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Le dernier homme - défi relevé par Poledra


Salut à tous et toutes!
Voici ma version du défi que j'ai proposé...
N'hésitez pas à commenter, à voter et surtout à participer!!!!

Mon amour,

Je suis le dernier homme sur Terre. Je ne sais même plus comment on en est arrivé là.
Il n'y a plus que des femmes avec moi.
Tu dois te dire que je dois être l'homme le plus heureux de la Terre. Mais ce n'est pas le cas.
D'abord parce qu'avec la manipulation génétique, elles font des « bébés toutes seules » et que tous ces bébés sont des filles.
Et ensuite parce que je suis à l'agonie.
Parce que toi, tu n'es plus là.

Parce que la seule que je voulais, la seule que je veux et la seule que je voudrais n'est plus. 

Nous étions heureux. Nous étions sur le point d'avoir un enfant. Le fruit de notre amour. Un garçon.
Nous savions que nous prenions un risque en te faisant porter cet enfant.
Mais tout allait bien. Tu rayonnais. Tu étais la plus belle à mes yeux. Et j'aimais déjà plus que tout ce petit être qui venait se coller à ma main quand je touchais ton ventre.
Nous allions être une famille.
Mais un jour, tu n'as plus senti notre fils à l'intérieur de ta chair.
Nous sommes partis en urgence à la maternité.
Ils t'ont prise en charge dès notre arrivée. Leurs regards essayaient de cacher l'indicible mais je ne m'y trompais pas.
Je voyais bien que la sage-femme qui te faisait l'échographie n'était pas bien fière en posant la sonde sur ton ventre.
Elle avait fait venir le gynéco, je n'étais pas encore le seul homme à l'époque.
C'est lui qui nous a annoncé que notre fils était mort. Que nous n'aurions pas du, que c'était trop risqué...
Le sol aurait aussi bien pu s'effondrer sous nos pieds.
Je me souviens de tes larmes, de ta main qui s'agrippait désespérément à la mienne.
Je me souviens de mes larmes.
Ces larmes qui me faisaient réaliser que je ne serais jamais père. Ces larmes qui me disaient que je ne jouerais jamais avec lui au ballon même si je déteste ça, que je ne l'accompagnerais jamais à l'école, que je ne lui tendrais jamais la main pour l'aider à se relever.
Il nous a dit qu'il fallait que tu accouches. Que tu mettes au monde notre enfant mort en toi. Qu'il fallait le faire sortir.
Ils t'ont donné des médicaments pour mettre le travail en marche.
Tu souffrais déjà le martyr dans ta tête, tu l'as ensuite ressenti dans tout ton être.
Ça ne marchait pas. Enfin, tu avais des contractions, tu avais mal mais ton col ne se dilatait pas.
Ils ont augmenté les doses.
Tu n'en pouvais plus.
Tu pleurais et hurlais. Tu essayais de trouver dans mes yeux un peu de force mais il n'y en avait plus.
Un poignard me découpait le cœur.
Et te voir souffrir aiguisait ma souffrance.
Ton col s'était enfin dilaté.
Ils ont sorti notre bébé. Notre fils.
Ils nous ont laissé le tenir un peu. Nous en avions besoin.
Nous l'avons appelé Joshua.
Et ils l'ont pris.
Tes pleurs quand ils l'ont arraché à nos bras hantent encore mes rêves.

Tout allait apparemment bien pour toi jusque-là mais tout à coup, comme si tu ne pouvais pas lui survivre, tu t'es mise à saigner.
Beaucoup trop.
Ils m'ont fait sortir de la pièce. J'ai essayé de résister mais ils étaient trop nombreux.
Je ne voulais pas te quitter. Je ne voulais pas.
J'ai attendu. Et ils sont venus me voir.
Ils m'ont dit qu'ils avaient tout tenté pour te garder avec nous mais que tu ne te battais pas.
Tu n'avais pas voulu te battre.
Je te comprends, tu sais. Et je ne t'en veux pas.
Mais ce jour-là, j'ai tout perdu. Alors, je les ai insultés. J'ai été violent. Pourtant, tu me connais, la violence et moi, ça fait deux.
Je crois qu'ils ne m'en ont même pas voulu. Même si je n'y croyais pas quand ils me disaient qu'ils me comprenaient.
J'ai tout perdu ce jour-là.
Notre famille, notre fils et toi, mon amour.

Je suis tout seul. Tout seul. Dans notre appartement où le moindre détail te rappelle à moi.
Je n'ai rien touché.
Ça fait pourtant maintenant 1 an que tu es partie.
Tu me dirais qu'il faut que je me bouge, qu'il faut que je sorte, qu'il faut que je voie d'autres femmes. Je sais que tu me le dirais. Je te connais par cœur.
Pour tout t'avouer, j'ai essayé. Je les draguais dans un bar ou à la salle d'escalade où on allait ensemble. Je les emmenais au restaurant, je leur offrais même leur repas. Je les faisais rire. J'avais pas perdu la main. Ça me changeait la tête pendant un moment. Pendant un moment, je ne pensais plus à toi ou à Joshua. Souvent quand je les déposais en bas de chez elles, elles me disaient de monter.
Je les accompagnais. Mais une fois qu'elles s'approchaient de moi pour m'embrasser, une fois qu'elles essayaient de défaire les boutons de ma chemise, je paniquais. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas leur faire ça. Je ne pouvais pas TE faire ça.
Je m'excusais tant bien que mal et je filais, la queue entre les jambes.
Une fois dans notre voiture, je me mettais à pleurer, je m'excusais auprès de toi, je te demandais pardon d'avoir voulu te trahir, d'avoir voulu trahir notre amour.
Et je rentrais chez nous. 

Il y a un mois, j'ai entendu aux infos que le gynéco qui t'avait fait accoucher était mort. Nous étions les deux derniers survivants mâles de la planète.
Je suis le seul maintenant.
Le téléphone, depuis, n'arrête pas de sonner. Des journalistes veulent savoir ce que ça me fait. Elles veulent que je parle à la télévision, elles veulent que j'écrive un livre.
Je ne réponds pas. Je ne les rappelle pas après avoir écouté leurs messages.
Il y a aussi des femmes qui m'appellent parce qu'elles veulent me rencontrer, parce qu'elles veulent montrer à leurs filles le dernier spécimen mâle qui existe.
Mais je ne suis pas une bête de foire.
En plus, je ne suis pas d'accord avec elles.
Le dernier homme de la planète était ce docteur de malheur.
Moi, je suis mort depuis 1 an. Quand toi et Joshua êtes partis, mon amour.
Nous savions bien qu'il n'y a rien après la mort. Mais une partie de toi t'entêtait à croire qu'une fois morts, nous serions quand même ensemble.
Je te disais que c'était n'importe quoi. Mais à ce moment-là, tout allait bien.
Maintenant, je veux y croire plus que tout.
Alors, on va voir si c'est vrai.
Ça fait 1 an maintenant et je me rends compte que je ne peux pas vivre sans toi. Que le jour ne se lève plus depuis que tu n'es plus là.

Je viens te rejoindre.
Je serai tout à l'heure à l'endroit où nous avons échangé notre premier baiser.
Il y a cet à-pic en dessous. Et les sommets que nous avons gravis ensemble à côté.
Je viens te rejoindre.
Parce que sans toi, je ne vis plus de toute façon.

Parce que plus rien n'a de saveur, plus rien n'a de sens, plus rien ne brille comme quand tu étais à mes côtés.

J'aurai cette lettre sur moi quand je viendrais te rejoindre.
J'aime notre fils plus que tout.
Je t'aime plus que tout, ma petite fée.
De toute manière, je n'étais pas fait pour ce monde-là.

Cédric





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