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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟸

Bonne lecture !

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May est passée le prendre juste après la fin de sa garde.

Ces derniers temps, elle ne peut plus payer la nourrice alors, faute de mieux, elle fait appel à une de ses amis femme au foyer qui possède déjà deux enfants : elle a accepté de garder Peter quand May est à l'hôpital, en échange d'un prix dérisoire qui rembourse juste les courses pour que Peter mange.

May parait fatigué, c'est ce que Peter se dit en montant dans la voiture. Son siège pour enfant est devenu trop petit pour lui, mais May ne peut pas encore en racheter un : il reste bien enfoncé dans le siège de la voiture, avec seulement le bas de la ceinture retenant ses hanches.

— Ça a été, aujourd'hui ?

Il acquiesce.

Certains jours, il aimerait rester dans le canapé d'oncle Ben et tante May et ne plus jamais bouger. Mais pendant les vacances scolaires, il n'a pas le choix et doit passer ses journées chez l'amie de May.

— T'as l'air fatiguée.

— M'en parles pas. On a eu des urgences toute la journée, et j'ai bien cru que j'allais jamais pouvoir partir.

Elle tente un sourire dans le rétroviseur, mais Peter n'arrive pas à voir autre chose que ses cernes et ses paupières lourdes.

En y repensant plus tard, il se dit parfois qu'il aurait pu dire autre chose. Qu'il aurait pu demander à s'arrêter, à prendre le bus, ou n'importe quoi d'autre. Mais la vérité, c'était qu'il avait hâte de rentrer et qu'il n'avait pas envie qu'elle s'arrête.

Alors, quand elle a grillé ce feu rouge en fermant les yeux à ce moment-là, Peter a tout juste eu le temps de voir les phares du camion avant que l'avant gauche de la voiture ne soit embouti.

Tout s'est retourné.

Il a entendu un cri.

Un craquement.

Un capharnaüm de bruits de tôles, de vitres brisées, de pneus crissant.

Ça a duré aussi longtemps que ça a été rapide.

Quand la voiture s'est finalement immobilisée, elle était retournée et Peter avait mal aux hanches, au bassin, et à la tête. Face à lui, le corps désarticulé de tante May pendait de sa ceinture, ses cheveux trainant sur le plafond en contre-bas.

Il a observé la forme de son cou pendant un bon moment. Il n'a pas bougé. Il n'a pas parlé. Il a juste eu très mal. Et finalement, quand les secours sont enfin arrivés et qu'ils l'ont sorti de là, Peter avait du mal à se souvenir du vrai visage de tante May, celui qui n'était pas à moitié écrasé, son cou qui n'était pas tordu, son bras qui n'était pas dans l'autre sens.

Cette vision-là, elle est restée.

Pendant un long, long moment.

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— Donc, qui est chez toi ?

Le petit est ridiculement petit. Une touffe de cheveux presque blonds, des joues bien rondes, et il est arrivé dans la pièce avec un pistolet à patates qui fonctionne bien mieux que Tony ne l'aurait cru.

Il essaye de ne pas penser à Peter, mais c'est assez compliqué étant donné que ce gamin lui ressemble quand même pas mal. En quelque sorte. C'est peut-être une question d'énergie, ou de regard.

— Ma mère travaille au diner du coin et elle est déjà parti pour son service, et mon père est parti à la supérette pour aller acheter des jeux à gratter, mais bon je pense qu'il a dû gagner parce que c'était il y a six ans.

Tony grimace.

— Mmh.

Des années que Peter est arrivé chez lui, pourtant il n'a toujours aucune idée de quoi dire ou faire dans cette situation. Alors, faute de mieux, il demande :

— T'as quel âge ?

— Onze ans.

— J'ai un fils, un petit peu plus vieux.

Harley sourit et hausse les épaules.

— Ouais, Peter. Il est trop cool.

Tony fronce les sourcils.

— Il l'est... ?

C'est aussi son avis, mais aux dernières nouvelles ce gamin ne vit pas avec eux.

— Ouais, je suis son blog depuis un moment. Il poste plein de vidéos où il construit des trucs dans un labo super high-tech, et parfois il fait des crash-tests. Il est super drôle.

Tony cligne des yeux.

— Il quoi ?

— Il construit des... ooh. Oui, je vois ce qui se passe. Tu savais pas, et je viens de tout cafter et de le faire punir. Bon, on va arrêter de parler de ça. Ouaip. Tu disais que t'allais le réparer ?

Il lui offre un grand sourire, et pointe du doigt l'armure juste à côté de lui. Tony plisse les yeux, et décide que cette tentative de déviation de la conversation est assez convaincante et qu'en plus, il n'a réellement pas de temps à perdre.

Il en parlera à Peter plus tard. Peut-être même qu'il ira faire un tour sur ce fameux blog avant.

— Bon, ok. Alors voilà ce dont j'ai besoin... 

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