Sia elastic heart

Le jeune homme avançait au milieu du couloir, la tête baissé, un boulet dans le coeur. On l'aimait. Les filles se bousculaient pour avoir l'honneur d'être à son bras et de le trimballer tel un trophée. Les garçons l'admirait parce qu'il était le meilleur footballeur de la ville. Les professeur l'aimaient parce qu'il était très intelligent et qu'il avait de très bonne note.

Alors pourquoi souffrait-il au point de se mutiler ? Pourquoi voulait-il mourir ? Pourquoi avait-il ce noeud dans le ventre ?

Il se sentait vide alors il jouait la comédie du mec cool et sûre de lui devant les autres, mais quand il était dans le secret de sa chambre il laissait libre cours à sa rage et à sa douleur.
Il se faisait du mal et quand il voyait ce liquide chaud couler sur sa peau il pensait être heureux.

Il se rendit à son casier où sa copine, Neslie, l'attendait, le sourire au lèvre. Dès qu'elle le vit elle sauta à son cou et l'embrassa passionément. Elle était folle de lui.

Illéro, lui ne l'aimais plus depuis quelques temps. Il la haïssait.

Elle lui demanda comment c'était passé son weekend et il lui répondit que ça c'était bien passer puis elle commença à lui raconter le sien.

Il se passa la main sur son visage et s'adossa à son casier. Il craqua.

-Tais toi Neslie, hurla-t-il. Tu m'énnerve et non ça va pas. Arrête de faire semblant de t'intérrésser à moi. On sait tous que tu n'es qu'une sale hypocrite et égoïste. Tout ce qui t'intérresse c'est ton fichu bal. Tu sais quoi ? J'en ait rien à foutre. Tu iras seul.

Il soupira. Neslie s'était figé. Une bande de curieux s'était formé.

-Mais qu'est ce qui t'arrive ? Ça fait un moment que t'es odieux avec moi. Qu'est ce que je t'ais fait pour mériter ça ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.

-Qu'est ce que tu m'as fait ? Oh mais je vais te le dire Neslie. Tu t'es foutu de ma gueule. J'ai cru que t'étais une fille bien mais t'es qu'une sale blonde sans cervelle. T'as que de beaux yeux. T'es vide et nul. T'as fait semblant d'avoir un peu d'estime pour quelqu'un d'autre que toi alors que non. Tu n'es qu'une moins que rien. Une égoïste, une hypocrite qui se plaît à blesser les gens, à les piétiner, les écraser, les brisé, les humilié, les bafoué. Voilà ce que tu m'as fait.

-Arrête Illéro. Je t'en supplie. Je t'aime comme une malade, dit-elle, les joues baigné de larmes.

Illero eu un sourire sinistre puis il fit un pas vers elle. Il voulait qu'elle souffre comme lui. Il le fallait. Il avait besoin de lui faire mal. Alors il déversa sa haine sur elle. Il l'anéantit pour son propre plaisir. Il l'humilia devant tout le lycée pour se sentir puissant. La chose au fond de lui se sentait heureuse. Les mots sortaient de sa bouche impitoyable et cinglant.

Neslie avait beau le supplier d'arrêter, en vain.

Amélia observait la scène avec un grand intérêt. Il était très fort sans l'ombre d'un doute. Il lui aurait fallu des semaines pour anéantir une personne à ce point, lui il y arrivait en quelques minute.

-Illéro. Je t'en prie. Arrête. Je suis désolé de t'avoir tant fait souffrir. Je voulais pas, supplia Neslie.

-Ferme la. Vipère hurla Illero et ce fut comme si on avait planter un milliard de poignard dans le coeur de Neslie. Elle recula sous le choc. Elle avait vu  une lueur meurtrière dans ses yeux. Je te pardonnerais jamais ça. Tu vas le payer très cher. Je vais te démolir. Ça c'était rien comparer à ce que je te prépare. Tu regretteras d'avoir croiser mon chemin.

-Mais c'est déjà le cas dit Amélia qui ne voyait pas comment faire plus mal à cette fille.

Illéro la regarda droit dans les yeux et les emmeraudes croisèrent les topazes.

-Absolument pas répondit-il

-Mon vieux si tu pouses un peu plus elle va se suicider.

Illero lui fit un large sourire puis il tourna les talons.

-T'es un vrai psycopathe en fait cria Amélia.

Il se retourna.

-Et moi on m'as dit que t'es une vrai chasseuse.

-Pas faux, mais à ce que je vois t'es bien plus efficace que moi. Franchement je crois qu'elle a reçu le message. Elle en vaut pas la peine. Regarde la. Elle pleure comme un bébé. C'est en train de remuer dans son crâne.

- Tu crois ça ? Moi je pense que c'est à moi d'en décider. Après t'as peut être raison.

Puis il s'en alla.
Tous les regards se tournèrent vers Amelia.

-Merci, lui dit Neslie.

-Me remercie pas. Ce type n'a pas dit son dernier mot.

-Il a dit que t'avait raison.

Amelia sourit.

-Un chasseur n'abandonne jamais sa proie avant de l'avoir anéantit.

Puis elle partit.

*****

Quand Illero rentra chez lui il n'était pas encore calmer. Il fallait qu'il détruise quelque chose. Tout de suite.
Il descendit dans le sous sol et il frappa dans le sac de box encore et encore, donnant des coups de poing, des coups de pied. Il repensait à toutes ces fois où il avait détruis des gens. Oh comme c'était bon. Il continua de taper dans le sac. Ce n'était pas assez. Il avait besoin d'autre chose. À cause d'elle son masque était tombé.

On le prenait pour un fou comme cet fille l'avait dit. Il tomba à genoux, brisé et les larmes coulèrent. Un sanglot déchira sa poitrine et il pleura de plus belle.

Une heure plus tard Layrena, la mère d'Illéro rentrait dans la maison. Elle regarda autour d'elle tout était bien trop calme. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle monta en haut, la porte de la chambre d'Illero était entr'ouverte. Elle l'entendit pleurer et elle poussa la porte. Une vision d'horreur s'offrit à elle.

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À votre avis qu'a t elle vue