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Partie 2

Stupéfié de peur, Ibrahima se perdit dans la forêt lorsque les habitants vinrent le chercher pour le ramener à la maison. Tout le monde fit dans un étonnement fichtrement assombri.
Quelques heures après, ils le ramènent chez lui dans un état assez angoissant. Il fut plongé dans un grand état de tristesse et de consternation par la cause de cette fâcheuse cause. Ses pensées ne s' orientèrent que sur l'avenir de ses études et du ressort de son ami Wally. Il resta cloué dans sa chambre comme il devint cloué sur lui même.
Soudain, on entendit la sonnerie de la porte. On ouvrît et vit les vieilles dames du quartier alourdies dans un flot de larmes qui montrait suffisamment de compassion envers Ibrahima. Elles l'admiraient bien et le prenaient comme son propre fils. Assis un peu partout dans le couloir, elles virent Ibrahima sortir de sa chambre après avoir été informé de la visite de ses tantes voisines. A tête courbée, étant tout yeux et tout oreilles , il marcha tout doucement vers eux et pris place.
Elles le saluèrent et entretinrent leur discours prononcé par une vieille semblant être plus âgée que les autres.

- Mon fils qu'as-tu fais? Nous sommes au parfum de tout , d' où la raison de notre présence ici. Nous sommes tes mères et nous te soutiendrons de tout cœur malgré tout ce que tu as commis. Nous sommes vraiment perdues face à cette situation. Tout ce que nous pouvons t'assurer est de vivement être avec toi mais s'il te plaît promets nous de faire attention à l'avenir.

Il hocha et les salua de nouveau avec sa promesse pour retourner dans la chambre.

Ce malheur n'avait pas frappé Ibrahima autant qu'il a touché une autre personne, celle qui l'as mis au monde, sa mère. Elle en souffrait après avoir été tenue au courant car connaissant son fils, pour rien au monde il ne daignerait avoir le plaisir de faire du mal à quiconque.
Nous connaissons tous nos mères mais nous ne connaissons que le tiers de ce qu'elles ressentent pour nous dans des moments difficiles. Dirait-on que nous avons été un liquide qui a pris départ au front et dos du Père pour ensuite avoir comme destination dans l'accueillant monde interne de la mère. Le temps avance tu deviens œuf, il avance tu te formes , il avance l'ange de Dieu vient te tailler dans son ventre proportionnellement à la beauté de l' Homme de par un caractère artistique très original , il avance elle a des désirs selon les tiens et ce sont ces mêmes désirs qui poussent aux autres à croire qu'elle est capricieuse alors que c'est toi qui réclame intérieurement. Tu deviens un mélange de la boue et de l'eau, tu deviens chair et os. Tu la fatigues avec des coups nuits et jours, elle souffre et y prend plaisir. Vous avez appris à vivre ensemble et elle a appris à te connaître avant ta naissance. L'accouchement, malgré ses amertumes, est l'expérience donnée à la mère pour lui montrer que rien n'est plus fort que de donner une vie mais en rien un motif de séparation entre elle et son enfant. Le cordon ombilical est coupé, il n'y a plus de liaison directe entre manger ni boire mais les liaisons indirectes demeurent plus fortes que ça et se justifient au cours de la vie. C'est ce qui justifie qu'elles auront toujours une longueur d'avance sur le plan de nos vies.
Mais malgré tout sa mère Fatou était une femme brave et pleine de vertus. Elle était du genre très battante et croyante. Elle gardait toujours son calme malgré tout type de situation et faisait recours au tout puissant qui est sa seule et unique raison de tout.
Bien qu'elle avait remonté les bretelles à son fils, elle le soutenait amplement et partageait sa peine avec lui.
Tandis que son père était resté indifférent face à la situation, rien que de lui passer coups d'œil.
Aux alentours de 17h , ils vinrent chez Wally qui était à l'hôpital pour présenter leurs excuses. Ils furent bien accueilli par le père de Wally qui prononça un discours d'un vrai exemple de tolérant.

-Père de Wally: Nous pouvons considérer cela comme un ressort de Dieu. Car de tous les enfants qui sont ici, Ibrahima est le plus exemplaire. Personne ne le voit se chamailler ou se battre dans les coins et recoins de la rue. Il n'insulte personne et ne manifeste aucun acte d'insolence envers ses supérieurs, même pour les petits. Ibrahima ne passe nulle part sans saluer ceux qu'ils croisent à travers son chemin. C'est un jeune homme que j'apprécie beaucoup car je le connais et je le considère comme mon propre fils, il a l'habitude de me fréquenter dans ma boutique où je vends du lait caillé et on entretient plusieurs sujets à discuter. Avec lui, même un adulte peut apprendre le mot respect. Donc ne vous en faites pas!

- Et qu'en est-il de l'état de Wally ? Dit-il

- Il est actuellement sous traitement et son état s'améliore bien par la grâce de Dieu! Nous revenons de l'hôpital pour lui préparer quelques affaires pour ensuite retourner. Soyez en toute quiétude !
Les deux familles étaient très compréhensibles face à la situation car elles étaient conscientes du motif malgré les murmures des gueules grimaçantes et l'aveu des gens impurs.

Dans la culture Sérére (Ethnie du Sénégal) , il y'a un grand événement intitulé « Khoy » à l'approche de chaque saison des pluies. C'est un regroupement mystique d'innombrables savants dans un vaste étendu avec les griots qui battent le tam-tam comme dans une arène. Chaque féticheur est muni d'une pointue lance diantrement forgée de mysticisme. Ils font le tour du cercle aménagé avec des pas de danse conformes aux rythmes des marges de manœuvres des tam-tams comme le font les lutteurs. De là, celui qui entrera dans le cercle dira tout ce qu'il a vu d'après ses prévoyances tels que le premier jour de la pluie, les règlements de comptes des djins et ou les enfants sacrifiés par leurs propres parents de par des pactes avec le diable, la cause des maladies de certaines personnes dont leurs noms seront mentionnés, le nom des personnes qui ont ensorcelé d'autres sont dévoilés ainsi que les lieux et méthodes où ils l'ont fait etcétéra.... Dans cette cérémonie liturgique de ce temps , il était porté à l'attention de tout le monde qu'il y'a une balle qui circule dans l'étendue du territoire et qu'elle serait fâcheusement dévastatrice au cas où elle toucherait quelqu'un. Croyant que c'était autre chose, Ibrahima mît fin à ses matchs de football de son quartier et de son village qu'il avait souvent l'habitude de jouer chaque vacance en tant que mercenaire ainsi que les sports de combat. Son cousin Sény le traitait même d'un amoureux de la prudence car Ibrahima ne cessait de lui rappeler à tout bout de champs la prédication du sang qui se répandra.
Il avait aussi le don de voir certaines choses dans ses rêves mais avait parfois le problème à les décortiquer. Quelques jours avant ce drame, il avait raconté au père de son ami Wally le rêve qu'il avait fait vu qu'il le fréquentait toujours que son rêve devrait probablement être pu clarifier par un expert et vendeur de lait caillé avec peu de connaissance.

-Tonton j'ai rêvé d'une chose très bizarre !
Il prit place et l'écouta attentivement
- Ah bon? Raconte moi ! Dit-il

-En fait, tu connais la maison à proximité dont on dit que ceux qui y habitent sont des monstres ? Dit-il en l'indiquant par un langage gestuel de ses yeux.

- Hum ! Tu y crois toi ? Ne t'attarde pas à cela dis-moi juste mon petit !

- D'accord ! J'ai vu dans le rêve que j' étais chez eux avec wally, Goulou et Dakhou en train de prendre un bol de « lakh » ( bouillie de mil ). J'ai commencé à manger en premier pour éviter que les autres mettent leurs sales mains avant que j'en goutte. Mais ce qui est surprenant est qu' à la place de la couleur du lait caillé de la bouillie qui devrait être blanche, le lait était rouge.
Le vieux sursauta de peur, ouvrît amplement ses yeux et s'assit à nouveau!
- Héé !

Ibrahima constata l'effet de production.
-Oui c'est ça que j'ai vu!, pourquoi cette réaction de ta part ?
Il bredouilla quelques mots que Ibrahima ne saurait comprendre et le répondit.
-Non rien, juste que j'ai l'esprit un peu déconnecté d'ici !

-Ah d'accord ! Mais j'espère que se ne sera pas un problème d'avoir eu à raconter le rêve ?

-Maintenant tu sais ce je vais te dire de faire? Achète du biscuit et va en pleine forêt, tu le tiens de tes deux mains pour souffler ces mots là dessus : puisse Dieu éradiquer cette malédiction ou de la convertir en bien si mon rêve le prédit, qu'il l'amène vers nous si c'est une bénédiction. Tu le laisses là-bas et tu rentres sans retourner le dos.
Ibrahima le remercia et alla faire comme indiqué.
Mais le père de Wally n'était toujours pas sur pied. Il partit voir son oncle pour le lui expliquer et lui suggérer d'amener le petit prendre quelques bains mystiques parce qu'il y'a trop de bouts sur lui et que c'était du sang qu'il a vu dans ce rêve. L'oncle lui répondit par un simple d'accord mais le négligea en ne le disant à personne.
Et c'est pour cette raison qu'il a chopé une syncope d'après entente de l'événement.

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