❥ IV - La fille d'El Demonio
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- - - - - PDV Daryl - - - - -
Je raccroche avec Paolo, l'un de mes fidèles amis. Ma villa va être terminée d'être construite, les comptes en banque baissent mais je vais vite renflouer les caisses. Je range mon portable dans ma poche et retourne au niveau de la barre, me familiarisant avec cet environnement que je viens d'acheter. Un yacht flambant neuf ! Cadeau d'anniversaire pour moi, mais également pour mon jumeau qui doit me rejoindre d'ici peu.
? : - Euh.. Daryl ? T'es là ? C'est l'adresse que tu m'as donnée, mais... T'as volé ça à qui ?!
Je me retourne pour faire face à Matt qui tient son casque. Je n'ai pas entendu sa petite trottinette arriver, y'a que lui qui aime conduire un scooter. J'ai hâte d'être l'année prochaine pour pouvoir m'acheter une caisse digne de ce nom, je viens d'avoir mon permis. La vie commence réellement à 16 ans !
Daryl : - Ah, hermano ! Comment tu vas, hein ?
Matt : - Moi bien, mais toi... Qu'est-ce que tu fous ici ? Abuela va nous friser les oreilles, déjà que la semaine dernière t'as été arrêté...
Je balaie l'air de la main.
Daryl : - Les flics se sont gourés, je t'ai déjà expliqué. Comment tu trouves ma dernière acquisition ?
Je le laisse monter près de moi, et ses yeux manquent de sortir de leur orbite. Je ricane en m'affalant sur le canapé en cuir blanc derrière la barre, et je glisse une clope entre mes lèvres. J'allume mon briquet qui embrase aussitôt le bout de ma cigarette. Je prends une bonne bouffée de fumée avant de la recracher. Je reçois aussitôt une tape derrière la tête, me faisant ainsi grogner.
Daryl : - Pourquoi tu me frappes, au juste ?
Matt : - Tu te fous de moi ? T'as gagné où l'argent pour acheter un yacht de cette taille ?!
Daryl : - Te mêle pas de mes affaires, je suis clean, c'est tout ce qu'il y a à retenir.
Matt : - Oh nan, tu vas de suite me répondre et... Putain, c'est quoi ça ?
Il me pointe le torse du doigt. Je baisse les yeux, évidemment le haut de ma chemise s'est légèrement ouverte et laisse entrevoir le bandage qui protège mon récent tatouage que j'ai fait ce matin. Il était temps de concrétiser le rêve de papa. Qu'un de ses fils reprenne le flambeau.
Daryl : - Je me suis battu. C'est rien.
Matt : - Mon cul ouais ! Tu crois que je me souviens pas des bandages de tatoueurs ? Papa adorait ça ! T'as foutu quoi, explique-moi tout ou j'appelle abuela !
Daryl : - Arrête de faire la cafteur, tu vas niquer la soirée...
Des rires féminins résonnent à ce moment-là. Je fais signe aux poules que j'ai appelées de monter et leur désigne le salon principal, au premier étage. Elles s'y rendent sans plus attendre, sous le regard médusé de Matt.
Matt : - OK, tu nous fais quoi, là ? Un remix d'American Pie ?
Je prends une nouvelle bouffée, avant de me lever. De mon bras libre, j'enroule les épaules de mon frangin et le guide jusqu'au bout du ponton. Notre regard respectif se baisse sur la terrasse de l'étage du dessous, des nanas en maillot de bain se trémoussent au gré de la musique qui, pour l'instant, est à un volume convenable.
Daryl : - Ce sera mieux que ça, Matt. Reste avec nous, tu verras, on va bien s'amuser et...
Matt : - Putain, on avait promis à abuela de plus faire de conneries ! Et toi, tu prévoies une fête sur un yacht que t'as payé avec du fric qui vient de je sais pas où !
Daryl : - Il s'agit de mon fric, te fais pas de bile, j'ai volé personne !
Matt : - Même ! Merde, tu fais quoi ? Trafic de drogue ? D'organes ? D'enfants ?
Daryl : - Arrête la psychose, calme-toi !
Matt : - Nan ! J'en ai marre de jamais tenir les promesse qu'on fait ! Et j'en ai marre des mensonges !
Il tire soudainement sur ma chemise qui s'ouvre encore plus, puis sur mon bandage qu'il arrache d'un coup sec. Je gronde de mécontentement alors que ses yeux s'écarquillent d'autant plus.
Matt : - Mais... On dirait le tatouage de la Bella Muerte... Le gang a été dissout à la mort de papa, qu'est-ce que tu fous ?!
Je claque sa main où son index est pointé vers moi. Je balance ma clope à la mer et le contourne pour mettre le moteur du bateau en marche.
Daryl : - C'est pas le gang de papa. Je marche seul.
Matt ne dit rien pendant quelques minutes, avant de comprendre. Alléluia, les câbles se sont connectés !
Matt : - Ton propre gang ?!
Daryl : - Cartel, je préfère, c'est plus pro. Cartel Ortega.
Matt : - T'es complètement dingue ! En plus tu lui donnes ton nom, t'as vraiment un égo de merde ! Je suis pas d'accord que notre nom soit cité comme ça !
Daryl : - Je te demande pas ton avis, c'est comme ça, point barre. Puis, je suis bien obligé, puisque tous ceux qui étaient en collab avec la Bella Muerte se retrouvent sas rien. En entendant parler du Cartel Ortega, ils viennent tous vers moi !
Matt : - Daryl, c'est du suicide, tu vas te faire liquider !
Daryl : - J'ai toute une équipe derrière moi. Les fidèles de papa sont toujours là, puis Paolo va m'épauler en étant mon bras droit ! Toi tu vas pouvoir être mon passeur et...
Matt : - Alors là, mec, oublie totalement ! Je vais pas dans ta merde, t'es vraiment un abruti. T'as pensé à notre grand-mère, parmi deux de tes ventes ?!
Daryl : - Ouais, justement, et si je fais ça, c'est pour l'aider financièrement. Tu l'entends pas pleurer tous les soirs ?! On doit l'aider, et là, je me fais un max de blé ! Tu veux t'amuser à faire le con dans un costume de chien chaud pour la promo de ventes de hot dog ? Très bien, vis ta vie, mais j'ai choisi mon milieu !
Matt : - Bien, dans ce cas, j'ai plus rien à foutre ici !
Je le regarde s'éloigner, serrant les poings, alors que mes invités continuent d'arriver. Que Matt me soutienne pas, j'ai l'habitude, mais je pensais qu'il allait comprendre. J'ai ce besoin de vivre dangereusement, l'adrénaline me permet d'avancer depuis des années pour pas sombrer. On nous a arraché nos parents, sans qu'on le voit venir. Abuela nous a recueillis, mais elle souffre elle aussi. Et si je peux un minimum la soulager, je le ferais !
Je décide de les ignorer, lui et son caractère de cochon, et profite simplement des nanas qui ont accepté de venir. Je les rejoins pour me servir un verre de rhum, la fête ne fait que commencer, et ce soir, je sais où on verra du monde : sur la plage, là où tous les jeunes se rassemblent. Soirée incontournable de New York !
* * * * *
La nuit est tombée, la musique résonne en rythme sur le yacht, mais également sur la plage. J'ai amarré le yacht non loin des structures gonflables sur l'eau. Mes invités vont et viennent à leur guise, prenant un bain de minuit si ça leur chante. Friand de nibards, j'attends avec impatience que les nanas fassent tomber le maillot ! Je suis actuellement sur mon canapé d'angle, au premier étage, sirotant ma bouteille de rhum. Matt a eu tord de partir, il se serait éclaté ! Je me lève ensuite pour me déhancher contre une créature de rêve d'une vingtaine d'années qui trémoussait son petit cul près de moi. Je résiste pas longtemps à la gente féminine, ce n'est pas ma faute !
Je suis totalement dans ma bulle, maîtrisant suffisamment mon érection pour ne pas passer pour un pervers. Jusqu'à ce que des cris de stupeur ne retentissent non loin de nous. De la plage, pas certains qu'on les entende, mais d'ici, totalement. Je me détache de cette créature de rêve pour regarder mes invités qui pointent quelque chose du doigt, se mettant dans tout leur état. Je les rejoins rapidement et observe l'objet de leur affolement : un bateau se dirige droit sur nous, et vu qu'il n'y a personne à la barre, ça risque d'être compliqué à manœuvrer !
Étant donné la taille de mon yacht, j'ai aucune peur à avoir. C'est pas nous qui aurons le plus mal. Je fronce les sourcils quand je repère de l'agitation derrière la banquette principale. Une nana aux cheveux longs bruns, et un autre plus âgé. Ils sont sérieux, c'est le moment de baiser, là ?!
Daryl : - EH OH ! ALLEZ A LA BARRE !
Mais mon cri résonne parmi les paroles incompréhensibles des chansons qui continuent de tourner. Et ce putain de bateau se rapproche, jusqu'à ce que l'impact soit inévitable. J'ai tout juste le temps de voir le corps de la jeune femme sauter à l'eau et mon regard cherche désespérément l'endroit où elle retournera à la surface. Mais rien ! Plusieurs mecs déboulent avec des extincteurs pour étouffer le feu débutant, mais moi, c'est la nana qui m'intéresse. Je vais pas faire l'objet d'une entrevue chez les flics pour "suicide contre un bateau d'un jeune dealer". On a connu mieux !
Et puis je la vois battre des bras, puis couler à plusieurs moments, avant qu'elle ne parvienne à reprendre son souffle. Elle ne sait pas nager ! Ni une ni deux, je me précipite jusqu'à la rambarde par-dessus laquelle je saute et plonge dans l'eau tout habillé. Tant pis pour la chemise Versace ! Je remonte à la surface et nage en crawl rapidement, avant de parvenir à l'attraper par la taille quand elle semble à bout de force. Je ramène son corps frêle contre moi, putain mais elle a même pas quinze ans, elle ! Aucune poitrine, c'est encore une gamine, qu'est-ce qu'il fout là ?! Je la tracte tout de même, rejoignant mon yacht. Je me hisse à la force d'un bras sur le ponton arrière, aidé par les mecs présents. Je parviens à soulever l'inconnue qui est inerte maintenant.
Je l'allonge sur le canapé, écartant les quelques mèches de cheveux trempé de son visage. Et ce visage... Magnifique. Des traits fins, telle une sirène. Heureusement qu'elle a des jambes, j'aurais juré faire face à une créature qui n'existe que dans mes rêves les plus fous ! Je me penche pour poser mon oreille près de son nez, mais je ne perçois aucun souffle. Ah nan, si elle clamse sur le pont, c'est encore pire ! Je commence à lui faire des compressions abdominales, puis des insufflations. Je compte minutieusement chaque geste que je fais, et lorsque je recommence pour la troisième fois, un geyser d'eau s'échappe de sa bouche rosée. Je la penche sur le côté pour éviter qu'elle ne s'étouffe, mais sa tête reste contre le sol. On dirait que ses batteries sont à plat !
Daryl : - Hey, tu m'entends ?
Entre temps, l'autre mec a été repêché. Je constate qu'il a divers tatouages sur le corps, et est bien plus âgé que la nana. Au moins le double de son âge. Lui par contre est pleinement conscient ! Je me redresse en laissant la fille sous bonne garde, et me rapproche du gars qui frotte sa tête. Il a dû prendre un coup.
Daryl : - Qu'est-ce que tu foutais avec cette gamine ?!
Le type me lance un regard dédaigneux, claquant la langue contre son palais.
? : - C'est ma fille.
Daryl : - Ah ouais ? Tu es souvent en train d'en venir aux mains avec ta fille ? J'aime pas les putains de menteur ! Réponds !
Je glisse la main dans mon dos pour sortir mon beretta. Je le pointe contre sa tempe, mes invités reculant légèrement. Je sors jamais sans être couvert !
Daryl : - Je réitère donc ma question : pourquoi t'étais avec elle ? T'es qui ?
? : - Et toi, t'es qui, hein ? Petit merdeux !
Daryl : - Daryl Ortega, pour te servir. Donc ?
Je dévie le flingue au niveau de sa bouche ouverte et lui enfonce littéralement le canon entre les dents, relevant le cran de sureté.
Daryl : - Le coup de feu ne se fera pas entendre, t'en es conscient ?
Je commence à avancer mon index, mais vu comme ce mec est blanc comme Casper, il va tout me dire, et vaut mieux pour lui.
? : - Ch'est bon, putain ! dit-il alors que je retire mon flingue. La fille d'El Demonio, je voulais l'emmener à un mec offrant des millions pour sa capture !
Je fronce aussitôt les sourcils. Le démon... Le mec le plus redoutable du milieu, même mon père n'osait pas se frotter à lui, on en a entendu des putains d'histoires sur lui, des cadavres il en traîne derrière lui, et pas juste deux ! Je dévie mon attention sur la jeune fille qui est toujours au sol, mais qui respire. Elle a dû abuser sur l'alcool, ou elle s'est pris un coup de ce connard.
Daryl : - Eh bien on va aller rendre visite à El Demonio. Tu vas me montrer où il crèche.
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