Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

"DURE" JOURNEE! -Défi de Beacelianoah

La sonnerie de son réveil lui rappela qu'un marteau piqueur officiait dans son cerveau et tachait de détruire les derniers neurones encore opérationnels.

Pourquoi ?

Cette question avait envahi son esprit.

Pourquoi avait-il autant bu hier soir ?

Pourquoi avait-il accepté de sortir en milieu de semaine ?

Quelques rares souvenirs de la veille venaient effleurer sa mémoire de manière aléatoire.

Ses mini flash-back eurent raison de son état comateux et c'est d'un seul mouvement qu'il se retrouva en position assise, au bord de son lit.

Il se frotta rudement le visage avec ses mains. D'un geste blasé, il rabattit ses cheveux en arrière dégageant ses yeux, maintenant, bien écarquillés.

Bordel, hier soir, il avait complètement merdé !

John se retourna vivement pour contempler la place vide à côté de lui.

Dans un état d'ébriété qu'il qualifierait d'avancé, il s'était laissé draguer ouvertement par une fille, dont il ne se rappelait même plus le prénom, lors de la soirée. Le tout, sous les yeux de sa chère dulcinée.

Bien qu'il n'ait pas accepté ses avances, il ne les avait pas repoussées pour autant.

La puissance du regard de sa douce Isabelle lui revint en mémoire, elle possédait un caractère « Hispano-sanguin ». La malheureuse célibataire qui tentait sa chance aurait dû finir placardée contre le mur avec une épilation totale du crâne.

Mais étrangement, rien ne s'était produit et il avait continué son jeu minable.

Elle était restée d'une équanimité à toute épreuve !

Et maintenant, il avait la trouille.

Pris d'un élan de bravoure, il se leva en traînant des pieds et se dirigea vers la cuisine.

Elle l'accueillit avec un immense sourire.

Son café, œuvre bienfaitrice de Dieu lui-même envers la race humaine, l'attendait à sa place.

Il lui balança un salut tout penaud.

Elle le prit dans ses bras, et malgré son odeur sauvage du réveil, elle l'embrassa.

Plus que suspicieux, il attendait le retour de manivelle qui n'arrivait pas, bien au contraire.

Isabelle lui avait préparé son thermos de café qui le suivrait toute la journée. Puis, elle lui précisa qu'elle était de garde à l'hôpital jusqu'à dix-huit heures et partit sereinement.

Il se ramassa sur sa chaise avec un air de ballon de baudruche qui se dégonfle.

Finalement, il avait échappé au pire.

Il fallait qu'il se prépare pour sa journée de travail. Un rendez-vous avec un client important l'obligeait à être performant.

Après un trajet urbain intense, il se retrouva rapidement devant l'immense bâtiment, où, perdu dans tout ce béton, se trouvait son bureau.

Il salua Sophie, la standardiste et prit l'ascenseur.

Une fois installé, il prépara son entrevue. Son client sera là dans moins d'une heure.

Le dossier sous les yeux, il vida la moitié de sa réserve de café dans sa tasse et la sirota tout en cherchant la faille qui lui permettait d'être efficace dans ses arguments de vente.

Il terminait sa deuxième tasse lorsqu'un appel lui indiqua que son client était là.

Il fallait qu'il soit en forme.

John avait l'habitude des durs à cuire. Tout se négociait mais généralement, il sortait vainqueur.

Aujourd'hui, ils allaient traiter sur du matériel sanitaire pour équiper plusieurs hôtels.

L'entretien débuta sur les chapeaux de roues. D'abord le choix, puis la négociation des tarifs.

Alors qu'ils discutaient sur plusieurs éventails de dérouleurs de papiers toilette, John eu d'un seul coup, terriblement chaud.

Encore ce maudit système de chauffage qui s'était déréglé.

Son interlocuteur remarqua immédiatement qu'il virait au rouge écrevisse.

-     Ça ne va pas ? demanda le potentiel acheteur. Vous êtes tout rouge !

-     J'ai juste chaud, merci de vous inquiéter. Cela vous dérange si j'ouvre la fenêtre, Mr Dushmoll ? lui dit-il au bord de l'implosion.

Le client n'opposa aucun refus à John qui courut presque pour l'ouvrir. Il tira sur son col de chemise, espérant faire rentrer un maximum d'air frais.

Mais l'effet escompté ne vint pas.

Il avait toujours aussi chaud. Son corps bouillonnait de l'intérieur sans réellement savoir ce qui pouvait provoquer cet état.

Sans doute était-il malade ?

Cependant, il devait impérativement terminer cet entretien.

Alors qu'ils se concertaient pour évaluer la rentabilité de la grosseur d'un rouleau de papier, la bouffée de chaleur qui s'était graduellement concentrée au niveau de sa tête, descendit lentement de son visage. Elle passa par sa cage thoracique et vint se nicher dans le creux de son bas-ventre avec intensité.

Cela le prit tellement au dépourvu qu'il s'en arrêta de parler, laissant son partenaire dans un grand suspense de sélection d'équipement hygiénique.

Des gouttes de sueurs se formèrent insidieusement dans son dos et sous ses aisselles.

Sa respiration s'accéléra.

Il était en train d'avoir une érection de tous les diables.

L'espace de deux secondes, il nota dans un coin de sa tête que lorsqu'il se retrouverait avec Isabelle la prochaine fois, il commencerait les préliminaires par les conditions générales de vente.

Il reprit son baratin tant bien que mal, tout en évitant le regard interrogateur de son interlocuteur.

Il luttait pour parler normalement alors que sa seule envie était d'empaler la première chose qui aurait le malheur de lui passer sous le nez.

« Ne pas regarder mon client... Ne pas lever les yeux »

Il ne pouvait plus bouger, il ne pouvait plus parler tellement la tension dans son engin devenait douloureuse. La sensation de compression s'accentuait, amplifiée par l'élastique caleçon qu'il portait.

Son regard devait refléter la folie, la douleur de la situation.

Se dandinant sur sa chaise, il ne trouvait pas de position qui lui aurait permis de libérer un peu de tension. Et plus les minutes passaient, plus il souffrait. Il avait l'impression de sentir la pulsation de son cœur dans l'endroit préféré de son anatomie.

Il s'arrêta de bouger car la violence de cette mise au garde-à-vous pouvait exploser à tout instant dans son pantalon.

Il avait envie de pleurer.

Le seul point positif, c'était sa position assise qui le cachait de sa déconvenue.

Au prix d'un effort surhumain, il parvint à articuler d'une voix raide qu'il ne se sentait vraiment pas bien. Il demanda à Mr Dushmoll de reporter leur entrevue. Celui-ci ne se fit pas prier voyant combien John allait mal.  Le commercial en rut lui tendit la main et prétexta un vertige pour ne pas avoir à se lever.

Enfin quand il fut seul, il hésita à sortir de son fauteuil.

Mais que lui arrivait-il ?

Prenant son courage à deux mains, à défaut d'autre chose, il s'extirpa de son siège et constata l'ampleur des dégâts.

Une énorme bosse déformait outrageusement le pantalon de son costume.

Comment allait-il sortir sans se faire repérer ?

Il prit sa veste, la replia sur son avant-bras et cacha l'objet de toute son attention pour se diriger rapidement vers les toilettes.

Une fois enfermé dans la cage exiguë, il souffla un bon coup et libéra sa peine.

Il fut effrayé par la vision de son membre.

Tendu à l'extrême, prêt à exploser, des veines gonflées le parcouraient de toutes parts.

Vu le degré de son envie, le passage d'un plumeau aurait suffi à le soulager.

Alors, il ne lui restait plus qu'une seule solution.

Il fit son affaire en retenant ses grognements et éjacula si vite qu'il en fut lui-même surpris.

Reprenant sa respiration et attendant l'apaisement tant désiré, il se redressa.

Mais rien ne venait.

Son sexe tendu, érigé comme un porte-drapeau, ne voulait pas se désengorger.

Un désespoir intense l'étreignit si subitement qu'il allait vraiment chialer comme une madeleine.

Il se ressaisit.

Il devait agir et rapidement.

Il ne pouvait pas rester comme ça.

Il retourna dans son bureau furtivement, le blazer toujours au bras. Il composa le numéro de son supérieur et lui signala qu'il rentrait chez lui prétextant une grippe.

Une fois dehors, il marcha au lieu de prendre les transports en commun. Trop dangereux vu son état !

Il se cala dans une ruelle isolée et appela Isabelle.

Elle décrocha à la troisième sonnerie.

-    Je te dérange ? lui demanda-t-il avant qu'elle n'ait le temps de parler.

-   Je suis en pause, c'est bon. Que veux-tu ? lui répondit-elle, direct.

-   J'ai un... heu... un souci.

-    Et lequel ? le questionna-t-elle un peu exaspérée.

-    Je ne peux pas te l'expliquer par téléphone. Je peux venir et tu verras par toi-même, argumenta-t-il.

Il épiait la ruelle, espérant que personne ne le surprendrait dans sa conversation.

-    Non, désolée, c'est l'état d'urgence ici, je n'ai pas une seule seconde à moi, refusa-t-elle simplement.

Il a bien failli lui balancer que pour lui aussi c'était l'état d'urgence dans son pantalon, mais il se retint de justesse, évitant une future dispute.

-     C'est un problème de santé ? rajouta-t-elle, plus conciliante devant son silence.

-      Heu... Oui, on peut dire ça comme ça, lui explique-t-il sans rentrer dans les détails.

-      Alors va voir ton médecin, moi je ne peux pas, j'ai trop de travail ! Bisou et à ce soir.

Et elle raccrocha.

Simplement.

Il était bien avancé !

Son médecin ?

Il y était allé il y a deux jours pour renouveler un vaccin. Que lui avait-il donc fait ?

Autant son problème venait simplement d'une cause iatrogène, d'une mauvaise stérilisation de matériel ou d'un produit périmé ? John fut convaincu que l'origine de son malaise venait de là, et il était hors de question de retourner voir ce charlatan !

Il allait se débrouiller par lui-même et se soigner tout seul.

Une idée germait pour tenter d'y remédier.

Il composa un autre numéro. Son vieil ami de fac devenu programmeur qui travaillait à son domicile pourrait l'aider.

Toute sa joie s'évapora quand il réalisa qu'il allait devoir prendre le métro. Il pria Dieu, pour la deuxième fois de la journée, espérant que peu de monde soit présent dans les wagons.

Il repositionna sa veste correctement devant lui, inspira profondément avant de se faire avaler par l'entrée souterraine.

Il marchait d'un pas empressé et chaque frottement du tissu devenait une véritable torture  moyenâgeuse.

Puis le moment tant redouté arriva. Il franchit la porte automatique du wagon.

Avec soulagement, il constata qu'il y avait peu de monde. Se mettant dans un coin, car toutes les places assises étaient prises, il attendit.

Mais la malchance le poursuivait.

Deux arrêts plus loin, la station était prisée et il vit la somme de la population se multiplier par trois.

Il se retrouva encerclé de tous les côtés.

Une sexagénaire tirée à quatre épingles lui tournait le dos. Il tenta de rester au maximum en retrait pour ne pas lui coller son organe durement dressé, sur le haut des fesses.

Un cinquantenaire lui faisait du dos-à-dos.

John fut obsédé par la mamie, craignant pour sa fierté.

Il imaginait des situations tout à fait dégoûtantes. Il se concentrait sur les sensations olfactives qui provenaient de son voisin de droite. Sans être tatillon, ce jeune homme devait certainement avoir oublié la définition du mot douche et savon.

Il imaginait la mamie en sous-vêtements et se surprit à se demander ce qu'elle portait sous sa tunique.

Pathétique !

Sa grand-mère, mais oui ! Il fallait simplement qu'il se remémore toutes les choses qu'il détestait étant enfant.

Il alla même, jusqu'à se rappeler du gout immonde du rutabaga.

Beurk !

Un relent d'espoir naquit au fond de lui, suffisant pour lui permettre de se tenir à nouveau droit.

Et il fut lâchement trahi par l'objet de tous ses malheurs qui se redressa avec un entrain démesuré, se calant au passage contre les fesses de sa voisine de devant. Il se recula si vite qu'il donna un coup de cul à celui de derrière.

Il sentit une bouffée de chaleur envahir ses joues.

Il était mort de honte.

Ballotté par les mouvements de la rame, sa précieuse protection se décala légèrement. Son voisin de gauche, jusque-là silencieux et indifférent, se mit à être fortement intéressé par la magnifique protubérance. Il lui fit deux-trois sourires en coin en le lorgnant d'une manière exquise.

Il faillit hurler « Mais, punaise ! personne ne me lâchera aujourd'hui ! »

Il n'en pouvait plus. Il se sentait acculé de toutes parts, pris au piège, comme si tout le monde savait et allait éclater de rire devant son barreau tendu. Comme dans ses pires cauchemars.

Il étouffait. Il se sentait mal. L'espace autour de lui rétrécissait et lui bouffait son oxygène. Il fallait qu'il sorte !

Le prochain arrêt était là. Il poussa, joua du coude pour s'extirper en faisant le moins de victimes possibles. Son sexe se retrouva ballotté, malmené, cogné par le flux inextricable des corps. À peine sorti, il se mit à courir, ignorant les éclairs de douleur qui se propageaient, maintenant, à l'intérieur des sœurs jumelles.

Tout en se rapprochant du quartier où son copain habitait, il imaginait pouvoir enfin se laisser aller.

Car il souffrait réellement et ne savait plus quoi faire. Sa démarche arcboutée en était la preuve.

Il ouvrit le portillon, s'avança jusqu'à la porte d'entrée et toqua.

Son pote vint lui ouvrir immédiatement.

-      Salut Jérem, je suis tellement content de te voir ! J'ai un sérieux problème et il faut que tu m'aides ! Si tu savais ce que je vis depuis ce matin ! Alors je suis vraiment, mais vraiment content de te voir !

Son discours et sa logorrhée étaient empreints d'une certaine alacrité, trop exubérante pour être sincère.

Il rentra avec une démarche de pingouin et jeta sa pauvre veste complètement froissée sur le canapé, puis se retourna vers son ami.

-      Effectivement, rétorqua Jérémy, je constate avec une évidence « certaine » que tu es super content de me revoir. Je dirais même grandement content. Mais quelle gaule !

Devant le ridicule de la situation, Jérémy s'esclaffa de rire.

John prit la mouche.

-    Non, s'il-te-plaît, pas toi. Dit-il en se vexant. C'est pas drôle, j'ai l'impression d'avoir un chalumeau à la place !

-    Allez, vas-y, raconte. Te fais pas priez, mec !

Alors, il raconta comment sa journée avait débuté.

Pendant ce temps, Jérems roulait un joint pour détendre l'atmosphère voire autre chose si possible.

-    Tu verras, elle déboite ma beuh ! Elle vient d'un plan de Cannabis. Elle va te décramper à un tel point que ta verge sera aussi molle qu'un chamallow !

Jérémy tira une large bouffée et lui tendit le pétard qu'il termina d'un bloc tout en buvant une bière et en surveillant consciencieusement les prochains effets bénéfiques.

Et il attendit longtemps, mais rien ne fut efficace.

Il regardait inlassablement la bosse de son pantalon et se surprit à lui parler :

-     Allez, sois sympa, détend-toi, tu ne peux pas rester comme ça indéfiniment.

Une bière dans une main, le mégot dans l'autre et en train de parler à sa queue, Jérémy qui observait le tableau partit dans un fou-rire interminable.

À peine, il reprenait son souffle qu'il suffisait qu'il pose ses yeux sur le pauvre bougre, que ça le reprenait, manquant de s'étouffer.

-      Espèce de "trou anal", pfeu, aucune compassion, geignit John.

-    Tu fais peur à voir, mon gars ! se moqua Jerems tout en se mordant les joues pour ne pas recommencer. Il faut vraiment faire quelque chose pour toi ! bouge pas, je cherche une solution dans "googleestmonami".

-    Vas-y, fais-toi plaise, moi je suis en grande discussion avec moi-même...

Après plusieurs bières, quelques joints et avec la bonne idée de son pote, un décontractant musculaire, John se sentait hyper détendu.

Sauf au seul endroit de son anatomie qui se dressait fièrement en avant.

-     Ah ! je crois que j'ai trouvé ! lança joyeusement son pote. Écoute, je crois que tu souffres de priapisme.

Se redressant d'un coup, John se rapprocha de l'écran et se mit à lire.

Les symptômes correspondaient parfaitement à son état.

Une sueur froide se forma dans son dos. Il ne pouvait pas rester comme ça, c'était impossible ! Sa vie ne pouvait pas se réduire à une éternelle érection, le sexe dressé à tout jamais.

Haaaa... Pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui et que l'on s'en prenne à sa virilité ?

Le désespoir le foudroya sur place.

Il poussa Jérémy de son fauteuil et pris sa place pour mieux lire. Il venait de faire plusieurs sites et attaquait les blogs. Quelqu'un parlait de sa propre expérience et stipulait le même problème que lui. Il l'expliquait par la prise des fameuses pilules bleues.

Puis John fut pris à son tour d'un formidable fou-rire qui secouait grotesquement son engin dans son pantalon.

-   Tu te rends compte Jérems, j'ai bu du café ce matin ! un thermos entier ! hahahahahahahaha...

L'interpellé le regardait bizarrement.

-    Waouh... Alors t'es vachement sensible à la caféine ?

-    Mais non, essaya-t-il de lui expliquer après s'être un peu calmé. C'est Isabelle qui me l'a préparé ce matin. Mais hier, j'ai un peu déconné à la soirée et je me suis laissé draguer.

-     Devant Isabelle ?

Il lui répondit affirmativement en se prenant la tête. Il réalisait que le calme olympien de sa chère cachait bien quelque chose finalement. Il avait fait preuve d'une jocrisserie indéniable d'avoir voulu croire qu'Isabelle ne lui ferait pas payer son écart.

Les yeux de Jérémy s'ouvraient en grand tant il ne voulait pas y croire.

-    Là, tu es dans la merde mon vieux, car elle est bien capable de t'avoir mis un truc qui te tienne la semaine ! bon, allez, je te ramène et t'évite de nouveau le supplice du métro. Il ne te reste plus qu'à affronter ta moitié.

Lorsque son pote le déposa devant chez lui, il expira de soulagement.

Il se déshabilla et fila prendre une douche « froide », qui ne lui apporta aucun allègement à sa situation tendue.

Il ne lui restait plus qu'à patienter jusqu'au retour d'Isabelle. Elle ne devrait pas tarder.

Il s'affala dans le canapé, à poil, et attendit patiemment le retour de sa bien-aimée.

C'était la seule capable de faire pouvoir redescendre la pression. Après tout, elle était la cause de son état et il fallait qu'elle l'assume maintenant.

Le bruit de la serrure retentit et la porte s'ouvra sur sa dulcinée.

Elle fut moyennement surprise de le retrouver nu, à cette heure-ci, dans le salon et eut un immense sourire en constatant sa fierté relevée.

-    Je vois que mon état ne te surprend pas ! lui annonça-t-il directement, les mains posées sur les hanches et prônant son état.

Elle ne lui répondit pas, le contourna et alla se débarrasser de ses affaires.

Elle se prépara un sandwich vite fait.

John essaya une approche incertaine, tenta la posture comme avec la grand-mère en rajoutant des bisous dans le cou.

Sa réaction ne se fit pas attendre. Elle se retourna, le repoussa et se dirigea vers leur chambre en lui claquant la porte sur son organe douloureux.

Puis elle la rouvrit avec une montagne de tissu dans les bras.

John la regarda lui jeter une couverture et son oreiller sur le canapé.

-    Tiens pour cette nuit ! Et ne t'inquiète pas, tu ne risques pas de tomber car tu seras bien calé ! La prochaine fois que tu te laisseras aguicher ouvertement devant moi, sans me respecter, je te promets que je trouverais le moyen pour que tout ton paquet se ratatine et finisse par tomber !

Elle ne rajouta rien de plus.

Il la suivit de nouveau jusqu'à la chambre, son phallus se mouvant au rythme de ses pas.

-     Tu veux quoi ? lui demanda-t-elle d'un ton doucereux.

-      C'est bon, j'ai compris. Mais tu ne peux pas me laisser comme ça. La leçon a été assez rude.

Il lui fit même les yeux doux.

-     De toute façon, je ne peux pas, j'ai mes règles ! Et puis considère cet... état comme un dommage collatéral !

Il recula pour éviter de se prendre une deuxième fois la porte...

Il n'y aura pas d'ouverture possible ce soir, elle était vraiment en colère, d'une colère froide, la pire.

Dépité, vanné, fatigué, défoncé et le sexe dressé, il alla se caler dans ce maudit canapé en souhaitant que sa rédemption se fasse rapidement.

FIN.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro

Tags: