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Partie 23

Bria se réveilla soudainement par la sonnerie de son téléphone. Les yeux remplis de sommeil, elle l'attrapa pour raccrocher à l'appel en cours et se recouvrit de son drap blanc en coton. La demoiselle ferma à peine les paupières que le bruit du téléphone refit surface. Qui osait la déranger de si bonne heure ? Bria jeta un coup d'œil à son écran avant de sourire. Cette personne n'était autre que "Issa Ivan", son fiancé. Celui-ci s'excusa du dérangement et lui fit comprendre qu'il ne voulait que des nouvelles tout en saluant Andrea au passage.

Ne trouvant plus le sommeil après avoir essayé toutes les solutions possibles, Bria se leva du lit et se dirigea vers la salle de bain. Elle prit soin d'elle, puis coula un bain tiède pour son amie avant de rejoindre le salon. Elle marcha sur la pointe des pieds pour éviter de brusquer le sommeil d'Andrea. Bria entra dans la cuisine pour prendre, comme à son habitude, un verre d'eau, puis en ressortit pleinement revigorée.
Elle se retourna avec la même technique du départ, mais les bruits de reniflements d'Andrea attirèrent son attention. Bria s'approcha de son amie et l'aida à se lever. Cette dernière était toute pâle, le corps bouillant. Elle avait l'air fiévreuse. Bria la conduisit dans son bain et la laissa là pour s'en aller préparer le petit déjeuner. Elle hésita beaucoup sur le choix de nourriture. Des céréales au lait ou des omelettes ?

Finalement, elle opta pour des omelettes et en prépara deux plats. Alors que la table était mise, il était déjà sept heures cinquante-huit minutes. Bria attendit encore Andrea qui ne descendait toujours pas. Elle décida de voir ce qui n'allait pas en s'aventurant dans sa chambre et tomba sur son amie qui s'apprêtait justement à enfiler une robe verte.

-- Qu'est-ce que c'est que tout ça ? demanda-t-elle avec étonnement en voyant tous ces bleus sur le corps d'Andrea.

 Cette dernière fut saisie de panique. Si Bria apprenait cela, elle se mettrait sûrement dans une colère noire et c'est tout ce qu'Andrea n'était pas prête à supporter. Elle enfila rapidement la longue robe et leva enfin les yeux sur Bria tout en évitant de la regarder droitement. C'était vraiment trop dur pour elle.

       -- S'il te plaît, ne te fâche pas, articula Andrea après avoir pleinement réfléchi au mensonge qu'elle emploierait.

 Bria croisa ses bras et lui fit signe de la tête de continuer.

     -- Ce n'est pas ce que tu crois, je me suis simplement battue avec Rachel. Figure-toi qu'elle avait osé me crier dessus, je ne pouvais pas la laisser faire. Bri, tu me connais, je lui ai...

Andrea parlait beaucoup trop vite. Son cœur battait beaucoup trop vite et de là où elle était, Bria sentit pleinement la panique de son amie. Andrea lui mentait. Elle le savait.

   -- Depuis quand as-tu honte de ton corps en ma présence au point de porter une aussi longue robe que j'avais expressément mise dans le sac à jeter ? lâcha Bria, interrompant son amie.

   -- Je... euh, c'est juste que... je ne sais pas, elle m'a assez frappée alors j'ai un peu honte de montrer mes séquelles. Par fierté, tu vois, dit-elle d'un geste de la main, priant pour que son amie goûte à ce mensonge.

   -- Et tu crois sincèrement que je vais avaler ce mensonge ? répondit Bria, arrêtée dans sa même position de départ. Tu sais, continua-t-elle en se rapprochant.

   Elle prit Andrea dans ses bras et la serra très fort avant de continuer.

   -- Je ne t'en veux plus mais sache que je serai toujours là pour te soutenir et t'écouter.

    -- Merci beaucoup, souffla Andrea, une larme à l'appui.

      Elle souffrait atrocement dans sa chair et cela, son amie ne pouvait en connaître aussitôt la cause.
Andrea resserra encore plus leur étreinte et pleura un bon moment.

   -- Je suis là pour toi, lui rappela à peine Bria que son téléphone sonna.

     Elle se retira de son amie et jeta un coup d'œil à son écran histoire de rappeler plus tard la personne mais le numéro inconnu qui s'affichait lui donna des raisons d'éteindre son téléphone.

    -- Pourquoi l'as-tu éteint ? questionna curieusement Andrea.

    Elle n'avait aucune envie de parler mais il fallait qu'elle passe à autre chose. Toutes ces larmes versées ne lui avaient apporté que des détails de ce horrible moment.

    -- C'était un numéro inconnu alors je n'ai vraiment pas envie de rappeler cette personne, dit-elle en grimaçant.

Un geste qui, contrairement à l'habitude, ne fit guère rire Andrea.

-- Ok, tu viens, le petit déjeuner est prêt et n'attend que nous, changea assez rapidement Bria de sujet.

Elle se leva et tira son amie par le bras pour l'installer à table, puis prit place à ses côtés.

-- Alors j'ai préparé des œufs et un peu de pommes de terre, dit-elle avec enthousiasme, espérant qu'Andrea apprécie le plat.

Elle ouvrit les différentes assiettes en verre et servit en premier lieu son amie avant d'entamer elle-même son déjeuner.

-- Merci, la remercia Andrea.

Bria hocha simplement la tête pendant qu'Andrea avalait ses premières bouchées.

-- C'est très bon, dit Andrea tout en repoussant gentiment le plat un peu plus loin devant elle.

Bria était une excellente cuisinière et tout le monde le confirmait. Son amie ne se lassait jamais de ses plats jusqu'à présent.

-- Mais tu as à peine touché à ton assiette que...

-- J'ai la nausée, l'interrompit Andrea.

-- Il n'y a pas assez de piment ?

-- Non, c'est juste que j'ai l'impression...

Elle se leva rapidement pour accomplir son devoir et revint quelques minutes plus tard au salon.

-- Je me sens pas très bien, je crois que j'ai de la fièvre, affirma-t-elle sérieusement.

Bria la raccompagna dans leur chambre et avant de la laisser s'endormir, lui donna quelques médicaments et du sirop.

[...]

-- Elle ne répond plus à mes appels, renchérit Mélanie, l'air confuse, à son époux.

Raphaël quitta des yeux son ordinateur pour lui faire face. Il avait un peu plus tôt pris des nouvelles de leur fille auprès de Dylan qui lui annonça la glorieuse nouvelle "De la consommation du mariage". Raphaël attendait justement le bon moment pour en faire part à sa femme.

-- Ne t'inquiète pas, chérie, cela est sûrement dû au fait qu'elle n'ait plus assez de batterie ou à autre chose de pas grave, dit-il pour la rassurer. En plus, Dylan m'a informé qu'ils ont récemment célébré le mariage.

-- Tu es sérieux, dis-moi que c'est une farce, s'affola Mélanie à peine avoir compris le sens de la phrase.

Raphaël laissa un regard d'incompréhension planer sur ses grands traits. Il ne comprenait absolument pas la réaction de sa femme.

-- Je suis très fier et très sérieux car cela veut dire qu'ils ont fini par s'accepter mutuellement.

-- Ou que Dylan lui ait peut-être forcé la main.

-- Non, je t'interdis absolument de penser à ce genre de chose, riposta Raphaël d'un ton à la fois ferme, doux et calme. C'est vrai que Dylan est un garçon effronté, irrespectueux et ignorant, mais de là à penser qu'il ait été capable d'une telle chose, c'est véritablement salir sa réputation.

-- Oui, tu as raison, désolée, s'excusa Mélanie auprès de son époux, bien qu'ayant encore quelques doutes à l'esprit.

Elle décida finalement de les oublier, trouvant qu'ils n'étaient pas assez valables.

-- Claudia a appelé ce matin, elle aimerait passer quelques semaines avec nous, lui informa Raphaël.

-- Je serai ravie qu'elle vienne découvrir à quel point son frère est un casse-pied, rigola Mélanie.

-- Moi ? Casse-pied ? Sérieusement c'est très blessant venant de la femme de mes rêves.

-- Je suis la femme de ta vie puisque je suis réelle et non la femme de tes... oh non attends, stoppa-t-elle rapidement la bouche ouverte par un semblant de stupeur. Donc tu rêves d'une femme ?

-- Heu... non en fait... je ne rêve que de toi, répondit-il précipitamment. Tu es...

-- C'est bon n'aggrave pas encore plus tes soucis. De toute façon...

-- Je mangerai du Eru toute la semaine, termina-t-il.

Mélanie lui tourna le dos avec un sourire moqueur.

-- Pourquoi tu ne me punis pas cette fois-ci avec un plat malien, ivoirien ou encore congolais ? Chérie tu es sûre de vouloir mon bien-être ? dit Raphaël d'un air triste.

-- Ça reste encore à vérifier.

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