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01 - Planes And New House

~Evan's point of view~

-"Les passagers du vol 432 en direction de Brooklyn sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro sept."

Je soupire et prends mes valises n'attendant même pas ma mère. Je me dirige seul vers la porte sept et grogne en voyant l'énorme file d'attente. Je pose ma valise au sol et m'assois dessus en remettant mes écouteurs dans mes oreilles, la musique à fond. Je remarque que ma mère est arrivée et me parle. J'enlève un écouteur et la seule chose que j'ai réussi à entendre est "chercher à manger" avant qu'elle ne s'éloigne, laissant toutes ses valises devant moi. Je suppose qu'elle veut que je les surveille en attendant qu'elle revienne. Je passe une main dans mes cheveux noirs en chantant silencieusement, enfin, juste en bougeant mes lèvres pendant que ma jambe bouge au rythme de la musique.

Quelques minutes plus tard, ma mère revient en transportant difficilement deux gobelets fumants et deux beignets. Elle me tend un de chaque. Je croque dans mon beignet et renifle le gobelet pour voir si ce n'est pas du café.

-"C'est du chocolat chaud." Dit ma mère d'un ton sec.

Je hoche simplement la tête et bois une gorgée. Je grimace et manque de tout recracher.

-"Merde ça brûle !"

-"Évidemment, je t'ai dit que c'était chaud." Elle dit en roulant des yeux.

Je mors à nouveau dans mon beignet espérant faire calmer la douleur mais je pense que ma langue est totalement cramée. D'accord, je ne vais plus parler de toute la journée.

-"Lève-toi Evan, ça avance."

Je tourne la tête et remarque que les personnes commencent déjà sortir en dehors du bâtiment. Ayant envie s'embêter ma mère, mais surtout par paresse, je fais glisser ma valise sur le sol pour ne pas avoir à me lever. Elle soupire et tourne le tête en s'éloignant un peu comme si elle ne voulait pas que les gens sachent que je suis son fils.
J'étouffe un rire et m'approche d'elle exprès. Elle ne semble pas le remarquer ou alors elle fait semblant de m'ignorer. Je débloque mon portable et envoie rapidement un message à Stella et à Cody pour les prévenir que je vais monter dans l'avion.

-"Monsieur ? Tickets s'il vous plaît."

Je sursaute et remarque qu'on est déjà devant la porte. Je me lève et donne mon ticket à la vieille qui me dévisage comme si j'étais un alien. Je prends mes valises et cherche ma mère qui a soudainement disparu. Une fois dehors, je la vois qui m'attends à côté des escaliers pour monter dans l'avion toujours avec sa tête de blasée. Parfois je me demande si un sourire, même petit, ça la tuerais.

On monte dans l'avion où ils nous demandent encore une fois nos tickets avant d'aller à nos places respectives. Je me met directement du côté du hublot, une fois que mes valises sont rangées en haut.

-"Enlève tes écouteurs, ils donnent les explications."

Je soupire et répète tout ce qu'ils disent à propos de la sécurité et tout le bordel, imitant même par moments les gestes. Je voyage en avion de puis ma naissance et j'ai aujourd'hui 17 ans. À force, j'ai retenu leur petit speech par coeur donc je ne vois pas pourquoi ma mère me force à les écouter.

Une fois qu'ils ont finit et que j'ai tout répété, j'adresse un faux sourire à ma mère avant de remettre ma musique à fond en attendant le décollage.

C'est seulement après une demi-heure que l'avion commence à décoller en raison de soucis techniques . Je regarde le paysage défiler de plus en plus vite avant que l'avion ne se décolle complètement du sol. Je ferme les yeux et me laisse bercer par ma musique, finissant par m'endormir.

*

Une main secoue mon épaule me faisant grogner. J'ouvre un oeil et remarque de la nourriture sur le plateau en face de moi. Je tourne la tête vers ma mère qui boit un café.

-"Mange, il reste encore deux bonnes heures de vol."

Je hausse les épaules et détaille l'assiette devant moi. Je pense que c'est censé être des spaghettis à la bolognaise, mais je trouve que ça ressemble plus à de la pâtée pour chien périmée depuis des années. C'est franchement pas appétissant...

-"Arrête de regarder ton assiette comme ça, c'est de la nourriture."

-"Honnêtement, j'ai des doutes."

-"Mange Evan, tu n'aura pas autre chose."

Je soupire et mange un petit peu. Je grimace et manque de recracher. Le goût est tout aussi dégoûtant que l'odeur et l'aspect de ce plat de "nourriture". En plus, ma langue me fait toujours aussi mal.

-"Il est hors de question que je mange ça."

-"Arrête de faire ton difficile et mange."

-"Non. De toute façon, je n'ai pas spécialement faim."

Je me lève et essaie de passer entre les jambes de ma mère et le siège en face d'elle.

-"Tu vas où ?"

-"Toilettes."

Une fois que je réussi à passer, je me dirige vers le fond de l'avion en bousculant au passage une vielle femme qui me dévisage en murmurant "petit con", me faisant rire et lui adresser un bras avant de continuer mon chemin. Je pense que ma mère aurait du mieux m'apprendre la notion de "respect".

Je pousse la porte des toilettes et m'approche du lavabo pour mouiller mon visage. Je passe une main dans mes cheveux en les décoiffant un peu. Je me retourne et sors des toilettes pour rejoindre ma mère quand quelqu'un me rentre dedans. Je me retourne et dévisage la fille qui venait de me bousculer.

-"Eh !"

Elle ne prends même pas la peine de se retourner et se contente de lever son majeur vers moi. Je m'apprêtais à la suivre quand une main attrape fermement mon poignet.

-"Assied-toi et laisse cette pouffiasse tranquille."

Mes yeux s'ouvrent d'étonnement dû au mot que ma mère venais d'utiliser pour décrire cette pauvre fille. Elle est juste comme moi après tout.

Je soupire et me laisse tomber lourdement sur mon siège, faisant grogner ma mère.

-"Un peu de tenue Evan, les gens vont penser que nous sommes rien de plus que de pauvres touristes."

Je soupire et colle ma tête au siège en regardant dehors. Ma mère est toujours là, à faire attention à ce que notre image soit bonne, qu'on nous voir les riches que nous sommes. Je pense que c'est pour ça qu'elle se plaint toujours de moi, je m'en fout totalement de ce que les autres peuvent penser et ça, ça endommage notre image de famille parfaite (qui n'existe bien sûr pas).

-"Hum... Tu... Tu veux que je te parle de notre nouvelle "vie" ?"

Je hausse les épaules, gardant un visage neutre.

-"Alors pour la maison, ça ne changera pas tant que ça à part le fait que notre nouveau quartier sera bien plus beau." Elle tourne sa tête vers moi,  cherchant sans doute à déceler une quelconque émotion sur mon visage, mais je reste neutre. "Peut-être qu'il y aura des jeunes de ton âge, tu pourras te faire de nouveaux amis."

-"Super, merci de me rappeler que je vient tout juste de quitter mes meilleurs amis et que je ne les reverrais presque plus." Je dit en soupirant.

-"Evan! J'essaie de te faire comprendre qu'il y en a d'autres, il n'y a pas que ces deux là sur terre."

-"Je le sais, mais ce sont ces deux là qui ont toujours été là pour moi, mais tu ne peux pas le savoir vu que tu n'étais pas là toi même."

-"Ne me blâme pas pour ça, je fais ça pour nous, pour toi."

-"Franchement, j'aurais préféré être pauvre et avoir une vie normale que de vivre seul dans cette prison de verre."

-"Tu n'es pas seul..."

-"Si je le suis ! Tu n'a jamais été là pour moi et tu n'a même pas été capable de garder plus de trois putain d'années un gars avec t'a décidé d'avoir un gamin !"

-"Ton père était un profiteur, il n'en valait pas la peine."

-"Mais il m'aimait ! Je le sais !"

-"Evan..."

-"Non ! Tu pense être parfaite mais franchement, tu pense avoir bien fait en interdisant un père de voir son enfant ?! De me faire grandir dans une famille incomplète où je n'ai reçu aucun amour parental sans compter les nourrices que tu engageait pour s'occuper de moi quand toi tu préférais t'occuper de ton entreprise ?! Tu n'a jamais rien fait pour essayer de me rendre heureux. J'ai parfois même l'impression que tu essaie de faire le contraire. Preuve : tu me fait quitter tout ce que j'ai toujours connu et les seules personnes que j'ai réussi à aimer juste pour ton entreprise. Comme toujours. J'ai l'impression que l'argent à bien plus d'importance que moi dans ta vie."

Elle me regarde dans les yeux, un peu sous le choc de tout ce que je lui ai dit si directement. Elle ouvre la bouche mais aucun son n'en sort. Elle finit par soupirer et regarder ailleurs, n'ayant rien à me répondre. "Quelle lâche..."

Je tourne à nouveau la tête vers le hublot et ferme les yeux, m'endormant à nouveau en attendant l'atterrissage.

*

Une secousse me fait ouvrir les yeux et je remarque que l'avion est enfin entrain d'atterrir. Je m'étire en baillant et tourne la tête vers ma mère qui semble fatiguée et en pleine réflexion. Je soupire et regarde le sol se rapprocher de plus en plus. Une fois que l'avion s'est arrêté, les passagers applaudissent pendant que moi je me dépêche à reprendre mes valises puis à sortir de l'engin.

Je marche devant, ne voulant pas être à côté de ma mère pour éviter que la tension n'augmente encore plus. Une fois que j'ai récupéré mes grosses valises sur le tapis roulants, je sort de l'aéroport et vois un gars en costume devant un taxi noir qui tient un panneau avec l'inscription "Mrs. Ferri" dessus. Je regarde derrière moi et vois ma mère qui s'avance vers l'homme avant d'entamer une discussion avec lui. Je soupire et regarde le ciel gris. Il semblerait qu'il va pleuvoir. C'est vraiment super pour notre premier jour ici...

Une fois que ma mère à finit de parler avec l'homme, elle met ses valises dans le coffre avant de monter à l'avant du véhicule. Je fais de même et m'installe derrière, mes écouteurs toujours enfoncés dans mes oreilles.

Presque une demi-heure plus tard, on arrive dans un quartier avec d'énormes maisons avant de s'arrêter devant une des plus imposantes. Ma mère remercie l'homme et le paie avant de descendre du taxi, alors je fais de même.

L'avant de la maison est totalement vide. Je m'attendais à voir pleins de cartons contenant nos affaires mais il n'y a rien du tout. J'hésite à poser la question à ma mère mais abandonne tout de suite, ne voulant pas encore lui adresser la parole.

-"Entre, la plupart de nos affaires sont déjà à l'intérieur. Je dois encore passer un coup de fil. Visite la maison pendant ce temps."

Je tire mes valises jusqu'à la porte d'entrée où je les laisse pour visiter tranquillement les lieux. J'ouvre la porte et entre dans la maison sans aucune excitation particulière.

Le salon est grand, mais ça ne change pas vraiment de notre ancienne maison. Pareil pour la salle à manger et la cuisine. Je hausse les épaules et monte à l'étage. Je me retrouve dans un couloir avec plusieurs portes. Je décide de toutes les regarder pour trouver celle où sont mes affaires. J'ouvre une autre porte et vois, parmis des cartons de toutes tailles, les étuis de mes guitares. Je m'avance vers elles et les regarde attentivement pour m'assurer qu'elles n'ont pas été endommagées pendant le voyage. Je soupire de soulagement en voyant qu'elles n'ont rien du tout. Je tient à ma guitare électrique plus que tout au monde. Elle appartenait à mon père, et c'est la dernière chose à lui que ma mère n'ai pas jeté.

Maintenant soulagé qu'elle aille bien, je regarde ma nouvelle chambre en détails. Les murs sont bleus foncés avec des bandes noires par moments. Mon lit est toujours aussi grand mais il n'y a pas encore de matelas dessus. Dans un coin de la chambre il y un bureau, à côté de mon lit une énorme armoire et à côté une bibliothèque. Ma chambre me plaît pour être honnête. Mais la totalité de mes affaires ne sont pas encore là. J'ouvre le carton qui porte l'inscription "vêtements" et range le tout dans l'armoire, puis je fais de même avec tout ce que je peux dans les autres cartons.

Après presque deux heures de rangement ma chambre ressemble enfin à quelque chose. En réalité, c'est la même chose que mon ancienne chambre à part la couleur des murs et d'autres petits détails. Je déballe le dernier carton et souris tristement en voyant des photos de mes amis, de mon ancien lycée, de mon ancienne ville, de mon ancienne vie.
Je les prends toutes et les met sur mon bureau avant de prendre un bic et une feuille pour y noter "acheter cadres photos". Je dépose la feuille sur la pile de photos et je descend en bas chercher ma mère. Dans le salon il y a plusieurs hommes qui s'occupent de placer les meubles sous les ordres de ma mère. Je remarque un grand camion de déménagement en face de la maison. Je m'approche de ma mère qui ne semble pas prêter attention à moi.

-"Tu n'aurais pas vu mon ampli et mon matelas ?"

-"Ton amplificateur est dans la boîte à côté de la porte. Les déménageurs s'occuperont des meubles de ta chambre plus tard."

-"J'ai déjà finis ma chambre. Et je sais encore bouger un matelas."

Elle soupire et pointe le camion dehors.

-"Demande ça à l'homme qui décharge les affaires."

Je ne prends pas la peine de répondre et sort de la maison. Je m'approche de l'homme en question qui crie sur d'autres gars pour qu'ils fassent vite.

-"Je peux avoir mon matelas, s'il vous plaît ?" Je dit assez sèchement.

-"T'inquiète bonhomme, on s'occupe de tout." Il approche sa main de ma tête pour m'ebouriffer les cheveux mais j'attrape sa main avant qu'il ne puisse le faire.

-"Je peux le faire tout seul."

-"Bon, si tu le dit." Il se tourne vers le camion et crie "Jason ! Le matelas et plus vite que ça !"

Un homme assez petit en taille fait passer mon matelas et je le prends directement.

-"Merci."

Je le tire jusqu'à l'intérieur de la maison et galère un peu arrivé aux escaliers mais je finis par le faire entrer dans ma chambre et je le pose sur mon lit avant de me laisser tomber dessus. Je soupire et prends mon portable pour envoyer un message à Stella et Cody.

"Je suis chez moi. Je vous appelle ce soir, je dois encore ranger quelques affaires"

Je me redresse et fait mon lit en vitesse avant de reculer pour voir le résultat final. "C'est exactement la même chose qu'avant" Je me dit dans ma tête.

En faisant mon inspection d'ensemble, je remarque que ma chambre à deux fenêtre. La première donne sur la rue du quartier et la deuxième sur une autre fenêtre. Enfin, sur la fenêtre d'une des chambres de la maison des voisins. Je m'approche un peu plus de la fenêtre pour mieux voir quand je vois une personne débarquer dans la chambre. C'est une fille. Avec des cheveux roses.

Quand elle me remarque elle se contente de me sourire chaleureusement et me faire un signe de la main avant de disparaître à nouveau. Étrange.

*
*   *

Hey! Je sais que ce chapitre est nul mais c'est une sorte d'introduction à la vie d'Evan, et pour que vous puissiez familiariser avec le personnage.

Ne vous inquiétez pas, il se passe plus de chose dans le chapitre deux :-)

N'hésitez pas à me donner votre avis et vos premières impressions sur la fiction, ça me ferait plaisir :d

Voilà, bonne journée ! ♥

-Lilly.

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