Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟺

Bonne lecture !

_____________________

Les rêves ne sont pas toujours les mêmes.

Parfois, ce n'est rien de distinct. Des images. Des sons.

Parfois, c'est May.

Parfois, c'est Ben.

Parfois, ce sont ses parents.

Parfois, ce sont les familles.

Parfois, c'est le foyer.

Cette nuit-là, quand il se réveille en sueur sous toutes ses couches de couvertures, Peter met dix bonnes minutes pour recommencer à respirer normalement. Assis sur le sol froid, le front contre la vitre de la fenêtre la plus proche, il grimace en sentant son t-shirt trempé contre sa peau. Dans ses oreilles, les craquements résonnent encore et il finit par inspirer profondément.

Cette fois, c'était May.

Au bout d'un moment, Peter finit par se lever. Marcher lui parait bizarre, mais en général quelques pas lui permettent de remettre de l'ordre. Une fois au milieu de sa chambre, il hésite. Il peut s'asseoir à son bureau, il peut continuer d'assembler les legos qui maculent la moquette de sa chambre, il peut regarder un film.

Mais dans sa poitrine, son cœur bat à fond, prêt à éclater. Il se mord la lèvre, cligne des yeux, et ouvre silencieusement sa porte. JARVIS éclaire son chemin, comme d'habitude, mais cette fois il hésite un instant avant de continuer à descendre : Tony et Pepper on placé une petite barrière pour bébé trotteur devant les marches qui mènent au labo, et Peter n'a jamais osé faire de commentaire.

Avec une moue un peu coupable, il l'enjambe sans problème.

La porte vitrée du labo s'entrouvre légèrement quand il s'approche. Un tout petit peu, juste assez pour laisser passer la voix de Tony avec un peu de musique. Peter lance un coup d'œil au tableau de contrôle juste à côté, les sourcils froncés. Il articule en silence : JARVIS ?

Mais la seule chose qui lui répond, c'est Tony qui crie :

— Vas-y JARVIS ! On essaye d'augmenter un peu. Disons... trente pourcents.

Peter jette un coup d'œil. Tony est debout, les pieds écartés et le bras tendu. En plissant les yeux, il voit aussi une petite puce sur son bras.

— Allez, voyons à quel point je peux l'étendre. À trois. Un, deux...

Il y a une étincelle, puis quelque chose éclate et Tony secoue son bras en flamme :

— Feu ! Crétin de robot, maintenant !

La seconde d'après, il est recouvert de neige carbonique de la tête aux pieds. Peter sourit discrètement, rit un peu, et regarde derrière lui pour vérifier que personne n'a été témoin de ça à part lui.

— Putain de bordel de...

Tony passe ses mains sur son visage, et retire la neige blanche crémeuse de son visage avec un air dégoûté.

— Demain, je te refourgue à la première école publique du coin. Des ados, ça serait parfait.

Monsieur, l'appelle JARVIS avec une voix plus forte que d'habitude. Protocole corruption de la jeunesse.

Tony se fige en fronçant les sourcils.

— Tu débloques ou quoi JARVIS ? Y'a pers...

Mais en balayant la pièce, son regard finit par tomber sur Peter qui se recroqueville sur lui-même, sur les marches de l'escalier. Ses sourcils se haussent.

— Hé, Pete ? T'es là depuis longtemps ?

Peter secoue la tête.

— Tu pouvais pas mieux tomber. Je viens juste de te montrer mon meilleur profil.

Tony lui renvoie un sourire, et fait un geste avec ses doigts pour lui indiquer de s'approcher. Peter hésite, juste un instant, avant de se relever et de descendre les marches : la porte s'ouvre en grand sur son chemin, et il fait attention où il met les pieds.

— Tu sais ce qu'on va faire ? Je vais aller me débarbouiller rapidement, et en attendant tu peux... t'asseoir à mon bureau et faire ce que tu veux avec l'interface de JARVIS. Si t'arrives à comprendre comment ça marche d'ici à ce que je revienne, on fera une maquette virtuelle ultra détaillée de l'Étoile de la mort, ça marche ?

Les yeux de Peter s'écarquillent, et il lance un coup d'œil à l'hologramme immense au milieu de la pièce. Il imagine, très bien, le vaisseau de Star Wars à la place de l'image flottante de l'armure d'Iron Man.

Il déglutit. Puis acquiesce furieusement.

— Super. JARVIS ? Si Pete essaye de toucher à un truc qui pourrait lui coûter un doigt, un bras, ou même une goutte de sang, tu sais où sont les fléchettes tranquillisantes.

Peter lui renvoie un regard horrifié.

— Mais nan, je rigole. M'enfin JARVIS, tu sais quoi faire.

Et il s'éloigne vers une porte ouverte au bout de l'immense atelier. Quand Peter finit par entendre le bruit de l'eau qui coule, il marche à son tour vers le bureau, et saute sur le fauteuil trop haut pour lui.

En face, il y a de la technologie avancée, un écran qui se déplace avec lui, et des fenêtres ouvertes avec des schémas. En plissant les yeux, Peter voit des puces, l'armure, et une image du corps humain avec différents points clignotants. Il fait la moue en se rendant compte qu'il ne comprend pas grand-chose, même en se concentrant.

Ses yeux le piquent quand il décide de lever la main en direction du clavier transparent. Ses paupières sont lourdes, mais plus les secondes passent plus Peter s'amuse à ouvrir des fenêtres, à les refermer, à agrandir des images avec des mouvements et à trouver le dossier qui contient tous les codes de JARVIS. Quand il tente d'avancer encore plus, le système lui demande un mot de passe et il fait la moue.

— Eh bien. Fais-moi penser à ne jamais te laisser trop près de mes lignes de code, d'accord ?

En faisant se retourner le fauteuil avec un sursaut, Peter remarque Tony qui devait très certainement lire par-dessus son épaule.

— T'as appris ça où ? Quelqu'un t'a montré ?

Peter secoue la tête. Il sait que Tony ne parle pas simplement de son super ordinateur ultra high-tech, mais des quelques phrases et chiffres que Peter a commencé à entrer dans un espace vide. En voyant son sourcil haussé, il ouvre une autre fenêtre vierge et tape :

Vos livres. Bibliothèque. Livre sur les codes.

Tony siffle.

— Je vois. Fais-moi penser aussi à pas te mettre un livre sur la construction d'une bombe atomique dans les mains.

Peter sourit, les joues qui chauffent soudain. Le moindre compliment venant de Tony ou Pepper le fait toujours se sentir tout chaud à l'intérieur. La dernière fois, quand il leur a déposé les quelques devoirs qui requéraient leurs signatures (école privée : il n'a jamais eu à faire signer le moindre de ses contrôles quand il était au foyer), il a failli se mettre à pleurer quand Tony lui a ébouriffé les cheveux en l'appelant champion. Pepper lui a demandé si elle pouvait lui embrasser la joue, et il a dit oui.

— Attends, dit soudain Tony. Comment ça, « vos » ? Dis-moi que tu parles de Pepper et moi.

Peter fronce les sourcils. Il tape :

Ce sont ceux de Mrs Potts aussi. Mais ceux-là, c'était les votre.

— Oh put —

Monsieur, rappelle JARVIS.

— ...flûte de mince. Tu nous vouvoies. Oh mon dieu. Tu nous vouvoies dans ta tête.

Peter penche un peu la tête, pas certain de ce qu'il doit faire. Il a l'impression d'avoir fait un truc de travers, mais il n'est pas sûr de savoir quoi.

— Tu appelles Pepper Mrs Potts dans ta tête ?

Pas toujours, pense Peter. Parfois, quand elle tente de lui faire son petit déjeuner ou qu'elle entre dans sa chambre pour venir le réveille, il l'appelle Pepper. Mais tout de même, il hoche la tête.

— Et moi ? Comment tu m'appelles ?

Ses sourcils se froncent encore plus, mais il tape tout de même :

Mr Stark ?

— Puta —

Monsieur, insiste JARVIS.

— ... de merde.

Tony inspire, expire, puis se passe à nouveau une main sur le visage. Peter remarque qu'il a les cheveux humides, et que son t-shirt sent bon le déodorant.

— D'accord, Pete. Je savais pas. Tu sais, comme tu parles pas. On a peut-être oublié de te le dire. C'est Tony, d'accord ? Tony. Et Pepper. Tu.... tu faisais pareil avec tes familles d'accueil ? Tu les vouvoyais ?

Peter acquiesce. Et tape, en complément :

Ils disaient que c'était plus poli.

— Ils disaient que c'était — bon, ok. Passons. C'est Tony pour toi, Peter. Vraiment.

Il acquiesce à nouveau, faute de mieux.

— Ok, super.

Il ferme quelques fenêtres avec ses doigts, puis lance un nouveau coup d'œil à Peter. Il le surprend en train de bailler, et baisse les yeux vers l'heure affichée dans un coin de l'écran.

— Outch. Pepper me tuerait. Tu sais quoi ? Demain, après l'école, tu reviens ici et je tiens ma promesse. On fera la maquette que tu veux. Mais pour l'instant, retour à l'envoyeur, allez viens.

Il lui tend la main, et Peter n'hésite qu'un instant avant de la prendre. C'est chaud et un peu moite, et normalement ça l'aurait franchement dérangé, mais il lève les yeux vers Tony, observe son visage et sa barbe, et le laisse le ramener jusqu'à sa chambre.

Il s'attend à ce qu'il monte les marches jusqu'au salon avec lui, et le laisse faire le reste du chemin seul, mais personne ne s'arrête alors il ne dit rien et le suit sagement. Dans sa chambre, le store est ouvert et dehors il fait nuit : on peut entendre le bruit des vagues, en se concentrant bien sur la fenêtre qui est un peu ouverte.

Tony jette un coup d'œil aux livres sur son bureau, à son lit plein de couvertures alors qu'il fait chaud, à son set de legos qu'il a complètement reformé et remanié, et à la tablette qui charge sur sa table de nuit.

Peter le laisse le soulever et le poser sur le lit. Quelques instants plus tard, il n'a toujours pas lâché sa main, et alors que ses yeux se ferment et que Tony s'assoit sur le bord du matelas, Peter réfléchit. Il pèse le pour et le contre, inspire et expire régulièrement, et finit par souffler d'une petite voix :

— Merci.

Un silence suit. Pas si long, car Tony finit par répondre rauquement :

— Bonne nuit, Pete.

_____________________

🕷️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro