Un soir où tout le monde est chez soi, je suis assise sur une balançoire dans mon jardin.

Mon esprit voyage, divague et semble empreint de nostalgie.

Comment ne pas ressentir de la nostalgie pour une nuit semblable à un moment que j'ai vécu ?

C'était un instant où le crépuscule tombait dans mon jardin.

J'étais dans ma chambre, la fenêtre ornée de fleurs, le ciel d'une beauté indescriptible, les nuages dansant avec un vent doux qui caressait mon visage.

Les oiseaux nocturnes sont présents, jouant de douces berceuses. Je suis assise à mon bureau, un chandelier de chaque côté d'une table Voltaire illuminant les pages d'un carnet ouvert.

Mon stylo à la main désire écrire des maux que je n'arrive plus à exprimer à l'oral.

Écrire sur un carnet en regardant le crépuscule semble être un rêve !

J'ignore pourquoi mon esprit est si nostalgique de ce soir-là, sûrement parce que j'avais la capacité d'écrire des maux que je ne peux que coucher sur le papier, sans jamais pouvoir les exprimer verbalement.