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|1| Start Again

Hello hello, Reya a l'appareil, vous me recevez ? Oui ? Tant mieuux !

On est donc partis pour le premier jour de la soukoku week 2020 yaayy~ j'ai clairement galérer sur ce jour a un point que vous n'imaginez même pas :') (et pour tout dire ça a été encore pire pour les suivants-)

Et oui, j'ai clairement caser le prompt sur les dernières lignes mdrr Non mais sérieux y avait moyen de faire un truc méga stylé genre "ils étaient amoureux, se sont disputés et vont recommencer" ou d'autres comme ceux de Tsuu et Pika (rip les autres que j'ai pas encore lu-) mais non ! J'aime me compliquer la tâche en faisant des trucs bizarres, vous le savez alors je suis pas méga satisfaite du texte mais bon mdrr

Ohh mais suis-je bête, vous ne les connaissez (peut être) pas encore ! Et bien aujourd'hui le choix se portait entre kiss and make up et start again. Personnellement j'ai choisi Start Again (mais j'avoue que je me suis tapée tout un tas de délires sur le deuxième mdrr)

Aller, je vous laisse avec le texte ! Kiss kiss ! (Et petite pensée pour Tsuuki- qui a supporter tous mes "j'ai peur" et "je suis mal barrée" durant l'écriture mdr ♡)

¤ ☆ ¤

Le vent soufflait doucement dans ses cheveux bouclés en ce début septembre. Étrangement, le soleil brillait encore de tout son soûl alors que la saison chaude tombait sur son déclin. L'été avait été particulièrement chaud et Dazai Osamu n'avait qu'une hâte : qu'il se termine. C'est pourquoi il accueillit avec bénédiction la brise automnale qui avait envahie l'espace environnant.

Se fondant à merveille dans la foule de travailleurs à pieds, il observa le ciel bleu dénué d'imperfection et une chaleur réconfortante étreignit son cœur sans qu'il ne sût dire pourquoi. Peut-être ses collègues avaient-ils raison, il était réellement fou. Enfin, pas que ça le dérange vraiment, il était même le premier à affirmer la part farfelue de sa personnalité mais ces derniers temps c'était de pis en pis.

Ça avait commencé vers le mois de juin dernier. Chaque nuit, il faisait un rêve, un rêve étrange. Il n'arrivait plus à dissocier la réalité de l'onirique, ne pouvait non plus se rappeler à son réveil : tout ce qui lui restait était une sortie de ressenti, de feeling ; il se sentait bien comme jamais il ne l'avait été dans sa vie mais ne savait mettre de mots dessus. Ce qui se rapprochait le plus de ça - faute de pouvoir mieux le qualifier - était probablement ce que le commun des mortels appelle le bien être mais Osamu n'en était pas certain ; avait-il un jour pu dire qu'il était bien dans sa peau ? Quoiqu'il en soit, ces rêves à répétition le perturbaient de plus en plus et tout le monde commençait à s'en rendre compte, chose qu'il ne souhaitait pour rien au monde.

Il arriva finalement devant les deux tours vitrées qui abritaient l'entreprise pour laquelle il travaillait depuis maintenant six ans : la Mori's corporation. Il soupira en entrant dans l'atmosphère étouffante du bâtiment, salua d'un signe de tête la belle Gin qui terminait son stage à la réception et rejoignit d'un pas pressé l'ascenseur qui devait l'emmener à son bureau.

Au dernier moment, il retint la porte pour que son supérieur, Hirotsu Ryûro, puisse monter dans la cabine également. C'était un homme plutôt grand - Dazai avait beaucoup de mal à juger de ce caractère physique étant lui-même plus grand que la moyenne du haut de son mètre quatre-vingt un - qui portait constamment un monocle et avait les cheveux grisonnants. Il ressemblait plus à un aristocrate venu d'un ancien temps qu'au sous-directeur de l'entreprise la plus influente de la ville qu'il était.

C'était un homme que Dazai appréciait tout particulièrement, il avait toujours su trouver les mots avec tous ses interlocuteurs et sa présence était des plus apaisantes.

« Bonjour Hirotsu, comment allez-vous ce matin ?

- Je vais très bien, merci Dazai et toi comment vas-tu ?

- Je me porte comme un charme », sourit-il plus faussement qu'il ne le voulut.

Hirostu ne le crut pas un seul instant, ses yeux étaient plus ternes que jamais et cernés d'un violet presque noir. Tout son être respirait le manque de sommeil, ou tout du moins de sommeil réparateur, mais Ryûro n'était pas le moins du monde en position d'argumenter alors il se contenta d'un hochement de tête en signe d'assentiment et laissa le silence reprendre ses droits.

Le brun, quant à lui, était perdu dans des pensées si lointaines que pour un peu, de la fumée aurait jaillie de ses oreilles et le crissement caractéristique de rouages rouillés tournant à plein régime aurait retenti dans l'habitat clos. Il se demandait ce qui lui manquait. En des termes plus explicites, il n'était pas ignorant, il savait être une personne émotionnellement instable mais la question était pourquoi. Qu'avait-il de moins que les autres ? L'intelligence ? Il l'avait. Des amis ? Oh ça il en avait, les cinq appels en absences de son téléphone pouvaient le prouver. Non, c'était autre chose mais quoi ?

Soudainement, la réponse apparut comme une évidence dans son esprit. C'était forcément ça. Ce qui lui manquait c'était l'amour. N'ayant jamais connu ses parents ou de relations amoureuses il ne savait trop définir ce terme et même du point de vue amical cela lui semblait ardu. Qu'est-ce que l'amour ? Voilà une bien difficile question.

Ses réflexions philosophiques furent interrompues par le léger tintement de l'ascenseur lui indiquant son arrivée à l'étage demandé. Il fut surpris de découvrir qu'il était déjà à destination mais haussa les épaules, le temps était un concept trop compliqué à analyser pour lui.

Il se dirigea vers son bureau d'un pas traînant, la mort dans l'âme. Dazai détestait travailler, il était tellement plus amusant de faire enrager ses collègues ! Seulement le grand patron, Ôgai Mori leur avait demandés de finir un projet pour le soir même et il n'était pas question de retard lorsqu'on parlait du boss suprême.

Il s'assit en soupirant sur sa chaise roulante et alluma son ordinateur avant de se figer. Quelques souvenirs brumeux de son rêve lui revenaient. Il était question d'une personne et... d'amour. Impossible de se rappeler d'autres détails concernant l'individu ou autre, c'était des plus rageant.

Il se ressaisit et alluma l'ordinateur pour commencer son dur labeur. Il fallu cinq bonnes minutes à la machine pour être prête à l'utilisation, pendant lesquelles il s'endormit presque. Le manque de sommeil commençait à pointer le bout de son nez, c'était vraiment pas le moment.

Au bout d'une heure, il se rendit compte qu'il n'avait fait que relire la même phrase en boucle une quinzaine de fois et songea qu'il était temps de prendre une pause, pas que l'évolution des taux de ventes de leurs produits au Luxembourg l'ennuyait mais un peu quand même.

Les chiffres dansaient encore devant ses yeux lorsqu'il délaissa son bureau d'un pas traînant pour la machine à café de l'étage. Oh, il haîssait l'infecte breuvage noir, particulièrement ici, mais il ne voyait pas d'autre moyen de tenir la journée. Il entreprit donc d'avaler cul-sec la boisson pétrole mais même la brûlure de sa gorge ne savait effacer son insupportable amertume. Il jeta dans la poubelle prévue à cet effet - et qui en regorgeait déjà - sa tasse en carton puis retourna travailler, toujours plus morne.

La demi allait sonner lorsqu'il reçut un appel de la part de Ryunosuke Akutagawa, frère de Gin. Il fut partagé entre l'envie de laisser sonner - pour embêter son monde - et décrocher car il était bien la dernière personne qu'appellerait Ryunosuke en cas de problème. Finalement il prit l'appel.

« Akutagawa ! Que me vaut cet honneur ? ironisa-t-il de sa voix mielleuse.

- Dazai. Gin m'a appelé en catastrophe pour que je l'aide avec un individu de la réception qui demande à vous voir, pas encore une de vos conquêtes furibonde j'espère ?

- Vu le peu de temps libre que me laisse Mori en ce moment c'est très peu probable, soupira-t-il théâtralement.

- Vous voulez bien descendre ?

- J'ai quoi en échange ? » Ryunosuke ne lui répondit pas immédiatement mais Osamu était certain qu'il était toujours en ligne, il pouvait entendre sa respiration lente entrecoupée de quintes de toux.

« Je ne marche plus à ce jeu là Dazai alors tu ramène tes fesses en bas tout de suite.» et l'homme aux pointes bicolores raccrocha.

Un fin sourire étira les lèvres de Dazai, le passage du vouvoiement au tutoiement et le ton agacé de son interlocuteur avaient suffi à le convaincre et puis dans tous les cas il serait descendu, bien heureux d'avoir une excuse pour délaisser son travail.

Il claqua l'écran de son ordinateur sur le clavier, s'étira et prit la direction de l'ascenseur. Il monta dans la cabine puis les portes se refermèrent lorsqu'Ango Sakaguchi lui demanda de les retenir mais il fit mine de ne pas l'avoir vu et les battants métalliques claquèrent juste devant son regard perçant. Oh il allait avoir des problèmes en remontant, c'était sûr.

Son différent avec Ango datait d'un an déjà. Tout avait commencé par le renvoie injuste de leur collègue et ami Sakunosuke Oda. Ils avaient dû, à trois, effectuer une étude très importante pour le lancement d'un nouveau produit par une filiale mais Ango avait totalement bâclé son travail et Oda, dans son éternelle bonté, en avait assumé l'entière responsabilité. Depuis, Osamu n'avait plus adressé ne serait-ce qu'un regard à Ango qu'il désignait comme responsable.

Rapidement, la curiosité qu'il éprouvait pour l'inconnu qui le réclamait en bas occulta toutes les noires pensées qu'avait amené Ango et ses étranges rêves lui revinrent en mémoire, peut-être cet inconnu avait-il un quelconque rapport avec. En tout cas, il en avait l'intime conviction.

A peine les portes furent-elles ouvertes que son regard ambré croisa deux pupilles inquisitrices d'un bleu profond du genre qui transperçait votre âme de part en part et Dazai eut un flash.

¤ ☆ ¤

Le froid du siège en métal de sa cuisine le faisait frissonner et pourtant, pour rien au monde il n'aurait échangé sa place avec quiconque. L'homme qui lui avait volé son cœur le fixait de l'autre côté de l'îlot central, les yeux brûlants de désir et il avait l'impression que son estomac faisait des montagnes russes tandis que son cœur jouait du tambourin.

Ses mèches rousses indomptables encadraient à merveille son petit visage qui était magnifiquement souligné par le chapeau au style vieillot - mais qui lui allait si bien - qu'il portait. Osamu n'avait qu'une envie, se lever et se jeter sur lui et ses lèvres tentatrices, pourtant il ne le pouvait pas. Il était comme enchaîné à ce tabouret, il lui était impossible de se lever ne serait-ce que pour prendre un verre d'eau.

Le soleil déclinait à l'horizon, signant la fin d'une nouvelle journée en la compagnie de... pourquoi ne se rappelait-il pas le nom de cet adorable porte-chapeau ?

Il ouvrit la bouche pour le lui demander mais aucun son n'en sortit et apparemment son homologue n'en menait pas large non plus. Qu'est-ce que c'était que ce merdier ?! Il voulut crier mais...

¤ ☆ ¤

« Monsieur Dazai » appela Akutagawa garçon en le secouant par l'épaule alors qu'Akutagawa fille s'inquiétait de son manque de réaction.

Il voulut leur répondre mais tout ce qu'il parvint à faire fut une grossière imitation d'un poisson, écarquillant les yeux et ouvrant la bouche sans produire un son. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place, l'inclina et, ses yeux exorbités, demanda :

« Qui es-tu ?

- Nakahara Chuuya, répondit l'autre en tendant la main. On m'a dit que je serais en période d'essai dans votre équipe.» Les inflexions de sa voix résonnaient comme une mélodie aux oreilles de Dazai et il aurait tout fait pour continuer à les écouter inlassablement.

« Des relations avec Mori ? demanda-t-il en levant un sourcil, presque sûr de la réponse ; Mori n'acceptait pas n'importe qui dans son entreprise.

- Je suis le fils de Paul et Arthur.

- J'aurais dû me douter » dit-il d'un ton qui se voulait désinvolte.

Ça faisait longtemps qu'ils n'avait pas vu Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, c'était eux qui s'étaient occupés de sa formation lorsqu'il venait tout juste d'arriver dans la boîte. Leur amour l'un pour l'autre était plus qu'évident bien que durant un long moment ils aient affirmer se détester, personne n'était dupe. Il n'était donc pas surprenant de savoir qu'ils étaient ensemble.

Il jeta un œil à Chuuya et lui fit signe de le suivre dans l'ascenseur pour remonter. Le rouquin l'avait d'abord fixé d'un air interrogatif mais avait fini par comprendre et, prenant ses affaires, monta à sa suite et celle d'Akutagawa.

Lorsque les portes se refermèrent, une tension s'installa entre Osamu et Chuuya. Ils se dévoraient du regard, littéralement, et Ryunosuke ne pouvait qu'observer le spectacle. Pas une conquête furieuse hein, si ces deux là n'étaient pas déjà ensemble, ils ne tarderaient pas à finir en couple quitte à ce que cupi-Aku doive intervenir. Oh oui, il aimait bien jouer les cupidons à ses heures perdues.

Étrangement, les voir ainsi lui rappela quelque chose, une sorte de rêve dont il ne restait qu'une sorte de ressenti, un feeling. Tous les éclats argents qu'il apercevait l'emplissait de bonheur - où ce qui s'y apparentait puisqu'Akutagawa n'avait jamais complètement été heureux, il ne savait donc pas ce que ça faisait.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent soudain sur un jeune homme aux yeux bicolores et l'air perdu. Leurs regards se perdirent l'un dans l'autre et occultèrent complètement les deux autres énergumènes qui avaient fini par se sauter dessus.

Voilà que l'histoire se répétait et que la magie des âmes soeurs opérait à nouveau alors que les murs se mirent à trembler et qu'une explosion retentit non loin d'eux, la tour s'effondra en même temps que leurs convictions.

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