Chapitre 30
- C'est ici annonça Pascal en se garant devant une petite maison
Sans un mot, elle le suivit en dehors du véhicule avant d'avancer vers la maison.
La jeune femme toqua à la porte et attendit quelques secondes avant qu'un homme d'une quarantaine d'années ne l'ouvre.
- Pascal? Entrez entrez dit il en les laissant passer
- Comment tu vas? demanda Pascal après avoir fermé la porte derrière lui
- Bien et toi?
- Bien.
- Et vous êtes? dit il en se tournant vers la jeune femme qui n'avait pas dit un mot
- Zélya. On est collègue.
- Enchantée.
- De même...mais comment ça se fait que vous vous connaissez?
- Disons que Pascal est mon protecteur. Mais allons en parler dans le salon.
Zélya passa son regard d'un homme à l'autre se demandant que voulait dire le vieil homme par "protecteur".
Dans le silence, l'homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom leur servis un verre de jus avant de commencer son récit.
- Il y a quelques mois ma femme a accouché. Malheureusement elle est décédée en donnant naissance à notre petit garçon. Je suis juste serveur dans un bar alors mon salaire ne suffit pas à couvrir les dépenses du quotidien auxquelles s'ajoutent l'entretien du bébé et la nounou.
- Avant ça il a empreinté de l'argent au patron pour acheter une voiture. Maintenant qu'il a le bébé il a de plus en plus de mal à le rembourser.
- J'ai réussi à économiser 500 dollars pour l'instant. termina t il
- A combien s'élève cette dette? demanda t elle
- 3000 dollars. Mais Pascal m'a donné 700 dollars. Il m'envoie cette argent quand il peut....si son patron s'en rend compte il le tuera.
- Je comprends....
- Notre supérieur ne sait pas faire preuve de générosité et de gentillesse. Il sait que les temps sont durs pour Mathieu mais il veut a tout prix récupérer son argent. dit Pascal en encrant son regard dans celui de sa collègue
- Ça te met en colère? demanda t elle en voyant que son ton est grave
- Évidemment...dit il en passant une main dans ses cheveux. Je suis jamais d'accord avec ce qu'il fait et si je me retrouve dans ce monde c'est pas de plein gré. J'ai aussi une famille...si je passe ma vie à traîner dans des affaires louches comme celle ci c'est uniquement pour subvenir aux besoin de ma femme et de nos 3 enfants.
- Et c'est pour ça qu'on doit faire équipe.
- Comment ça?
- Si j'ai accepter de bosser pour lui c'est pour deux raisons. La première c'est que j'avais pas le choix et la seconde c'est parce que je veux le faire tomber. C'est ça ou je le laisser tuer ma famille et le père de l'enfant que je porte....
- On ne peut rien faire à 3...dit Mathieu
- On est 4. Mon amie est de notre côté.
- 5. Emma aussi chercher désespérément à mettre fin à tout ça. dit Pascal
- Alors ont est 5. C'est déjà pas mal pour un début.
- Si on s'y met maintenant on aura réuni toutes les preuves nécessaires d'ici 2 3 semaines informa Pascal
- On devrait tenter de ramener des gens de notre côté dès aujourd'hui. Plus vite on commence mieux c'est. proposa t elle
- Je suis d'accord. D'ailleurs on devrait y aller. dit Pascal en se levant
- Et pour ma dette? Que comptes tu lui dire? demanda t il inquiet
- Je m'en charge t'en fait pas pour ça. Te préoccupe juste de toi et de ton gosse.
Après un dernier regard en arrière, la jeune femme suivit son collège à l'extérieur de la maison et en silence, elle s'engouffra dans le véhicule qui ne mit que quelques secondes pour gagner la route.
- Tu vas dire quoi pour l'argent? demanda t elle
- Il faut que je retire le reste de la somme mais en faisant ça je prend le risque que le patron vérifie mon compte.
- Alors on va retirer du miens. Faut bien que les choses avancent et Mathieu ne mérite pas du tout ce qu'il lui arrive.
- Tu es sûre?
- Oui.
Il la regarda une dernière fois avant de prendre la direction de la banque.
Après avoir retiré la somme nécessaire, ils regagnerent le QG.
- Enfin de retour. Avec de bonnes nouvelles à ce que je vois. dit leur patron en voyant le sac noir que tenait Pascal
- Vous aviez raison. dit il en lui tendant le sac. Il a vite lâche l'affaire quand il a vu qu'il parlait à une femme.
- C'est parfait. Tu vois Zélya? Je savais que nous pouvons faire de grandes choses toi et moi. Maintenant libre à vous de faire ce qu'il vous chante mais demain à 9h il me faudra toutes les informations qui m'intéresse.
- Bien sur...dit elle avec un faux sourire
Avec Pascal, elle sortit du salon et regagna la cuisine ou elle trouva Emma, affichant un air inquiétant.
- Alors? demanda t elle en se levant
- Elle a retiré le reste de la somme de son compte. dit il
- Merci Zélya...on a toujours voulu faire ça mais le patron peut vérifier nos comptes alors....
- Je comprends. Mais maintenant Emma on a besoin de ton aide. dit elle prudemment en vérifiant que personne ne les écoutait
- Dis moi tout.
- On n'en parlera ce soir les filles. Soyez dans ma chambre à 23h. Soyez discrètes.
Elle hochèrent leur têtes avant de regagner chacun une occupation.
La jeune femme rejoignit Amanda dans leur chambre et lui raconta les faits avant de passer le reste d ela journée ensemble enevita.t du mieux qu'elles pouvaient de sortir et d'être en contact avec qui que ce soit.
Ce n'est que lorsque l'horloge murale afficha 23h qu'elles se rendirent discrètement dans la chambre de Pascal.
- Vous êtes tous là c'est parfait dit il en fermant la porte
- Pourquoi on est là au juste? demanda Emma encore
- Pour parler du plan. dit Zélya
- Quel plan?
- Celui qui fera tomber ton patron. dit elle d'une voix mi déterminée mi en colère
- Tourner en round ne va rien arranger Miles....dit Jorris pour la millième fois en regardant son ami tourner en rond comme un lion en cage.
- Elles ont disparu sans laisser de traces et en laissant leurs affaires.
- Tes hommes étaient avec elles et ont eu recours à une protection maximale. L'hypothèse la plus probable est la fuite Miles. Il va falloir l'accepter.
- Pourquoi elles auraient fait ça? Donne moi ne serait ce qu'une seule raison dit il fou de rage n'osant y croire
- Elles ont simplement réellement prit conscience de la cruauté du monde dans lequel elles avaient mit les pieds. Et tu sais quoi? Elles ont bien fait de s'en aller sans un mot. Rester en contact avec nous revient à frôler la mort et même ne pas la rater.
- J'ai déjà été séparé de Zélya une fois en pensant qu'elle était morte et enterrée. Je ne peut pas rester là sans rien faire alors qu'elle s'en va.
- Tu aimes Zélya comme j'aime Amanda. Je t'apprends aujourd'hui que quand on aime quelqu'un il faut savoir le laisser partir.
En retenant ses larmes, Jorris s'en alla en claquant la porte, laissant Miles fermer les yeux et serrer les poings alors qu'une larme coulait le long de sa joue....puis d'autres...
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