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Chapitre 11: Nouveaux départs

Avant de commencer je tiens à vous dire que 300 vues c'est énorme, merci pour tout je vous adore continuez mes petits Dragons ❤️💛😘😝🐲🐉⭐️🌟🔥🔥 et pour fêter ça, chapitre 11 !!! N'oubliez pas de voter et de commenter autant que vous voulez !!

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«Non, non et non ! Je te l'ai déjà dit !

-Mais pourquoi tu ne veux pas ? Je peux m'en occuper si tu ne veux pas !

-Ça ne se voit pas, s'exclama Palon, c'est un monstre ! Il aurait dû mourir comme ses pourritures de parents ! Tu aurais dû tuer ce déchet !»

En voyant la peau claire d'Aisling changer peu à peu sur son visage, remplacée par des écailles, et ses yeux s'illuminer d'une rage indicible, le villageois se rendit compte de son erreur :«Ne...dis plus jamais...que Sköll est un monstre !»

Elle bouillonnait de colère, mais commençait à maîtriser sa métamorphose, et sa peau de reptile laissa place à son corps habituel, mais ses yeux conservaient la trace de sa fureur :«Ce Fenrir a le droit de vivre, et je compte le garder, que tu le veuilles ou non.»Elle prit un air plus doux pour le narguer en lui rappelant qu'ils ont besoin d'elle et de la prophétie, et que si elle restait, c'était avec son nouveau compagnon. Palon parut réfléchir un instant, et hésitait.

Mais il refusa, et les autres étaient approbateurs, à entendre le son des habitants autour qui commençaient à émettre des reproches à la chasseresse, masqués par leur terreur d'avoir vu la jeune femme user de son mystérieux pouvoir.

Mais un homme cria dans l'assemblée du village qu'il n'accepterait jamais un Fenrir dans le village, même aux côtés de la fille de la prophétie. Aisling s'attendait à recevoir ce genre de reproche, mais la suite fut pire que ce qu'elle imaginait. Ce furent tous les habitants qui se mirent à protester, critiquant la jeune femme à tout-va.

Jusqu'à ce qu'une femme enceinte se levât et annonça «En plus, nous n'avons aucune preuve qu'elle est la fille de la prophétie, on ne sait rien d'elle, et on ignore si elle est vraiment venue du ciel !

-Et bien je n'ai qu'à vous le prouver !» Hurla aisling pour se faire entendre de toute la foule.

Elle prit son élan, pria "pourvu que mes ailes me parviennent" et se lança dans le désert avec le Fenrir à ses côtés. Ses pieds quittèrent le sol, et ne retombèrent pas. Elle avait réussi, elle se sentait de plus en plus fière et confiante.

Tandis que ses ailes grandissaient en prolongeant ses bras, le poids du loup géant, maintenant pris dans ses griffes acérées, semblait de plus en plus anodin. Elle ne s'était jamais totalement transformée de sa vie, mais elle apprendrait de toute manière. La chasseresse comptait s'éloigner le plus possible de ce village dont elle ne supportait plus le peuple.

Les habitants la virent s'éloigner et comprirent que ce qu'ils avaient chassé était la fille de la prophétie.

Cette dernière parcourait l'horizon du regard, cherchant un endroit où elle ne serait pas livrée à elle-même et où elle pourrait se débrouiller seule. Seule. Ce mot résonnait dans sa tête comme un marteau qui lui façonnait son âme. Elle devait être seule, loin des hommes et du reste du monde.

Un petit cri de terreur mit fin à ses pensées ; Sköll, son compagnon chasseur, venait de se réveiller et tremblait d'effroi quand il vit le sol familier si loin de ses griffes immenses. Elle riait intérieurement de ce spectacle, mais ne le montrait pas, et elle continua de chercher un endroit où ils pourraient se reposer et manger à leur faim. Elle n'avait pas trouvé la moindre trace du Dragon qu'elle avait pris en chasse auparavant, mais Aisling s'en moquait, seule la vie du Fenrir comptait pour elle.

Une vie comptait pour elle... ce genre de pensées altruistes commençaient à l'assaillir comme si elles lui perforaient sa tête inhabitué à la compassion ou la bonté pure. Qu'est ce qui lui arrivait ? Quelle sorte de faiblesse commençait à s'insinuer en elle ? Jusqu'où ces sentiments fragiles allaient polluer sa conscience ?

Son regard se porta sur ce qui semblait être une auberge animée malgré l'heure tardive, ce qui lui fit perdre le fil de ses réflexions. Elle fut aussitôt appelée vers ce bâtiment et la terre ferme, par fatigue du vol peu commun. Aisling se posa sur l'herbe meuble et partit en quête de ce bâtiment avec le loup, laissant la transformation se retirer de son corps petit à petit.

Une fois totalement humaine, elle parvint devant la porte de l'auberge et entra avec Sköll, qui semblait en partie remis de ses blessures grâce à la fulgurante capacité des Fenrirs à se régénérer.

Une fois à l'intérieur, Aisling soupira d'aise en sentant la chaleur de la cheminée sur sa peau gelée par le vol. Mais sa satisfaction déchanta subitement tandis qu'elle parcourait la salle du regard.

Les murs étaient empreints de traces de bières, vins et d'autres fluides si écœurants qu'Aisling ne pouvait même pas imaginer les aventures horribles qui s'étaient passées dans ce bâtiment. Les meubles semblaient aussi insalubres et souillés par des traces, ce qui ne donnait vraiment pas envie d'aller découvrir l'étage d'où provenaient des bruits peu accueillants.

Un seul homme gérait l'auberge. Il avait l'air débordé et inexpérimenté, mais il ne prêtait même pas attention à la nouvelle arrivante, à cause de la gêne causée par les convives dérangeants. De plus, un détail n'échappa pas à la fille de la forêt, ce furent les trous aux pieds des murs, d'où allaient et sortaient des rats presque aussi imposants que des chats, mais ils s'enfuirent en voyant un loup géant les chasser et attraper trois cadavres de leurs congénères dans sa gueule puissante, qui claqua dans un bruits d'os cassés.

En entendant ce bruit, tous les ivrognes tournèrent des têtes apeurées vers le Fenrir et la jeune femme, et stoppèrent tout mouvement, terrorisés par cette apparition soudaine. Après l'initiative de son compagnon, Aisling choisit d'aller parler au gérant, afin d'avoir un endroit où dormir et pour lui faire une pause dans ses activités, maintenant inutile en vue du calme qui régnait maintenant dans la pièce principale. Elle s'adressa à lui :«Salut, je peux avoir une table ? Pour deux, et une chambre.

-En...entendu...je vous prends une table.»

Elle le vit partir, et le rattrapa par la manche pour le tourner vers elle :«je peux t'aider à quoi que ce soit ? Et en échange tu acceptes Sköll, dit-elle en désignant le Fenrir du regard. Je paye tout pour lui ne t'inquiète pas.

-D'accord, répondit-il avec plus d'entrain, il faudrait nettoyer l'endroit, je vais le faire avec toi.»

Alors ils se mirent à la tâche et s'occupèrent du nettoyage, qui dura une heure entière, mais pendant ce temps ils n'eurent fait qu'échanger leurs noms, elle et Kroì.

Après avoir nettoyé rigoureusement, la chasseresse passa la nuit ici, mais ne dormit pas et contempla la pleine lune en pensant à un moyen de s'en sortir. Sans maison, sans famille, sans son frère, avec la charge d'un loup géant, elle n'irait pas plus loin que quelques kilomètres avant de mourir d'épuisement. Elle se mit à penser à voix haute :«Oh Yūnan...tu me manques de là où tu es, j'ai hâte de te revoir dans deux longues années. Mais si tu me voyais tu aurais trop peur de moi...

-Alors tu le connais Yūnan ? Ressurgit une voix d'en bas des escaliers qui menaient aux chambres, c'est mon meilleur ami !

-Et avant ça c'est mon frère, répondit sèchement Aisling, et il le reste avant tout.»

Puis elle se radoucit :« tu es à la caserne avec lui ?

-O-oui c'est exact, dit l'intéressé en baissant les yeux par soumission face au ton utilisé par la jeune femme.

-Soit, alors on a des raisons de parler, je vais peut-être rester pour la nuit et ne pas m'évader» tenta l'archère avec un sourire déstabilisant, car elle avait compris qu'elle maniait ce pouvoir de séduction face aux hommes.

Le tenancier rougit alors de plus belle et repartit en courant, prêt à servir de quelconques nouveaux clients. Aisling se retourna sur sa couchette et se décida à dormir après quelques heures d'insomnies à regarder tendrement son loup, puis à se ressaisir à intervalles réguliers et à remettre ce masque d'indifférence qu'elle aimait revêtir et qui lui semblait être sa vraie façon d'être.

*

Yūnan s'éveilla peu à peu comme s'il avait perdu connaissance, et la première chose qu'il sentit était une odeur de cadavre et de métal, ainsi que le goût d'une boule d'acier dans sa bouche.

Petit à petit ses sens s'éveillèrent et il sentit comme des liens qui le tenait et ses yeux s'accommodèrent à l'obscurité qui régnait dans la pièce. Des verrous bloquaient les portes d'entrée et de sortie, et d'étranges silhouettes allaient et venaient sans tenir compte de l'homme enchaîné au centre de la salle qui ressemblait plus à un palais miteux aux ornements cadavériques qu'à autre chose, cependant une lueur verte émanait de l'une des portes. Une voix lui parvient et il tenta de tourner la tête-bloquée par des œillères. Il entendait cependant des mots :

-...patient...25...réveillé...commencer...traitement ?

Plusieurs minutes s'écoulèrent et quand Yūnan commença à somnoler, une autre voix, féminine mais presque caverneuse, dit fermement :«Non ! Il doit d'abord subir le test psychologique.

-E-Entendu, maîtresse des morts.»

La voix de cette maîtresse des morts parut à Yūnan comme à la fois sortie de ses souvenirs, mais aussi inconnue, ce qui le mettait mal à l'aise. Il fut appelé :«C'est toi Yūnan ? dit une voix aiguë de petite fille qui lui enleva la boule de métal de sa mâchoire.

-Oui...c'est bien moi, dit il en s'étonnant de sa propre fatigue après avoir écouté sa voix.

-Alors, puisque je connais ton nom, je vais te donner le mien, puisque je suis gentille. Je m'appelle Metamorphe, et je suis là pour ton test psychologique.

-De...De quoi vous parlez ?»

Sa question n'eut pas de réponse, mais il vit une silhouette familière s'approcher. C'était sa soeur, Aisling, enchaînée, un air pitoyable sur son visage, et des traces de tortures sur tout son corps. Yūnan en eut le souffle coupé, et voulut mourir quand il l'entendit souffler son nom avec tristesse. Il cria :«Non ! C'est impossible ! Elle ne peut pas être ici !

-Tu la vois pourtant ! Hurlait la voix de Metamorphe dans la pièce, mais la source était inconnue.

-Non ! Attendez...c'est impossible qu'elle soit là, elle ne connaît pas le chemin ! Et il n'y a qu'une entrée ! C'est une illusion !»

Après avoir prononcé ces mots, il sentit sa sœur se convulser, se recroqueviller sur elle-même, puis sembla se relever et le soldat constata avec stupeur que sa nouvelle connaissance était devant elle, un doigt sur ses lèvres, et un sourire en voyant son expression décomposée. Dracy lui dit alors qu'il était assez fort et lucide pour l'expérience.

Elle lui expliqua qu'elle était le 24eme sujet de l'expérience du Chef, et qu'elle était un sujet réussi, mais nécessaire pour faire le test psychologique, car elle était le seul sujet qui savait encore parler.

Yūnan comprit ce qui allait lui arriver et se dit que cette expérience allait avoir des effets secondaires qu'il ne connaissais pas encore.

Il fut transporté vers la lumière verte, toujours tenu par des liens trop solides pour lui, et il arriva dans une autre salle plus propre ou des gens s'affairaient autour d'un tube de métal d'où émanait des substances étranges et qui semblait pouvoir contenir un homme adulte. Il fut amené plus loin, en passant devant des tubes portant les inscriptions :"patient 1, patient 2..." et il déglutit en voyant un autre tube, vide, sur lequel était inscrit "patient 25, traitement de faveur".

On l'amena devant ce qui semblait être une sorte d'armure intégrale ouverte, et on le força à entrer avant de fermer l'armure sur lui. Il n'entendait que la voix de Metamorphe qui clamait :«Maîtresse des morts, l'expérience peut être amorcée.

-Commencez alors, retentit cette voix rauque.»

Puis ce fut le noir pour Yūnan.

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