Chapitre 7 ~ Fais-moi un tours de magie, Olbaid
Arrêtez votre lecture ici ! Les prochains chapitres sont ceux de l'ancienne version ; ils ne se passent donc pas au même moment que la réécriture et ne représentent pas mon style actuel. Lire ces lignes ne ferait que vous mélanger, ou pire, vous faire fuir ! J'espère donc pouvoir publier la suite bientôt ! D'ici là, j'espère que vous n'aurez pas quitté l'aventure (parce que bon, j'ai tendance à procrastiner très souvent. Je suis donc assez lente... ^^') et hum... J'imagine que plus personne ne lit jusqu'ici. XD
— Agent Ashley Russell, dit la femme en uniforme devant la porte.
— B-bonsoir, qu'est-ce que..., balbutia Liam en prenant son manteau en cas d'une éventuelle arrestation.
— Nous sommes ici car M. Olbaid tient à s'entretenir avec vous, au commissariat. Oh, et aussi parce que nous vous avons aperçus lors de votre petite course de toute à l'heure.
Je me tournai vers Liam, qui avait rougi, le regard rivé sur la policière. Un gargouillement semblable à un grognement s'échappa de sa gorge. Ashley, qui devait à peine avoir 25 ans, nous fixait de ses yeux noirs enfoncés dans son visage comme deux grosse billes, attendant que l'un ou l'autre prenne la parole. Elle ne semblait pas l'avoir entendu. Elle était accompagnée d'un homme dans la mi-trentaine au cheveux de jais qui attendait dans la voiture de police en nous jetant des coups d'œil furtifs de temps en temps. Voyant qu'Ashley commençait à s'impatienter, je lançai :
— Qu'attendons-nous ? On ne refuse rien à la police, après tout.
Ashley hocha la tête, satisfaite, et nous invita à la suivre jusqu'au véhicule après avoir ordonné à Liam de verrouiller la porte. Il me donna la clé, que je glissai distraitement dans la poche de mon jean après m'avoir lancé « mon » manteau pour que je l'enfile.
Dans la voiture de patrouille, je somnolais, le coude sur le rebord de la fenêtre. J'avais dormi une quarantaine de minutes avant de m'être transformé, mais cela n'avait pas suffit à apaiser mon esprit tourmenté.
Perdue dans mes pensées, j'errais dans mon esprit, pareille à quelqu'un se promenant dans la forêt. Sauf qu'au lieu des arbres, je marchais entre des souvenirs. Des images de moi petite, de mes parents, de ma vie d'avant défilaient devant mes yeux.
L'une d'elle attira mon attention ; une fillette, les cheveux aux reflets violets attachés en deux petites nattes, attendait devant une porte close. Je m'en approchai, ce qui fit bouger la gamine, comme si j'avais appuyé sur la touche play d'une vidéo. Elle donnait des coups sur la porte en criant : «Sebastian, viens jouer avec moi, sort de cette chambre !» Une femme que je reconnus aussitôt arriva derrière la petite fille et lui dit que le fameux Sebastian était parti, qu'elle ne pourrait peut-être pas le revoir. La petite se jeta dans les bras de celle que j'identifiais comme ma mère. Ce qui faisait de la fillette ma petite personne. Je devais être âgée de 3 ans. Pourtant, je ne me souvenais aucunement d'avoir connu un certain Sebastian.
Je quittai mes souvenirs lorsque Liam me secouait doucement. Nous étions arrivés.
Dans le passé, le commissariat me semblait bien plus loin de la maison. Je devais avoir dormi un peu, finalement. Pourtant, je me sentais toujours exténuée. Lorsque je sorti du véhicule, mon corps était mou, mes jambes lourdes traînant au sol. Mes yeux se fermaient tout seuls.
— Ça va, Caitlyn ?
Me retournant vers Liam, je marmonnai :
— Moi ? Ouais, ça va.
Il passa son bras autour de mon cou et fit de même avec le mien pour me servir de «béquille». Je me sentais trop faible pour protester ou me débattre. Pourtant, je devais paraître forte devant le fameux M. Olbaid. J'avais déjà flanché devant Liam et je ne tenais pas à être connue sous le nom de Caitlyn la Faible, déjà que ce prénom ne me définissait pas. Alors que je franchissais les portes du commissariat, je demandai à Liam, assez bas pour ne pas être entendu par Ashley qui se tenait à plus ou moins deux mètres de nous :
— Qui c'est, ce Olbaid ? J'ai bien vu ton expression quand Ashley a prononcé son nom, tu semblais le connaître.
Liam regarda derrière lui pour s'assurer que la policière ne nous entendait pas. Elle marchait, le regard rivé dans le vide, ne semblant pas prêter attention à notre conversation.
— Olbaid, aussi connu sous le nom de Diablo, est l'un des – pour ne pas dire LE plus puissant sorcier de toute l'Amérique.
— Si c'est un sorcier... Que fait-il dans un commissariat de New York, au milieu des humains ?
Ses mots me semblaient étrange lorsqu'ils franchirent ma bouche. Toute ma vie, sorciers et autres créatures tout droit sortis d'un conte de fée ne faisaient pas partis de la réalité. Pourtant, ce que Liam me disait ainsi que mes derniers mois signifiaient le contraire.
— Ce n'est pas un vrai commissariat, chuchota Liam en me ramenant au moment présent.
— Si ce n'est pas... Alors, qu'est-ce que c'est ?
— Ce sont les bureaux principaux de l'A.P.C.S.
— La quoi ? demandai-je un peu trop fort.
Ashley nous fixa un moment en plissant les yeux, mais elle reprit aussitôt sa marche de soldat.
— L'Agence Protectrice des Créatures Surnaturelles. Mes parents y travaillaient, autrefois.
Je papillonnai des cils. Tout cela était nouveau pour moi.
— Alors... Tu as toujours côtoyé les... Créatures Surnaturelles ? hasardai-je, le regard dans le vague.
— Exactement. Ma mère... Je n'ai pas envie d'en parler. Nous sommes arrivés, de toute façon.
Liam disait vrai. Nous nous étions arrêtés devant une porte givrée d'où emmenait une odeur de brûlé. Ashley nous ouvrit la porte. Avant même que l'un ou l'autre ne mette les pieds dans le bureau, une voix mielleuse nous accueilla.
— Ah, c'est vous, Liam Foster et...
L'homme assis, jambes croisées sur son bureau de travail se retourna pour me dévisager de ses yeux où dansaient de petites flammes orangées.
— La Catastrophe, ricana-t-il, dévoilant ses canines aiguisées. J'avais bien peur que vous ne veniez pas, très chère.
J'avais déjà entendu mes parents m'appeler comme cela. La Catastrophe. Tout cela car ce mot commençait par les mêmes lettres que le début de mon propre prénom et qu'il me représentait assez bien. Se retournant vers Ashley, il ajouta :
— Quittez et fermez la porte, s'il vous plaît, agent Russell.
— Oui Monsieur Olbaid, chuchota la policière en s'exécutant.
Le sorcier aux cheveux du même orangé que ses iris nous invita à s'assoir devant lui. Je pris une grand inspiration ; ce que je m'apprêtais à faire, c'était pour la première fois. J'avais échoué devant Liam. Je ne recommencerais pas. Je posai les coudes sur le bureau d'Olbaid, qui me fixa des ses yeux ronds comme des billes.
— Alors... Qu'est-ce qu'on fait ici, Monsieur Diablo ? roucoulai-je d'une voix que je voulais envoûtante. On se cherchait des nouvelles poupées pour tester sa magie ? Je ne pense pas faire l'affaire, j'ai les articulations raides...
Les deux hommes présents dans la pièce avec le regard rivé sur moi. Celui de Liam exprimait de l'incompréhension, alors que celui d'Olbaid... je crus déceler une étincelle d'admiration au milieu des flammes dansantes de ses yeux.
— J'avais besoin de vous parler, lâcha le sorcier en s'assurant que toutes les fenêtres étaient fermées. À propos d'Holstein.
Je me retins pour ne pas crier. Ainsi donc, Olbaid connaissait notre présumé créateur. Continuant mon petit jeu, je me mis à faire le tour du bureau, en m'efforçant de ne pas paraître mal à l'aise.
— Arrête, tu me donne le tournis !
— D'accord, mon tigron, ronronnai-je en regardant Liam, figé sur sa chaise, sourcils froncés.
Je m'assis devant Olbaid, qui semblait toujours aussi perdu. Liam me chuchota à l'oreille :
— Mais à quoi joues-tu à la fin ?
— J'essaie de nous soutirer des informations, monsieur rabat-joie !
— Désolé de vous interrompre les tourtereaux, mais je vous ai convoqué ici pour une bonne raison, et si vous ne m'écoutez pas... J'aurai perdu mon temps et je déteste perdre mon temps.
Liam et moi échangeâmes un regard.
— Nous ne sommes pas... Des tourtereaux ! s'indigna Liam.
— Alors vous vous comportez comme tel. Trêve de plaisanterie, passons au choses sérieuses !
D'un claquement de doigts, Olbaid éteint les lumières et nous nous retrouvâmes dans le noir le plus complet. Seul ses yeux brillaient dans l'obscurité, projetant nos ombres sur les murs, dansant tel de l'herbe dans le vent. Une flamme jaillît d'entre ses doigts.
— Holstein vous veux, très chère, souffla-t-il en me fixant intensément. Il en a après vous.
— Ça m'étonnerait. Mais qui est ce Holstein ? Vous devez bien en savoir un peu sur lui, vous êtes LE sorcier d'Amérique après tout.
— Hélas ce que vous dites est vrai, soupira le sorcier en faisant vaciller la flamme dans la paume de sa main. Les Holstein étaient une famille très connue de l'A.P.C.S. Ils travaillaient sans relâche, jusqu'à ce que leur fils naîsse. À partir de ce jour, il n'ont plus jamais remis les pieds ici. À cette époque, les Capes Rouges étaient aussi puissantes qu'aujourd'hui. Ils devaient essayer de les fuir, ils devaient savoir qu'ils allaient nous attaquer. Certains disaient qu'Eleanor pouvait prédire l'avenir. Là devait être son don.
Trop d'informations d'un seul coup. Alors, les Holstein avaient travaillé ici même pour l'A.P.C.S. et il avaient eu un fils, qui les avait fait démissionner. Mais qui étaient donc les Capes Rouges ? Et Eleanor, les dons ? J'avais de la difficulté à assimiler tant d'informations en si peu de temps. Olbaid semblait me faire confiance en même temps d'être méfiant. Il était temps d'en apprendre plus sur le monde qui m'entourait et le sorcier était sûrement mon meilleur choix d'informateur puisque Liam semblait ne pas vouloir me parler d'avantage de son passé.
— Qui sont les Capes Rouges ?
— Un groupe de Gardiens qui se sont montés contre l'A.P.C.S puisqu'il n'étaient pas d'accord avec leurs principes, marmonna Olbaid, le regard dans le vague. L'Agence ne voulait que protéger les Créatures Surnaturelles de la destruction de groupes comme les Capes Rouges, qui pensaient qu'ils étaient indignes de confiance. Certains, comme moi, travaillaient ici lorsqu'ils se sont formés. Ils disaient que c'était mal de nous laisser travailler dans les bureaux, que nous pourrions tout faire de travers par exprès.
— C'est pour les fuir que nous sommes partis vivre au Canada, mon père et moi, intervint Liam.
On voyait dans sa façon de gigoter qu'il regrettait ses paroles. Mais qu'est-ce que sont passé avait de si terrible pour qu'il veule le cacher à jamais ? Malgré tout, il continua ses explications, à ma grande surprise.
— Il avait peur de devenir comme eux. Ma mère... Lors d'une mission où elle devait aller rendre visite à un groupe de vampires pour qu'ils paient leur loyer, elle s'est fait mordre et elle n'a plus jamais été la même. Il a essayé de la raisonner, mais elle m'a attaqué et m'a fait ça, fit-il en dévoilant une profonde entaille dans son dos. Mon père en voulait à ces vampires, mais il a résisté et, au lieu de devenir comme les Capes Rouges, il s'est enfui avec moi vers le Canada en espérant que nous ne serions plus mêlés aux affaires des C.S. Hélas, il avait tort...
— Oui, je me souviens de tes parents, dit Olbaid en se remémorant les années précédentes. Danny et Miranda étaient de très bonnes personnes ainsi que de bons agents. Je suis navré qu'un si fâcheux incident soit arrivé à cette pauvre Miranda.
Liam hocha la tête. Mais une question rôdait toujours dans mon esprit embrumé.
— Quand les Holstein sont-ils partis ? Pour savoir si ce serait plus leur fils où eux même qui nous auraient créé.
— Il y a une vingtaine d'années je dirais.
— C'est alors l'âge approximatif de celui qui m'a créé. L'avez-vous déjà vu ? demanda Liam. Enfin, leur fils.
— Oui, à ces cinq ans. Un joli petit blond.
— Alors leur fils correspond parfaitement à notre créateur.
Olbaid éteint sa flamme d'un mouvement du poignet et claqua des doigts à nouveau pour que nous nous retrouvions dans la lumière.
— Juste une dernière petite question ; Savez-vous le nom du jeune Holstein ?
Aussitôt ses paroles sorties de ma bouche, l'homme aux cheveux noir qui accompagnait Ashley entra en trombe dans la pièce, ses mèches éparses sur son crâne imbibées de sueur.
— Monsieur Olbaid, nous devons vous évacuer ! Les Capes Rouges sont là.
=º•º=
Euh... Salut ? ( j'avais complètement oublié que je devais publier un chap' aujourd'hui... ^^' mais bon, continuons )
Je ne sais pas vous, mais pour ma part j'ai bien aimé écrire ce chapitre, développer les personnages, l'univers et tout et tout... Et j'avoue aimer Olbaid ^^. Que pensez-vous de la Catalina téméraire ? J'avais hâte de mêler les Capes Rouges à tout ça ! Et j'espère que ce chapitre vous a plu comme les prochains vous plairont !
Plume qui se dépêche de finir son prochain chapitre
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro