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❥ VII - Lacération profonde

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

* * * * * *

- - - - - PDV Damian - - - - -

J'était en train de congédier l'un de nos collaborateurs, lorsque j'entends du grabuge dehors. Je fronce les sourcils, referme la porte une fois que l'homme est sorti, puis je reviens d'un pas rapide sur la terrasse où mes autres invités patientent. Seul Hicho s'est levé, et les gars du gang sont sur le qui-vive. Je m'approche, jetant à peine un œil à Sean qui tient un mec, regardant le petit jeune qui tient MA fille, inconsciente. Toutes mes terminaisons se tendent et j'affiche mon visage le plus froid possible.

Damian : - C'est quoi ces conneries ?! T'es qui, toi ?

Je crache presque au visage du portoricain. Il ne dit d'abord rien, avant d'afficher un rictus carnassier. Ce petit con est en train de se foutre de ma gueule ?!

? : - Tout d'abord, c'est un honneur de te rencontrer, le démon.

Damian : - Comment te permets-tu de t'adresser à moi avec autant de familiarité ?

? : - Je te l'accorde, on a pas élevé les cochons ensemble. Maintenant que j'ai fini avec les compliments, je m'attends à un "merci".

Je comble la distance entre nous et tends les bras pour récupérer Sakura. D'une œillade glaciale, je l'intime à la lâcher, ce qu'il fait sans plus attendre. Je baisse furtivement les yeux sur elle, vérifiant qu'elle respire. Ce qui, heureusement pour lui, est le cas. Je le toise du regard et recule d'un bas.

Damian : - J'suis pas du genre à remercier. Je réitère ma question : t'es qui ?

? : - Daryl Ortega.

Mes yeux se plissent aussitôt. J'ai déjà entendu ce nom...

Damian : - Ortega... T'es du milieu, hein ?

Daryl : - J'ai effectivement mon Cartel.

Damian : - Le Cartel Ortega, plusieurs gars ont mentionné ce nom, ouais. Tu cherches des collaborateurs.

Daryl : - J'en trouve. Je fais pas la manche.

Damian : - Il en va de soit. Dans tous les cas, à quinze piges, c'est honorable. T'iras loin si tu laisses aucun point faible t'atteindre.

Je lui tourne le dos, pensant que la discussion se termine ici. Mais cet Ortega en a décidé autrement.

Daryl : - Comme toi avec ta fille ?

Mon sang ne fait qu'un tour. Je me retourne lentement, même Hicho a arrêté de respirer. Les potes de Sean prennent leurs jambes à leur cou et entrent dans la bâtisse, rejoignant sûrement leur père respectif histoire d'éviter ma colère.

Damian : - Je te permets aucunement de mentionner ma fille, si tu tiens à ta langue, Ortega.

Daryl : - Cher démon... J'ai pour habitude de ne pas laisser ma langue dans ma poche. Sans moi, Sakura serait morte.

Je dévie les yeux sur Sean, s'étant trouvé une admiration totale de ses chaussures.

Damian : - C'est quoi ce bordel ? OH ! RÉPONDS !

Je le fais sursauter. Pour peu, il se pisserait dessus. Y'a un sacré contraste avec cet Ortega et lui. J'ai besoin de mecs qui ont des couilles pour prendre la relève de leurs parents, c'est pour ça que j'accepte que les fils rappliquent. Aucune fille, y'a déjà bien assez à faire avec celle que je tiens au creux de mes bras. Adrianna ne me pardonnerait jamais s'il lui arrivait quelque chose de grave que je n'ai pas commandité.

Sean : - On, euh... On était dans les bois et...

Damian : - Fous-toi de ma gueule, tiens, y'a un étang dans cette pauvre rangée de dix arbres ? Saku' est trempée, je sais que tes potes et toi étiez à cette fête qu'on entend à des kilomètres. Qui t'a autorisé à emmener mi hija là-bas, hein ?

Sean : - Elle a voulu sortir, on ne l'a obligée à rien, et...

Damian : - Crois-moi que je vais m'occuper personnellement de ton cas.

Hicho : - Jefe...

D'un regard noir, il comprend qu'il est préférable de faire table rase avant de regretter quoi que ce soit. Je reporte mon attention sur ce Daryl.

Damian : - Développe.

Daryl : - J'étais sur mon yacht, sirotant un bon rhum, quand j'ai aperçu un petit bateau qui nous fonçait droit dessus. A son bord, Sakura, et ce type, là.

Mes sourcils se fronce tellement que je risque de ne plus rien voir. Je tourne la tête, baisse les yeux sur la larve insignifiante qui gît au sol, aux pieds d'Hicho. Lui par contre, il s'est pissé dessus. Il doit avoir la vingtaine, musclé et tatoué de partout, mais rien dans le calbut !

Damian : - Je reconnais la tête de cerf sur ton cou. Knight, c'est ça ? Le fils d'Endrio. Ce chacal qui a essayé de me voler le mois dernier. Je n'oublie aucun visage.

Knight : - J'ai rien fait ! Ortega casse les couilles à vouloir vous impressionner.

Un ricanement m'échappe, mais également à Ortega qui enchaîne illico.

Daryl : - Oh, j'invente aussi le fait que tu t'es fait plaisir à foutre une gamine de 13 ans à poil en soulevant sa robe ? J'ai une très bonne vue, je t'ai pas dit ?

Ma rage prend le dessus et j'effectue un coup de pied circulaire qui vient aussitôt ouvrir l'arcade sourcilière de Knight. Je grogne mes mots.

Damian : - T'as touché mi hija ?!

Knight : - Putain non, je...

Nouveau coup de ma part, cette fois dans l'estomac. Il se plie en deux, reprenant difficilement son souffle. J'en profite pour glisser Saku' dans les bras d'Hicho.

Damian : - Monte la coucher. Défonce sa porte, elle a dû la verrouiller de l'intérieur.


- - - - - PDV Daryl - - - - -

J'aurais déjà pu me barrer, mais voir le démon en action est bien plus intéressant. Mes gars restent dans mon dos, sans broncher, tandis que ce dénommé Knight est en train de se faire ratatiner. Mon attention se focalise ensuite sur le corps frêle de Sakura qu'El Demonio glisse dans les bras de son homme de main. Je ne la quitte pas des yeux jusqu'à ce que tous les deux disparaissent dans la villa, la voix du diable retentissant aussitôt à mon encontre.

El Demonio : - T'en as également profité ?

J'arque un sourcil. Il m'accuse d'être un violeur, sérieusement ?

Daryl : - Je vais finir par me vexer... J'ai niqué ma chemise Versace en plongeant pour récupérer ta fille dans l'eau. J'suis pas un violeur, j'attends l'approbation des nanas que je veux, et pour ce qui est des gamines qui n'ont pas de seins, c'est pas mon délire. Donc nan.

El Demonio : - Tu l'as sauvée de la noyade ?

Cette fois, c'est moi qui plisse les yeux. Il est clairement en train de montrer sa faiblesse, mais c'est très furtif. Des rumeurs que j'ai pu entendre, il est dit qu'il est très dur avec sa fille, mais en réalité, il fait ça pour la protéger de toute cette merde, de ce milieu de dingue dans lequel nous progressons.

Daryl : - Effectivement. J'ai vu qu'elle n'avait pas l'air d'être une championne olympique de natation.

Sa mâchoire tressaute plusieurs fois. Il se rapproche de moi d'un pas vif, mes gars réagissant et enlèvent de suite le cran de sureté de leur flingue. Je tends mon bras en arrière afin de les intimer de ne rien faire, sauf en cas de danger imminent. Un démon qui me fonce dessus, certes c'est pas rassurant, mais je vais pas me pisser dessus comme Knight. Contre tout attente, El Demonio vient me taper l'épaule amicalement. Un signe qui a dû toucher son égo, mais qui me flatte autant qui m'étonne. Je viens d'avoir quoi là, une sorte de bénédiction ? Il ne dira pas merci, je le sais, je connais le mode de fonctionnement d'ours comme lui.

El Demonio : - En tout cas, tes gars sont réactifs. Bon point aussi, ça te servira.

Je souris en coin. Je m'entoure que des meilleurs ! Les yeux bruns du démon, similaires à ceux de Sakura, se posent sur mon pec à moitié découvert. Les boutons ont sauté, et surtout, j'ai plus mon tatouage de protégé.

El Demonio : - On dirait... Nan attends, tu m'as parlé du Cartel Ortega ?

Daryl : - Ouais, c'est le tatouage d'appartenance. En tant que leader, je dois l'avoir.

Il hoche la tête puis relève la manche de sa chemise, dévoilant un crâne qui ressemble au mien, sans oublier les trois roses autour. La Bella Muerte...

Daryl : - Que...

El Demonio : - Ton nom me disait quelque chose avec ton Cartel, mais pas que. Matéo Ortega, c'était ton père.

Parler de ma défunte famille me fait toujours vriller. Nos parents ont eu un accident de voiture, et je sais que c'était pas un accident. Mais bien un meurtre, la vie dans un gang n'est pas toute rose, c'est pour ça qu'à la mort du leader, la Bella Muerte s'est évaporée et nous avons été placés chez notre abuela. Loin de tout ce danger.

Daryl : - Tu le connaissais ?

El Demonio : - Tous les grands chefs de gang se côtoient, et les plus bons sont en collaboration. C'était mon cas. D'ailleurs, j'aurais dû te reconnaître avant, t'as les yeux de Célia.

Daryl : - Mi madre...

Il acquiesce, et cette fois, il vient serrer mon épaule d'une main ferme lorsque je perds pied. Mes racines sont douloureuses pour moi.

El Demonio : - Je me suis fait tatouer ce crâne en hommage à tu padre. Un homme honorable, vraiment. Et je pèse mes mots. On aurait pu être frères, dans une autre vie. Tu sais quoi, on va parler affaires toi et moi, mais avant, j'ai une saleté à nettoyer.

Il me laisse reprendre mes esprits. Je ne dois rien laisser paraître, je vais devenir faible, sinon ! Je secoue ma tête, puis regarde le démon.

Daryl : - El Dmeonio... Je peux disposer ?

Il se tourne vers moi et bouge son crâne de gauche à droite.

El Demonio : - On va parler affaire, je t'ai dit. Ils sont devenus sourds les Ortega ?

Mon rictus s'élargit.

Daryl : - Mon audition va très bien.

El Demonio : - A la bonne heure ! Viens, tu vas pouvoir m'aider, je veux voir ce que t'as dans le ventre. Et appelle-moi Damian.

Damian, même son nom en impose, putain ! J'opine du chef et lui emboîte le pas, le coréen reste planté sur la terrasse, non loin de son père. J'emboite le pas à la légende des gangs, et nous nous arrêtons au stand de tir. Le démon relâche Knight avec fureur, son corps s'échouant sur le sol sableux.

Damian : - Cours, les cibles sont en béton armée, elles arrêteront peut-être mes balles...

Knight : - Quoi, mais...

Damian : - Je te laisse cinq secondes d'avance.

Et il détale comme un lapin, sans protester plus longtemps. Entre-temps, Damian sort son téléphone et compose un numéro, avant de sourire faussement. Il est en visio.

Damian : - Aaaaah, Endrio. Comment vas-tu, depuis le temps ?

Endrio : - Damian ? Je comprends pas, que...

Damian : - J'avais juste une question, c'est bien à toi, ça ?

Il lève son portable pour films Knight. Mais de dos, on distingue pas grand-chose, si ce ne sont ses tatouages.

Endrio : - J'suis pas de ce bord, tu me casses les couilles à une heure du matin pour ça ?

Damian : - Vu ton affront de la dernière fois, je te conseille de me parler autrement. C'est vrai que de dos, il est difficile de voir son visage...

Le regard devenu noir du démon se pose sur moi. J'arque un sourcil, je vois, il veut s'assurer que je sais bien tirer ? Sans problème, j'excelle dans le domaine ! J'extirpe mon beretta de ma ceinture et tends le bras, avant que la voix de Damian ne précise.

Damian : - Pas trop vite, hein...

Il veut le voir souffrir. Normal, il a touché une femme contre son gré. Je tire dans son mollet, le faisant aussitôt chuter. Son cri est similaire à celui d'un porc en abattoir, totalement ce qui le qualifie. Une truie. Il se retourne, le visage déformé par la douleur. Ce qui permet à son paternel de le distinguer, à présent.

Endrio : - Mais... Knight ?! Qu'est-ce que tu fous avec mon fils, putain de dégénéré ?!

Damian : - Oh, c'est moi le fou ? T'as pas envoyé ton gamin près de ma propriété, peut-être ?

Endrio : - Il était à cette putain de fête, t'es pas le nombril du monde !

Damian : - Ouais, mais Sakura est tout ce qu'il me reste, et il a osé posé la main sur elle.

Endrio : - Elle a dû l'allumer, tout comme sa mère le fait avec d'autres hommes que toi ! Tes femmes ne sont que des salopes !!!

Ce mec n'a clairement rien à perdre, à défier le démon de la sorte. Il tient pas à son fils ou ça se passe comment ? En revanche, je constate qu'éloigné de ses hommes, Damian retrouve un semblant d'humanité. Il a clairement proclamé haut et fort qu'il tenait à sa fille. Je retire lorsque Knight se redresse, cette fois dans la hanche. Un nouveau beuglement de sa part retentit.

Endrio : - Si tu lui fais le moindre mal, je jure de venir baiser moi-même ta fille, elle criera tellement mon nom que je hanterai ton esprit à tout jamais !

Damian : - Oh, j'allais pourtant te proposer de partager un bœuf bourguignon avec moi, t'es vraiment pas amical, là...

Je le vois sortir son couteau du fourreau attaché à sa ceinture et qui pend sur le haut de sa cuisse. Aussi rapidement que furieusement, il se rapproche de Knight, le pauvre s'est mis à reculer sur le cul, impossible pour lui de se relever. Un gros malabar aux tatouages qui se fait laminer en deux secondes, y'a de quoi avoir honte, là. Je range mon arme sans lâcher le spectacle des yeux. Le démon plante littéralement le ventre du jeune, le lacérant totalement. Le sol ruisselle de son hémoglobine, une scène plaisante à voir pour quelqu'un qui adore le sang. Le hurlement d'Endrio retentit au même moment où Damian attrape les boyaux de son fils pour faire un selfie avec.

Il se redresse en suite, Knight étant à présent sans vie, El Demonio revenant vers moi, le téléphone broyé dans sa main libre et immaculée. Le sang de ce connard coule encore le long de ses phalanges, et je ne sais pas comment il a fait, mais sa chemise n'est pas tachée, à aucun endroit ! Ca relève du miracle ! En tout cas, maintenant je comprends la réputation de cette légende, il est imperturbable et redoutable.

Damian : - Viens manger avec nous, Ortega, que je puisse encore discuter avec toi. Ce connard m'a donné faim, j'ai besoin de bourguignon.

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