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- - - - - PDV Daryl - - - - -

Je glisse ma main dans les cheveux ébène de Fiona, une de mes poules attitrées. Aucun autre de mes gars ne la touche, je tiens pas à passer après diverses queues. Je la fixe en grognant lorsqu'elle engloutit enfin mon membre entre ses lèvres refaites, sa langue caresse la longueur de ma veine qui palpite. Je serre plus fortement sa tignasse et accentue ses mouvements de va-et-vient. Putain que ça fait du bien, de bon matin ! Rien de mieux que se faire sucer un lendemain de soirée. J'ai légèrement abusé sur le rhum, mais on a pas dix-neuf ans tous les jours ! J'ai essayé de contacter Matt, monsieur est aux Bahamas en train de se dorer la pilule. Qu'il en profite, ce veinard !

Je peste lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit. De ma main libre, je l'extirpe de la poche de mon jean baissé à mes genoux. Je constate qu'il s'agit d'un numéro provenant de l'étranger. Qui me fait chier hors du continent ?! Je décroche en faisant signe à Fiona de continuer.

Daryl : - Ortega.

? : - Je pensais que tu n'allais jamais décrocher.

Daryl : - Je suis actuellement en train d'avoir la pipe du siècle, j'aime pas être dérangé. Qui est à l'appareil ?

? : - El Demonio.

Mon sang se glace net. Je crois même que j'ai arrêté de suite de bander ! Je tire sur les cheveux de Fiona qui étouffe un râle de douleur, croyant que là, je vais la baiser. Mais pas du tout. Je lui fais signe de dégager et remonte mon froc, fermant la ceinture avec difficulté d'une seule main.

Daryl : - Damian ? En quoi puis-je t'aider ?

Damian : - C'est bon, je dérange moins ?

Daryl : - Je croyais que c'était encore un branleur qui voulait marchander les prix du marché. Je suis heureux de constater que non.

Damian : - Et je suis heureux de constater que t'es meilleur d'année en année. J'espère que t'es prêt, j'ai besoin que tu me rendes ce fameux service.

Je plisse les yeux, alors que Fiona s'est installée sur le divan, en train de gémir. Je rêve, elle se doigte sur mon cuir ! Je grogne fortement et plaque ma main sur le haut-parleur du combiné.

Daryl : - Je te jure que si t'as pas bougé ton cul d'ici les deux prochaines secondes, je te fous une balle dans le crâne !

Fiona : - Mmh... Daryl, je suis bien trop excitée, là... Viens mon chou... J'ai envie que tu me prennes et me baises avec violence... Je veux jouir pour toi.

Daryl : - Tu vas niquer mon cuir italien avec ta mouille, dégage, je le répète pas !

Outrée, elle me fixe, mais voyant que je suis on ne peut plus sérieux, elle vocifère en russe des mots que je comprends pas. J'ai jamais aimé cette langue de toute manière. J'attends qu'elle s'échappe enfin de mon bureau et reprends la conversation avec le démon.

Daryl : - Éclaire ma lanterne.

Damian : - T'es sûr que t'es apte à parler ? J'ai pas de temps à perdre, là.

Daryl : - Ouais, maintenant c'est bon.

Damian : - C'est vrai que t'étais un gamin quand on s'est vus pour la première fois.

J'encaisse, mieux vaut pas rebondir. Je le laisse poursuivre.

Damian : - Tu te souviens de ma fille, Sakura ?

Comment l'oublier, putain ? Un visage digne d'une sirène, et malgré qu'elle soit plus jeune que moi, je garde un souvenir d'elle dans mes bras, son parfum fleuri m'enveloppant dans un cocon rassurant. Putain, si on pouvait lire mes pensées, je passerais pour une belle baltringue !

Daryl : - Tu parles de ta petite fille qui ne sait pas nager ?

Damian : - L'eau a coulé sous les ponts, gringo. Elle a grandi, et elle est redoutable.

Daryl : - Je n'en doute pas. La France, hein ? Vous vous la coulez douce à Paris, bon choix de destination.

Damian : - Je parlerai pas de ça avec toi, j'aurais dû cacher mon numéro, j'ai pas pensé à ce détail, c'est vrai.

Daryl : - Ce qui me laisse penser qu'il y a un souci. Dans ce service tu m'avais demandé de veiller sur Sakura ? Elle est où ?

Damian : - Un malheureux accident s'est déroulé ici, ce qui l'a poussée à partir.

Daryl : - La petite adolescente a fugué ?

Damian : - Elle va sur ses seize ans, je pense qu'on peut la qualifier d'adulte, vu ce qu'elle est capable de faire... Crois-moi, tu voudrais pas la croiser... Mais ouais, c'est ça. Je sais qu'elle va à l'aéroport.

Daryl : - Tu veux que je la cueille à l'atterrissage ? Comment tu sais qu'elle va venir ici ?

Damian : - Sa mère est originaire de New York. Elle n'a aucun autre point de repère.

Je me souviens parfaitement des mots qu'il m'a laissé lors de leur départ, il y a maintenant... Trois ans putain, le temps file à une vitesse ! Je dois empêcher Sakura de rejoindre un autre gang, elle doit rejoindre mon Cartel. Je vais dire quoi aux gars qu'une nana va arriver dans les rangs ?!

Daryl : - Je dois donc la recruter ?

Damian : - Fais ce que bon te semble. Elle doit simplement rester hors d'atteinte de mes ennemis. Elle ressemble à sa mère, les mecs n'auront aucun mal à la reconnaître.

Je soupire lourdement et me masse les tempes. Putain, j'avais d'autres chats à fouetter !

Daryl : - Ce sera fait.

Damian : - Gracias.

Et il raccroche sans plus de cérémonie. Je récupère ma chemise que j'enfile et sors de mon bureau, croisant Fiona debout contre le mur, gémissant comme une truie, un dde mes gars lui léchant la chatte comme une glace. J'arque un sourcil et me racle la gorge.

Daryl : - On partage la poule du patron ?

Il sursaute tellement que ses dents se referment sur le clito de la gonzesse qui se met à hurler d'un cri strident. Je ricane alors qu'il se relève, tentant de remettre sa queue qu'il branlait dans son froc. Je secoue la tête de gauche à droite.

Kil : - Jefe !

Daryl : - J'aime pas qu'on me désobéisse.

Kil : - Elle m'a chauffé, je...

Daryl : - T'as réfléchi avec ta queue, ouais, j'ai cru remarquer.

Kil : - Pardon, je pensais que...

Daryl : - Que les règles ne s'appliquaient pas à toi ? Mauvaise pioche.

Je sors aussitôt mon beretta de ma ceinture et lui tire une balle dans la tête. Fiona hurle à nouveau et se met à courir, le cul à l'air. Un rire m'échappe et je lui tire dans une de ses fesses rondes, lui arrachant un nouveau hurlement. Elle tombe à quatre pattes et je la rejoins sans peine, venant attraper ses cheveux dans mon poing pour qu'elle me regarde.

Daryl : - Là j'aurais pu te baiser comme la chienne que t'es. Mais... Je suis pas un violeur. Tu vas donc déguerpir d'ici et ne plus jamais remettre les pieds sous mon toit. T'as bien compris ?

Son mascara a coulé, sans oublier la couche de fond de teint qui ruisselle en compagnie de ses larmes. Ravalement de façade complet ! Je relâche sa tignasse, arrachant par la même occasion quelques extensions. Je ne lui accorde aucun regard supplémentaire et descends les escaliers en sifflant. Tous les gars présents aux alentours rappliquent, même ceux qui baisaient. Ils déboulent des chambres du rez-de-chaussée, un pauvre caleçon sur eux.

Daryl : - On va devoir bosser dur, là. On a approximativement...

Je regarde ma montre en réfléchissant avant de poursuivre.

Daryl : - 8 heures avant que le paquet ne déboule.

Paolo : - Quel paquet, jefe ? On a été livrés hier, les coffres sont pleins de cocaïne.

Daryl : - Je sais, Paolo, là en l'occurrence je ne parle pas de poudre. Mais d'une personne.

Je croise les bras contre mon torse en regardant un à un les gars devant moi.

Daryl : - Y'a trois ans, je vous ai dit que le Cartel Ortega signait une collab avec El Demonio. Je vous ai pas menti, la farine qu'on vend est d'une qualité supérieure à toutes celles sur le marché. Ce qui fait de nous les principaux vendeurs et on se fait un max de blé.

Ils acquiescent en ricanant. Ils sont fiers d'être là.

Daryl : - Il vient de me contacter. Sa fille s'est barrée et devrait débouler à New York.

Cette fois, j'ai encore plus attiré leur attention. Putain, quand on parle d'une gonzesse, hein...

Daryl : - Sakura va avoir seize ans. Ou elle a eu, j'en sais rien. Si elle a quitté son père, c'est que quelque chose de dramatique s'est passé et j'ai pas envie de savoir ce que le démon a fait, j'ai demandé aucun détail.

Paolo : - Et en quoi la venue de cette niña nous concerne ?

Daryl : - J'allais y venir... Nous devons la recruter.

Je me récolte des bruits d'ahurissements et d'étranglements. Je détaille le visage de chacun de mes gars, certains prenant la parole.

Carlos : - Aucune nana ne peut bosser avec nous ! On va devoir passer notre temps à protéger son cul !

Jimenez : - Je suis d'accord avec lui, on a pas le temps pour surveiller les moindres recoins pour elle...

Daryl : - Vous pensez que la fille d'El Demonio ne sait pas se défendre ?

Rodrigo : - Est-ce qu'on doit lui faire passer les tests d'entrée ?

Jimenez : - Putain t'es pas sérieux, on va pas se la coltiner !

Je plisse les yeux, glissant mon index à mon menton. Je réfléchis rapidement.

Daryl : - Sakura dans la filière S... Pourquoi pas. J'ai même ma petite idée. Il est où, S ?

Ce merdeux tatoué préfère qu'on l'appelle S, je sais même plus son prénom alors qu'il est à la tête d'une des 26 filières de mon cartel.

Rodrigo : - Au QG de la filière.

Daryl : - Vous allez lui dire qu'il va devoir affronter une nana. Je veux voir ce que Sakura a dans le ventre, et si elle fait ses preuves, elle rejoindra cette filière.

Jimenez : - Pourquoi la nôtre ?

Daryl : - Les filières de A à M sont à l'opposé des QG des autres gangs. J'ai fait exprès de mettre les plus redoutables parmi les branleurs qui veulent nous doubler. A savoir de N à Z.

Jimenez : - Ouais ben si je compte bien, ça fait 7 autres filières potentielles qui peuvent accueillir cette nana !

Daryl : - Si Sakura renverse S, va bien falloir qu'elle soit à la tête d'une filière en rapport avec son prénom. J'ai toujours fonctionné comme ça, il y a un problème sur ma gestion des affaires ?

Je le fusille du regard, alors que son pote lui tape l'épaule.

Rodrigo : - Ta gueule mec... Nan jefe, y'a aucun souci. On va aller prévenir S de la situation.

Daryl : - Parfait. Carlos, t'es chargé d'avertir les autres chefs de filière, je veux que tout le Cartel soit au courant. Quant aux autres, vous allez me trouver tous les gangs de New York, même les plus petits, et le premier qui accepte de recruter Sakura se verra trouer la tête. N'hésitez pas à mentionner le nom d'El Demonio, j'adore quand ils croient que Voldemort va débarquer.

Rio : - Ce sera fait, on est sur le départ. Et... Concernant le Cartel Mendose ?

Lui, ces putains de rital de merde... Les seuls qui nous foutent des épines dans le pied. Je fixe Rio et hoche la tête.

Daryl : - Paolo va venir avec moi. C'est le plus grand gang après le nôtre. Sakura va forcément s'y rendre. Mais je ne compte pas les laisser recruter la fille du démon. Elle sera dans le Cartel Ortega.

Ou je risque d'y laisser clairement ma peau ! Je fais signe à Paolo de me suivre, certains snipers seront à ma suite. Je sens que Cyrano, et pas de Bergerac, va largement me casser les couilles.

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Je gare ma Lambo devant la villa Mendose. Les gorilles de l'entrée me laissent passer avec Paolo, les snipers approcheront à pied sans se faire voir. Telles des ombres dans la nuit. D'un pas vif, je m'approche de la porte, mais ce sont des gloussements féminins qui m'interpellent en premier. J'échange un regard avec mon bras droit puis bifurque vers la haie qui englobe le jardin. Je pousse le portail et constate que le chef du cartel se prélasse au bord de la piscine, avec des gonzesses littéralement à poil. Refaites de partout, y'a rien d'intéressant. Je fixe Cyrano qui manque de s'étouffer avec sa paille.

Cyrano : - Je rêve ! Ortega, ici, sur mes terres. Que me vaut ce plaisir ?

Il se lève de son transat, je lève les yeux au ciel quand je vois son peignoir ouvert. Cet abruti ricane avant de fermer sa ceinture et viens vers moi me tendre sa main. Putain, je sais même pas s'il se branlait ou s'il doigtait quelqu'un. Je le salue tout de même, je vais pas être impoli dès le début. Faisons preuve de courtoisie en premier lieu.

Daryl : - J'ai besoin de parler affaire. Du moins... Recrutement.

Cyrano : - Ton Cartel a fait faillite et tu veux rejoindre mes rangs ? Avec grand plaisir !

J'arque un sourcil.

Daryl : - Rien qu'avec la commande que t'as passé, tu sais ce qu'il en est de l'état financier de mon gang. Nan, j'aimerais te demander de pas recruter quelqu'un.

Cyrano : - Oh, toi, t'as une cible en vue ! Dis-m'en plus. Rhum ? Ton ami aussi ?

J'entends Paolo légèrement grogner. Je hoche la tête pour nous deux, alors que je poursuis.

Daryl : - Si je te dis fille du démon ?

Un bruit de verre cassé retentit. Je regarde la bouteille de rhum au sol, le précieux liquide ambré coulant jusqu'à l'eau de la piscine. Les poules ne se privent pas pour venir foutre leurs seins dégueulasses en-dessous pour prendre une douche. Que de gâchis !

Cyrano : - Putain mais... De un, El Demonio a disparu des radars, et de deux, personne ne sait si sa fille est vivante.

Daryl : - Elle l'est bel et bien, tout comme le démon, je t'assure. Je lui ai parlé il y a quoi, une heure ? Sa fille s'est barrée de leur QG, et elle va débouler ici afin d'être recrutée.

Cyrano : - Pourquoi elle ferait ça ? Son père détient le gang le plus puissant de tous les temps ! Sans vouloir te vexer.

Daryl : - Y'a pas de mal. Affaires de famille, je m'en mêle pas. Tout ce que je sais, c'est qu'elle doit rejoindre les rangs du Cartel Ortega.

Cyrano : - Et j'peux savoir pourquoi tu serais l'unique mec à jouir d'un tel avantage ?!

Il se retourne furieusement vers moi. Putain, je savais qu'il allait me casser les couilles !

Daryl : - El Demonio m'a personnellement contacté. Sa fille doit rejoindre mon cartel. Point final, y'a rien d'autre à savoir.

Je lui tourne le dos, mais son ricanement me fait littéralement vriller. Je le fixe méchamment, son rire gras résonne autour de nous.

Cyrano : - Et tu crois qu'avec de simples paroles, je vais obéir au doigt et à l'œil ? J'suis pas un de tes petits toutous qui remue la queue à tes demandes, Ortega. Si la fille du démon est comme sa mère, elle rejoindra mes rangs.

Le prochain chapitre arrive vendredi prochain mes petites perles, un peu de patience ❤️

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XOXO ❤️

Myriam, votre Maîtresse Sadique ❤️