DE VIL'S CROYANCES
L'homme est un saint, dit-on,
Dieu, qu'il est sot ce dicton...
Pauvre pêcheur appâté par le vice,
Ivre d'un sang dont ne voudrait le calice.
Il est à ton image, parait-il,
Mais je le vois, à la tentation, servile,
Et je me refuse alors à croire...
Peut-être qu'un jour, tu me verras choir,
Du haut de ton œuvre de grandeur.
Tu me rappelleras qu'est venue mon heure,
Avec une ironie sans pudeur,
Ignorant que sera venu mon heur.
Car j'aurais enfin satisfaction !
Toutes ces troupes, ces légions,
Qui t'ont fait serment d'allégeance -
À toi, seigneur - cesseront leur errance.
Ce qu'ils ont toujours vu dans leur miroir
Ne leur apparaîtra finalement plus si noir.
Ainsi, tu n'avais pas menti,
De tes propres fautes, tu es à l'agonie.
L'homme n'est donc plus ton engeance,
Le voilà sauvé, quelle chance !
Alors, sur cette énième foi, je tire une croix,
Mais c'est la dernière fois, enfin... je crois.
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