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Bonne lecture !

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 — T'es prêt ? T'as rien oublié ? T'as bien déplacé tes affaires de ton ancien sac au nouveau, hein ?

Les yeux à moitié ouverts devant son bol de céréales, Peter acquiesce lentement. Pepper ne cesse de faire des allers-retours dans le salon depuis une bonne vingtaine de minutes, et même si Peter s'est réveillé en avance, il aurait peut-être dû rester dans son lit encore un peu.

Il est stressé. Il a eu du mal à s'endormir.

Et une Pepper encore plus stressée que lui ne l'aide pas beaucoup.

— Super. Parfait. Tes affaires sont prêtes ? Tu vas pas être en retard, hein ? Quelle heure il est ? Oh, déjà ? Peter, tu...

— C'est pas toi qui doit partir bientôt ?

Ce n'est qu'une rentrée comme les autres. Pas sa première à New York, que ce soit quand il était petit ou depuis qu'il a déménagé dans la Tour. Mais même si ce n'est pas sa première, c'est un changement quand même : fini l'école primaire.

Le collège. Un collège public, même. Rien à voir avec les écoles privées où Tony et Pepper l'ont mis jusqu'à maintenant : un collège dans un bon quartier, où seuls les élèves blindés et les étudiants boursiers peuvent mettre un pied, mais un collège public quand même.

(Et désormais, Peter a fini par comprendre qu'il est un élève blindé. Il n'avait pas réalisé à quel point Harry le traitait normalement avant d'arriver à New York avec le nom de famille Stark. Son temps à l'école a été long, ennuyeux, et il n'a pas osé dire à Pepper qu'il ne s'était pas fait d'amis. Pour éviter les questions, il est resté plus d'une fois après les cours dans la bibliothèque.)

Mais peut-être que cette année ça sera différent. De nouvelles personnes. Une nouvelle chance de se conduire un peu plus normalement (faire les schémas plus discrètement, ne pas fixer les gens, se laisser taper sur l'épaule sans réagir brusquement, parler plus souvent, mettre en application les blagues scientifiques qu'il a lu dans le livre que Tony lui a offert).

En tout cas, c'est son plan. Tony et Pepper méritent d'héberger un gamin normal, un gamin qui ne se réveille pas en sueur une nuit sur deux, qui ne passe pas des heures à gratter des formules sur du papier, qui ne devient pas obsédé par les legos jusqu'à oublier d'aller aux toilettes, et à qui le mot « parent » donne des bouffés de chaleur.

— Mon dieu, je suis en retard, souffle Pepper. Je suis en retard. Ça va aller ?

Il acquiesce.

— Super. Tu vas assurer. T'es génial, chéri. Si quelqu'un essaye de t'embêter, dis-lui que c'est moi qui lui tomberais dessus. Pas de pression. Reste tranquille. Tony sera là quand tu reviendras.

Elle fait le tour de la table pour venir lui embrasser le front, et Peter lui retourne un sourire.

Presque une heure plus tard ses cheveux sont propres, il est habillé et coiffé, son sac est prêt, et il n'a plus les yeux gonflés de fatigue. L'ascenseur descend tous les étages avec lenteur, dépassant le rez-de-chaussée pour aller vers le garage. Celui-là, personne ne peut le prendre à part les habitants de l'appartement et quelques privilégiés, alors quand il s'ouvre tout en bas de la Tour, Happy est déjà prêt.

Peter ouvre la portière et s'assoit du côté passager.

— Salut, Happy.

— Salut, gamin. Les vacances sont finies ?

— Ouaip.

À peine attachée, la voiture se recule et roule vers le portail qui s'ouvre. La radio leur annonce le temps de la journée, et après une pauvre musique que Peter ne connaît pas un jeu se lance, présenté par un animateur différent d'avant les vacances.

Il regarde par la fenêtre, jusqu'à ce qu'ils tombent dans des bouchons.

— Tu sais, je pourrais prendre le bus. Ou le métro.

— C'est ça. T'es encore un gamin.

— Beaucoup de gamins prennent le bus.

— Mais aucun gamin n'a Tony Stark comme père.

Peter serre la mâchoire. Au départ, personne n'osait dire des choses comme ça. Maintenant, ça échappe à tout le monde. Le Colonel Rhodes, Happy, la Dr Cho, les autres chauffeurs, certains employés que Peter croise.

Ils disent tous ça. Parents. Père. Mère. Chaque fois qu'il entend ça, il se demande si Tony et Pepper seraient en colère. Parents et gardiens, ce n'est pas la même chose. Peter n'est pas assez bête pour ne pas savoir la différence.

— Justement. Ça me rendrait peut-être un peu plus normal si je venais pas en voiture de luxe tous les matins.

Happy hausse un sourcil.

— Tu sais ce qui te rendrait encore plus normal ? Te faire enlever au milieu du métro. Tu n'imagines pas le nombre de... hm, on m'a dit de pas te parler de ça. Mais tu comprends l'idée. Beaucoup serait prêt à te faire du mal pour obtenir de l'argent de la part de Tony Stark.

Peter baisse les yeux, et ses joues chauffent. C'est dans ces moments-là qu'il se dit que l'époque où il ne parlait pas ? Au moins il ne se donnait pas l'impression d'être un sale enfant gâté.

— D'accord. Désolé, Happy. J'ai juste... je m'en veux de te déranger tous les matins et tous les soirs, comme ça.

— Tu me déranges pas.

— T'es plus chauffeur. T'es chef de la sécurité. Tu devrais plus avoir à faire ça.

Tout en grognant, Happy hausse les épaules. La route pour aller au collège est un peu plus courte qu'elle ne l'était pour aller à l'école, alors Peter voit déjà l'entrée bondée d'élèves au bout de la rue.

— Justement, gamin. Fais marcher ta cervelle, arrête d'essayer de tout me faire dire. Si je te conduis, c'est parce que ça me dérange pas. Je pourrais sûrement pas le faire tous les jours, mais quand je peux...

Il se tait, et se range sur le côté. Juste devant le portail ouvert. Peter voit quelques têtes se tourner vers la voiture, et il se mord la lèvre.

— Merci, Happy.

— Pas de quoi. Allez, descends de là. Fais-toi discret, souris un peu, et tout devrait bien se passer.

Et même si Peter n'en est pas aussi certain, il attrape quand même son sac à dos et descend la tête basse.

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