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Partie 47

       [Trois semaines plus tard]

Andrea dormait tous les soirs aux côtés de son époux. Elle avait dû aménager pour s'installer avec lui et partager la même chambre. Tout se déroulait pour le mieux entre eux. Malika passait chaque week-end avec Chris Ricardo et les lundis, c'était Mélanie, la grand-mère du petit qui venait le chercher.

Andrea appréciait grandement le commerce qu'elle menait. Un jeudi soir, elle jugea bon d'en discuter avec Dylan qui ne releva aucune objection. Il lui proposa même d'ouvrir un magasin de chaussures, mais la jeune femme déclina poliment. Elle préférait trouver ses propres moyens pour cela. Urielle venait désormais une fois par semaine observer leur progression, gardant le silence sur leurs avancées jusqu'à son départ, car ils n'avaient pas encore franchi la dernière étape. En ce vendredi cinq décembre, de bon matin, elle prit contact avec Dylan pour lui signifier son souhait de passer une semaine avec sa femme. Avant le retour d'Andrea, Urielle s'assura que sa patiente était prête en lui laissant des mots d'encouragement. Andrea lui en fut reconnaissante. Ce qu'elle n'oublierait jamais, c'était le témoignage émouvant de trois anciennes patientes victimes de viols qu'Urielle avait invitées pour lui donner du courage. Ces jeunes femmes avaient su reprendre leur vie en main, et c'est ce à quoi Andrea aspirait. Tout réside dans l'esprit ; plus tu laisses les souvenirs de cette nuit t'envahir, plus tu auras du mal à avancer, lui rappela Urielle.
Andrea ne saurait jamais assez remercier Urielle pour sa confiance en toutes circonstances.

C'était un lundi et elle se retrouva seule à la maison. Andrea appela son amie pour échanger des nouvelles. Elle lui décrivit en détail sa semaine passée avec Urielle et la nouvelle détermination qui l'animait. Bria n'émit aucune objection ; au contraire, elle se montra calme et posée dans ses propos. En fin de journée, lorsque le chauffeur personnel de Dylan ramena le petit à la maison, Andrea le fit prendre un bain et s'installa avec lui devant la télévision. Elle remarqua rapidement que Christopher ne cessait de la fixer depuis un moment et s'inquiéta. Ne voyant aucune blessure ou marque sur son corps, elle se demanda pourquoi il la regardait ainsi. Elle était perplexe.

-- Chris, tout va bien ? demanda-t-elle inquiète.

Le petit éclata de rire, comme à son habitude.

-- Tu m'as fait peur ! Je n'aime pas quand tu fais cela à maman, c'est pas bien.

-- Il apprend déjà à te jouer des tours, lança Dylan en entrant dans la pièce.

Il retira sa cravate, posa sa mallette et sa veste sur la table puis prit Christopher dans ses bras en lui donnant des baisers partout.

-- J'ai hâte de voir ta réaction quand il te quittera pour vivre sa propre vie, affirma Andrea.

-- Pour l'instant c'est encore un petit garçon et sa future femme n'est même pas née. Ils auront une dizaine d'années d'écart, précisa Dylan.

-- Vraiment ?

-- Bien sûr que oui, continua Dylan. Je plaisante. Il épousera celle pour qui son cœur chavire.

Il s'assit et posa Christopher sur ses pieds.

-- Dis-moi, combien d'années trouves-tu raisonnables entre un homme et sa femme, demanda curieusement Andrea.

-- Personnellement, je dirais cinq à six, répondit-il pensif.

-- Pourquoi ?

-- Andrea, tu sais quoi, accepte que je t'embrasse d'abord et après je te le dirai.

-- D'accord mais, dit-elle hésitante. Le petit est là... C'est un peu bizarre.

-- Ne me dis pas que tu as peur qu'un gosse de bientôt six mois te voie embrasser.

-- Chut, arrête de dire ce mot ici, Chris Ricardo est sensible.

-- Bon, affirma Dylan. Comme tu tiens tant à la sensibilité de ton fils, moi je vais me changer.

Il lui donna le petit et l'embrassa sur le front avant de se diriger vers leur chambre.

-- Reviens vite s'il te plaît, lui cria-t-elle après. Il y a une de mes émissions préférées qui passe tout à l'heure et je voudrais la regarder avec toi.

-- Moi j'ai faim là, répondit Dylan.

-- Que veux-tu manger ?

-- Des frites au poulet.

-- Tu es très ambitieux, fit Andrea sur un ton de rigolade. C'est bien ça.

-- Je ne suis pas ton fils, mais ton mari.

-- J'ai compris monsieur Marcabeli.

Dylan secoua la tête de désespoir et entra dans la chambre. Il se lava, enfila un pyjama et commença à se brosser les dents lorsque son nouveau téléphone se mit à sonner.

-- Bonsoir père, dit-il après avoir décroché... Christopher va bien... Oui... D'accord.

Monsieur Marcabeli raccrocha le fil après quoi, Dylan descendit trouver Andrea en cuisine.

-- Oh là là, ma chère épouse me fait la cuisine, dit-il pour marquer sa présence.

Andrea lui lança un regard avant de se reconcentrer sur le poulet qu'elle découpait.

-- En plus elle est timide.

Il avança et vint la prendre par la taille, inspira la bonne odeur que dégageait la cuisine et fit une bise sur la joue de sa femme. Cette dernière perdit toute concentration.

-- Dylan, sors de ma cuisine, tu me retardes là... Aïe, cria-t-elle subitement.

Le couteau venait de lui déchirer l'index gauche. Dylan éteignit aussitôt le gaz sur lequel les pommes de terre grillaient. Il amena Andrea jusqu'au salon, lui fit s'asseoir et rapporta des matériaux pour désinfecter la plaie. Pendant qu'il soignait son doigt, la jeune femme profita pour le regarder. Il était vraiment beau, à l'extérieur mais encore plus à l'intérieur. Pourquoi n'arrivait-elle pas à franchir la dernière étape avec lui ? Il lui mit un pansement.

-- Reste ici, ordonna-t-il finalement, la ramenant complètement au moment présent. J'irai terminer les grillades.

-- Non, je vais m'en charger !

-- Pas question, je peux le faire.

-- Non, c'est moi qui ai commencé, donc c'est à moi de terminer.

-- Tu t'es blessée au doigt, il est hors de question que je te laisse terminer.

-- Tu as passé toute la journée à travailler alors...

-- C'est bon, je te laisse terminer à condition que je puisse t'aider.

-- Si tu le souhaites. Allons-y maintenant car mon émission va commencer dans moins de quinze minutes.

-- D'accord, répondit l'homme en se levant.

-- Dylan?

-- Oui?

-- Merci, lui lança-t-elle timidement.

-- De rien, viens là.

Il ouvrit ses bras pour qu'elle s'y blottisse. Andrea ne pensa plus qu'à profiter de ce beau moment. Par la suite, ils se rendirent tous deux en cuisine et chacun, devant un travail précis, s'activa à bien le faire. Dylan entreprit de continuer à découper le poulet que sa femme avait commencé quelques secondes plus tôt. Andrea, quant à elle, se contenta de tourner les frites dans l'huile, de les retirer et d'en remettre lorsque celles-ci furent prêtes. Après quelques minutes, ils eurent terminé. Dylan quitta la cuisine en laissant à sa femme le soin de servir le repas, ce qu'elle fit rapidement car il n'était pas question pour elle de manquer davantage le déroulement de son émission qui avait commencé depuis belle lurette.

Elle déposa l'assiette de Dylan sur la table à manger et s'installa avec la sienne sur le divan du salon.

-- Comment va Bria? demanda Dylan.

-- Très bien, elle s'est plutôt bien habituée au changement.

Dylan acquiesça. Il n'ajouta plus rien, laissant Andrea dévorer son émission. À la fin, celle-ci quitta l'écran et monta coucher Chris Ricardo dans leur chambre. Elle revint éteindre la télé après avoir demandé à Dylan s'il voulait regarder quelque chose, fit la vaisselle et prit finalement place sur une chaise juste à côté de son époux.

-- Qu'est-ce qu'on fait maintenant? demanda-t-elle.

-- On dort!

-- Je n'ai pas sommeil!

-- Moi non plus.

-- Alors pourquoi dis-tu qu'on dort?

-- Parce qu'on ne devrait pas attendre d'avoir sommeil pour dormir.

-- C'est vrai, tu as raison. Mais et si on dansait plutôt?

-- Andrea, il est vingt-trois heures sept.

-- Oui, tu as raison. Et si tu me portais jusqu'à la chambre? J'ai un peu la flemme de marcher, appuya-t-elle sur le dernier mot.


Dylan la fixa un instant avant d'éclater de rire.

-- Je le voudrais bien, commença-t-il à dire, mais je n'ai malheureusement pas assez de force pour le faire.

-- Dylan, cria son épouse, dans l'espoir de le faire réagir conformément à sa demande.

-- Wow, la lionne est en colère.

-- C'est bon, je te boude.

-- Ce n'est pas vraiment grave t...

Le jeune homme avala le reste de ses paroles face au regard poignant que lui offrait sa femme.

-- C'est vrai en fait, ok, souffla-t-il. Alors tu attraperas mon téléphone pour que je te soulève.

-- Oui, donne-le moi rapidement, s'il te plaît, s'empressa de dire Andrea.

Dylan lui donna son téléphone avant de la soulever par la suite et de la déposer sur leur lit.

-- Merci beaucoup.

-- Je t'en prie. Je vais encore me brosser.

-- Oui, c'est vrai, moi aussi. S'il te plaît, veux-tu me soulever jusqu'à la salle de bain ?

-- Ne deviens pas accro aussi.

-- Je le suis déjà. Mais bon, j'ai pitié de toi alors je vais marcher.

-- Quand je pense que tu es si agressive et qu'ensuite tu fais la timide, je me dis que la vie mérite vraiment d'être vécue.

Andrea ignora ses paroles et préféra descendre du lit pour le rejoindre. Ensemble, ils se brossèrent les dents. Elle termina la première puis s'apprêta à sortir lorsque Dylan l'interpella.

-- Je vais me rincer, m'accompagnes-tu ? lui demanda-t-il.

-- Dans la baignoire ?

-- Oui, Andrea, c'est évident.

-- Je ne sais pas trop.

-- Réfléchis !

-- Je serai en sous-vêtements ?

-- Oui, comme tu veux.

-- Et toi ?

-- Je veux juste qu'on passe un peu de temps ensemble dans la baignoire pour savourer le goût de l'eau tiède, lui dit-il dans le but de mettre fin à toutes ces futures questions qui allaient sans doute arriver.

La technique s'est avérée efficace. Andrea répéta silencieusement une parole d'Urielle qui lui trottait dans la tête, puis retira délicatement la chaîne de sa jupe ainsi que le débardeur qu'elle avait enfilé. Dylan, quant à lui, ôta son pyjama pour rester en short. Il pénétra d'abord dans la baignoire, puis invita Andrea à le rejoindre à ses côtés. Cette dernière s'allongea à son tour, posant sa tête sur la poitrine de son mari.

-- Andrea, appela soudainement Dylan, prenant sa femme par surprise.

-- Uhm.

-- Pardonne-moi s'il te plaît, lui dit-il avec sincérité.

-- Tu m'as vraiment fait mal, tu sais.

-- Excuse-moi, je suis tellement désolé.

La jeune femme se tut alors, préférant ne plus prononcer un mot pour éviter de devoir encore penser à cette nuit, mais une larme s'échappa de ses yeux. Elle décida de l'ignorer.

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