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-17-

Quelques heures plus tard, nous y sommes encore. Brooke par chance passe le weekend avec ses parents dans la région. L'arrivée de mes parents, un comble. Bien évidement mon contrat de travail est sur mon bureau, et bien évidement il fallait que mes parents tombent dessus. Il est 22h et mes parents sont toujours en train de me hurler dessus. Brooke a envoyé un message à Taylor et Rick pour leur dire que nous viendrons une prochaine fois.

- Mais enfin Lucy! Nous avons accepté que tu ailles à Los Angeles mais pour pas que tu ruines tes chances! Comment veux tu réussir dans le parcours d'excellence dans lequel tu es si tu travail au milieu de bouquins! commence ma mère.

- Et en plus tu as une colocataire, et tu n'as pas cru bon nous prévenir! A quoi tu joues? Alors écoutes moi bien jeune fille, tu vas rendre une lettre de démission et tu vas dire à ton amie de rentrer chez elle. Quant à toi tu vas te reprendre en main et te mettre au travail! poursuit mon père.

- Ton père et moi somme tellement déçus. Et en plus tu ne nous en a même pas parlé, pourquoi?

- Pourquoi? Vous voulez vraiment savoir? Je vais vous le dire moi! Parce que je me sens étouffée. Je suis majeure, si je veux avoir une colocataire c'est mon problème. Et pourquoi j'ai un job étudiant? Car je veux mon argent à moi, pouvoir faire mes propres choix sans que vous me rappeliez que c'est vous qui payez! Vous voulez me menacer et me couper les vivres, faites le! Je gagne suffisamment pour pouvoir avoir une colocation et si ce n'est pas assez alors j'aurais un travail supplémentaire. Cette fois ci, vos menaces ne suffiront pas.

Et sur ces derniers mots je fonce m'enfermer dans ma chambre qui, pour mon plus grand bonheur, est dotée d'une serrure. Mes parents essaient tant bien que mal d'ouvrir la porte mais je reste impassible. Quand les coups ne résonnent plus contre ma porte, je reprends petit à petit mon souffle et je vais m'installer dans mon coin lecture, sans livre, et je regarde par la fenêtre jusqu'à m'endormir de tristesse et de colère.

Le lendemain matin je me réveille, habillée, à moitié allongée sur ma banquette et contre l'enfoncement de la fenêtre. Je me lève doucement car dormir dans cette position m'a donné des courbatures partout. Je n'entends pas de bruits dans le salon, mes parents sont sûrement partis. Je sors de ma chambre lorsque je vois ma mère en cuisine. Cela fait bien longtemps que ma mère n'a pas cuisiné, c'est la femme de maison qui le fait pour elle généralement. En revanche aucune trace de mon père.

- Bonjour, dis-je sèchement.

- Bonjour ma chérie! Tu as bien dormi?

- En quoi cela pourrait t'intéresser?

- Ecoutes trésor, ton père et moi avons beaucoup parlé de toi, des choses nouvelles dont tu ne nous avais pas parlé.

- Et donc?

- Nous ne voulons pas que tu arrêtes de travailler dans ta librairie. Tu ne fais pas de sport et tu as finalement décidé de poursuivre toute seule le piano, alors on va dire que ce sera ton activité. Tu dépenseras l'argent que tu voudras et tu mettras le reste de côté.

- Et pour Brooke? demandais-je avec un peu d'appréhension.

- Pour ça aussi nous en avons discuté et nous pensons que ce n'est pas possible, l'appartement est trop petit et je suppose qu'elle aussi a besoin d'avoir son espace à elle. Je suis désolée.

Autant, ils n'ont aucun mot à dire sur mon travail, autant, sur ça, je n'ai aucun moyen de m'opposer eux. Pile à ce moment là, mon père arrive.

-Lucy ! Tu es réveillée. Vines dans ta chambre, j'aimerai te parler.

-D'accord.

Je le suis et une fois dans la chambre, il commence.

-Lucy écoutes, ...

-Ne te prends pas cette peine, maman m'a déjà tout dit, de ce que vous pensez de la colocation.

- Justement, c'est de ça dont je voulais te parler.

-Je ne sais pas ce qu'il y a à ajouter mais je t'écoute.

Au lieu de me répondre, il me tend une feuille. Elle vient de chez un agent immobilier pour un appartement dans cet immeuble.

- Je ne comprends pas ce que c'est papa.

C'est le nouvel appartement où tu vas vivre, enfin si tu acceptes bien sûr. Je suis tombé sur cette annonce immobilière alors j'ai voulu me faire pardonner pour t'avoir toujours plus ou moins empêché de prendre ton indépendance. C'est un appartement neuf avec les mêmes couleurs que celui ci et j'ai payé un peu plus cher pour que vous puissiez y emménager ce week end. Bien sûr il y a deux chambres et les parents de Brooke acceptent aussi de faire une colocation et paieront la moitié.

Encore une fois, mon père s'occupe de tout, mais là ça m'est égale. Je vois que cette fois ci c'est différent des autres fois, il veut se faire pardonner et changer et je ne peux qu'être d'accord. Cela me touche beaucoup, je ne me retiens pas plus longtemps et je mets mon égo de côté pour le serrer dans mes bras. Mes parents m'ont écouté, ça a été dur pour eux de changer de position et de se mettre à ma place mais ils m'ont écouté et ça me réjouis quasiment autant que tout le reste.

- Brooke m'a dit que du coup, elle rentrerait plus tôt et comme il faut seulement déplacer les meubles, ses parents nous aideront aussi. Donc dimanche soir, vous dormirez toutes les deux dans votre nouvel appartement. Et je me suis dit aussi que tu pourrait peut être demander à ce garçon qui était avec toi de nous aider non ?

-Je verrai.

Même si tout se finit bien, je suis quand même encore un peu en colère contre mes parents. J'ai 18 ans, j'aimerai pouvoir faire des choses par moi même sans qu'ils n'aient sans arrêt besoin de dire quelque chose. J'aimerai bien qu'ils me laissent plus d'indépendance. Mais après ce qui s'est passé, je peux comprendre leur point de vue.

***

Nous y voila, mes parents et ceux de Brooke sont partis et notre nouvel appartement est emménagé. C'est vrai que c'est plus agréable d'avoir deux chambres, en plus, j'ai un petit balcon sur lequel on a installé un fauteuil pour que je puisse lire. J'ai toujours un enfoncement dans ma fenêtre donc ma banquette est venue avec moi.

Me revoilà donc un étage plus bas, puisque les appartements avec deux chambres sont au premier étage, à ranger mes livres dans ma bibliothèque. Je tombe sur le Rouge et le Noir de Stendhal, cet auteur français que Carla aimait beaucoup, le livre est d'ailleurs à elle, enfin était, c'est sa mère qui me l'a donné après l'enterrement. Je ne sais pas pour quelle raison mais c'est avec ce livre que je me dirige sur mon balcon. Une fois installée, je feuillette le livre à la recherche d'un marque page bizarre, comme elle avait l'habitude d'en mettre un dans chaque livre. Sauf que ce n'est pas un marque page que je trouve, c'est une feuille de papier pliée en quatre. Lorsque je l'ouvre, je tombe de haut. C'est une lettre, une lettre écrite de Carla, le jour de sa mort. Des larmes commencent à couler sur mes joues alors que je commence à lire.

« Je ne sais pas qui tu es, toi qui es tombé sur cette lettre. Tu n'es peut être pas Lucy ma meilleure amie, ou peut être que si.

Je n'ai jamais été quelqu'un de bien, d'ailleurs, beaucoup de personnes m'ont souvent dit « Va brûler en enfers Carla ! ». Oui, j'aime me servir des autres pour avoir ce que je veux et j'aime « régner » sur le lycée, j'aime l'image que j'ai, j'aime ma vie. Mais une des choses qui compte le plus pour moi, c'est ma meilleure amie, Lucy. Elle est tout le contraire de moi mais est aussi connue dans le lycée, je n'ai jamais trop compris comment, avec une telle gentillesse et une telle générosité, elle a pu arriver au sommet elle aussi. Ce n'est pas une critique loin de là, au contraire, je l'admire ! Mais elle est surtout la seule personne qui ait toujours été là pour moi et qui ne m'ait jamais abandonnée.
Les révélations qu'elle m'a faites aujourd'hui pendant le déjeuner m'ont mis un coup. Comment, comment une fille aussi gentille que Lucy pouvait être harcelée par un mec comme lui ? Dès l'instant ou elle me l'a dit, je savais qu'il fallait que je fasse quelque chose. Je lui dois tellement que ça me semblait être une bonne occasion pour la remercier. Bien sûr je lui ai promis que je ne ferai rien et elle va probablement me tuer pour ça lundi ! Mais le plus important c'est qu'elle soit seine et sauve.
Bon, l'heure du rendez vous approche. Je vais y aller. Morgan, je ne sais pas qui tu es mais une chose est sûre, tu ne feras plus de mal à ma meilleure amie longtemps ! Et au cas où ça ne se passait pas bien, Lucy, je voulais que tu saches que je t'aime, amicalement, mais que je n'ai jamais eu de liens aussi forts avec une autre personne que toi.»

Je reste sans voix, je remets la lettre dans le livre et je décide de me rendre au seul endroit qui me fait du bien dans les moments les plus durs : chez Quentin. Je sonne à la porte et attends, les larmes aux yeux qu'il ouvre, chose qu'il fait quelques secondes plus tard.

- Lucy ? Ça ne va pas ?

- Non ! Dis-je en m'effondrant dans ses bras.

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Salut ! Voilà un nouveau chapitre de publié. Le 17 déjà et bientôt les 3k c'est énorme ! Sinon comme vous avez pu le voir vous en apprenez un peu plus encore sur cette fameuse période où il s'est passé tant de choses. Il va s'en dire que cette lettre a beaucoup boulversé Lucy, et il semble que Quentin soit plutôt doué pour l'épauler et être là pour elle.

Bonne lecture ! 😊

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