Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 17 : La guilde n'est plus

Les jours passent encore, d'une constante logique, et se raccourcissent. Et ce que me disait le tavernier Elektek me saute maintenant aux yeux. Le froid tombe rapidement, et je vois les premières neiges ici. Même si la neige me fait le même effet que la pluie, cette atmosphère, ce paysage vêtu d'un manteau blanc, est fantastique. Salameche en a les yeux qui brillent, elle ne doit pas voir souvent la neige, si tôt. Le froid s'installe durablement dans l'auberge, et il faut remettre du bois dans le feu toutes les six heures au moins. Je me lève maintenant le soir pour donner de la nourriture à l'âtre. Et connaître ainsi les joies de se lever en pleine nuit.
Depuis ce jour, je n'ai pas revu l'ombre d'un chevalier de la Police, ou même un membre de la guilde, encore moins le cirque. Je me demande tous les jours s'ils vont bien, si Machopeur mère et fils vont bien, si Kadabra surveille tout ce joli monde de son esprit. Et pour Colosinge, je ne lui souhaite rien. Je ne veux même pas connaître sa vérité. Rien que d'y penser... Même si le travail est compliqué, je garde le sourire, et je suis optimiste sur la suite de ma fuite. J'attendrai le début du printemps pour partir, ou plutôt NOUS attendrons le printemps. Salameche veux venir avec moi, même si je préférerai le contraire. Près de six mois se sont écoulés depuis mon passage dans ce monde. Je n'ai pas de repère temporel à part les cycles jours/nuits, les différentes saisons, et la fameuse fête du Roy. Je pense à arrêter de compter, cela ne sert plus à rien, tout juste à me rappeler que je suis enfermé dans ce monde.
Plus les jours passent, et plus je vois Salameche heureuse, épanouie, belle aussi. J'ai des sentiments envers elle que je n'avais jamais connu auparavant, en tant qu'être humain ou Typhlosion, peut-être ai-je trouvé l'amour. La voir me remplis de joie, l'écouter de sa voix douce est merveilleux. Je ne pense pas qu'elle puisse avoir aussi des sentiments pour moi, ou pour quiconque, et moi même je préfère en rester là : son passé est assez lourd pour que je m'y mette aussi, et la côtoyer ne fera que la mettre un peu plus en avant du danger. Un soir. Nous devons être au milieu de l'hiver, la neige tombe de plus en plus, et le froid est un ennemi qu'il faut combattre à chaque instant. La taverne se remplit, de locaux, de gens de passage, coursier, paysans, même quelques notables de la région venu ici pour se faire oublier du monde aristocratique. Je suis tablé, pendant une pause à mon boulot. Salameche m'accompagne comme toujours. On discute, et je lui raconte mes aventures, ma vie au cirque, pourquoi je suis poursuivi, et je raconte la même fausse histoire d'un passé inexistant qu'avec mes amis du cirques. Nous mangions notre soupe, quand Salameche me pose la question que je n'aurais cru sortir de sa bouche :
« As-tu eu des relations amoureuses ? »

Je suis soudainement gêné. Mes joues rougissent jusqu'au oreilles, et je lui répond, non sans bafouillant :
« Non, j'ai jamais rencontré de femme, ou partenaire d'un soir. Pourquoi cette question ?
- Non pour rien, je voulais de faire rougir, et c'est fait, dit-elle d'un air malicieux. »

Je suis content qu'elle puisse me poser ce genre de question, non pas pour qu'elle sache, mais pour qu'elle en parle ouvertement. Elle mange, l'air satisfait de m'avoir fait rougir. Mais est-ce vraiment le véritable but de la question ? Je ne le saurai peut-être jamais...
Le lendemain, je me lève de bonne heure, comme depuis que j'ai commencé à travailler. Cela fait quelque temps que je ne cauchemarde plus, ou que je rêve de Typhlosion. C'est vraiment lié à mon état psychologique, j'en suis persuadé. Je regarde Salameche dans son lit. Elle dort paisiblement, ses cheveux longs rouge étalés. Elle est belle, c'est mon rayon de soleil du matin.
Après avoir redonné son aspect liquide à l'eau gelé, grâce à mon super-pouvoir, je lave le sol comme tous les jours, je range, je vais chercher du bois pour le feu, et j'accueille les premiers clients, avec mon manteau, parce qu'il fait froid. Au alentour de 10h, des visiteurs arrivent, accueilli en personne par Elektek, de vielles connaissances, ou de grands habitués. Ils s'installent, et commandent de la cervoise. Ce sont quatre baroudeurs, des voyageurs, peut-être même des aventuriers. Ils ont les habits sales, des armes, des bagages. Ils sont bruyants, et malpolis. Le tavernier s'approche d'eux, leurs commandes à la mains.
« Alors, quelle sont les nouvelles du sud ?
- La Police accentue ses patrouilles, commence le premier, une sourie orange avec une queue en forme d'éclair. Les guildes clandestines tombent toutes comme des mouches : Guilde Arbok, Granbull, Smogo, une dizaine sont déjà parties. »
Je stoppe tout mouvement à cette annonce. Je sers mes clients, et j'écoute la conversation discrètement :
« Ne m'en parle pas, ils sont déjà venu ici il y a quelques semaines, ils cherchaient un gars, un certains Typhlosion.
- Typhlosion, interroge le second, un gros rat brun, avec de grosse dent de devant, une grosse bouche, et ses poils meurtris par des blessures passées. C'est à cause de lui que la guilde de Granbull est tombé. J'ai entendu dire qu'il a soulevé la ville de Conchille contre Granbull, et que ce dernier a été forcé de fuir la ville.
- C'est pour cela qu'il est poursuivi, demande Elektek.
- Pas que, reprit le second. Il a tué un des membres de la guilde.
- Et la Police a les dents, continue un troisième, le même que le second. Cent pièces d'or pour le ramener, mort ou vif. »

Mon sang ne fais qu'un tour. Je prend négligemment la direction des chambres, dans le doute.
« Et quoi, tu va le pourchasser, lui demande l'aubergiste.
- Tu rêves ! Tu vois le temps qu'il fait, s'il est dehors, il va mourrir, à moins qu'il ait filait au sud, ou qu'il se cache quelque part, personne ne peut survivre seul l'hiver. »

Je continue mon service. Je ne dois pas attirer l'attention, et le meilleur moyen est de continuer le travail. La conversation change, et ils parlent de leurs projets, les quêtes qu'ils feront, les rencontres qu'ils ont eu,... Au bout d'une heure, ils repartent, avec leurs chevaux. Je peux enfin souffler.
« Alors, tu es un meurtrier ! »

Je sursaute. Elektek me regarde d'un air accusateur. Je lui explique alors tout : La défense du marchand à Conchille, l'accident mortelle d'Akwakwak, la fuite, le cirque, la fuite encore, et Salameche. Il m'écoute, mais accepte-t'il cette version ?
« Je sais maintenant à quoi je m'attends en te cachant alors, conclut-il.
- Vous allez me dénoncer ? Pour l'argent ?
- Pufff, tu me crois aussi perdu pour l'argent que cela ? Eux oui, ils t'auraient attrapé pour un bout de viande, moi, cette auberge me suffit. »

Il rejoint le bar, comme si ne rien n'était. Il aurait dû me dénoncer, pourquoi ne l'a-t'il pas fait ? Il est trop gentil, il risque sa vie pour un inconnu, à moins que ce soit une ruse, qu'il me trahira quand il le pourra. Maintenant qu'il sait, je ne suis plus tranquille.
En me couchant ce soir, je ne m'attendais pas à cette nouvelle. La guilde Grandbul à été dissoute. Si Typhlosion retrouve son corps, il sera sans emploi. Cela me fait un poids en moins, mais maintenant, mon ennemi à changé de forme, il est plus dangereux, il est légitime et peut être partout. Salameche ne soucie guère de ce détail, elle l'ignore, et dort paisiblement comme à chaque fois. Je la regarde, encore. Elle est magnifique. Mais je ne suis pas sûr de mes sentiments d'amours envers elle, je ne sais pas si je peux l'aimer, si je dois lui dire. Mais mes sentiments sont incompatibles avec mon désir de fuir, et mon but ultime. Je ne sais pas quoi penser. Je me couche dans mon lit, avec des questions en tête.

Je suis autour du feu, encore. Et encore, il n'y a personne, sauf mon copain Typhlosion. Je dois encore ruminer des questions pour le revoir.
« Alors, tu es amoureux, me demande ce dernier.
- Non, je ne le suis pas, je lui répond.
- Menteur ! Tu te ments à toi-même.
- Je ne peux pas.
- Faux, tu es persuadé que tu ne le peux pas, mais il n'y a qu'une façon de le savoir si cela est réciproque.
- Je ne veux pas, je ne suis qu'un boulet pour elle, il faut qu'elle vivent sa vie le plus loin de moi.
- C'est bon ça suffit, Cosette ! Tu peux arrêter de penser pour les autres !
- Mais...
- Tu es toujours autour de "moi je", "moi je" moi JE ne peux pas, JE ne veux pas la mettre ne danger, il aurait fallut que JE l'a sauve avant. JE dois fuir. Tu veux me faire pleurer ? Tu crois que Salameche ne sais pas qu'elle risque sa vie ?
- Tu veux que j'ignore tout ce qui m'entoure ?
- Il y a une différence entre aider les autres, et les forcer à aller dans ton sens. Et aussi une différence en entre réfléchir et se lamenter. Tu te punis de quoi, d'être là ? C'est ta faute si ton père était un ivrogne ? Ou que tu ais tué ce gars pour avoir défendu un marchand ? Ou encore que Salameche se fasse violer comme une pute, parce qu'elle a été vendu pour cela ? Tu es coupable d'une seul chose : D'être aussi con ! »

Un long silence s'installe. Je veux lui répondre, mais en faite je me fous de ce qu'il dit. Typhlosion continue :
« Tu as tout pour toi, tu es beau, tu es musclé, tu es un preux chevalier pour elle, pourquoi tu ne tentes pas ta chance ?
- En un mot, timide, je lui répond de dépit, après avoir avaler ses reproches.
- Qu'est ce que je disait, t'es trop con ! »

Je me réveille, et je vois en face de moi une Salameche plutôt matinale ce matin. Elle se tient debout, penchée sur moi, et me regarde de ses grands yeux bleues.
« Bonjour, tu es bien matinale aujourd'hui »

Elle ne dit rien. Tout ce qu'elle fait, elle se penche un peu plus sur moi, et colle mes lèvres sur les miennes.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro