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⌜𝚜𝚒𝚡⌟

Bonne lecture !

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Endoloris.

L'homme se tord de douleur. Sa voix résonne dans les allées du département, et il rampe sur le sol. Ses doigts raclent la poussière, de la bave coule le long de son menton, ses yeux fous cherchent quelque chose d'introuvable.

Harry s'avance. Lève sa baguette. Ses doigts sont blancs, longs, osseux. Ils pointent et tuent, tout simplement.

Endoloris.

Un nouveau cri. Harry sent ses lèvres s'étirer. Un rire monte dans sa poitrine, et dernière tout ça la nausée le tourmente : des pas en avant, tandis que le visage fou et apeuré de son parrain tente de le fuir.

Non, a-t-il envie de hurler, mais c'est la voix de Voldemort qui répète à la place : Endoloris !

Des mains l'agrippent avec force. Elles le tirent, lui font presque mal. Harry crie, hurle, pleure, s'étouffe avec sa propre respiration. Quand ses yeux se ferment plus s'ouvrent à nouveau sur le plafond de sa chambre, une sirène l'observe. Leurs regards se croisent, et elle fuit.

— Harry ? Harry ! Il est réveillé, merde, faites de la place...

Blaise a à peine le temps de terminer sa phrase, car Harry roule sur le côté et vide le contenu de son estomac sur la moquette du dortoir. Il se sent poisseux, tremblant, paniqué. Sa vision a du mal à s'adapter, et il se débat encore avec ses draps.

C'est Théo qui l'attrape, cette fois-ci.

— Harry, demande-t-il d'une voix plus douce. Tout va bien ?

Il a encore envie de vomir. Son dos est trempé, il sut encore. Sa respiration s'emballe, il manque d'air. Un mouvement attire son attention en haut, au-delà de l'agitation : un immense poisson traverse le lac. La bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés, il pose une main sur sa gorge et fixe ce monstre et ses nageoires qui battent l'eau.

Inspiration, expiration.

— Ouais, mec. C'est bien.

Blaise pose une main sur son épaule, et Harry est vraiment de retour. Il observe ce qui l'entoure avec panique, puis se défait des couvertures en balançant tout avec force. Il lève, évite la mare de vomi, passe à côté de Blaise et tourne le dos à Théodore.

Les autres sont tous redressés. Ils l'observent avec fatigue et crainte.

— Mec, tout va bien ?

Ils murmurent, s'inquiètent un peu, mais les yeux de Harry se sont enfin habitués à l'obscurité : le lit de Draco est vide. Il reste immobile, devant.

— Où est Draco ?

— C'était encore un de tes rêves ? Tu sifflais et tu riais, c'était vraiment trop bizarre. On a envoyé McMillan chercher Snape, alors tu devrais revenir par-là....

Harry tremble encore. Debout dans son pyjama trempé de sueur, son regard refuse de quitter le baldaquin de son meilleur ami, voisin du sien.

— Allez Harry, viens...

Théodore se penche, lui qui le dépasse largement d'une bonne tête, et essaye de lui attraper les épaules pour le faire se rasseoir.

Harry se dégage.

— Où est Draco ? répète-t-il.

C'est un gars encore dans son lit qui lui répond, les cheveux en désordre :

— Il fait des rondes, pour la grosse folle. Avec Grabbe et Goyle et deux filles.

— Ouais, continue un autre. Comme elle est tout le temps derrière lui en ce moment, il essaye de gagner sa confiance ou un truc du style. Tu sais, pour qu'elle arrête de te faire chier.

— Elle le teste. Pour la loyauté, je crois. Des rondes la nuit, des dénonciations.

Il sait. Il s'en doute. En ce moment, il ne voit son meilleur ami qu'une fois par semaine, quand Harry n'est pas en colle à se faire scalper la main ou privé de Quiddich, et quand Draco n'est pas obligé de prendre le rôle d'assistant personnel d'Ombrage. Il déteste ça, mais sa rage était folle quand il a découvert les traces sur le dos de la main d'Harry.

Se rapprocher de l'ennemi, gagner sa confiance ; ça lui revient, maintenant.

Sa respiration est toujours sifflante.

— Harry, insiste Théodore. Viens te rasseoir, le temps que le professeur Snape arrive...

— Je suis là, Nott. J'espère que McMillan avait une bonne raison de me réveiller à cette heure.

Leur professeur s'avance depuis l'embrasure de leur porte jusqu'à Harry, toujours immobile devant le lit de Draco.

— Draco n'est pas là, dit-il.

— Avez-vous reçu un coup sur la tête, Potter ?

À l'aide de sa baguette, il vérifie chacun de ses yeux, tour à tour. Son regard tombe sur la flaque de vomi et son nez se froisse.

— Non, monsieur. Je crois... qu'Il a encore réussi à entrer dans ma tête, je suis désolé.

Il a pris tellement de cours pour éviter une telle chose. Pourtant, Harry n'arrive même pas à se mettre en colère : son estomac se retourne et il se mord la lèvre. Il aurait aimé avoir Draco. Il veut Draco.

— Potter, vous devez...

— Je sais, monsieur. Me concentrer. Je suis vraiment désolé, simplement...

Il sait que c'est un piège. S'en est sûrement un, ça ne peut être que ça. Ça a marché une fois, avec le père des jumeaux Weasley, mais une deuxième fois relèverait du miracle : Voldemort sait ce qu'Harry peut faire, et il en profite.

Mais sa poitrine se serre encore plus. Il demande du bout des lèvres :

— J'ai vu mon parrain, monsieur. Sirius. Je veux juste... pouvez-vous vous assurer qu'il va bien ?

— Potter...

Mais Snape finit par soupirer. Blaise s'approche, se place à côté d'Harry (il ne le touche pas, ne dit rien, simplement il est là).

Severus Snape agite sa baguette, déclame un « Expecto Patronum » parfait, puis l'instant d'après la pièce s'illumine et une biche marche jusqu'à lui. Harry la fixe d'un air éteint.

— Va trouver Sirius Black, ordonne-t-il. Fais parvenir le message suivant : si tu vas bien, renvoie ton patronus. Potter a fait un nouveau rêve.

La lumière bleue s'envole par la fenêtre, et le silence revient en même temps que l'obscurité. Les jambes tremblantes, Harry marche lentement jusqu'au lit de son meilleur ami, devant lui, et il s'y assoit.

L'attente n'est pas longue, c'est bien le moyen le plus efficace et discret d'opérer, pourtant sa sueur s'est transformée en peur glacée et des frissons lui remontent jusque dans le cou.

— Vous deviez fermer votre esprit, Potter.

— Je sais.

— S'il a réussi à vous imposer une image, alors il serait tout aussi bien capable de voir à travers vos yeux.

— Je sais, professeur. Je suis désolé, je...

Il serre les dents. Sa fatigue lui donne l'impression de peser lourd, très lourd. Il n'a même pas le temps de continuer sa pensée : une nouvelle lumière bleue arrive, et prend la forme d'un loup. La voix de Sirius résonne dans tout le dortoir.

— Je vais bien, je suis chez moi. Dis à Harry de ne surtout pas bouger, c'est sûrement un piège. Peut-être que c'est l'occasion de lancer une attaque, il nous faut tous les détails possibles. Je préviens les autres.

Dans la poitrine d'Harry, quelque chose se libère. Il souffle, inspire par le nez, puis essuie le coin humide de ses yeux.

— Vous avez entendu, Potter. Venez avec moi, nous allons dans mon bureau. Je veux tous les détails.

Harry se lève : peu importe ses pieds nus, son pyjama, ses frissons. La voix de son parrain l'a soulagé plus que de raison, et à présent il essaye de ne pas laisser sa mémoire effacer les dernières traces de son rêve.

Voldemort veut l'attirer quelque part, de toute évidence.

— Monsieur, demande Harry alors que son regard vient de croiser une dernière fois celui de Blaise, resté avec Théo dans leur chambre.

— Quoi, Potter ?

— Est-ce que vous pouvez appeler Draco ?

Ils descendent les escaliers jusqu'à la salle commune, et le professeur s'arrête.

— Quoi ?

— Je suis désolé, c'est égoïste, et avec sa situation...

Il déglutit.

— S'il vous plaît. Juste cette fois, je veux juste... Draco.

Ils se fixent en silence, pendant de longues secondes. Harry n'a même pas pensé à prendre ses lunettes, et Snape finit par soupirer bruyamment. Il se pince l'arête du nez.

— D'accord, Potter. D'accord. Je vais le trouver, mais en attendant suivez-moi, je pense que nous devons faire vite.

Et Harry le suit, sans un mot de plus.

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