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Partie 29


Sans réfléchir davantage, Bria composa le numéro de son fiancé, qui répondit immédiatement.

-- Je savais que tu m'appellerais pour me souhaiter une excellente nuit, dit-il dès qu'il eut décroché.

-- Andrea a disparu ! Hurla Bria d'une voix apeurée.

-- Pardon ?

Issa Ivan fut à la fois choqué et surpris. Andrea ne pouvait pas être quelque part sans en informer son amie. Elle n'avait jamais fait une telle chose auparavant.

-- Reviens vite à la maison, il faut qu'on la retrouve, lui rappela sa fiancée au bout du fil.

-- Il se fait déjà assez tard, je pense qu'on devrait d'abord avertir la police.

-- Nous n'avons pas le temps, tu comprends cela ou pas ? cria-t-elle, subitement irritée.

-- Ok, c'est bon, j'arrive.

Bria raccrocha alors qu'Ivan rebroussait chemin. Il fonça jusqu'à se retrouver une fois de plus devant cette maison abandonnée plus tôt. Sa fiancée l'y attendait déjà au portail. À sa vue, elle se dépêcha de monter dans le véhicule.

-- As-tu une idée de l'endroit où elle pourrait être ? s'enquit-il.

-- Non. Je ne sais pas... peut-être. Allons d'abord voir chez son mari.

-- Son mari ? fit Ivan avec un sourcil levé, perplexe.

Ainsi, Andrea était mariée.

-- Écoute Ivan, ce n'est pas le moment pour des explications.

Elle tremblait. Bria s'en voulait énormément de ne rien avoir pu faire, de ne pas avoir été présente à temps pour empêcher son amie de quitter la maison.

-- Où est cette fichue clé ? demanda-t-elle en relevant la tête, après avoir fouillé un peu partout dans son sac.

-- J'espère que tu ne comptes pas conduire, balbutia Ivan, conscient des intentions de la jeune femme. Parce que si c'est le cas, je ne te le permettrai pas dans cet état.

-- Alors j'irai avec ma voiture.

Aussitôt dit, Bria poussa rageusement sur la portière, mais celle-ci refusa de s'ouvrir.

-- Pour qui me prends-tu là ? Ouvre cette porte, ne me pousse pas à bout.

-- Pas besoin puisque tu l'es déjà.

-- Mais t'es malade ou quoi ? Je ne sais pas où est mon amie, ni ce qu'elle endure et lorsque je trouve une piste, monsieur se met à m'énerver.

Face à ses paroles, Ivan ne dit rien. Il la connaissait déjà assez pour savoir qu'elle devenait une bête lorsque la colère lui montait au nez.

-- J'ai dit laisse-moi descendre, ordonna Bria, toujours en colère.

Elle avait l'impression qu'il se fichait de son amie et de ce qu'elle pourrait vivre en ce moment. Et cela suffisait pour la faire basculer dans une colère incontrôlable.

-- Non, je te raccompagne, mais si tu veux faire la folle ensuite, c'est ton problème.

-- Tu m'as traitée de folle là ?

Ivan ne prêta plus attention à ses paroles et détourna son regard pour fixer un grand lampadaire au loin.

-- Tu me prends pour une folle, c'est ça ? s'étonna Bria. J'en ai assez entendu pour aujourd'hui. Laisse-moi sortir ou j'appelle la police.

-- Tu ne feras pas ça.

-- Laisse-moi sortir ! Tu comprends que je n'ai plus envie de voir ta tête ?

-- Donne-moi l'adresse.

-- Absolument pas. Puisque tu ne t'inquiètes pas pour mon amie, sache que tu ne vaux pas mieux qu'elle à mes yeux.

-- Bria, tu dépasses les bornes. Je t'aime, d'accord, mais il y a des limites.

-- Et je me fiche bien de tes limites bancales. Ouvre-moi cette porte.

-- Bria, arrête !

-- Mon amie est peut-être avec lui, commença-t-elle à pleurer. Peut-être qu'elle se fait maltraiter en ce moment et toi...

-- Je t'ai déjà demandé l'adresse, répliqua Ivan sans pour autant se retourner vers elle, même s'il l'entendait sangloter.

-- Le problème c'est que je n'ai plus envie d'y aller avec toi. Laisse-moi sortir.

Il déverrouilla la portière et elle sortit furieuse. Bria monta dans sa voiture et se dirigea vers la villa de Dylan. Ivan la suivit de loin pour assurer sa sécurité. La jeune femme descendit et, à l'aide de sa botte gauche, frappa le portail.

-- Dylan, viens m'ouvrir cette porte si tu es un homme.

Le bruit soudain enregistré par le portail, suite à ces violents coups, réveilla les chiens du voisinage qui se mirent aussitôt à aboyer. Bria tapait toujours, se fichant complètement de l'agitation qu'elle créait. Cette agitation réveilla par la suite certains voisins qui, depuis leurs différentes fenêtres, assistèrent à la scène.
Ivan descendit à sa suite et s'approcha pour la raisonner.

-- Arrête de crier ainsi.

-- Toi d'abord, je ne t'ai pas demandé de me suivre.

-- Dylan, ouvre ce portail sinon je t'étrangle de mes propres mains. Tu as osé la prendre, alors tu vas le regretter ! cria-t-elle en continuant de frapper.

-- Bria, calme-toi, ok ? Calme-toi, ai-je dit.

-- Je ne suis pas ta fille, donc tu me parles bien.

Elle leva à nouveau sa main pour frapper mais Ivan l'en empêcha.

-- Lâche-moi ! cria-t-elle en lui marchant sur le pied avec sa deuxième botte.

-- Je t'ai dit...

-- Qu'est-ce que tu fais chez moi ? avança une voix.

Elle se retourna pour observer Dylan. Il était en pyjama avec une mine peu avenante.

-- Elle est ici, n'est-ce pas ? demanda-t-elle d'un ton peu chaleureux.

-- Où voudrais-tu qu'elle soit puisqu'elle est déjà chez elle ?

-- Chez son violeur, oui.

-- Bria ! cria Andrea, les larmes aux yeux.

Elle avait suivi de près Dylan pendant quelques secondes. Ayant entendu cette courte discussion qui la concernait directement, Andrea eut du mal à croire en la crise de folie de son amie. Parler de sa vie personnelle devant Ivan et toutes ces personnes qui les regardaient avec intérêt et curiosité, sans le moindre remords, lui rappelait encore une fois cette dure réalité. C'en était trop !

-- Andrea, qu'est-ce qu'il t'a fait ? demanda Bria en se laissant aller aux larmes, face au chagrin de son amie.

-- Merci de m'avoir humiliée devant toutes ces personnes. Maintenant va-t'en, Bria, je ne veux plus te voir ici.

-- Désolée, Andi. S'il te plaît, pardonne-moi.

-- Je ne veux pas, je ne peux pas, continua-t-elle à pleurer.

Désormais, ce sont des tremblements qui s'emparèrent de son corps, un vertige, une forte envie de vomir et de se coucher. Elle tituba avant de vider son sac sur le sol carrelé où elle se trouvait. C'est alors que, empreint d'une tristesse associée aux événements, Ivan finit par tenter de calmer les choses.

-- Andrea, s'il te plaît, elle ne...

-- Vas-t'en. Toi et ton inconditionnelle gentillesse. Toi et ta chère fiancée.

Elle était dans un état pitoyable. Désormais, tout le monde connaissait cette partie d'elle qu'elle avait longtemps essayé de faire taire. La gorge nouée et les larmes aux yeux l'accompagnèrent jusqu'à la cuisine, où la jeune femme s'enferma.
Elle eut mal aux yeux à force de pleurer et prit un verre d'eau pour se désaltérer. Dylan vint frapper à la porte quelques secondes plus tard.

-- Ouvre-moi s'il te plaît.

-- Laisse-moi tranquille ! cria-t-elle alors que le verre lui échappait des mains.

-- Andrea, il faut qu'on parle.

-- Je n'ai pas envie de te voir, je n'ai envie de parler à personne.

-- S'il te plaît, tu fais du mal au bébé, avança-t-il désespérément.

-- Arrête de me parler de lui, s'énerva la jeune femme.

Elle lança une assiette par terre puis en lança une autre sur la porte.

-- Ne me parle pas de ce monstre que tu m'as obligée à porter. Je vous hais tous. Tous... tous ! cria-t-elle avant de tituber à nouveau.

Andrea se toucha la tête comme pour arrêter ce violent vertige qui l'avait saisie. Elle fit deux pas en arrière et perdit connaissance.
Un grand bruit, dont il ne pouvait déterminer la cause, alarma Dylan.

-- Andrea !

-- Andrea, dit-il à nouveau.

Il ne reçut aucune réponse. Dylan monta les escaliers à toute vitesse, dérangea la table basse pour enfin prendre possession des clés de la maison.

Les mains tremblantes, il s'affola pour ouvrir la porte. "Elle allait tuer leur bébé", pensa-t-il.

Après une minute, il entra dans la pièce et vit Andrea inconsciente au sol, sa main gauche laissant échapper quelques gouttes de sang à cause de son contact avec l'assiette brisée. Le regard figé, Dylan mit du temps à réaliser ce qui se passait devant lui, du temps qui malheureusement était compté...

Andrea respirait encore. Il la souleva jusqu'à sa chambre et la posa sur son lit. Il enfila rapidement des gants et désinfecta la plaie qui heureusement ne fut pas très profonde. Il banda la blessure et sortit de la pièce. Dylan descendit pour nettoyer le vomi laissé sur les carreaux. Ensuite, il prit un bain, s'habilla d'un autre pyjama et quitta sa chambre, en enfermant Andrea à l'intérieur. Il finit par s'endormir dans une chambre d'invités, à quelques centimètres de la sienne.

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