Couché au cœur du pré des tournesols dorés,
Laissant glisser sur le long fleuve de mes pensées
Mon être égaré entre pétales et feux d'été,
Je songe à mon doux lit dans ma chambre à coucher.

Revenant au vrai comme aspergé par brouet,
Je peux observer le haut cyprès qui masquait
Clocher et beaux foyers de la ville d'à côté.
Me voilà alors à sonder la Voie lactée :

Nébuleuses et teintes de bleu se mêlent pour tracer
Les courbes d'un grand tableau ayant déjà marqué
L'esprit d'artistes innés comme celui de Monet.
Me voilà là à mirer la Nuit Étoilée...