Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 27

Caspar les rejoignità la première occasion. Ils s'étaient installés à l'écart, sous une tente qui les protégeait de la fumée du feu où rôtissaient un énorme élan abattu pour l'occasion. Vestar était heureux de ne plus avoir à s'agenouiller aux pieds d'Alrek. Il était enfin traité comme l'égal du jeune roi. Il était servi avec déférence et n'avait pas à bouger pour obtenir quoi que ce soit. On les lui amenait sans qu'il ait à demander.

- Vous auriez pu me prévenir de votre plan, tous les deux.

- C'est arrivé ce matin, répondit Alrek. Il m'a demandé de l'épouser. Et j'ai dit oui.

Vestar serra la main de son fiancé qui redoutait ouvertement la réaction paternelle. Après ce que Caspar leur avait fait, ce n'était pas surprenant. Toutefois, il ne pouvait plus rien faire pour s'opposer à eux. Il ne pouvait plus les séparer.

- Je suppose que j'aurais dû m'y attendre. Tu as toujours été ingénieux pour obtenir ce que tu voulais, dit-il pour Vestar. Malgré tout, j'aurais aimé être consulté avant. Je reste son père.

- Parce que vous auriez donné votre accord ? répliqua Vestar.

Le manque de réponse de Caspar fut tout ce dont Vestar avait besoin pour connaître l'avis de l'ancien roi. Alrek était pareil. Il le vit dans son regard. Alrek se redressa et affronta le regard de son père.

- Je sais que tu n'approuves pas. Que tu n'approuveras jamais. Mais tu ne nous feras pas changer d'avis. Tu dois accepter notre mariage.

- Je le voudrais vraiment. Ce n'est pas facile pour moi. Ce n'est pas ce que j'avais en tête pour toi. Cependant, si c'est ce qui te rend heureux et te met en sécurité, je n'ai d'autre choix que de l'accepter. Je suppose que je finirais par m'y habituer.

Caspar enlaça son fils maladroitement, lui donna une tape dans le dos.

- J'espère que tu me pardonneras un jour. Je pensais faire ce qu'il y avait de mieux pour toi. J'avais tort. Je suis désolé.

Alrek ne répondit pas mais ne repoussa pas son père pour autant. Caspar recula et partit vers sa femme.

Ce ne fut que le début d'un défilé d'invités qui firent part à Alrek de leurs réserves quant à son futur mariage. Il leur répondit avec patience et calme, les obligeant à voir les avantages qu'il amenait. Il ne s'étala pas sur leur histoire personnelle. C'était intelligent. Parler de leur relation intime jetterait le doute sur la décision du blond. Tandis que, s'il ne parlait que de ce qu'apportait l'alliance, ils oublieraient que ce n'était pas qu'un mariage politique et peu conventionnel. Ils verraient ce qu'il leur apporterait. Les gens, quel que soit leur milieu, pensaient à leurs intérêts avant le reste.

La journée passa dans une sorte de flou épuisé pour Vestar. Il resta aux côtés d'Alrek, inatteignable par les quelques céraméens missionnés par la reine Elina. Ne pas leur parler faisait passer un message clair et net à toute l'assemblée. Il se détachait du règne de sa mère et se joignait totalement à Isstad. Ne rien faire était ce qui était le plus utile.

Le soir, après une énième soirée à manger et à boire, ils purent enfin monter dans leurs quartiers. Des centaines de cadeau de couronnement s'amoncelaient dans un coin du petit salon. Ils ne s'y attardèrent pas et partirent droit vers la chambre. Vestar ne prit même pas la peine de se changer. Il s'effondra sur le lit et serra un oreiller dans ses bras.

Alrek vint se glisser derrière lui et posa son menton sur son épaule.

- Ça va ?

- Hm. Je suis fatigué.

Il sentit le sourire de son fiancé plus qu'il ne le vit. Il se laissa enlacer.

- Je suis épuisé aussi. Demain va être une longue journée. Il va falloir que je mette en place mon règne. Ensuite, il faudra partir à Ceramos pour faire face à ta mère. Une fois tout cela fait, tu seras couronné et on pourra se marier.

- Hm... fut tout ce que Vestar parvint à répondre.

Si Alrek lui répondit, il ne l'entendit pas. Il s'était endormi bien avant.


***********


Il fallut un mois à Alrek pour réussir à prendre les rênes. Vestar lui apporta tout son soutien. Ce n'était pas facile de marcher dans les couloirs avec sa propre garde. Il s'était vu attribuer des quartiers séparés de ceux d'Alrek, juste en face. Cependant, il ne les utilisait jamais. Il avait pris l'habitude de passer la soirée avec son fiancé dans son petit salon et il finissait par dormir avec lui. Personne n'osait râler.

Les nouvelles de Ceramos n'étaient pas bonnes. Sa mère avait appris pour ses fiançailles avec Alrek et tenait les envoyés de Caspar en otage. Elle avait coupé les vivres à tout Northedge, emprisonnant la ville dans ses fortifications, comme pour un siège. Y pénétrer n'allait pas être aisé.

Pendant qu'Alrek prenait possession de son rôle de monarque, Vestar ne chômait pas. Malgré la découverte de sa véritable identité, la société transverse avait accueilli sa demande d'aide avec bienveillance. Il voulait régler un maximum de problèmes avant d'avoir à partir dans le sud pour récupérer son trône. S'il pouvait mettre à mal l'un des trois ennemis de la couronne, ça serait déjà ça qu'il aurait en moins dans son crâne en permanence.

Il les retrouva à l'un de leurs rendez-vous secrets pour obtenir de nouvelles informations. Il le retrouva dans des souterrains partant des cuisines, une route que Viggo lui avait montré. Une vaste majorité des membres étaient déjà arrivés. Ils s'étaient réunis en silence, se faisant aussi discrets que possible. Ils avaient beau être sous les cuisines, ça ne voulait pas dire qu'ils pouvaient parler librement.

- Nous avons des informations pour toi, lui annonça l'aîné. L'un de nos espions nous a révélé une coalition entre Merken, Valdemar et Linus. Ils cherchent un moyen de te contourner pour prendre l'avantage sur lui. Tu es un obstacle contre lequel ils ont un plan.

- Vous savez quel est ce plan ?

- Oui. Méfies-toi de Nicklas. Linus le tient par la gorge et il est prêt à tout pour survivre. Même s'en prendre à toi.

Il se souvint de sa discussion avec Nicklas dans la bibliothèque. Il l'avait prévenu que cette éventualité pourrait arriver. Linus avait une menace trop forte sur la famille de son knähund pour que celui-ci n'obéisse pas.

- Quant à Valdemar, il semble planifier une attaque contre Caspar qu'il veut faire passer pour céraméenne, reprit la plus âgée. Merken le soutient dans son entreprise mais prévoit une retraite à Udlica grâce à Tindra.

- Y a-t-il un moyen de dévoiler leurs plans avant mon départ pour Ceramos ?

- Nicklas doit agir dans les jours à venir. Quant à Merken et Valdemar, ils mettront plus longtemps à enclencher leurs plans. Selon nous, ils attendront que vous soyez partis pour commencer. Ça fera planer encore plus de doutes sur toi s'ils patientent.

- Je ne peux donc pas les empêcher d'agir.

- Non. Tant que tu seras ici, à la cour, ils n'agiront pas. Préviens Caspar que ses jours sont en danger. Avec de la chance, il sera protégé correctement et leur attaque échouera.

Vestar hocha la tête et se passa une main sur le visage. Il détestait l'idée de devoir affronter son ami. Il ne parvenait pas à voir Nicklas autrement. Toutefois, les choses étaient différentes entre eux. Ils n'étaient plus sur le même échelon. Vestar était devenu un ennemi de son maître. Ils ne pouvaient plus être amis comme ils l'avaient été. En tout cas, pas tant qu'ils ne se seraient pas débarrassés de Linus.

Il quitta la pièce secrète et regagna ses quartiers. Alrek y était déjà avec leur dîner sous cloche devant lui. Il étudiait des papiers en se frottant les yeux. Il releva la tête lorsque Vestar entra.

- Où étais-tu ?

- En réunion.

- Des choses intéressantes ?

- Très.

Ils parlaient rarement de sujets sensibles lorsqu'ils étaient dans leurs quartiers. Ils savaient qu'ils étaient espionnés aussi, s'ils abordaient les sujets, c'était discrètement, par murmures.

- Je meurs de faim. Pose tes maudits papiers et viens manger.

Alrek sourit en obtempérant. Il attrapa Vestar par la manche et l'attira à lui pour un court baiser.

- La question d'où on va vivre est survenue, tout à l'heure, avoua Alrek. Ce n'est pas un sujet que nous avons abordé, jusque là.

- C'est vrai. Je n'y avais pas songé, je dois l'admettre. La logistique va être plutôt compliquée pour naviguer entre nos royaumes.

- Et il est hors de question que tu vives à Northedge et que je reste ici. On vivra au même endroit.

- Où ? Dans le centre ?

- En vérité, j'ai songé qu'on pourrait faire comme dans notre enfance. L'été chez moi puis l'été chez toi. Nous passerions autant de temps chez l'un que chez l'autre.

- C'est une solution aussi.

- On pourra toujours construire une demeure secondaire au centre si jamais ça devient nécessaire. Pour nos vieux jours.

Vestar sourit à l'idée. Il n'y avait qu'Alrek pour voir aussi loin.

Une fois leur repas terminé, ils s'installèrent dans le sofa sous la fenêtre et Vestar rapporta à son fiancé tout ce qu'il avait appris par la société transverse. Gérer Nicklas serait aisé maintenant qu'ils étaient au courant. Le véritable problème, c'était Merken et Valdemar. Ils ne pouvaient rien faire contre eux tant qu'ils étaient là si ce n'était mettre Caspar au courant.


*******

Il ne fallut pas attendre longtemps pour que Nicklas passe à l'action. Juste assez pour que Vestar commence à croire que la société transverse s'était trompée ou que Linus avait recalculé son geste. Au lieu de ça, il attendit la veille de leur départ pour Ceramos.

Vestar devait avouer avoir baissé la garde. C'était idiot de sa part, il en avait conscience. Toutefois, il était si pris par les nouvelles de Ceramos et les préparatifs de leur départ qu'il avait momentanément relégué la menace à l'arrière de son crâne. Un manque de stratégie flagrant. S'il commençait comme ça, il n'osait imaginer ce que ça serait lorsqu'il serait monté sur le trône. Hypothèse qui l'angoissait plus qu'il ne le laissait voir, même à Alrek.

Pour la première fois depuis longtemps, il s'était préparé à passer une nuit seul dans son lit. Alrek avait des réunions interminables pour repasser en revue leur voyage et la façon d'aborder Northedge. Il ne rentrerait pas dans ses quartiers avant le lever du jour. De son côté, il avait dû gérer les menus détails comme les bagages et les vivres qu'ils emporteraient sur la route. Ils prévoyaient un minimum d'escales aussi devaient-ils prendre avec eux un maximum de vivres.

Il détestait avoir droit à des tâches aussi infimes. Ici, il avait beau être le fiancé du roi, il demeurait dans l'esprit de tous le knähund du prince et rien de plus. Rien que pour retrouver son statut, il avait hâte d'être couronné. Le pire était qu'il acceptait de le faire par habitude. Il avait acquis des réflexes depuis le temps qu'il était enfermé dans son rôle. Il était plus que temps qu'il redevienne lui-même.

Il sentit que quelque chose clochait dès qu'il passa le seuil de ses quartiers. Il eut observer ses alentours, il ne parvint pas à voir ce qui le travaillait autant. Rien n'avait été déplacé, il n'y avait aucun piège apparent et encore moins de menace. Il s'avança prudemment jusque dans sa chambre. Son instinct ne lui ferait jamais défaut et il sentait que c'était là-bas que se situait le danger.

Il poussa la porte lentement, l'envoyant claquer contre le mur. Personne derrière. Son regard scanna la pièce sans s'arrêter sur quoi que ce soit. Il fit encore quelques pas à l'intérieur. Il tourna la tête en percevant un éclat étranger dans son champ de vision périphérique.

Nicklas se tenait dans l'encadrement de la porte menant à une chambre destinée à un potentiel knähund. Il avait un couteau à la main et le tendait vers lui. Vestar se figea, observant son ami. Le visage rond était tordu d'angoisse et de regret. Les yeux caramel étaient noyés de larmes retenues.

- Je t'avais prévenu, Vestar. Je te l'avais dit, que ça finirait par arriver.

- Pose ce couteau, Nicklas. Tu sais aussi bien que moi que tu n'as aucune chance.

- C'est ça ou il s'en prend à mes frères et sœurs ! J'ai déjà perdu une sœur, je refuse d'en perdre d'autres !

- Je peux t'aider, Nicklas. Je peux l'empêcher de s'en prendre à ta famille. Laisse-moi t'aider.

- Tu peux pas m'aider ! beugla-t-il. Tu ne peux pas ! Tu es encore un de ces haut-culs qui utilisent les plus faibles pour obtenir ce qu'ils veulent !

- Je ne suis pas comme ça. Je veux juste t'aider, Nicklas. Nous sommes amis.

- NON ! Nous n'avons jamais été amis ! Tu m'as menti ! Tu n'étais pas des nôtres ! Tu ne l'as jamais été !

- Si, je l'ai été, Nicklas. Pendant tous ces mois, j'ai été un knähund comme les autres. Comme toi. Je ne l'ai pas choisi non plus. J'ai été forcé de prendre cette position. Je n'ai pas eu le choix.

- Tu étais ami avec le prince ! Ce n'était qu'une mascarade !

- Non, je te jure que non. Pose ce couteau et laisse-moi t'expliquer ce qu'il s'est réellement passé. S'il te plaît, Nicklas.

Il secoua la tête et agita le couteau pour forcer Vestar à rester à distance. Celui-ci leva les mains en l'air, tentant de le calmer. Rien de ce qu'il pourrait dire ne calmerait Nicklas. Son ami était totalement paniqué. Il ignorait ce que Linus lui avait dit exactement mais il était évident qu'il avait trouvé le point le plus sensible et y avait enfoncé une épée.

- Je dois le faire, Vestar. Je dois le faire ! Je n'ai pas le choix ! Sinon, il tuera toute ma famille ! Je dois les protéger !

Nicklas s'avança vers lui, une résolution dangereuse sur le visage. Vestar sortit sa propre dague pour pouvoir se défendre. Il n'avait aucune envie de se battre contre son ami mais s'il n'avait pas d'autre choix, il le ferait. Il ne pouvait pas mourir. Pas si près d'obtenir tout ce dont il aurait pu rêver s'il avait osé.

- Donne-moi une chance de t'aider, Nicklas. Tu n'as pas à faire ça.

Au lieu de rassurer et calmer le knähund, ça ne fit que l'énerver d'autant plus. Il était vraiment désespéré. Il n'y avait rien qu'il pourrait faire à part le désarmer. Encore fallait-il qu'il y parvienne.

Nicklas se jeta sur lui dans un mouvement brusque et violent. Vestar l'esquiva de justesse et lui assena un coup dans l'épaule par réflexe. Nicklas virevolta. Sa lame atteignit le bras de Vestar, tranchant la chair sous son passage. Il émit un sifflement en jetant un regard au sang qui commençait déjà à imbiber sa chemise.

Son ami se jeta derechef sur lui, la dague fermement serrée dans la main. Vestar renversa une chaise devant lui pour le forcer à ralentir. Il en profita pour faire un pas sur le côté, tordant son corps pour éviter la lame mais attraper le bras qui la tenait. Nicklas hurla de rage et lutta mais Vestar s'accrocha résolument.

- Lâche ! ordonna-t-il.

Ils chutèrent tous deux à terre dans un vacarme assourdissant. Ils lâchèrent leurs dagues en s'écrasant côte à côte. La douleur dans la clavicule de Vestar se réveilla. Le handicap qu'elle amenait était énorme. Il se redressa mais Nicklas s'était déjà jeté sur la première arme à sa portée. Il la brandit au-dessus de lui, des larmes coulant sur ses joues.

- Je suis désolé...

Vestar usa ses deux pieds joints pour le frapper en plein torse. Nicklas vola en arrière et heurta le mur. Une peinture tomba à côté de lui, le cadre se brisant sous l'impact. Vestar se releva et tituba jusqu'au knähund pour lui arracher son arme. Toutefois, il s'y accrocha et profita de la proximité de son adversaire pour le plaquer au sol.

Un cri échappa à Vestar lorsque Nicklas donna un coup droit là où la blessure causée par la flèche terminait de cicatriser. La douleur l'aveugla et détruisit ses forces pendant quelques secondes. Pas assez longtemps pour donner l'occasion à son adversaire de faire usage de sa dague.

La porte s'ouvrit à la volée et Hardan et ses gardes déboulèrent dans la chambre. Ils pointèrent leurs épées sur Nicklas.

- Lâche cette dague tout de suite, ordonna sèchement le capitaine de la garde royale.

- Je ne peux pas, gémit Nicklas. Si j'échoue, il tuera toute ma famille ! Je dois le faire ! Je dois le faire ou je dois mourir en essayant !

- Capitaine, envoyez quelqu'un chez la famille de Nicklas, souffla Vestar d'une voix rauque de douleur. Protégez-les.

D'un mouvement de tête, Hardan transmit l'ordre à deux gardes qui partirent au pas de course. Sakari et un autre maîtrisèrent Nicklas. La dague tomba sur le plancher. Hardan remit son épée dans son fourreau et aida Vestar à se relever.

- Est-ce que ça va ?

- Ce n'est rien de grave, assura-t-il.

- Sa Majesté le roi est dans votre salon.

Évidemment, songea Vestar. Alrek devait avoir maudit son capitaine pour l'avoir empêché de rentrer dans la chambre.

Il sortit et trouva son fiancé en train de faire les cent pas. Il tourna la tête vers lui lorsqu'il perçut ses pas approcher. Il se jeta à son cou et le serra contre lui.

- Doucement, il a frappé sur mon épaule.

- Désolé !

Alrek prit son visage dans ses mains et le regarda. Il pâlit à la vue du sang qui maculait la manche de la chemise.

- Tu es blessé !

- C'est une petite coupure, pas de quoi paniquer. Un bandage et ça sera bon.

Le blond ne parut pas convaincu mais n'insista pas.

- Que s'est-il passé ? C'est... Nicklas ?

Vestar hocha la tête et fit signe à Hardan de faire asseoir le knähund dans un fauteuil. Il resta à côté de lui, surveillant le moindre de ses gestes.

- Linus a menacé sa famille pour le forcer à agir. Il a déjà vendu sa petite sœur à un marchand d'esclaves de Ceramos pour le forcer à devenir son knähund et s'il ne le faisait pas, Linus a menacé de tuer toute sa famille. Il n'a pas eu le choix.

- Est-ce vrai ?

Entre ses larmes, Nicklas hocha la tête et hoqueta un « oui » étranglé et inconsolable. Vestar s'assit sur le sofa. Alrek prit place à côté de lui. Il avait retrouvé un visage plus posé, sérieux. Il se tenait comme un roi en dépit de sa tenue de nuit

- Je l'ai entendu le dire aussi, admit Hardan.

- Dans ce cas, capitaine, il est plus que temps de mettre le conseiller Linus aux arrêts.

- Tout de suite, Majesté.

Alrek et Vestar échangèrent un regard. Si tout se passait bien, ça en ferait un de moins.

____________________________________

NdlA : Pauvre Nicklas ! Je lui en fais voir des vertes et des pas mûres !

Vos théories pour la suite ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro