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- Ma chérie ! Je suis tellement heureuse que tu sois là ! Tu nous as beaucoup manqué à ton père et moi! D'ailleurs il m'a dit de s'excuser pour lui parce qu'il n'a pas pu venir avec moi à l'aéroport.

- Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave maman, je ne suis plus une gamine!

J'ai atterris depuis maintenant une demie heure et je regrette déjà d'avoir accepté que ma mère vienne me chercher à l'aéroport. Comme notre dispute de la dernière fois a laissé encore un froid entre nous. Et comme elle essaie de se faire pardonner, elle m'étouffe littéralement. Nous prenons toutes les deux un taxi et nous rentrons à la maison. Lorsque je franchis le pas de la porte, mon père arrive et se jette littéralement sur moi.

- Tu m'as tellement manqué ! Mais regardes toi, ce que tu es belle! Le climat californien te vas à ravir.

Je ne peux m'empêcher de sourire et de rougir face à tant de compliments.

- Merci papa, répondis-je gênée.

- Viens, tout est prêt pour le déjeuner, je sais qu'il est un peu tard mais tu étais censé atterrir à 12h, pas 12h30. D'ailleurs, je ne me gênerai pas pour leur écrire un mail!

- Papa arrête, ce n'est pas la peine!

Je soupire. Oui je suis bien rentrée chez moi, avec ma mère qui m'étouffe de bonnes intentions et mon père qui pourrait faire un procès à n'importe qui pour n'importe quoi. Malgré tout ça, je sois quand même avouer qu'il m'ont manqué. Nous nous installons à table afin de profiter du délicieux repas préparé.

- Alors Lucy, comment se passe la FAC? Demande mon père.

- Ça se passe bien, j'ai appris que je devrais préparer un discours pour clore la semaine d'orientation qui est la semaine de rentrée des vacances.

- C'est génial! Nous sommes très fiers de toi, rétorque ma mère.

- Et la librairie? Poursuivi mon père.

- Et bien j'adore bien sûr, mais j'ai un peu l'impression d'être dépassée par tout.

- C'est à dire?

- Ça me manque de ne plus avoir du tout de temps pour moi parce que je rentre tard et du coup je suis obligée de me mettre immédiatement au travail. Et puis aussi il y a le fait que j'ai de plus en plus de travail et des fois j'ai l'impression de ne pas avoir assez de temps pour travailler.

- Et tu ne peux pas demander au libraire un allègement? Par exemple te faire travailler que 3 jours par semaines suggère ma mère.

- Non je pense que ça ne changera rien. Je songe à demandé ma démission.

- Vraiment ? Mais ça serait tellement dommage! Tu aimes ça et tu avais vraiment l'air de gérer.

- Oui je sais bien mais comme je suis en première année, je n'ai n'ai pas forcément encore la bonne méthode de travail de coup j'ai besoin d'accorder le plus de temps possible à mes cours.

- En tous cas, commence mon père, nous suivrons ta décision et nous t'apporterons tout notre soutien. Je sais que tu as de mal à redevenir normale après tout ce qui s'est passé mais nous voulons vraiment te faire comprendre que nous sommes près à faire des efforts.

- Merci.

Nous terminons de manger et je sors de table pour vider mes valises et me reposer un peu car le vol a été long et fatiguant. Je regarde mon téléphone et je vois une notification. C'est un message de Simon, ses vacances de mi semestre sont en même temps que les miennes et il est aussi à New York à partir de demain. Je suis tellement nerveuse, c'est mon meilleur ami et il m'a énormément manqué. Je me souviens encore du jour où je ne tenais plus. Je ne supportais plus de vivre sans Carla. Alors je suis allée à Central Park dans un endroit que j'adorais et que j'adore toujours d'ailleurs. Qu'il fasse beau ou chaud, qu'il neige ou qu'il pleuve, cet endroit est parfait et j'adorais lire des livres à ce fameux banc. Sauf que ce jour là, je n'étais pas toute seule, Simon était assis là lui aussi, il pleurait. Après avoir parlé quelques instants, il m'a finalement avoué qu'il était secrètement amoureux d'elle, même s'il aimait principalement les garçons. Je me souviens avoir été surprise par ses révélations parce que nous avions traîné tant de fois ensemble que je ne l'avais même pas vu venir. Pour moi, c'est un peu comme mon « meilleur ami gay », pas mon meilleur ami amoureux de Carla. Quoi qu'il en soit c'est à ce moment là que je lui à tout révélé. Nous avions grandi tous les deux ensembles alors cela me paraissait normal. Perdue dans mes pensées, je n'entends pas ma mère entrer dans ma chambre.

- Excuses moi de te déranger, j'ai pris ma journée, ça te dis de se faire un « NY Day »? Dit elle avec un sourire aux lèvres.

Je comprends aussitôt de quoi elle veut parler, c'est un code entre nous. C'est un de mes meilleurs souvenirs avec elle. Certains samedis après midis, son chauffeur nous déposait en plein centre de Manhattan et nous faisons les boutiques de luxe tout en discutant puis nous faisons une pause dans un salon de thé avant de repartir pour faire un deuxième tour. Ensuite nous mangions à un restaurant chinois en parlant de nos achats. D'ailleurs, avec le temps, notre retour à la maison a aussi fini par faire parti de notre routine puisque nous avions le droit à un serment de mon père sur les achats compulsifs et les biens de première nécessité, même si 15 minutes plus tard, il décidait aussi de se faire plaisir en achetant une dizaine de ebooks pour sa Kindle. Je réponds rapidement à Simon de me faire signe quand il aura le temps pour qu'on se voit et je mets ma veste en jeans pour suivre ma mère.

En sortant de la voiture, je ressent un agréable sentiment de tranquillité malgré le nombre impressionnant de passants dans les rues. Cet air, légèrement alourdi par la pollution, cet odeur de ville et toutes ces boutiques, me rappellent tellement de bons souvenirs et de bons moments que j'ai un peu l'impression d'être comme un poisson dans l'eau dans un environnement qui me correspond parfaitement.

Nous commençons à faire les boutiques et j'en profite pour me faire plaisir. Nous sortons de l'une de mes boutiques préférées, quoique hors de prix, avec trois sacs débordants. Nous sommes à la caisse d'une boutique de cosmétiques en train de faire la queue quand je vois que ma mère ne me quitte pas du regard.

- Maman, il y a un problème ? je demande inquiète.

- Tu as l'air bizarre ma chérie depuis que tu es rentrée. Je sais que tu as du mal à oublier la dernière fois qu'on s'est vu mais j'ai l'impression que ce n'est pas la raison principale cette fois. Je ne suis pas du tout en train de te faire un reproche, c'est seulement que j'ai l'impression que quelque chose te contrarie en ce moment. Et j'ai l'impression que c'est peut être lié à tes cours, quand tu nous en a parlé ce midi, tu t'es tout de suite renfermée même si tu as essayé de le cacher. Je sais que c'est compliqué de parler de ça avec ton père parce qu'il a tellement d'attentes pour toi et par rapport à ton futur métier que tu pourrais avoir peur de lui en parler, mais je suis là moi.

Pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce que ma mère le remarque. D'ailleurs, avant aujourd'hui, personne ne s'en était rendu compte. Je crois que même moi je ne m'en étais pas rendue compte. Mais le fait qu'elle ait fait cet effort là me touche énormément.

- As tu fais ton choix entre la science politique et le droit pour le reste de tes études ?

- Non, je n'ai pas encore choisi, j'hésite.

- En tous cas, peu importe ce que tu choisiras, nous te suivrons.

- Merci maman.

- Oh ! Attends je reviens, je n'ai pas vu ce côté là du magasin, tu peux m'attendre en faisant un tour.

Je soupire en me retirant de la queue et je pose mes articles sur une étagère en attendant. Je regarde la foule, les yeux dan le vide quand soudain mon coeur s'arrête. Mais non, ce n'est pas possible. J'aperçois permis tous les new-yorkais un qui attire particulièrement mon attention, un que je reconnaîtrais entre mille, Morgan. Il est là, face à moi, il me regarde avec son air de prédateur qui donnerait froid dans le dos à n'importe qui. Je cligne des yeux pour me montrer que je ne suis pas en train de rêver, mais à ce moment là, une horde de touristes chinois sortent du magasin, m'empêchant ainsi de pouvoir le voir. Quand la foule se calme, je regarde au même endroit pais il n'est plus là. Non ! Non, je ne peux pas accepter qu'il soit là, aussi près de moi. Il est en prison, je suis forcément folle.

Je cours à l'endroit où il était quand je vois un gilet accroché sur un portant du magasin. Je ne peux pax contrôler les tremblements qui sonnent comme des décharges électriques. Je regarde ce gilet et je n'arrive plus à bouger, je n'arrive plus à parler, et le mettre dans mon sac rapidement me demande une montagne d'efforts. S'en est trop, je ne peux plus me retenir. Il ne pouvait pas faire pire en me montrant ce gilet, son gilet, celui qu'elle avait cette fameuse journée, celui que je lui avais offert. Quoi qu'il en soit, il était bel et bien là, ce gilet en est la preuve.

Des larmes commencent à me monter aux yeux et quand je relève la tête, je l'aperçois, à la sortie du magasin, en train de me regarder fixement. Je reçois un coup dans le ventre et une pointe au coeur. Je ne sais pas si c'est réel mais il ne me faut pas longtemps avant de voir le magasin tourner autour de moi et de progressivement entrer dans un autre monde. 

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