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Avant la sixième lettre

Jersey souffla et replaça correctement la couverture sur son corps maigrelet. Elle avait froid et la neige tombait dehors. Elle souriait parce qu'elle aimait le froid, la neige, les grêlons, le blanc, le brouillard. Elle aimait tout cela, sûrement parce que cela s'accordait bien à son humeur, la plupart du temps. Elle était glaciale, toujours au début et l'était de moins en moins au fur et à mesure que la relation avançait, mais aussi de si elle s'était levée du bon pied ou encore, si elle s'était prit la tête avec la personne qu'elle avait en face d'elle. Mais ce qui la faisait le plus aimer l'hiver, était aussi que l'hiver rimait, était synonyme à ses yeux, avec Noël.

Jersey aimait Noël par-dessus-tout parce qu'il avait rythmé toute son enfance. Il avait été son miracle d'enfant. Les jours étaient déjà tous ternes et sans vie à ses yeux, hormis celui de cette fête hivernale. C'était la seule journée qui avait toujours compté à ses yeux. Elle se levait de bonne heure et de bonne humeur, sautait même parfois partout. Elle revivait, renaissait, revenait de ses cendres. Elle reprenait vie chaque matin de Noël. Elle était heureuse et ne le cachait à personne. Mais elle n'aimait pas le bonheur. Elle trouvait que le bonheur était le plus pire ennemi que l'humain puisse connaître. Le bonheur affaiblissait, détruisait et tuait même des hommes et des femmes. Mais elle ne pouvait pas fuir continuellement le bonheur, comme le passé, il finit par nous rattraper un jour.

Jersey regardait son plafond totalement blanc. Elle l'examinait sous toutes ces coutures et aurait aimé que les étoiles fluorescentes qui s'y trouvaient fonctionnent encore mais elles avaient arrêtés depuis longtemps d'illuminer. Elle soupira un bon coup et sortit de son lit moelleux et se rendit jusqu'à sa fenêtre. Elle l'ouvrit et passa uniquement sa main, elle était sur la pointe des pieds parce qu'elle était bien trop petite que pour le faire sans s'étirer. Elle sentit le froid pénétrer dans la pièce et les flocons de neige arrivés sur sa peau. Elle sourit mais elle n'était pas heureuse.

Jersey referma la fenêtre et se rendit jusqu'à son bureau et prit place sur la chaise, tout cela dans le noir. Elle connaissait la pièce par cœur, dans ses moindres détails ; elle savait naviguer dedans sans lumière et sans aucun problème malgré l'obscurité. Elle appuya sur l'interrupteur de sa petite lampe de bureau et la faible lumière éclaira la pièce d'une manière tamisée.

Jersey sortit un nouveau bloc de feuilles du tiroir supérieur gauche et chercha après un stylo à bille dans le petit pot fais exprès pour, se trouvant au milieu mais au fond de la surface de son bureau. Après trois essaies défectueux, elle trouva enfin un stylo à bille qui tiendrait la route et jeta les trois autres à la poubelle. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pourrait écrire à son Niall, à son ex.

Jersey tapota le bout du stylo à bille ; du côté avec lequel on n'écrit pas ; sur ses lèvres. Elle réfléchissait avec les yeux tournés vers le plafond. Elle sentait qu'elle partirait bientôt encore dans ses pensées les plus profondes qui l'empêchaient constamment de dormir. Ou alors, elle s'endormirait sans même avoir commencé sa lettre alors qu'elle était occupée à penser mais qu'elle était tellement fatiguée, qu'elle avait plongé dans le sommeil sans même s'en rendre compte. Elle ne savait pas encore quelle option prendre mais elle devait écrire au jeune homme, elle devait le faire sinon elle aurait une lettre de retard mais aussi, la douleur qu'elle avait dans la poitrine ne pourrait pas « s'effacer » pendant quelques minutes. Elle n'en avait pas envie, de se retrouver en face à face avec cette douleur qui lui broyait et lui comprimait tout le corps. Elle s'en passerait bien mais la douleur n'est pas un humain sur lequel on peut tirer dessus pour le faire taire. La douleur est invisible et il n'y a pas moyen qu'elle disparaisse, parce qu'on finit par s'habituer à vivre avec elle mais elle est toujours là.

***

Musique ; Demons - Imagine Dragons




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