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Chapitre 19 - Mauvais endroit


Astrid soupira en relisant un de ses cours de Défense contre les forces du Mal, le crâne douloureux. Les examens de fin d'année arrivaient, mais les cours de Lockhart ne pourraient jamais lui donner la moyenne, à part si les examens portaient sur le professeur en lui-même. Ses yeux parcoururent plusieurs feuilles: sur chacune d'entre elle, le nom de Lockhart était rédigé une bonne quinzaine de fois et tout se centrait du lui. Astrid remarqua plusieurs trous dans ses rédactions. Ça, c'était quand elle s'endormait ou qu'elle n'écoutait plus.


Elle se massa l'arête du nez quand Opal-Saturnin se leva de sa chaise, à côté d'elle.

– Où vas-tu ? demanda Astrid, les sourcils froncés. C'est bientôt l'heure du couvre-feu.

– J'ai oublié un livre en DCFM, je serai de retour à l'heure.

Astrid hocha la tête avant de se lever, s'étirant de tout son long.

– J'ai besoin de me dégourdir les jambes, je viens avec toi.

Les deux jeunes filles se dirigèrent vers la sortie de la salle commune. Heureusement, les Préfets étaient occupés à aider des premières années et la voie était libre. Rapidement, elles sortirent et se dépêchèrent de remonter les escaliers. Après avoir traversé un nombre incalculable de couloir et avoir monté le double de marche, elles arrivèrent enfin au deuxième étage. 

Elles atteignirent enfin la porte de la salle du Professeur Lockhart, ce qui fit grimacer la blonde. Elle songea à se plaindre de ses cours, mais elle savait que c'était inutile. Il ne comprendrait même pas le problème et cela lui donnerait une nouvelle occasion de tout centrer sur lui, ce qui enragerait Astrid plus qu'elle ne l'était déjà.

Opal-Saturnin toqua. Personne ne répondit dans les secondes qui suivirent, indiquant aux filles que la salle était vide de présence. La brune ouvrit la porte et se faufila dans la salle. Astrid décida de rester à l'extérieur. Elle ne savait pas vraiment si ce qu'elle faisait était illégal mais, au cas où, elle chercha une bonne excuse à donner si n'importe quel Professeur venait les disputer.

La voix de McGonagall retentit dans le couloir. Pendant une courte seconde, Astrid crût qu'elle allait devoir sortir son excuse plus vite que prévu mais finalement, elle réalisa que la directrice de Gryffondor n'était pas là.

– Tous les élèves doivent regagner immédiatement leur dortoir. Tous les professeurs sont attendus dans le couloir du deuxième étage.

Astrid fronça les sourcils. Un nouveau pétrifié ? À force, on pourrait faire une collection des élèves de Poudlard. Pas que cela la tentait d'en avoir une (ou même d'en faire partie), mais elle se dit que l'idée n'était pas si bête. Elle commençait à peine à imaginer un musée remplit d'élève de Poudlard pétrifiés quand la porte s'ouvrit brusquement.

Elle ne sursauta même pas. Elle remarqua un livre qui n'était pas là avant dans les bras de la brune. Bon point: si elles devaient finir en statut, elles auraient l'air d'élèves modèles.

– Tu as entendu ? demanda Opal-Saturnin afin d'avoir l'avis de la blonde.

– Bien sûr que non, tu sais bien que je n'entends aucun son en dessous de cent décibels à cinq centimètres de mon oreille.

– Ne me tente pas, grogna la brune.

C'est alors que la brune réalisa quelque chose.

– Mais... on est au deuxième étage.

Astrid acquiesça.

– A croire que l'univers voulait nous guider jusqu'au lieu du crime. Tu viens ?

– Je viens où ? articula-t-elle, les yeux plissés.

– Avec moi, voir la nouvelle victime.

Contrairement à Astrid, Opal-Saturnin ne prenait pas ça à la légère. En fait, elle n'avait jamais saisit vraiment la gravité des choses et tentait simplement de se dire que cela n'arrivait qu'aux autres. Elle était dans le déni. Mais Astrid, c'était différent. Elle comprenait ce qu'il se passait, avait conscience du danger, et pourtant... Pourtant, elle n'en avait rien à faire.

Parce qu'elle savait très bien qu'elle serait la dernière sur la liste des victimes et elle profitait de cette immunité pour agir comme bon lui semblait.

– Non, on ne devrait pas être ici. On retourne au dortoir, répondit la brune.

– Et manquer une occasion pareille ? Ce sera sans moi. Ne t'inquiète pas, on ne craint rien, toi et moi.

Astrid commença à partir dans le sens contraire de son amie. Opal-Saturnin hésita quelque seconde avant de soupirer et faire demi-tour. Ces satanés Weasley commençait à avoir une légère influence sur la blonde.

Longeant les mûrs et plongeant dans les ombres, les deux jeunes filles firent attention à être parfaitement silencieuses pour ne pas se faire taper sur les doigts. Elles arrivèrent rapidement au lieu de rendez-vous, juste avant les professeurs. Opal-Saturnin eut un mouvement de recul en voyant les pierres souillées par le sang.

– Son squelette reposera à tout jamais dans la chambre, lit-elle à voix haute.

Horrifiée, elle plaqua une main sur sa bouche.

– Oh.

Elle crut rêver. Avec une mine outrée, elle se tourna vers son amie, qui déglutit en fixant le sang sur le mûr. Astrid était légèrement plus pâle que d'habitude mais à part ça, rien ne traduisait la réelle angoisse qu'elle commençait à ressentir. La brune prit ceci pour un désintérêt total et elle sentit une vague de colère la submerger.

Oh ?! Une de nos camarades va mourir et tout ce que tu trouves à dire, c'est Oh ?!

– Pardon, tu préférerais que je m'entraîne à réciter un discours pour son enterrement ? Jusque-là, je croyais qu'ils étaient seulement pétrifiés !

Avant qu'elle ne puisse répondre, elles entendirent des pas au loin. Étant la plus rapide et sur le qui-vive, Astrid empoigna le bras de la brune pour la pousser derrière un mûr, à l'abri des professeurs. C'est alors que deux autres personnes leur rentrèrent dedans. Elles mirent quelque seconde avant de bien distinguer les deux élèves devant elles.

Astrid roula des yeux. Évidement. Qui d'autre que Harry Potter et Ron Weasley pouvait se trouver au mauvais endroit au mauvais moment ? Enfin, qui d'autre qu'elle et Opal-Saturnin pouvait tomber sur Harry Potter et Ron Weasley au mauvais endroit, au mauvais moment ? Les plus âgées leur fit signe de se taire avant de se tourner vers la scène.

– Comme vous le voyez, l'héritier de Serpentard a laissé un autre message. Ce que nous redoutions le plus s'est produit. Une élève a été capturé par le monstre, et emmené dans la chambre... déclara McGonagall d'une voix étranglée. Nous devons renvoyer les élèves chez eux, j'ai bien peur que ce ne soit la fin de Poudlard...

Les deux amies s'échangèrent un regard mais pas un mot. Le professeur de DCFM arriva de nulle part, un grand sourire aux lèvres. Si Astrid ne le savait pas idiot, elle aurait pu croire qu'il était suspect.

– Navré, je m'étais assoupi. Qu'est-ce que j'ai raté ? demanda-t-il en croisant ses mains derrière son dos.

– Une élève a été enlevé par le monstre, Lockhart. Le moment est venu pour vous d'agir, répondit Rogue.

Cela eut le don de briser la façade du blonde, qui se décomposa.

– Pour... P-Pou-Pour moi ?

– Ne disiez-vous pas hier soir que vous saviez depuis toujours où est l'entrée de la chambre des secrets ?

– Alors c'est réglé. Nous vous laissons vous occuper du monstre Gilderoy. Vos compétences après tout sont légendaires.

Le ton moqueur de la vieille McGonagall fit légèrement sourire la blonde. Le professeur commença à sourire nerveusement.

– Entendu. Euh... je vais dans mon bureau me, euh... me préparer.

Sur ce, il partit rapidement vers sa salle.

– Qui le monstre a-t-il enlevé, Minerva ? demanda Madame Pomfresh.

Le visage de la directrice de Gryffondor se teinta de douleur.

– Ginny Weasley.

Elle sentit le corps des deux plus jeunes se tendre. À vrai dire, même le sien se tendit. Alors ça ne touchait plus que les Né-Moldus ? Un frisson la parcourut. Rapidement, les professeurs se dispersèrent.

– Ginny... murmura le frère de la victime.

Elles se tournèrent vers le duo, dont le roux semblait prêt à fondre en larme. Harry Potter darda un regard noir sur les deux filles.

– C'est vous, n'est-ce pas ?! C'est vous qui avez fait ça !

– Oh, on est démasquées, Arbutus. Jette ton arme, c'en est fini pour nous.

– Ferme la, Astrid, tu empires la situation, s'agaça la brune. Montre un peu de compassion, tu veux ? Et non Potter, c'est pas nous. On était au mauvais endroit, au mauvais moment. On est juste venues chercher un livre et on retournait dans notre dortoir quand...

Astrid empoigna le bras de son amie.

– On va donc reprendre là où on en était. Bon courage, j'espère que ta sœur s'en sortira.

Elle entraina Opal-Saturnin sur une dizaine de mètres, mais la brune se défit de son emprise, choquée par l'insensibilité de la blonde.

– T'as pas de coeur ?!

– Ce n'est pas le moment, Opal, grogna-t-elle.

Elle tenta d'attraper le poignet de son amie, mais elle recula vivement.

– Opal-Saturnin.

– On peut pas les laisser affronter ça tous seuls ! On doit les aider ! C'est toi qui voulais voir ce qu'il se passait, non ?

– Oui, et maintenant que je sais qu'un grand danger nous guète toutes les deux, j'aimerais qu'on se mette en sécurité. On ne fera pas le poids contre la chose qui a enlevé Ginny. N'agis pas sur un coup de tête, partons d'ici.

– On parle de la petite sœur de nos seuls amis, d'une innocente !

– Une inconnue, aussi. Je ne vais pas risquer qu'on meurt toutes les deux alors que je sais qu'on ne sera jamais assez forte pour combattre ça.

– Je suis contente que les jumeaux ne soient pas là pour t'entendre, car c'est dégelasse ce que tu dis !

– Non, c'est seulement la vérité. On n'est pas des héros, on est dans adolescentes de quatorze ans qui veulent se battre contre quelque chose qui les dépasse. Lockhart va s'en charger de toutes manières, alors pourquoi tu en fais tout un plat ? Tu n'es pas une Gryffondor Arbutus, alors ne te comporte pas comme ces idiots qui sautent à pieds joints dans le danger.

– Laisse-moi reformuler: tu veux que je me comporte comme une lâche, comme toi ? C'est ça, hein ? Tu veux que je fuis mes problèmes comme tu fuis les tiens, que je déteste tout ce qui respire, que je vive cachée ?

Astrid accusa le coup. Elle fronça les sourcils quand son cœur la pinça douloureusement. Les yeux emplis de colère de la brune s'adoucirent, brillants de culpabilité. Alors c'est comme ça qu'elle me voit ? Très bien, je prends.

– Astrid...

– Ce n'est pas l'heure des règlements de compte, alors tu finiras plus tard. Ce que tu ne veux pas comprendre, c'est que ce que je t'empêche de faire, c'est du suicide. Je te protège. Essayer d'interférer avec tout ça, ce serait mettre tout le monde en danger, dont Ginny. Je n'ai pas envie qu'elle meurt par notre faute. Essai de prendre du recul sur la situation: que veux-tu qu'on fasse de plus que les professeurs ? Penses-tu que notre niveau est supérieur au leur ?

Opal-Saturnin baissa la tête.

– Je veux juste aider.

– Alors attends qu'on nous demande notre aide. Si tu veux, ce qu'on peut faire, c'est informer les jumeaux et les soutenir. On peut aussi donner des informations aux professeurs.

– Des informations ? demanda son amie.

– Oui. Je suis sûre que ces deux idiots savent des choses. Sinon, que feraient-ils ici, à cette heure-là ?

Opal-Saturnin hocha la tête. Toutes les deux se dirigèrent alors vers les deux garçons, qui semblaient débattre à voix basses sur ce qu'ils devraient faire ensuite. Astrid prit les devants.

– Dites-nous ce que vous savez.

– Ce qu'on sait ? répéta Ron, lançant un regard désespéré à Harry.

– Ne me prends pas pour une idiote. Toi et ton ami à lunette, vous savez toujours des choses que les autres ne savent pas. Vous vous retrouvez au milieu de tous les conflits et si vous vous en sortez toujours aussi bien, c'est parce que vous avez toujours une carte dans la manche. Cette chose s'apprête à tuer ta sœur, Ron. Dis-nous ce que vous savez pour qu'on puisse vous aider.

– Qu'est-ce qui nous prouve que...

– Le monstre qui va... qui veut... qui a enlevé ma sœur, c'est un Basilic, déballa alors Ron.

– Ron !

– Tu veux qu'on sauve Ginny oui ou non ?

Quelques minutes plus tard, ils racontèrent tout. Le carnet, les suspicions sur Hagrid puis la certification qu'il était innocent, l'Araignée qui se trouvait être innocente... Ils durent perdre une dizaine de minutes, mais au moins, elles avaient les informations nécessaires pour les aider.

– Il y avait moins d'action quand on avait leur âge, marmonna Opal-Saturnin, estomaquée. 

– Vous deux, allez voir Lockhart et dites-lui tout ce que vous savez sur le Basilic. Il aura besoin d'un maximum d'information pour le battre, car je doute qu'il connaisse même le nom du monstre. Nous, on va prévenir tes frères, Ron. Tout le monde est d'accord ?

Ils hochèrent la tête et se divisèrent donc en deux groupes. Alors qu'elles couraient pour rejoindre la salle commune des Gryffondors, Astrid tenta d'oublier les paroles de son amie et d'apaiser la douleur qui brûlait son cœur. Opal-Saturnin fixait la blonde, noyée dans la culpabilité et n'attendant qu'une chose: que cette histoire se finisse pour qu'elle s'excuse proprement.

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