DEAR FABRICE (le débile raciste)
DEAR Fabrice,
Alors tu vois mec, quand tu m'appelles Banania en me donnant des coups de coude comme si on était complices, et que tu ris en t'attendant à ce que je t'imite-ce que je fais comme un couillon-, et bien mec ça me plaît pas. Non parce que tes blagues débiles ça fait chier. Tu me fais pas rire, genre vraiment pas. Avec tes ricanements crétins ressemblant à une hyène asthmatique. T'es tellement agaçant, j'ai envie de t'encastrer dans un mur chaque fois que je vois ta tête de gros débile. Mais voilà, si je fais ça, je vais juste me faire exclure alors que toi tu seras tranquille. Bien sûr. Comme d'hab. On a l'habitude, hein ? On acquiesce on acquiesce et tu crois que c'est normal. Non mec, que tu m'appelles negro ça me fait pas plaisir. Imiter un singe devant moi en disant que je m'en rapproche plus que de l'être humain ça me fait pas plaisir. Tu sais que t'es raciste ? Bah ouais mec t'es un gros raciste, un p****n de raciste à la c*n. L'analphabète africain, fils d'immigrés et fier, va te le dire ce que c'est être raciste, le racisme c'est une Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races ». Ouais, mec, t'ouvres ton iPhone trop cher pour rien et tu commandes à ton SIRI : c'est quoi le racisme ? Il te répondra tout de suite. Donc ouais Fabrice t'es un gros et énorme raciste quand tu me dis que je dois être reconnaissant que la France apprenne au noir que je suis, à lire et écrire parce qu'avec mes gènes, ç'aurait pas été gagné, hein Fabrice ? Toi c'est clair que tes gènes ils t'ont pas loupé niveau connerie. À croire que c'est génétique. Je me mets à dire des conneries par ta faute Fabrice. Ah ouais et j'allais oublier ! Si tu pouvais arrêter de dire chaque fois qu'on croise un mec noir : ah mais c'est ton cousin, lui ? Alors que je le connais ni d'Adam ni d'Ève. À quel moment ? Est-ce que si on croise Depardieu je vais te faire : et mais c'est pas ton oncle, ça ? Alors que tu lui ressembles autant que je ressemble à un sapin.
Fabrice, qu'est-ce que tu m'énerves ! Chaque fois que tu me dis en rigolant : c'est une boutade va, sois pas fâché. J'ai envie de te faire un coup de boule et te laisser là, ensanglanté, comme le fragile blanc que t'es. Mais je le fais pas. Je reste gentil. Qu'est-ce que je dirais à tes parents, hein ? Ah mais c'est votre fils, il arrête pas de dire que je suis plus noir que la nuit ! Ça les ferait rire, tes vieux. Bah oui. T'es leur déjection, tu tiens forcément de quelqu'un toutes ces blagues désuètes.
Du coup Fabrice, moi je suis noir. Ouais. C'est vrai. Vu comme tu me le répètes h34, je l'avais remarqué. Toi t'es blanc. D'accord. Et donc ? La prochaine fois que tu mets un t-shirt blanc avec écrit KKK is alive vient pas me dire que le racisme existe pas. À part si t'es vraiment le plus c*n des sots.
Cordialement,
Djibril.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro