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❥ Prologue

Le roman est protégé. Le plagiat est puni par la loi. Pour rappel, le plagiat, ou pour celles/ceux qui ne savent pas, c'est ça : Définition du plagiat de l'article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle : "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur [...] est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque".

⚠️Je ne parle pas que de recopier mot pour mot mes phrases. Je parle également du fait de voler des scènes, des lignes narratives qui ne viennent PAS DE VOUS. Je vous serai donc reconnaissante de respecter mon travail ; et si vous voyez une histoire similaire à la mienne, n'hésitez pas à venir m'en parler et à la signaler ⚠️⚠️

Le Cartel Ortega - LE RECUEIL

Première publication / Dépôt légal : Juin 2022

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Le personnage de Daryl Ortega appartient aux studios 1492. Cependant, le déroulement de l'histoire est mon invention de A à Z, il n'a rien à voir avec les jeux que vous connaissez. Ames sensibles s'abstenir. Tout plagiat, vol de l'histoire ou autre sera signalé et sanctionné par la loi (risques de 500 000 € d'amende et trois ans d'emprisonnement).

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- - - - - PDV Damian - - - - -

J'essuie mes mains ensanglantées sur ce torchon miteux. Mes doigts seront encore plus sales d'ici quelques minutes, ça sert à rien d'être propre. Je me tourne vers ce connard qui ruisselle de son hémoglobine, confortablement installé sur cette chaise en métal, ses couilles pendant sous lui. C'est le prochain truc que je coupe s'il crache pas le morceau.

Damian : - Bon, alors, toujours rien à me dire ?

Je me tourne afin de lui faire face. Ses prunelles marronnées se posent sur moi et il me lance littéralement des éclairs avec son œillade. Mais c'est loin de me faire trembler. Il se trouve devant El Demonio, je n'ai peur de rien. Et surtout pas d'un fils de pute qui croit me duper !

Damian : - Mmh. Toujours aussi muet, à ce que je vois. Tu tiens pas à tes bourses, toi. Je crains d'arriver au bout de ma patience.

Je vois qu'il se tortille comme un insecte pris dans une toile, ses poignets meurtris tentent de briser les entraves qui les retiennent plaqués contre les accoudoirs rougis par son sang.

Damian : - J'ai plus d'ongles avec lesquels m'amuser, idem pour les dents. J'ai simplement dû te laisser les incisives pour que tu puisses parler, mais si tu refuses de le faire, tu m'es d'aucune utilité.

Il soutient mon regard sans faillir. Il aurait pu être fièrement dans mes rangs. Si toutefois il n'aurait pas été pris en train de voler les Dagger Rose. Il en paiera les conséquences. Je récupère la pince dégoulinante de sang et reviens à l'assaut entre ses mâchoires. Mais avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, la lourde porte en métal du cachot où je me trouve s'ouvre dans un grincement. Je pousse un grognement agacé.

Damian : - Putain, je démembre celui qui vient d'oser me déranger !

Carlos : - Désolé patron, mais...

Damian : - Y'a un mort ?

Carlos : - Non, mais...

Damian : - La baraque a cramé ?

Carlos : - Non plus, votre...

Damian : - Alors DÉGAGE, je suis occupé !

Je reporte mon attention sur l'incisive centrale que j'allais arracher, quand j'entends la porte se refermer. Tant mieux ! Je m'apprête à tirer dessus lorsque je perçois à nouveau ce grincement distinctif.

Damian : - Putain mais c'est pas vrai, tu piges pas quand je te parle, Carlos ?

? : - Espèce d'idiot, tu m'entends pas hurler depuis avant ?

Je me redresse net quand c'est la voix de ma femme qui résonne.

Damian : - Adrianna ? Mais...

Adrianna : - Je gueule ton nom dans toute la maison depuis tout à l'heure !

Damian : - Mais enfin, tu sais que je n'entends rien quand je suis ici, les murs sont épais et... Qu'est-ce qu'il y a de si important, bordel ?

Adrianna : - J'ai perdu les eaux il y a plus d'une heure maintenant !!!

Je bégaie. Moi, le truand de New York le plus craint, deviens une véritable guimauve.

Damian : - C'était pas prévu ça, on avait encore un bon mois devant nous et...

Adrianna : - Dis ça à ton fils !!!

Je la vois se baisser en avant, se tordant de douleurs. Je balance la pince que j'avais en main et chope un linge pour essuyer mes avant-bras.

Adrianna : - On a pas le temps de se laver, là ! Je sens la tête entre mes cuisses !

Damian : - Je suis certain que tu extrapoles et...

Adrianna : - Je suis en train d'accoucher, Soterraña !!!

Sa voix se mêle à un hurlement qui me déchire de l'intérieur. Je déteste la voir ainsi, y'a que moi qui la fait crier ! Je hoche la tête et viens la soulever dans mes bras, telle une princesse.

Damian : - Ok, respire, et...

Adrianna : - Je fais ça depuis tout à l'heure, tout ce que je veux, c'est qu'il sorte, il va me déchiqueter mon entrejambe !

Damian : - Tu vas pouvoir pousser, un peu de patience, l'hôpital n'est pas loin et...

Adrianna : - Non, j'ai déjà appelé le gynéco, il est hors de question que je sorte d'ici, il est trop tard ! Tu n'avais qu'à répondre à mon premier appel !

Je remonte les escaliers, deux marches par deux. Je déboule comme une furie dans le salon où tout a déjà été préparé. Les médecins ont placé des draps de protection sur mon cuir, et je les remercie intérieurement. Je dépose délicatement ma femme et je viens prendre sa main.

Damian : - Comment tu te sens ? Tu veux boire ? Manger ?

Gynéco : - Hin hin, elle n'avale rien, au cas où une césarienne serait nécessaire. Mieux vaut que son estomac soit vide.

Damian : - Je vous parlais pas, à vous !

Adrianna secoue la tête et souris en coin lorsqu'elle lorgne dans ma direction.

Adrianna : - Tu restes toi-même dans toutes les circonstances...

Je lui adresse un sourire en coin.

Damian : - Pourquoi changer ? Tu m'as épousé pour ça, cariña...

Elle ne me répond pas avant de pousser un nouveau cri. Je fais signe à l'équipe médicale de se placer entre ses jambes pour faire le boulot, alors que je serre sa main. J'attrape un linge mouillé qu'une des infirmières me tend et la tamponne lentement sur le front de ma femme.

Adrianna : - On a pas fini de choisir les prénoms...

Damian : - Je veux pas t'alarmer, mais on a rien de prêt encore... La chambre du p'tit n'est pas encore fini.

Adrianna : - Damian...

Nouveau hurlement et elle me broie littéralement la main. Je gronde à mon tour avant de jeter un œil à la sage-femme.

Sage-femme : - Poussez, madame Soterraña, votre bébé est en train de descendre, il faut l'aider.

Adrianna : - Je fais que ça, de pousser ! J'aimerais bien vous y voir, salope !

Un ricanement m'échappe. Je viens coller mon front au sien.

Damian : - J'adore quand tu jures, tu sais dans quel état ça me met...

Adrianna : - Ah non, arrête de penser avec ta queue, tu ne me touches plus ! Ta fille me détruit tout sur son passage !

Damian : - Fils, tu voulais dire.

Un long hurlement lui échappe tandis que l'équipe médicale continue de l'encourager. Elle secoue la tête en me fixant de ses beaux yeux noisette.

Adrianna : - Je sens qu'on s'est trompés... Que c'est une fille...

Damian : - Tout révélait à l'écho que c'est un garçon, de quoi est-ce que tu me parles ?

Adrianna : - J'ai un... pressentiment...

Je vois soudainement ses yeux qui papillonnent, je tapote sa joue afin qu'elle reste consciente.

Damian : - Hé, reste avec moi ! Il se passe quoi ?

Je fusille la sage-femme du regard qui commence à paniquer. Je le vois dans ses yeux.

Sage-femme : - Le cordon ombilical est enroulé autour de votre bébé, il s'épuise, votre femme aussi.

Infirmière : - Le rythme cardiaque du bébé ralentit, celui de la mère chute.

Damian : - Adrianna, tu n'as pas intérêt à me laisser !

Sage-femme : - Allez me chercher une ventouse, la tête n'est pas dans l'axe je vais l'aider.

J'écoute que brièvement les médecins et me focalise plutôt sur celle qui est devenue ma raison de vivre depuis plusieurs années maintenant.

Damian : - Cariña, regarde-moi !

Mais ses yeux restent clos. Mon palpitant est douloureux et ma respiration est saccadée. Je refuse de penser au pire !

Damian : - Sauvez ma femme, pas le bébé ! Je vous jure que si elle y reste, je vous plombe tous !

Sage-femme : - Nous faisons au mieux...

Damian : - FAITES ENCORE PLUS !

Je sens les doigts de ma femme qui se resserrent légèrement sur les miens. Je baisse les yeux sur elle, son autre main glissant vers son décolleté. Je plisse les yeux lorsqu'elle tapote la fleur de cerisier qu'elle a tatoué entre ses seins.

Damian : - Qu'est-ce que tu...

Infirmière : - Monsieur Soterraña, des problèmes ont-ils été diagnostiqués lors de la grossesse ?

Damian : - Aucun problème putain, ma femme était suivie chaque jour !

Infirmière : - Elle est en train de faire une hémorragie interne ainsi qu'une embolie amniotique, ça aurait dû être décelé bien avant !

Damian : - Stoppez l'hémorragie, et votre autre truc, traduction ?

Infirmière : - Du liquide amniotique est présent dans le sang de votre femme. C'est... très grave.

Damian : - Arrangez ça !

Infirmière : - Son cœur ralentit.

Damian : - Bougez votre cul alors, vous m'avez entendu tout à l'heure ?!

Adrianna : - Sauvez... ma fille...

Damian : - Ne l'écoutez pas, vous la sauvez elle ! Des bébés, on pourra en refaire, mais personne remplacera ma femme !

Je glisse ma main libre dans ses cheveux que je caresse.

Adrianna : - Damian... Je... t'aime...

Damian : - Shhh, garde tes forces !

Sage-femme : - Ok, clampez le cordon. Regardez qui est là... Félicitations, c'est une fille...

J'ai à peine le temps de comprendre qu'on dépose un minuscule petit-être humain contre la poitrine de ma femme. Cette dernière arbore un sourire étincelant, une larme roulant sur sa joue. Son regard croise le mien, exactement comme notre miniature qui m'observe.

Damian : - La même lueur...

Puis plus rien ne brille dans les yeux de ma femme. Mon cœur s'arrête tandis que je vois tout le monde s'agiter autour de moi.

Sage-femme : - Je m'occupe de l'hémorragie, réanimez-la !

Je me lève aussitôt en voyant le carnage. Du sang partout, ma femme devenue blanche comme la cocaïne que je fabrique. Je secoue la tête lorsque l'infirmière enroule notre bébé dans un drap propre et me le tend.

Damian : - Nan. Pas maintenant.

Le nourrisson se met à hurler, me vrillant déjà les tympans.

Infirmière : - Elle a besoin de son père.

Damian : - Sauvez ma femme. Mon flingue me démange fortement !

Je les laisse s'affairer, tandis que toute mon existence défile devant mes yeux. Je fixe le visage inerte de ma femme, ma colère et ma tristesse se mélangeant. Je ne sais même pas quelle émotion me submerge à cet instant. Le massage cardiaque semble durer des heures, et le monitoring continue de faire résonner ce bip incessant que l'on entend que dans les films.

Damian : - Essayez l'adrénaline. Ca refait toujours partir un coeur !

Sage-femme : - Je... Je ne parviens pas à stopper l'hémorragie, elle est partie, monsieur Soterraña, je suis désolée...

Damian : - Continuez !

Infirmière : - Heure du décès...

Je ne la laisse pas terminer que je dégaine mon beretta et lui claque une balle en pleine tête. J'enchaîne avec la sage-femme puis les médecins, laissant ainsi une dernière survivante. Celle qui tient notre fille dans les bras. Tremblante, elle ne bouge pas alors que j'avance vers elle, aussi froid que la banquise.

Damian : - J'ai besoin de quelqu'un qui va s'en occuper. Quelqu'un qui doit remplacer le rôle de mère.

Je tends le bras, et elle n'attend pas avant de me donner le bébé qui ne fait que hurler. A peine l'ai-je posée contre mon torse que la petite se calme instantanément. Je ferme les yeux pour humer son parfum de nouveau-né.

Infirmière : - Il me faut son prénom pour... les papiers, et la reconnaissance de...

Je la fais taire en levant ma main libre. Je pose mon regard larmoyant sur le corps de ma chère Adrianna et glisse mes yeux sur son tatouage qu'elle m'a montré tout à l'heure. Je soupire lourdement, tout va décidément changer. J'avais tant prévu pour notre fils, et au final... Nous avons une fille. Je dois élever une pisseuse. Entourée d'hommes, elle va devoir savoir se défendre, comme une pro des arts martiaux.

Damian : - Elle s'appelle Sakura.

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