut attendre un bout de temps avant de la revoir ! La dernière fois que Clem l'a paumé, elle est revenue six mois plus tard et on s'était sincèrement demandé si elle avait pas bouffé de la terre pour survivre comme ça !
Bon au final, on avait découvert qu'elle avait pillé le garde-manger de l'université et on s'était pas mal engueulé avec les profs. Mais bon, c'est de l'histoire ancienne.
"SUSU !
-AAAAH MAIS POURQUOI DANS MES OREILLES ?
-Je sais pas je le suis dis que ça serait une bonne idée.
-Bah breaking news Einstein, non c'est pas une bonne idée !
-Oui bon du coup, je viens de me rappeler un truc, j'ai mis des traceur dans les combinaisons des animaux.
-... T'aurais pas pu t'en rappeler plus tôt ?
-Nan, répondit-elle en me tirant la langue.
-Je te rappelle que ça fait un quart d'heure que je me pète la voix à les appeler !
-Bon on rentre, on reprend des provision d'air et on va les chercher, ça te va ?
- Tu m'ignores en fait.
- Parfait, c'est parti !
- Ah oui, tu m'ignores, bon tant pis. "
Et un deuxième sprint en criant musique acheva de me péter la voix. Mais bon, nous revînmes à la fusée en à peine dix minutes, j'aurais pensé qu'on se serait perdu plus de trois fois. On est allé rapidement là, seulement le triple du temps qu'on avait mis à l'aller.
De retour à la fusée, je retirais le plus vite possible ma combinaison, et soupirais (je vous rappelle que j'ai plus de voix moi).
"Ouf, on rentre juste à temps un peu plus et j'étais mal.
- Quoi ? T'avais plus d'air ?
- Non bien pire.
- Me dis pas que t'avais besoin de limonade, on en a bu cinq bouteilles ce matin !
-Encore pire ma petite.
- Oh non, ne le dis pas que...
-Si ! Mes réserves de chocolat sont presque à sec ! Et j'ai. FAIM.
- OK bah go la cuisine hein
- Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! "
Avec beaucoup d'énergie, je fonçai vers l'étage abritant la cuisine, dans l'espoir de manger j bon petit truc, nan parce que notre petite escapade là, elle m'avait creusé l'appétit !
Une fois bien ancré dans la cuisine, je commença à engloutir une bonne quantité de spaghetti froid de ce midi avec du jambon. C'est vraiment super bon. Alors que je terminais mon repas par un excellent brownie, Clem déboula dans la cuisine, une tablette dont l'écran était entièrement vert foncé avec trois petits points vert clair, plutôt éloigné les uns des autres.
"ASTRÉE ! Je viens de voir les traceurs !
- Ah et du coup ?
- On a un problème..."
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