Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Partie 31


 -- Ces minables policiers n'ont pas pu l'arrêter, déclara Roland en pénétrant la chambre de son frère.

-- Ils étaient censés le foutre en taule, mais non, continua-t-il, le menton tremblant de colère. À ce qu'il paraît, notre cher couple avait l'air beaucoup trop amoureux pour que ma plainte soit valable. Ils se sont même embrassés. Dylan l'a embrassée. J'aurais tout donné pour cette fille. J'aurais tout acheté pour elle, mais elle m'a repoussé, termina-t-il encore plus énervé.

Il fixa son frère à la recherche d'un quelconque soutien, mais c'en était fini. Plus jamais Romeo ne se laisserait manipuler par lui. Andrea avait déjà assez souffert pour cela.

-- Fais ce que tu veux, pleure comme tu le veux, car tu paies vraiment pour tes mauvaises actions. Tu croyais qu'il suffirait d'un coup de fil ou de quelques liasses de billets pour que Dylan soit arrêté ?

-- Parce que tu le défends maintenant ?

-- Je défends la justice, Andrea a refusé tes avances. Ok. Tu t'es vengé, maintenant ça suffit ! Elle est à présent enceinte et je te rappelle que c'est de ta faute ou plutôt devrais-je dire la nôtre si Dylan a commis cet acte envers elle. Alors je ne vais pas mordre plus longtemps la bêtise avec toi, affirma avec détermination Romeo.

Il se leva aussitôt du lit, ne jugeant plus la conversation digne d'intérêt. Prit son téléphone et sortit de la chambre. Il avança de quelques pas près des escaliers lorsque la grave voix de son frère le rattrapa. 

-- Alors, tu regrettes vraiment ?

Il évita la question et descendit jusqu'à la cuisine pour prendre une pomme. Sa tranquillité fut interrompue par l'arrivée rapide de Roland. Romeo l'ignora et passa juste à côté. Il tira une chaise et s'installa à table. Un couteau en main, il coupa la pomme en petites tranches et les porta progressivement à ses lèvres.

-- Je comprends que tu sois blessé, dit-il en gardant les yeux fixés sur le fruit. Mais comment peux-tu supporter de la voir souffrir si longtemps, même avec sa grossesse ?

Roland examina attentivement les paroles de son frère. Ayant perçu une certaine sincérité dans celles-ci, il se permit de répondre également, avec son cœur ouvert, lui balançant ses propres sentiments.

-- Ce serait trop facile de juste passer outre, dit-il. Elle doit payer encore plus pour m'avoir fait souffrir autant.

-- Tu ne trouves pas qu'elle a déjà assez payé ? s'indigna Romeo.

Il enfonça brusquement le couteau dans la pomme, en arracha une grande tranchée et la reposa aussitôt dans le plat avant de se lever de table. Son appétit venait de disparaître.

-- J'en ai assez entendu de toi pour aujourd'hui, fusilla-t-il à son frère. Sache juste que si tu continues à lui pourrir la vie, tu pourras tirer un trait sur mon existence.

-- Est-ce une menace ou une condition quelconque ?

Romeo ouvrit la porte avant de se retourner une dernière fois.

-- Je dirais plutôt un conseil de frère.

C'est sur ces mots qu'il quitta la villa, laissant à Roland matière à méditer.

[...]

Dylan roulait paisiblement lorsqu'il fut subitement envahi par les dernières paroles de Bria à l'égard d'Andrea. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'elle lui avait pour une fois rendu visite sans son arme de guerre.
Cet après-midi-là, Dylan ne put voir que des cernes sur son visage. Bria était juste venue lui remettre le téléphone de son amie ainsi que quelques informations à son sujet, notamment qu'Andrea refusait de se nourrir pleinement. Puis, elle avait assez rapidement quitté le bureau et s'était réfugiée dans sa voiture, que Dylan avait eu le réflexe de regarder s'en aller.

Tout lui paraissait encore irréel. Il tourna finalement après le feu vert puis roula jusqu'à sa maison. Dylan descendit de sa voiture. Il souleva sa mallette lorsque quelqu'un lui adressa une salutation. La jeune et frêle voix qu'il entendit n'était autre que celle de Malika. Elle s'approcha de lui afin de lui débarrasser les mains.

-- Non, merci, ça peut aller, dit-il avec un sourire chargé de reconnaissance.

-- Elle refuse de manger, lui informa la gamine. Monsieur, Andrea est très faible et ne veut voir personne en ce moment, faites quelque chose s'il vous plaît.

Dylan acquiesça à l'information puis rassura la jeune fille. Que pouvait-il faire d'autre en pareille situation ?
Il continua son chemin jusqu'à sa chambre, déposa la mallette sur la table basse et souleva Andrea qui était totalement endormie. Alors qu'il la conduisait en salle de bain, cette dernière se réveilla subitement mais ne fit aucune action. Seuls ses yeux vivaient alors qu'elle n'était plus dans un état normal. Ses forces l'avaient abandonnée depuis des heures.

Une fois l'avoir posée dans la baignoire, Dylan redescendit confier à Malika le soin de l'aider pour son bain. La jeune fille monta sans protester. Elle entra et fit de son mieux pour que tout se passe bien. Andrea n'avait pas réagi, elle était toujours plongée dans sa bulle d'hypnose. Après avoir terminé, Malika prit sur elle-même pour essayer de la faire sortir de la baignoire mais c'était chose impossible. Elle avait une certaine force physique, mais pas assez pour soulever une femme enceinte. Malika se dirigea vers la nouvelle chambre d'Andrea et en ressortit avec un drap pour ensuite l'envelopper.

-- Je n'arrive pas à la faire sortir du bain, dit-elle à son patron.

Dylan, qui avait eu assez de temps libre, en avait profité pour refaire une autre salade pour sa femme, sauf que cette fois-ci la bouteille d'eau vitaminée remplaçait celle du lait. Il leva à peine les yeux vers les bruits de pas, puis cette phrase l'assoma.

-- Heu...

-- Je l'ai enveloppée dans un super grand drap, lança-t-elle, ayant senti la gêne de Dylan.

-- Merci beaucoup.

-- Bon... Monsieur, il faut que j'y aille.

Elle retourna prendre son sac en cuisine puis fit demi-tour.

-- Bonne nuit monsieur, s'il vous plaît, ne lui faites pas peur.

Dylan fut immédiatement gêné par cette recommandation, surtout venant d'une jeune fille qu'il avait vue grandir. Elle était vraiment sage cette petite, et c'est tout ce qui comptait. Il hocha positivement la tête.

-- Malika ! appela-t-il alors qu'elle était déjà au centre de la cour.

-- Oui monsieur ! cria-t-elle.

-- As-tu de quoi emprunter ?

-- Oui ne vous inquiétez pas.

Dylan prit une chaise de la table à manger et monta avec, il la posa en face de la baignoire et s'installa avec la salade qu'il avait préparée quelques minutes plus tôt. Il fit boire la vitamine à Andrea et lui donna une gorgée de salade qu'elle refusa de prendre.

-- Il faut que tu manges maintenant. Bria m'a dit que tu refusais de le faire depuis plus de deux jours et j'aimerais bien que tu mettes fin à ton jeûne, avança-t-il.

Andrea refusa de nouveau la gorgée suivante pour finalement accepter la troisième. À sa grande surprise, loin d'avoir des nausées, elle y prenait plaisir si bien qu'elle ne se contrôlait plus vraiment, mastiquant comme un cochon. À la fin du repas, elle avait de la mayonnaise plein le visage. Dylan avança sa main pour en retirer à l'aide d'un mouchoir mais Andrea le repoussa.

-- Désolé, balbutia-t-il.

Il détourna le regard d'elle. Inconsciemment, ses yeux tombèrent sur un portrait de Rachel. Dylan resta bloqué par tant de charme. Elle était si belle... Comme brûlé par ce subit contact visuel, il détourna aussitôt les yeux et se leva de sa chaise.

--  Regarde, dit-il en plongeant son regard vers une robe pour qu'Andrea puisse le suivre. Je sors, tu peux t'habiller.

Il souleva le tas de bois et descendit pour s'installer dans un canapé du salon. Dylan alluma la télévision, il avait besoin de se détendre. Rachel, cette femme n'arrêtait pas de le hanter. Il zappa sur une série télévisée. Sans même regarder le nom affiché en bas de l'écran, il se laissa emporter par cette comédie qui l'emmena doucement vers un sommeil paisible.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro