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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟽

Bonne lecture !

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— Ton sac est prêt, gamin ?

Assis sur le canapé du salon, Peter n'a même pas entendu Happy entrer. Il fixe l'endroit où se trouvait sa couverture la veille encore : des hommes sont venus pour emporter leurs affaires, et ce matin d'autres ont vidé la chambre de Peter. Il a dû mettre des gommettes sur les choses qu'il voulait absolument emporter, car les choses comme le lit ou le bureau peuvent être rachetées (Tony l'a dit, pas lui : Peter a eu du mal à comprendre le concept de simplement jeter de l'argent par la fenêtre).

Quand Happy fait quelques pas dans la pièce, Peter se retourne avec lui avec un sursaut.

— Tu pourras pioncer dans la voiture, si tu veux. T'as pris des affaires de rechange ?

Peter le fixe un moment, avant de finalement hocher la tête. Quand il se lève, son sac à dos est à ses pieds alors il se penche, enfile les bretelles, et passe la pièce au crible. Il a l'impression que s'il oublie quelque chose ici, alors ce sera perdu pour toujours. Ce qui est faux, certainement, mais Peter se mord quand même la lèvre avant de s'avancer vers Happy.

— Si tu veux aller aux toilettes, c'est maintenant. Enfin, y'aura des aires d'autoroute, mais...

Voyant que comme toujours, Happy semble plus mal à l'aise que tous les adultes réunis quand il lui parle, Peter décide d'abréger ses souffrances en secouant simplement la tête. Il n'a pas envie d'aller aux toilettes. Pepper est partie à l'aube en lui embrassant le front, et en la regardant passer la porte il n'a pas pu s'empêcher de chouiner tout seul jusqu'à sentir ses yeux s'irriter sérieusement. Il s'est traité de bébé pendant une bonne trentaine de minutes après ça.

Il n'a ni bu ni mangé depuis. Alors non, pas envie d'aller aux toilettes.

— Super. Bon, on va y aller alors.

Il fait tourner les clés de la voiture autour de son doigt, regarde ailleurs, puis se dirige vers la porte qu'il ne prend même pas la peine de verrouiller derrière lui. Peter le suit de prêt, mais ralentit légèrement lorsqu'Happy arrive devant le SUV noir.

Son regard se pose sur lui, et il le voit hausser les sourcils.

— Tu boites ?

— Pas vraiment..., grommelle Peter en sautant sur le siège passager.

Il se retourne pour placer son sac à l'arrière, et jette un dernier coup d'œil à la maison et à la mer avant de serrer ses poings sur ses genoux.

— Excuse-moi gamin, mais c'était pas vraiment une question. Comment tu t'es fait ça ?

— Et ça, c'est une question ?

Peter jette un coup d'œil à Happy, et ce dernier grogne en faisant démarrer la voiture.

— T'es trop jeune pour imiter Tony, gamin. Attends encore quelques années. Alors, comment ? T'as fini l'école depuis au moins une semaine, alors c'est pas là-bas.

Il serre les lèvres, et regarde dans le rétroviseur de son côté tandis que la maison devient plus petite. Quand il tourne pour rejoindre la route, elle disparaît simplement.

— Dans l'atelier de Mr Stark...

Happy pouffe.

— S'il t'entendait, il en ferait encore un cinéma.

Peter n'a pas vu Tony depuis plus d'un mois. Ce n'est pas grave, pas vraiment : quand il est parti, Peter l'appelait encore Mr Stark. Quand ils vont se revoir, ça n'aura pas changé.

— J'ai fait un schéma. Une planche de skateboard.

Happy fronce les sourcils.

— Un skate ? Toi ?

Peter hausse les épaules. Sa main se pose distraitement sur son genou.

— JARVIS m'a aidé. Je l'ai monté, je l'ai essayé, je suis tombé. Ça va.

En vérité, Peter a bien mis quelques semaines à faire tout ça. Il voulait que tout soit parfait, autant dans la matière de la planche que dans le placement des roues. Il a dessiné dessus lui-même, a passé des heures et des heures à parler avec JARVIS. Pepper ne venait jamais vérifier dans l'atelier, étant donné que Tony n'était pas là. Quand Peter n'était pas dans le salon, elle supposait qu'il était dans sa chambre (et à la question « JARVIS, Peter est à la maison ? » elle recevait « Peter est présent dans la maison, madame » ce qui a fini par lui faire croire que JARVIS l'aimait bien).

DUM-e a bien failli tout casser au moins trois fois, mais Peter a mis une gommette immense sur lui pour être sûr de le retrouver à New York. Il sait que Tony l'aime bien, même s'il passe son temps à le menacer. Et même après avoir avalé de la neige carbonique à cause de lui (alors que, franchement, Peter ne travaillait avec rien de dangereux, JARVIS ne l'aurait pas laissé faire) il trouve que DUM-e est attachant.

— Tombé, hein ?

Il acquiesce.

En vérité, il est un peu plus que simplement « tombé ». Un jour, à la sortie de l'école, il a vu des grands en faire autour des marches de l'escalier. Harry a levé les yeux au ciel en l'entraînant vers la ligne de voitures déjà garées : il a trouvé ça stupide, apparemment. Le père de Harry a des idées qui font froncer les sourcils de Peter les trois quarts du temps, et le skateboard en fait partie.

Pourtant, l'idée est restée.

Et quand finalement Peter a réussi à tout terminer, qu'il a essayé la planche dans l'atelier, et qu'il a oublié de penser à comment s'arrêter sans se jeter par terre : il a simplement terminé dans la descente du garage, et s'est écrasé en bas. Son genou s'est à la fois tordu et un peu ouvert.

La première chose qu'il s'est dit, c'est que Harry aurait bien ri. Puis ensuite, il a pensé à la tête que le garçon a faite quand Peter lui a dit qu'il partait à New York. Et Peter a pleuré, un peu, pendant quelques minutes.

— Ton genou ?

Il acquiesce.

— Quelqu'un a regardé ?

Il acquiesce à nouveau. En remontant dans l'atelier, il a demandé à JARVIS de le scanner : rien de cassé ou de foulé. De la glace, du désinfectant, un pansement, et Pepper n'a rien vu en rentrant le soir. Ces derniers jours, elle a été très occupée avec le déménagement.

— Ok, tant mieux. Si je te ramène à moitié mort, c'est moi qui vais finir six pieds sous terre.

À l'extérieur, le paysage change et Peter regarde les panneaux qui grossissent alors qu'ils entrent sur l'autoroute. Tout ça, ils ne l'ont fait qu'une fois, quand Happy et Tony sont venus le chercher au foyer, définitivement (ou en tout cas pour l'instant).

Ils ont fait l'allée en avion, apparemment. Mme Hudson a été celle qui leur a dit que Peter ne voulait pas prendre l'avion. Qu'il ne pouvait pas.

(Que quand ses parents sont morts, il a passé des semaines et des semaines complètement obsédé par les crashs d'avion, qu'il a vu des interviews, des documentaires, des rapports. Il en a compris la moitié. C'était suffisant pour que ses rêves n'invoquent plus que cela pendant un moment. C'était suffisant pour qu'à la simple idée de mettre les pieds dans un avion, Peter ne puisse plus respirer.)

Alors Tony a récupéré l'une des voitures qu'il garde à New York, et ils ont fait la route.

Plus de quarante heures. C'est à peu près ce qui les attend. (Pepper a pris l'avion, elle n'a pas eu le choix, elle devait être là-bas).

Peter serre les poings sur ses genoux.

— Désolé, Mr Hogan.

— C'est Happy, gamin. Sérieux. Ça devient trop bizarre ton truc avec les noms.

Il ne dit rien de plus pendant quelques secondes. Puis fronce les sourcils.

— Désolé pour quoi ?

— Le voyage.

Doucement, Happy lui lance un coup d'œil.

— Le voyage ?

— Toute la route. Juste à cause de moi.

Il n'a pas beaucoup dormi. Les mots sont durs à sortir, aujourd'hui.

— Oh, gamin. Pas de ça avec moi. Je m'en fous, de la route. Je suis chauffeur, tu te rappelles ?

Peter aurait bien aimé pouvoir dire : « on aurait pu prendre l'avion » ou « un jet privé, c'est sûrement plus sécurisé, non ? » ou encore « j'aurai pu me débrouiller seul ». Mais la vérité, c'est que rien n'est vrai.

Alors il détourne son regard de la fenêtre, et se met à fixer Happy.

— Mets de la musique. Ou autre chose. Commence pas à faire celui qui fixera le plus longtemps. J'aime pas quand tu fais ça. Tu peux même me parler de l'école ou des trucs que font les garçons de ton âge. Le skate ? Parle-moi du skate.

Mais Peter reste silencieux, alors au bout de dix minutes c'est Happy qui tend la main pour allumer la radio.

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