Défi 2 - [ Partie 4 ]
Me voici avec la partie 4 ᕦʕ •ᴥ•ʔᕤ
Pardon pour le petit temps entre les updates, mais j'ai eu une semaine pas mal chargée et comme j'ai fais pas mal de déplacements sans mon ordi, j'avais pas toujours le temps d'avancer :')
Mais bref
Je suis déterminée à poster les deux dernières parties aujourd'hui ;D
Je vous laisse donc avec ces supers nouveaux textes qui ont été inspirés du groupe d'images quatre, et je vous souhaite à tous une très bonne lecture ( ꈍᴗꈍ)
Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour les auteurs ♡
Texte de si_nkaz, qui s'est également inspiré.e du moodboard 1 :
Le brun était assis seul, à une petite table en bois dans son petit appartement.
Un verre dans la main et plusieurs petites bouteilles vides sur le côté. Sa main décorée de bagues faisait tournoyer le liquide âpre dans le verre. Cela faisait des semaines que Woosung n'arrivait plus à dormir. L'insomnie le gagnait à chaque fois qu'il se mettait à trop penser et c'est ce qu'il faisait depuis ces interminables semaines. Sa copine avait rompu avec lui parce qu'il n'était pas selon elle assez disponible et était toujours dans la lune. Depuis, il se remettait en question, se demandait ce qu'il aurait pu faire pour arranger ça, pour éviter cette rupture. Cela ne servait à rien, il le savait mais il ne pouvait s'empêcher de regretter.
Il aurait dû arrêter de travailler autant sur ses musiques. De toute façon, il savait que jamais personne n'aimerait ses chansons. Elles étaient toutes dépressives, à mourir d'ennui. Personne n'écouterait ça, ce chant du désespoir. Aujourd'hui les gens voulaient entendre des chansons joyeuses et dynamiques sur lesquelles ils pouvaient danser.
Woosung aurait dû rester ancré dans la réalité, ne pas rêver de salles de concert remplies de personnes qui écouteraient ses chansons. Non, il aurait dû affronter la réalité et affirmer qu'il effectuait un travail qu'il n'aimait pas en attendant de faire celui de ses rêves. Sa copine n'avait cessé de lui rappeler que c'était beau de rêver mais qu'en attendant, il restait avec le même foutu travail et avec le même piètre salaire. Elle avait raison et maintenant le brun regrettait de ne pas l'avoir écouté.
L'horloge produisait ce son qui l'horripilait ou plutôt qui l'horrifiait. Tic, Tac...
Qu'est-ce qu'il le détestait. Parfois, quand le silence envahissait son appartement, quand il n'entendait aucun klaxon, aucun rire dans la rue, il avait envie de détacher l'horloge et de la jeter sur le sol. De lui donner des coups de pieds pour lui témoigner sa rage, sa peur. Enfin, de l'écraser pour définitivement effacer ce son. Car ce Tic, Tac sonnait comme la mort qui approchait. Comme des grains de sable qui tombent l'un après l'autre dans le sablier de sa vie. Woosung avait peur de la mort. Elle le hantait. Si bien qu'il ne faisait qu'y penser. La musique lui permettait de tarir son angoisse mais que pour un certain temps...
Woosung ne savait plus combien de bouteilles il avait vidé. Là tout de suite, il n'était même pas sûr de savoir compter sur ses doigts ou d'épeler son nom de famille. Le Tic, Tac de l'horloge commença à ralentir tout comme les battements de son cœur. Ses paupières lui parurent tellement lourdes d'un coup. Il ferma les yeux et sa tête tomba sur la table.
Le choc le fit subitement relever la tête mais une lumière éclatante l'éblouit. Il se cacha les yeux avec sa main en attendant de s'habituer à la puissante clarté.
Puis, il fronça les sourcils en sentant sous son autre main de la terre et des feuilles. Il enleva alors sa main et découvrit une forêt tout autour de lui. Il cligna plusieurs fois des yeux, se pinça même pour être sûr de ne pas rêver. Il peina à se relever et essuya ses vêtements que la terre avait sali. Des oiseaux chantaient et le léger vent faisait bouger les feuilles des arbres, créant une jolie mélodie. Le brun aimait beaucoup ce friselis des feuilles. Il avait l'impression d'avoir traversé l'armoire et d'être entré dans un monde magique. C'était comme si le temps s'était arrêté ici.
Le jeune homme s'avança dans la nature. Il sifflota, s'amusant à répondre à quelques rouges-gorges. Il s'arrêta lorsqu'il entendit le clapotis de l'eau. Il ne devait pas être loin d'une rivière. Il continua alors de marcher jusqu'à la trouver. Il réussit assez rapidement en suivant un ruisseau. Le brun s'assit sur un rocher et observa la scène magnifique qui s'offrait à lui. Il aperçut même de petits poissons dans l'eau claire et transparente. Le jeune homme y trempa le bout de ses doigts. L'eau était froide mais c'était agréable. Tout cela paraissait tellement réel. Il avait envie d'y croire mais c'était impossible.
Soudain, un papillon bleu se posa prêt de lui. Il était si beau. Le brun voulu se rapprocher pour le voir de plus près mais le papillon s'envola. Il se leva en souriant et le suivit. Il finit par arriver dans une clairière éclairée par la lumière du soleil. Tout autour de la clairière se trouvaient toutes sortes de fleurs de plusieurs couleurs. Ce magnifique arc-en-ciel floral fit briller les yeux du jeune homme. Celui-ci s'avança et découvrit que l'herbe était parsemée de pâquerettes. Tout à coup, il eut envie de s'allonger là, sur l'herbe. Alors c'est ce qu'il fit. Il prit une grande inspiration et apprécia sentir le doux parfum des fleurs qui l'entouraient.
Le brun était heureux d'être ici, dans cet endroit magique et hors du temps.
Cependant, les paroles de son ex-copine lui revinrent en tête. Mais cette fois c'était différent. Cet endroit lui avait fait comprendre quelque chose. Plutôt que de passer son temps à s'inquiéter par rapport à l'avenir, il pouvait se concentrer sur le présent. Aussi, il pouvait avoir des regrets mais il ne devait pas rester bloqué dessus. Il devait uniquement s'en souvenir pour ne pas répéter les mêmes erreurs dans l'avenir. Il devait résoudre ses problèmes du passé dans le présent. Ainsi, son avenir n'en serait que meilleur.
Maintenant, il savait qu'il devait profiter de la vie. Il venait de prendre conscience de la beauté du monde et de ce que la vie avait à lui offrir.
Désormais, il n'allait plus perdre son temps à pleurer sur son sort. Non, il allait faire en sorte de changer les choses. Il allait travailler à fond sur ses chansons, les sortir et si jamais ce n'était pas au goût des autres alors tant pis. Il continuerait à travailler dur et un jour, oui, un jour il arriverait à se faire reconnaître pour son talent et sa passion pour la musique. Un jour il pourrait vivre de cette passion qui animait son corps et son âme plus que tout au monde.
Il lui fallait juste du temps.
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Texte de douxolaf :
Sunoo était un grand rêveur. Comme chaque fée de sa génération, il s'était vu partir dans des songes loufoques dû à ses apprentissages et ses ancêtres. Sa famille, bien que respectée et appréciée cachait des secrets, comme tous, comme lui.
Sunoo n'était pas juste un sorcier comme ses grands-parents ou encore son professeur. Il n'était pas si lumineux que la clairière, pendant ses nuits, laissait suggérer. Il se tracassait, s'embourbait dans des mensonges sur sa propre identité. Si personne ne sait, alors il pouvait vivre.
Ou plutôt survivre.
Il ne respirait jamais vraiment pendant les cours, les pratiques de la magie qu'ils se voyaient faire tous les jours. Il angoissait chaque fois que le sage qui les enseignaient leur demandait de se lever afin de se préparer à pratiquer la magie. Elle était saine, contrôlée et blanche. Ils avaient tous les mêmes particularités. Certains maîtrisaient l'air tandis que d'autres étaient plus à l'aise avec la terre. Sunoo avait hérité de l'eau. Or ce ne fut ni de sa mère ni de la volonté de son père. C'était dans ses gènes, et ce n'était pas aussi immaculé que sa bouille laissait paraître.
Les poissons le suivaient comme le craignait, les oiseaux le prenait en chasse et la forêt l'ignorait purement et simplement. Comment faire autrement ? Il était né bâtard d'un triton et d'une fée. Seule sa génitrice connaissait la vérité et les tenants de sa vie depuis sa naissance.
Il ne touchait jamais l'eau en classe et portait toujours des jupes amples. Ses ailes n'étaient pas assez solaires que les autres et il voltigeait mieux sous une tempête.
Même à son ami d'enfance, il n'en avait jamais rien dit. Il prétextait avoir peur de l'eau, mais Sunghoon n'avait jamais réellement cru en cette excuse. Pourtant, il n'en avait jamais rien dit, il ne l'avait questionné que de rares fois. Sunoo s'en voulait de lui mentir chaque fois que ses yeux croisaient son visage. Il ne collait pas avec ses pouvoirs ni son attitude. Il avait pourtant cette rune caractéristique du feu sur le front, comme Sunoo portait la sienne sur son cou.
L'orangée lui allait bien, le rouge était à tomber et le jaune le faisait paraître comme un prince. Il l'était, pour lui. Serviable et attachant, comment ne pas l'apprécié ? Même sa mère ne s'en méfiait aucunement. Ce n'était pas de Sunghoon dont elle avait peur, mais de son propre fils.
– Tes yeux ont de nouveau changé ; avait fait remarquer le rouquin, assis sur le bord de la falaise.
– Je les trouve identiques, moi ; esquivait-il.
C'était faux, il les voyait prendre cette couleur violacé typique des peuples marins. Il peinait à expliquer cette teinte atypique pour une fée.
Les ailes de Sunghoon frétillent avant qu'il ne sourit en se mordant la lèvre.
– Ils sont beaux.
– Ils sont troublants.
– Hypnotisants.
– Problématiques ; contestait l'hybride.
Ils échangèrent un long silence pendant lequel Sunoo eut du mal à maintenir l'intensité de sa curiosité sur lui.
– Regarde-moi ; demanda Sunghoon.
Il s'exécutât sans l'ombre d'une hésitation. Il ne pouvait bien que le regarder que sa vie serait plaisante durant l'éternité.
– Ordonne-moi quelque chose.
Sunoo pouffa en se détournant, les fées ne pouvaient pas mentir ni obliger les autres à faire ce qu'ils voulaient. C'étaient les deux bases de leurs caractères. Mais une sirène si, elle pouvait.
– Sunoo.
– Tu sais bien que je ne peux pas.
– Ordonne-moi n'importe quoi.
Il tourna son regard vers lui après que son rire se soit éteint. Les immenses fleurs peignaient l'arrière fond comme un sublime tableau d'humain. Les couleurs étaient si fades face à son regard, ses joues, ses ailes, ses épaules, sa nuque, sa bouche.
– Souris-moi.
Il le fit sans protester, un petit rire enjoué un maigre instant plus tard.
– Je te souris toujours !
– Je sais ; dit-il doucement, sentant la moutarde venir à son nez comme ses larmes venaient à ses yeux ; je ne veux juste pas l'oublier.
Sunghoon ne posa pas plus de question et bouscula son épaule d'une insouciance que Sunoo lui enviait. Parce qu'il savait que son ami finirait pas savoir la vérité, que leur bulle lumineuse et chaleureuse finirait par s'assombrir lorsqu'il lui tournerait le dos.
Sunghoon posa sa tête son épaule en se blottissant contre lui. Geste qu'ils se connaissaient comme leur appartenant uniquement.
Sunoo posa la sienne sur lui, fermant les yeux en humant les fleurs en pleine éclat derrière eux, les rayons chatouiller son nez, comme si cela ne le mettait pas dans l'inconfort, au fond.
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Texte de sc0rpion_ :
Le mal de vivre
La raie de lumière passant à travers le store fermé vient doucement caresser son visage. Un visage fade et pâle, n'ayant pas vu le soleil depuis des jours.
La pièce est noyée dans l'obscurité. Cette dernière reste cependant assez faible pour lui permettre de se déplacer à sa guise entre ses affaires éparpillés sur la moquette crème. Il y plane une atmosphère étouffante, la chambre n'ayant pas été aéré depuis un bon moment. Les draps reposent au sol, là où traînent aussi ses baskets.
Son bureau est remplis de crayons, un casse-tête, des autocollants en forme de papillon, ceux qu'il affectionnait tant avant. Le mauve des ailes aux multiples détails fascinants semblait autrefois trouver un réel intérêt à ses yeux.
Il avance, les effleure de ses doigts, ferme un instant les paupières comme pour se rappeler d'un instant en particulier : des rires, deux corps dansant sous la mélodie de Barbara, suivant le rythme provenant du vinyle. Deux corps comblés d'amour, débordants d'énergie, rayonnants comme l'astre du jour.
C'est si facile d'aimer, c'est si facile de rêver. Chaque minute semble être un morceau de bonheur jusqu'à ce qu'un matin, la musique cesse brusquement à notre insu. Le disque ne tourne plus et jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, l'un des corps disparaît.
Doucement, il s'éloigne de cette table en bois, quitte enfin la pièce.
Dans le couloir se trouve quelques tableaux, une faible lumière jaune et d'épais tapis bruns. L'une de ses chaussettes est trouée à la plante de son pieds. Mais impossible de les jeter. Malgré l'état, il a refusé de s'en séparer.
Il descend les escaliers au même rythme que les notes du piano. Un morceau de Bach qu'il écoute en boucle, les jours de pluie.
La salle de séjour n'est décorée que de piètres meubles. Un canapé bleu azurin qui porte encore le poids de moments heureux. Ses souvenirs ne sont qu'un doux poison qui contribue à sa chute. Il préfère ne pas y penser. Or c'est impossible car chaque mur érigé raconte leur histoire. Une belle et douce histoire qui fait parti du passé à présent.
Quelques étagères sur lesquelles sont posés les violets lui rappellent ce mauve qu'il apprécie tant. Le même violet qu'il a glissé dans les boucles d'or de son amant perdu.
Heeseung part s'assoir à cette table entourée d'autres plantes dont les fleurs fanent au fil des minutes et repense encore aux tâches de rougeurs sur ses joues qu'il avait pour habitude de caresser doucement sous le chaud soleil, alors qu'ils sont allongés dans l'herbe verte.
Son sourire étincelant, ses orbes noires pétillantes et sa voix cajoleuse... Qu'est-ce que tout cela lui manque. En l'absence de ces petits détails qu'il aime tant, le vide se fait sentir.
Ses yeux dorés suivent avec insistance les xipho de l'aquarium. Ils semblent danser une valse à nager ainsi entre eux. Avec Sunoo, il dansaient souvent un ballet ici même, au centre du salon, tous les dimanches. D'autres fois, ils se couchaient sous l'arbre centenaire non loin de leur demeure. Les branches semblaient s'étendre à l'infini lorsqu'ils étaient sous les feuillages, appréciant la vue sur la praire.
Au loin, le ciel, cotonneux quand il faisait beau, donnait l'impression de toucher la terre. Au crépuscule, le soleil partait se coucher derrière les montagnes en forme de V dont les cimes se cachaient derrière les nuages.
Ce paysage idyllique était leur quotidien, lors de leurs ballades l'après-midi.
Ce n'est plus aussi magique de profiter des derniers rayons orangers sans Kim Sunoo, sa moitié.
Heeseung a perdu sa joie de vivre. Depuis, ses journées ne sont plus aussi colorés. Il faut bien faire le chemin de la vie et laisser les âmes voltiger vers le ciel pourtant. On le lui répète sans cesse. Vivre pour vivre. Vivre est devenu une routine pesante. Seul dans le silence d'une journée qui n'en fini plus, la musique de Bach se propage la pièce, l'accompagne dans son quotidien.
Sa peau a perdu les sensations, ne capte plus grand chose. Heeseung a oublié la saveur de la joie, le goût des émotions. Il se laisse emporter par la vague, noyé dans ses vêtements qui deviennent trop grand à cause de son corps amaigri.
Il regarde les jours mourir, les poissons bigarade chalouper. Il contemple le temps filer, immobile au centre du théâtre qu'est sa vie; le regard vide, le visage éteint.
Il attend patiemment que le rideau de ferme.
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Texte de irealstraykids :
Yeonjun avait toujours adoré passer du temps dehors, et cette passion s'est encore plus agrandie quand il a découvert le saule pleureur derrière le jardin de ses grands parents.
28/05/2023
- Maman ! Je vais faire un tour dehors !
- D'accord, mais ne rentre pas trop tard et fais attention !
- Oui, comme d'habitude !
Le jeune adolescent ferma la porte derrière lui et s'élança à petites foulées en direction du grand arbre.
Depuis sa trouvaille, Yeonjun adorait venir chez ses grands parents, des fois, il y allait même sans aucune raison. Cela étonne d'ailleurs fortement sa mère qui ne l'avait jamais vu vraiment très proche de ses parents. Elle n'allait pas se plaindre, loin de là, elle préférait largement que son fils passe du temps dehors que devant une console quelconque. Même si elle se posait souvent la question de "qu'est ce qu'il peut y avoir de si intéressant là bas ?"
Au début elle avait pensé à une petite amie que son fils aurait trouvé chez ses grands parents. Puis elle s'est rappelé qu'aucun jeune n'habitait dans le vieux village de ses parents, et en plus de cela, Yeonjun lui avait fait son coming out quelques jours après sa supposition. Il aurait pu trouver un copain, avait pensé sa mère. Mais non, aucun jeune n'habite encore là à temps plein.
Revenons en à aujourd'hui, Yeonjun était une nouvelle fois sorti, cette fois il n'aura pas à prendre son vélo, car il logeait avec sa mère depuis une semaine et pour encore une semaine, chez ses grands parents.
Il longea encore une fois la même route qu'il empruntait depuis le début de la semaine, passa devant le même ruisseau qui passait en dessous un petit pont en pierre et s'engouffra encore une fois derrière les mêmes buissons pour rejoindre le saule pleureur.
En arrivant à la fin du printemps, de nombreuses fleurs avaient poussé près de l'arbre, Yeonjun trouvait ce cadre magnifique. De la végétation, le ruissellement lointain du ruisseau, les légères plaintes des oiseaux environs, au bruit du vent passant entre les branches de l'arbre, Yeonjun trouvait tout cela magnifique.
Cependant, son appréciation de l'ambiance si particulière de l'endroit fut vite coupée. Un bref bruit de pas lui parvint aux oreilles. L'adolescent se retourna brusquement, un peu sur la défensive et observa qui venait d'arriver.
Un garçon d'à peu près son âge, les cheveux d'un blond platine et légèrement plus grand que lui en taille, il avait l'air tout autant étonné que Yeonjun de trouver quelqu'un d'autre ici.
- Qui es tu ?
- Je pourrais te poser la même question.
- Mais je l'ai posé en premier.
- J'y réponds mais tu y réponds aussi juste après.
- Très bien.
- Très bien. Choi Yeonjun, 16 ans, mes grand parents habitent ici et je viens sous cet arbre depuis près d'un an.
- Choi Soobin 16 ans également, j'habite dans le coin et je viens là depuis mes dix ans.
- Ohh, je te pensais un peu plus vieux.
- On ne me fait pas souvent la réflexion.
- Je savais pas que des jeunes habitait ici.
- Disons, que je suis pas vraiment de la région non plus.
- Je vais pas te demander plus d'informations ça ferait glauque.
- Oui s'il te plaît, je veux pas qu'on vienne m'étrangler dans mon sommeil.
Soobin prononça cette phrase en lâchant un petit rire à la fin, cela fit apparaître un doux sourire sur son visage et dévoila ses dents. Il n'y avait pas à dire, ce garçon était magnifique, Yeonjun l'avait bien remarqué. Cette vision du blond souriant, lui fit esquisser un sourire en coin. Le blond avait une aura quasi féerique, Yeonjun avait presque l'impression de voir un halo de lumière autour de lui.
- Tu viens souvent dans le coin ? Ça m'étonne de ne pas t'avoir croisé avant.
- Ohh, pour ma part je t'avais déjà vu, tu somnolais au pied de l'arbre. Je suis juste reparti ne voulant pas te déranger.
- Désolé de t'avoir empêché de venir.
- Oh non ! Ne t'inquiètes pas, je suis juste étonné que quelqu'un ai trouvé cet endroit.
- Pourquoi cela ?
- Disons que depuis que je viens ici, soit cinq ans, je n'ai jamais vu personne d'autre.
- Étrange, l'endroit est pourtant facile d'accès puis le lieu est magnifique.
- Ce n'est pas plus mal en soit, imagine si tout un tas d'adolescent découvrait ce lieu, je suis prêt à parier que l'un d'entre eux organiserait une fête et remplirait l'endroit de déchets en tout genre.
- Tu n'a pas tord. Cela ne te dérange pas que je viennes ici ?
- Non, puis pourquoi t'interdire de venir ? Tu as trouvé ce lieu de toi même, je ne vais pas t'empêcher de t'y rendre.
- Merci alors.
- Pourquoi ?
- De partager cet endroit avec moi en quelques sortes ?
- Si ce n'est que ça, c'est avec plaisir !
Les deux jeunes se regardèrent et leurs lèvres firent apparaître simultanément un sourire sur chacun de leur visage. Ils s'étaient ensuite assis tout les deux sur les racines du vieux saule et avaient discuté. Ils avaient appris à se connaitre, s'étaient rendu compte qu'ils partageaient certains mêmes centres d'intérêt et s'étaient promis de se revoir. Et ceci, dès le lendemain.
Pour le moment, il était temps pour Yeonjun de retourner chez lui, il fit un signe d'au revoir accompagné d'un sourire à Soobin et s'engagea dans les buissons bordant l'arbre pour regagner sa maison.
Soobin quant à lui, ne prit pas la direction du village, mais celui de la forêt. Il s'y aventura assez profondément avant de rentrer dans une clairière, très bien éclairée contrairement à ce que les gens pourraient penser. Il siffla quelques notes et un jeune cerf sortit d'une fougère. Il vint tout de suite réclamer une caresse et ouvrit le passage à Soobin.
L'adolescent et l'animal se rendirent dans une clairière similaire à la précédente mais cette fois ci, elle était beaucoup bruyante et animée.
Dès que Soobin mis un pas dans celle ci, un enfant d'environ dix ans lui sauta dans les bras :
- Soobin !
- Coucou toi ! Comment ça été ta journée ?
- C'était trop bien, avec Taehyun on a étudié les champignons, d'ailleurs y en a un c'était pas un champignon, c'était un ptit bonhomme.
- Vous l'avez laissé tranquille j'espère ?
- Bien sûr !
- Beomgyu ! Laisse ton frère tranquille cinq minutes, il vient à peine de rentrer !
- Ne t'inquiète pas maman, il m'embête pas !
- Mouais, mais peut importe, 'Gyu, va chercher du bois avec Taehyun.
- Très bien !
L'enfant de dix ans quitta les bras de son grand frère, couru chercher un autre petit garçon, Taehyun, puis parti à la recherche de bois.
- Alors ? Tu as revu le garçon ?
- Oui, on a discuté et il est prévu qu'on se revoit demain.
- Mhhm, fais attention quand même. C'est déjà étrange qu'il ait réussi à trouver l'arbre, je ne voudrais pas qu'il trouve cet endroit.
- Ne t'en fait pas maman, je ferai attention, promis.
- Je te fais confiance mon ange.
Soobin claqua un bisous sur la joue de sa mère et l'aida à préparer le repas de ce soir.
メ
Yeonjun était rentré dans les alentours de dix huit heure. La mère de famille avait été plus que soulagée quand elle avait vu son fils passer la porte d'entrée, ce dernier avait l'habitude de rentrer pour le goûter, soit beaucoup plus tôt que l'heure à laquelle il était rentré aujourd'hui.
Après avoir rassuré sa mère sur le fait qu'il ne lui était rien arrivé et qu'il était simplement resté plus longtemps là où il était, Yeonjun monta dans sa chambre et attendit l'heure du repas comme tout les ado de son âge, c'est à dire en scrollant sur les réseaux sociaux. Il n'avait qu'une hâte, retourner au saule le lendemain pour recroiser Soobin.
À suivre...
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Texte de yui_hae :
Le monde dans lequel vivait Jimin était magique.
Il baignait dans la nature, dans les champs aux fleurs géantes et parlantes, aux arbres beaux et forts, aux fleuves dont l'eau n'était ni chaude ni froide, mais à sa juste valeur.
C'était paradisiaque. Les animaux s'amusaient, couraient. Les fleurs chantaient, rigolaient, aidaient. Leurs couleurs étaient dorées, roses, jaunes, bleus, rouges, vert et encore ! Toutes les couleurs pastels dont on ne peut détourner le regard facilement.
Son monde resplendissait.
Des fleurs, des arbres, animaux, tous étaient amis avec Jimin.
Il leur parlait aussi souvent qu'un enfant parlait avec ses parents, il jouait jusqu'à en être épuisé. Sa maison étaient sur les pétales d'une tulipe appelé Yumi où il dormait en lui contant sa journée et en en échange, il gagnait une chanson pour s'endormir de sa voix douce et aiguë.
Quand les animaux le réveillaient, c'était souvent pour s'amuser courir au loin, parcourir le long chemin jusqu'à différents endroits.
Il aimait faire ça, s'arracher les poumons, sentir ses cheveux longs qui allaient en arrière et sentir le vent attaquer son visage, c'était incroyable.
Quand il rentra pour la énièmes fois d'une course avec les Léopards, il se fit intercepter par une fleur qui se mit devant lui pour lui barrer la route. Il ne l'avait même pas vu venir.
— Jimin, commença la fleur rose nommée Tuki, comment te sens tu aujourd'hui ?
Tuki était comme son médecin, chaque jour elle lui posait des questions sur comment il allait, est-ce qu'il avait mal quelque part, si par hasard il se sentait pas comme d'habitude. Mais il lui répondait souvent comme ça :
— Je n'ai jamais été aussi bien !
Alors ça suffisait à Tuki, ça suffisait à tout le monde.
La réalité était que, Jimin se sentait toujours un peu bizarre. Il était très bien entouré sur ça, il n'y avait aucun doutes, mais il se sentait seul. Alors souvent, quand tous le monde dormait, il partait s'isoler près de la mer. À juste regarder l'horizon et à se demander ce qu'il y'avait la bas, au bout de l'océan.
Selon Yumi, il avait été recueillit alors qu'il n'avait que 3 ans. Son sourire avaient réussit à attendrir les habitants de cette île, ils l'avait donc élever comme l un des leurs. Il leur était reconnaissant de l'avoir laisser en vie, car il connaissait maintenant l'appétit monstre des carnivores.
Et puis Jimin était heureux ici.
Une nuit, alors qu'il n'y avait plus aucun bruits, que les animaux, fleurs et arbres dormaient, une tempête éclata. Cette mer bleu habituellement calme devint des vagues géantes qui s'abattirent sur leur Terre, sur le monde de la nature. Accompagné de cela, les nuages se mirent à pleuré et à criaient leur tonnerre. Les feuilles d'arbres s'arrachèrent des branches, et pire encore, le vent les poussa rudement.
Tous se réveillèrent en sursaut. Jimin, qui était déjà réveillé se leva aller vers Yumi.
Quand il fut arrivé, il constata que tout le monde était agités, c'était la panique. Il demanda alors à Yumi ce qu'ils devaient faire, elle lui répondit alors :
— Nous réfugier, voilà ce que nous devons faire.
Alors ils partirent aller s'abriter dans une grotte non loin de là où ils étaient afin de se protéger du mauvais temps. Ils souhaitèrent bon courage aux arbres dont leur racines étaient sur terre avant de prendre le chemin en direction de la grotte.
Malheureusement celle-ci ne fut pas assez grande pour accueillir tout le monde, il fallut laisser des fleurs et des animaux dehors, sous l'affreuse tempête. Certains pleuraient, cela allait être un désastre au matin, ils allaient tous assurément prendre à sacré coup quand ils auront vu leur monde chamboulé.
Au réveil, leurs craintes s'étaient confirmé.
Au milieu de toute la tristesse qu'éprouvait les habitants, se trouvaient des pétales foudroyés par les éclaires des nuages, des branches d'arbres cassés et un champs réduit en néant.
La nature étaient en deuil.
Et puis, quelques jours plus tard, alors que Jimin et les autres se remettaient peu à peu de ce qu'il s'était passé, Mika, un singe, vint leur ramener quelque chose d'assez étrange.
Il avertit les arbres qui eux, lui dirent d'aller voir Jimin qui pourrait assurément savoir quoi faire de cette chose.
Jimin était perplexe, il regardait la chose qu'il lui avait rapporté en fronçant les sourcils, mais après avoir compris que ce qui était devant lui était un homme de son espèce, il écarquilla les yeux et s'approcha vivement de lui.
Il pensa alors à haute voix :
— Mais il est comme moi.
Petit à petit, les habitants venaient voir ce qu'il se tramait ici, bientôt, ils formaient un cercle autour de ce que Mika avait ramené. Celui-ci raconta :
— J'étais en train de faire me nourrir, quand j'ai vu cette chose à terre qui te ressemblait, en pensant que c'était toi, j'ai accouru vers elle.
Il était endormi, cette être qui lui ressemblait avait des cheveux noirs, un nez fin et sa peau était très blanche. A la différence de lui qui était tout bronzé et les cheveux roux.
— Il est en vie ? Demanda Jimin, toujours en le contemplant.
Mika le regarda à son tour puis, il mit ses grandes oreilles sur son torse pendant trois longues secondes.
— Oui, j'entends son cœur battre.
Jimin acquiesça et se mit à réfléchir.
Qui était-il ? Que faisait-il là, pourquoi et comment ? D'où venait-il ? Beaucoup de questions sans réponses, alors il décida :
— Nous allons le mettre au chaud le temps qu'il se réveille afin d'avoir les réponses à nos questions.
C'était plus pratique ainsi.
Yumi s'inquiéta :
— J'ai bien l'impression que c'est irréfléchi, trouvons une autre solution. Jetons le à la mer.
— Non ! Il pourra nous être utile, tu ne penses pas qu'il a un lien avec cette tempête qui s'est abattue sur nous ?
Yumi alla rétorquer mais Mika la devança :
— Il a raison, nous allons le surveiller jusqu'à ce qu'il se réveil.
— Bien, je resterais à son chevet, annonça Jimin avant d'ordonner a Mika de le déposer sur un arbre.
Des jours plus tard il repris connaissance. Jimin s'était occupé de cet être endormi jour et nuit, il lui rafraîchissait le visage presque chaque heures et au moment où il revenait le faire, il le retrouva assis, a l'expression qui témoignait la peur.
— Oh, tu es réveillé ! Crie-t-il d'en bas.
Il se retourna brusquement, à tel point qu'il faillit tomber au sol.
— Q-qui es-tu ?
Jimin grimpa sur l'arbre.
— Je suis Jimin. Et toi ?
— Que m'avez vous fait ?! Je veux rentrer chez moi, maintenant.
Il avait crier, cela avait légèrement fait peur à Jimin. Il ne se sentait plus trop à l'aise en sa présence maintenant, il croyait qu'il pourrait se lier d'amitié mais cela ne semblait pas si facile...
— Nous ne t'avons rien fait, tu es apparu de nulle part près de la forêt, c'est Mika qui t'a retrouvé inconscient, que faisais-tu là ? Comment es tu arrivé ici ?
— Je...Mes parents ! Nous étions en bateau pour aller en Inde quand soudain une tempête a éclatée, je ne sais pas comment j'ai atterri ici mais je veux retrouver les retrouver !
Il avait les larmes aux yeux, il disait vrai, cela se voyait.
— D'accord, d'accord. Je vais t'aider à retrouver tes parents. Mais avant, mange et repose toi, tu as l'air tout chamboulé.
Il lui tendit une banane. L'humain devant lui hésita un peu mais fini par prendre le fruit dans ses mains avant de l'ouvrir et de le manger avec appétit.
Cela fit sourire Jimin qui lui proposa d'en prendre à sa guise.
Avant de descendre, il lui indiqua l'endroit où il était s'il voulait aller le rejoindre.
Et alors que le jour laissait place a la nuit, cet étrange inconnu était descendu de l'arbre sur le quel il reposait.
Il s'assit auprès de Jimin et lui confia :
— J'ai peur des animaux. Ne me laisse pas seul.
Jimin était très surpris par cette révélation, comment pouvons-nous avoir peur de ceux qu'il considéraient comme ses amis ? Il lui dit alors :
— Tu ne devrais pas ! Ils sont très gentils, tu veux que je te les présente ?
— Non! Surtout pas, vu les regards qu'ils me jettent, je doute qu'ils m'apprécient.
Jimin se mit à rire, après avoir insisté maintes fois, il réussit finalement à le convaincre. Au début il avait peur, surtout que Jimin n'avait pas choisi l'animal le plus mignon, car oui, il avait choisi le léopard. L'inconnu s'était réfugié derrière Jimin tout le long de leur rencontre, puis après qu'il ait négocié, le léopard les autorisa à monté sur son dos.
Et là, la magie de la nature opéra.
Sous le coucher du soleil, sur le sable à milles grains et a la mer qui était juste devant eux, les deux humains ressentirent de l'apaisement même quand leur crient résonnaient.
— En fait je m'appelle Yoongi ! hurla-t-il afin qu'il l'entende.
Il était derrière Jimin, il tenait donc fermement sa taille par peur de tomber.
— C'est un joli prénom ! Hurla celui-ci à son tour.
Yoongi n'avait jamais ressenti cela, il en avait fait des attractions, mais jamais il avait eu autant d'adrénaline qu'à cet instant. Il se sentait libre et invincible. Pendant cet instant, il oublia ses peurs, ses problèmes, il en oublia même ses parents, il ne pensait qu'à être avec Jimin et tous deux sur le léopard qui courait a toute vitesse.
La vie était imprévisible Jimin ne savait pas qu'un jour, il rencontrerait un être qui lui ressemblerait, il ne savait pas qu'ils allaient s'entendre à tel point que leur discussion la nuit se déroulerait jusqu'au matin avant de finalement s'endormir de fatigue.
C'était inexplicable, leur connexion avait été instantanée.
Il était heureux, ils étaient heureux.
Et puis même si ils réussirent finalement de retrouver les parents de Yoongi, même si la vie décidait de les séparaient, Jimin sera toujours heureux d'avoir pu passer des moments avec un humain qu'il considérait maintenant comme un ami.
Car son monde était d'autant plus magique avec lui.
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Et voilà pour cette avant-dernière partie ! 〜(꒪꒳꒪)〜
J'espère que ça vous a plu, et je vous dis à dans la journée pour la dernière de ce deuxième défi... 👀💜
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