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Chapitre 57 : Regrets et folie

– Tu veux qu'on en lise encore combien ? rouspéta Loreleya en fermant un épais livre aux pages usagées. Ça fait trois jours que j'avale de la poussière dans cette pièce, je sors à peine pour me ressourcer !

– Arrêtes de râler et attrape le volume suivant ! gronda Farca en adressant à l'elfe un regard agacé. Je ne sais pas pour toi, mais je refuse de rester sans rien faire jusqu'au jour de l'épreuve. Je sais que tout le monde pense que c'est sans espoir, mais moi, je refuse d'y croire ! Il doit bien y avoir une règle, un édit de Fauvia, une putain de tradition des homme-dragons de l'époque, n'importe quoi pour tirer Bélial de ce pétrin ! Alors prends exemple sur lui et continues de lire !

Se retenant d'injurier l'alchimiste qui, à son grand regret, avait raison, la verdoyante fixa Adam, assis en bout de table. Le gardien n'avait pas décroché de sa lecture une seule seconde depuis que la naine avait décrété qu'elle mènerait des recherches pour contrecarrer la demande de Tarkar, demeurant si immobile quand il ne tournait pas de page ou qu'il choisissait un nouvel ouvrage que l'on aurait pu le confondre avec une armure décorative, installée de façon saugrenue sur une chaise devant des piles de livres.

– Je vous préviens, je lis encore un dernier, puis je retournes dans le jardin ! décréta l'archère en saisissant un livre avant de le secouer loin d'elle pour le dépoussiérer. Je n'ai rien contre aider Bélial, au contraire, mais si je ne me ressource pas bientôt...

– Nous Savons Que Tu As Besoin De Prendre Contact Avec La Nature Pour Ton Bien, Nous Ne Te Jugeons Pas. Tant Que Tu Maintiens Ton Rôle Entre-Temps, Tout Ira Bien.

– Je n'arrive toujours pas à croire que je me contentes de surveiller Tyrian et Cinder alors que je pourrais nous débarrasser d'eux une bonne fois pour toutes... grommela Lorelya en espionnant ses deux cibles à travers des bouquets. Je veux bien qu'il ne nous a pas encore tout raconté, mais quand même...

– Il est encore en train de préparer son futur règne ? demanda Farca en roulant les yeux au ciel.

– Comme s'il n'avait jamais eu l'idée de faire semblant de le partager ! On dirait presque que Bélial a déjà disparu ! Enfin, je râle, mais en dehors de ça, il a tenu le reste de ses engagements. C'est lui qui avait demandé au Ténèbraile de faire rechercher Saga au cas-où il se montrerait avec pour ordre de le tuer à vue. Par contre, je ne sais pas ce que vaudront trois-quatre soldats contre lui...

– Tyrian a bien compris que Saga ne va pas juste ignorer le fait qu'il l'a plus ou moins trahi sur ce coup là... soupira la sang-mêlée. Ça fait des mois que Saga réclame la tête de Bélial, alors voir son petit champion lui demander de s'allier à lui a dû lui faire tout drôle, et pas d'une bonne façon...

La porte du salon s'ouvrit et aucun des trois Déicides présents ne tourna la tête vers Zania qui entrait, suivi de deux domestiques avec les bras chargés de livres.

– Je pense que ce sont les derniers ouvrages avec une chance de nous apporter des réponses, annonça la capitaine de la garde. Si vous ne trouvez rien avec eux...

Voyant qu'elle n'obtenait aucune réaction, Zania soupira et fit signe aux serviteurs de récupérer les livres déjà étudiés et les ramener à la bibliothèque. Elle se tourna ensuite vers une large porte close en se mordant la lèvre.

– Non, elle n'est toujours pas sortie, répondit Lorelya en prédisant la question. Et oui, elle mange, mais autant qu'une personne normale, ce qui rend son cas encore plus inquiétant. Soren n'a toujours pas l'air agité à ses côtés, alors j'imagine que Saga n'a toujours rien tenté de magique.

– Restons prudents quand même... ronchonna Farca. Je le vois mal laisser Bélial devenir aussi proche d'un être semi-divin sans broncher. La connaissant, elle serait capable de casser les pieds de Takar jusqu'à ce qu'il accepte de nous aider à tuer Saga.

– Je vous avoues que je commence à m'inquiéter pour elle... souffla Zania en s'asseyant dans un fauteuil. Je n'aurais jamais cru la voir baisser les bras aussi facilement...

– Analyse Terminée : Elle Ne Veut Pas Abandonner, Mais Elle Refuse Encore Plus D'Être La Source De Plus De Souffrance Pour Des Innocents.

– C'est une noble aspiration, mais je pense qu'elle...

L'alchimiste referma son livre avec tant de force que la capitaine de la garde en sursauta. Cette dernière réalisa alors qu'elle était fixée par les regards noirs de la naine et l'elfe. Même Adam avait cessé de lire pour focaliser son attention sur Zania.

– Vous ne le savez peut-être pas, mais avant que Saga et Tyrian ne massacre son clan, Bélial pillait des villages. C'était la tradition de son village, elle n'avait jamais vraiment remis en cause son mode de vie avant. Mais quand elle a tout perdu, elle n'a pas juste compris ce qu'elle avait fait subir à ses anciennes victimes, elle a aussi été confrontée aux conséquences directes de ses actes passés. Ce n'est pas juste par bonté d'âme que Bélial refuse de causer plus de malheur, elle regrette encore ce qu'elle a fait et cherche à se racheter. Alors oui, dans une situation normale, elle serait la première à proposer d'aller voir Tarkar pour lui mettre une droite, mais là, elle sait qu'il pourrait massacrer des milliers de personnes juste parce qu'elle lui dirait non. C'est pour ça qu'elle reste enfermée dans cette chambre et qu'on veille sur elle, elle est tourmentée entre ce que son instinct lui dicte et les fantômes de son passé. Et comme par-dessus le marché, les règles de ce tocard de Tarkar lui interdissent d'interagir avec des hommes avant le jour de son mariage, elle ne peut même pas compter sur la présence de l'une des deux seules personnes au monde qui pourraient l'aider à supporter ce poids.

Zania baissa la tête, n'ayant pas compris combien la situation pouvait peser sur celle qu'elle souhaiterait voir monter sur le trône. La capitaine ignorait tant de choses au sujet de la jeune femme, elle maudissait son ignorance.

– Enfin, même si elle peut voir Raya quand elle veut, ce n'est pas ça qui la dérange vraiment au final... grommela Lorelya. C'est bien pour ça que Bélial lui a demandé d'aller voir comment se porte Sieg...

– Sieg ? répéta Zania sans comprendre. Pourquoi Dame Bélial s'inquiéterait de son état malgré ce qu'il lui arrive ?

– Parce que tant que quelqu'un qu'elle aime souffre, Bélial n'arrive pas à se concentrer sur elle même... marmonna Farca. Rendez-vous utile et attrapez un livre plutôt que de poser des questions, nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous.

***

Raya n'était qu'à sept mètres du bar que lui avait indiqué Lorelya plus tôt quand une de ses fenêtres vola en éclats et qu'un Rochechair ne s'effondre au milieu de la rue. Des sons de bagarre émergèrent de l'établissement, témoignant de l'intensité de la confrontation qui s'y déroulait et faisant fuir les passants. En se demandant pourquoi elle connaissait surtout des hommes incapables de se rendre dans des tavernes sans déclencher d'incidents, la lancière secoua sa tête avant de rajuster son heaume et se fraya un passage à travers la foule qui tentait de sortir.

La déesse fit un pas de côté pour éviter de se prendre une bouteille, laissant le projectile exploser contre le mur derrière elle et fixa la scène avec exaspération. Trois démons gisaient au sol, soit inconscients, soit agonisants, et un quatrième pendait lamentablement d'un lustre comme une décoration saugrenue. Au centre du carnage, Sieg, semblant à peine tenir debout sous l'effet de l'alcool, finissait de mettre au sol un adversaire alors qu'un dernier belligérant arrivait dans son dos armé d'une chaise. Sans même perdre le temps de soupirer, Raya fondit sur le démon si vite qu'elle semblait s'être téléportée dans son chemin et lui attrapa les poignets tout en lui balayant les jambes. Sa victime pirouetta dans les airs sans comprendre ce qui lui arrivait et s'écrasa par terre au milieu des débris de verre et des flaques de bière.

– Je l'avais... se défendit l'écarlate en se retournant.

Avant de se retrouver dans son champ de vision, Raya profita de l'ouverture pour gifler le bretteur qui tituba en arrière avant de s'affaler sur une chaise qui se brisa sous lui, le laissant continuer sa chute jusqu'au sol. Avec dégoût, la lancière regarda l'épéiste tenter de se relever, échouant à deux reprises.

– Et après, tu oses dire que tu es ici pour recueillir des informations... Si Bélial te voyais dans cet état...

La déesse aida enfin le bretteur à se lever et le traîna hors de la taverne avant l'arrivée des autorités.

– Bon, ça, c'est que je dirais si je ne te connaissais pas...

Quand elle fut certaine d'être assez loin du lieu du désastre, Raya tira Sieg dans une ruelle et le jeta contre un mur avant de se retenir de hurler.

– Non, en fait, j'ai rien dis, ce que tu essayes vraiment de faire est pire que juste te saouler et déclencher des bagarres, pas vrai ? Alors fais moi plaisir et arrêtes ton numéro, il ne prend pas avec moi.

Le bretteur cessa de vaciller comme un ivrogne et adressa un regard lucide à la déesse. Il se redressa et se dépoussiéra avec une sobriété qui tranchait avec son comportement plus tôt.

– Et après, on dit que Farca est la plus intelligente des Déicides... soupira Sieg.

– Non, pas de flatteries, je n'ai vraiment pas la tête à ça ! gronda Raya en agrippant le col de l'épéiste. Tu crois quoi ? Que Saga va tomber dans le panneau ? Parce que faire semblant d'être au fonds du trou et l'attirer est un plan fiable ? Je ne dis pas qu'il ne t'a pas à l'œil d'une façon ou une autre, mais il te connaît comme le dos de sa main, il ne va pas se laisser berner comme ça ! Tu n'es pas du genre à te noyer dans l'alcool pour oublier ta peine, tu es plutôt le type de gars qui va réfléchir à toutes les options qui lui sont ouvertes jusqu'à trouver une solution. Alors même si tu es seul, Saga ne va pas se risquer à t'approcher alors qu'il sait que tu l'attends de pied ferme.

Sieg grimaça en repoussant la déesse avant de se détourner, ne cachant pas son agacement d'être percé à jour.

– Tu ne peux pas...

Ayant gardé Raya dans le coin de son regard, il la vit venir et se recula à temps pour éviter le coup de poing rageur de la lancière.

– Oh pardon, tu pensais que personne n'avait remarqué que tu avais mal ? Et je ne parle pas juste de ce qui se passe avec Bélial, même si je sais que ça doit te retourner les tripes. Nous étions tous là quand Tyrian nous a dis pourquoi Saga voulait te récupérer, et ta réaction n'avait pas exactement été subtile.

Raya hésita à frapper de nouveau Sieg mais se retint, sachant que sans utiliser ses pouvoirs, tout assaut frontal contre le bretteur ne mènerait à rien. Dépitée, elle s'adossa à un mur et se laissa glisser jusqu'au sol.

– Bordel Sieg, donne moi un truc, n'importe quoi... Que je sois crédible quand j'irais mentir à Bélial pour qu'elle se sente mieux...

Avec honte, Sieg baissa les bras et s'assit à côté de la déesse, le regard perdu dans le vide.

– Crois moi, je ne voulais pas...

En étouffant un cri de rage, Raya leva un poing fermé et l'agita devant Sieg.

– Tu la voies, celle-là ? Tu veux te la prendre à la vitesse de la lumière pour que je sois sûre qu'elle te touches ? Parce qu'un coup comme ça, même Narcission n'aurait pas pu te le mettre, tu n'es pas garanti de t'en relever !

Avec un soupir, la lancière baissa sa main qui se décrispa.

– Personne dit que tu n'as pas le droit de te poser des questions. Franchement, tout le monde espère que tu trouveras une réponse, mais nous sommes aussi effrayés par ça. Parce qu'une capacité comme la tienne, ça ne vient pas de nul part, il y a forcément une raison. Et si Saga ne peut pas juste le récréer sans t'avoir sous la main, je ne pense pas que c'est de lui que te vient ta compatibilité divine. Ce truc, tu es né avec, alors ça a lien avec tes origines. Traduction, il n'y a plus que Saga qui peut te donner une réponse.

Silencieux, Sieg demeura immobile, incapable de rétorquer.

– Et comme il ne faut pas être aussi intelligent que moi ou Farca pour comprendre ce qui se passe dans ta tête, tu peux être certain que notre tête de linotte préférée est en train de se torturer à cause de ça alors qu'elle a d'autres problèmes sur les bras. Elle ne veut qu'une seule chose, et ce n'est pas que tu la consoles, mais l'inverse, parce qu'elle sait que seul, tu vas juste tout garder en toi jusqu'à exploser. Ou réaliser une connerie du niveau d'attirer ton frère seul, mais ça, mieux éviter qu'elle l'apprenne si on veut éviter de la faire pleurer. Franchement, je l'adore, mais Bélial me rend dingue à se rendre malade pour les autres alors que c'est d'elle dont on devrait prendre soin ! Alors oui, je sais que pour le moment, vous ne pouvez pas vous approcher, et alors ? On a réussi à trouver des excuses pour qu'Adam et Soren puissent l'approcher ! Et avec Ahmés en train d'étudier le contrôle des fontaines avec les homme-dragons grâce à l'influence de Basile, je sens que quand il reviendra, il nous sortira qu'il peut nous téléporter de l'autre-côté du monde avec une précision au millimètre près, alors rejoindre Bélial serait facile. On peut trouver une solution ou même cent si on y réfléchi, alors plutôt que de tabasser des ivrognes en ville, arrêtes de te la jouer loup solitaire, parce que s'il y a bien tu truc que ton clébard prouve, c'est que c'est une légende urbaine !

Raya s'arrêta pour reprendre son souffle et guetta une réponse de Sieg. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant que le bretteur ne se mette à ricaner.

– Franchement, toi et Alice êtes totalement différentes... Oui, elle aussi, elle m'aurait fait la morale pendant des heures à ta place, mais elle n'aurait pas été aussi agressive, bien au contraire. Tout en subtilité pour bien que je regrette ce que j'ai fait...

– Je l'avoues, je ne lui arriverai jamais à la cheville... reconnut la déesse avec un sourire. Je suis peut-être une des premières déités de ce monde qui a affronté les déchus, mais elle, elle savait comment faire peur...

– Oui... Et elle serait la première à me tanner le cuir pour la façon que je t'ai traitée... J'ai toujours su que tu n'avais pas le contrôle sur ce qui t'arrivais, même quand tu t'es réincarnée en elle, mais c'était plus facile d'être en colère. Franchement, si elle savait comment j'honorais sa mémoire...

– Si tu n'avais pas été furieux avec moi, j'aurais tout fait pour que tu le sois...

Surpris, Sieg fixa Raya qui levait les yeux au ciel, fixant intensément la lune bleue les baignant de sa leur douce.

– J'ai peut-être perdu le contrôle de mon destin quand ma nature divine m'a été retirée, mais je n'ai jamais arrêté de ruiner celui des autres. Pas seulement au début quand je déferlais ma rage sur mes premières hôtes et m'amusais à ruiner leurs vies, mais aussi après... J'ai toujours essayé de les aider quand je me suis attachée à elles, et parfois, ça marchait. Mais souvent, j'avais l'impression que ma simple existence ruinait la leur, qu'elles se seraient mieux portées si je n'avais jamais croisé leurs routes. Là, tu dois penser à Alice et Bélial, mais il y en a eu tant d'autres avant... Alors oui, quand je me suis réincarnée dans Alice, j'avais hâte de tous vous retrouver, Bélial en tête, mais au fonds, si je voulais te revoir...

Les mots de la déesse se perdirent dans sa gorge, la honte l'empêchant de terminer sa pensée.

– Tu voulais que quelqu'un te condamne, lâcha Sieg. Que l'on te juge pour la souffrance que tu penses avoir causé. Parce que tu crois qu'avoir un bourreau pour exécuter la sentence à laquelle tu t'es toi même condamnée t'absoudras de tes pêchés.

Un silence oppressant envahit la ruelle, étouffant même les bruis de la rue à côté qui auraient dû troubler la sérénité de l'instant.

– Et ce n'est pas la peine de me dire que je me trompe... soupira Sieg. Parce que j'avais eu la même idée en rencontrant Bélial...

Secouée par la déclaration du bretteur, la lancière le dévisagea alors qu'il retirait son chapeau.

– Même si c'était la guerre, tu as entendu combien j'étais cruel et redoutable sur le champ de bataille. Pour ma survie, pour ma fierté, pour enfin sortir de l'ombre des huit autres... J'avais beau tenir à mon humanité pour éviter de la perdre, au final, j'avais toujours cédé à ma faiblesse et choisi la voie la plus sanglante. Alors quand j'ai rencontré la descendante du peuple que j'avais nous seulement massacré, mais aussi exilé dans un monde qui voulait leur mort, j'avais cru que le destin l'avait mise sur ma route pour que je paye pour mes crimes. Ça m'aurait été égal à l'époque, parce qu'après ma quête pour Saga, je ne pensais plus vivre de toute façon. Et au final, celle qui aurait dû être mon bourreau, qui avait toutes les raisons de me condamner, m'a sauvé et j'ai trouvé une raison de vivre, pas juste survivre. Parce qu'elle a beau dire qu'elle veut se venger et qu'elle déteste Saga, tant que ce n'est pas pour le compte de ceux qu'elle aime et qui souffre, elle est incapable de vraiment haïr quelqu'un. Si elle devait choisir entre sa vengeance et le bien-être d'une seule personne, même un inconnu, elle n'hésiterait pas un seul instant à étouffer les flammes de sa rancœur. J'ai beau avoir enduré des siècles de tortures incessantes, ma détermination n'est rien à côté de la force de son âme.

Sans prévenir, Sieg donna un coup de coude à la déesse qui le fixa avec de gros yeux.

– Bref, ce que j'essaye de dire, c'est que je peux bien emprunter un milliardième de la force de Bélial et te dire que tu mérites toi aussi ta chance d'être heureuse. Parce que si un monstre qui a terrifié tous les démons du monde des ténèbres pendant quatre mille ans a droit à un instant de bonheur, ce ne serait qu'injustice de te priver d'une vie de joie.

Raya se mit à rire en secouant la tête, exaspérée par cet humain dont elle ne pouvait pas donner tort.

– Franchement, tu parles de la gentillesse de Bélial, mais toi alors...

L'expression de la lancière s'assombrit alors qu'elle se cognait l'arrière de la tête contre le mur.

– Et c'est pour ça que je sais que tu as déjà un plan pour sauver Bélial...

Silence.

– Une idée à la con...

Silence.

– Le genre d'idée qui mériterait d'être immortalisée dans une toile à exposer au monde entier pour l'éternité, afin de la présenter aux enfants et leur dire vous voyez, c'est pour ça qu'on vous dis de réfléchir avant d'agir. Le genre de bourde qui mériterait d'être appelé une siegrie, en hommage à l'esprit malade qui l'a faite.

Silence.

– Le genre d'erreur monumentale que, même avec l'aides des autres, je n'arriverais pas à t'en faire démordre, pas vrai ?

– Tu me connais si bien...

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