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❥ Chapitre 9 ~ Néant

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Une douleur lancinante s'est immédiatement propagée dans toute ma cage thoracique lorsque ce choc s'est passé. Un éclat blanc s'est matérialisé devant moi, m'empêchant de recevoir toutes sortes de débris de verre dans la figure. Mais ce fracas énorme, durant des secondes, comme si le monde allait s'écrouler sur moi. Puis j'ai l'impression qu'on me pousse, mais je ne peux parler, mes yeux ne se rouvrent pas, je suis comme un pantin de bois. La froideur de l'eau dans laquelle je tombe me redonne conscience, mais je suffoque rapidement, comme si j'étais attirée par le fond, sans pouvoir atteindre la surface. Je reste là, à flotter comme un poisson mort.

Des mains viennent me tirer, mais mon corps ne répond plus. Des bribes de conversations me parviennent, mais je ne sais pas où je suis, ni ce qu'il se passe. C'est comme si je dormais et que j'étais transportée d'un point à l'autre.

Médecin : - Eau... Poumon... Massage cardiaque... Vite!

Je sens plusieurs mains sur moi, on me presse la poitrine, je sens des piqûres, mais la douleur la plus atroce, c'est celle à la tête.Je ne crois pas que ce soit extérieur, mais plutôt intérieur. Comme si on me sciait quelque chose. Putain, mais il se passe quoi ?!

Médecin : - Sœur... Piteux état... PUTAIN !

Comme si on m'avait mis des bouchons d'oreilles, le volume sonore se coupe instantanément. Je n'entends plus rien, est-ce qu'on m'a...tuée ? Où suis-je ? Qu'est-ce que je suis censée faire, je veux ouvrir les yeux, mais j'ai l'impression qu'ils sont collés, c'est quoi ce fichu bordel bon sang !

Après une lutte acharnée, mes paupières décident enfin de se rouvrir. Tout est flou et froid autour de moi. Sous l'eau. Je suis sous l'eau, encore ?! Mais cette fois, mes pieds trouvent le fond et je pousse de toutes mes forces, retrouvant enfin de l'air à la surface. Je tousse à m'en décoller les poumons, je ne reconnais pas l'endroit où je suis. L'air est glacé, tout est blanc sur la terre, il fait nuit, il n'y a qu'une maison au bord du lac où je me trouve. De la fumée s'échappe de la cheminée, il y a de la lumière. Il y a quelqu'un. Quelqu'un qui pourra peut-être m'aider ?

D'un mouvement de brasse, je rejoins la berge, grelottant jusqu'à ce que je sois devant la porte d'entrée. Je m'apprête à toquer, mais elle s'ouvre à la volée, me dévoilant un homme. Je ne vois pas son visage. Il est coloré d'une tache noire, comme si cette personne voulait cacher son identité.

Inconnu : - Trésor, t'es encore allée te baigner toute habillée ?! Va vraiment falloir que t'arrêtes ça, tu donnes un mauvais exemple aux enfants !

Aux enfants ? J'ai l'impression d'être dans un film, qu'est-ce qu'il se passe exactement ?

Inconnu : - J'avais prévu le coup. Tiens.

Une couverture se dépose sur mes épaules, et mes tremblements se stoppent enfin. Puis il me tend une main que j'attrape malgré que je ne connaisse pas cet homme, et le suit jusque dans un salon où du feu crépite dans une cheminée. Je m'installe à même le sol, tendant mes mains vers le foyer, lorsque tout à coup, des cris se font entendre.

? : - Maman est là !

Trois enfants, deux garçons et une fille il me semble, viennent à mes côtés, m'enlaçant tous ensemble. Tout comme l'homme qui m'a accueillie, leur visage est flouté, je ne distingue aucun trait sur eux. Des fantômes ? Où est-ce que j'ai fini par atterrir ? Tout ce dont je me souviens, c'est que j'étais... J'étais où, d'ailleurs ? Qu'est-ce que je faisais pour qu'il y ait eu autant de fracas assourdissant et que je plonge dans une eau glacée ? Et pourquoi je ne reconnais pas cet endroit ?

Inconnu : - Est-ce que tout va bien, Myriam ? Tu as l'air ailleurs...

Je sursaute. Myriam ? Est-ce donc mon prénom ? A priori, puisque l'homme regarde en ma direction, il doit s'adresser à moi.

Inconnu : - Myriam ?

Myriam : - Je ne sais pas. Je ne sais plus.

Inconnu : - De quoi parles-tu ?

Myriam : - Où sommes-nous ?

Inconnu : - Mais... A la maison, trésor, qu'est-ce que tu me fais ?

Enfant 1 : - Elle est rigolote maman, ce soir !

Enfant 2 : - Ouaiiiiis, elle a dû passer un bon moment avec tante Em' !

Enfant 3 : - Je préfère la voir comme ça !

Je finis par me relever, reculant de plus en plus. Les enfants se lèvent à leur tour, avançant doucement vers moi.

Inconnu : - Mais ? Qu'est-ce que tu as ?

Myriam : - Je ne sais pas qui vous êtes !

Enfant 1 : - Maman, c'est nous !

Myriam : - Laissez-moi tranquille !

Les pleurs des enfants résonnent dans la maison, alors qu'une main de l'inconnu se tend vers moi. Je l'évite et me précipite à l'extérieur de la maison, tandis que la voix de l'homme se répand dans mon dos. Il ne cesse de m'appeler, mais je ne m'arrête pas. Je tente de me frayer un chemin dans la neige, et je marche. Je marche ainsi pendant des heures et des heures, tombant de sommeil à plusieurs reprises. Le monde autour de moi ne semble pas bouger, il est comme figé, putain mais où est-ce que je peux aller si courir ne sert à rien ?!

Comme pour répondre à ma question, une douleur atroce à la tête me fait stopper net, mes mains se portent à mes tempes et j'hurle. J'hurle à me briser la voix, et je crois perdre connaissance. Lorsque je sens que mon corps décide de me redonner plein pouvoir sur mes sens, mon ouïe est la première à se réveiller. Des voix s'insinuent dans mes tympans, je ne sais pas qui se trouve à mes côtés.

Voix féminine : - Ça fait des jours qu'on ne t'a pas vu dans sa chambre, c'est ta femme bon sang !

Voix masculine : - Ma femme, comme tu dis, est dans le coma depuis bientôt un mois, putain ! Je n'arrive pas à avancer sans elle !

Voix féminine : - Je suis au courant, il y a quelques semaines, moi-même j'étais dans le coma je te signale, mais je me suis battue ! Malgré mes blessures, je suis là, ok ? Myriam en a des moins grave, voire pas du tout !

Voix masculine : - Justement, ça me dit rien qui vaille ! Toi tu es là, alors que ta mâchoire était brisée, que t'avais un putain d'arbre dans le ventre, et t'es là. Malgré que tu sois encore faible par moment, tu tiens debout et tu restes toujours à son chevet ! Pourquoi elle, elle ne se réveille pas ?!

Voix féminine : - Elle doit rester bloquée quelque part, elle s'est peut-être perdue, je ne sais pas...

Voix masculine : - Perdue ?! Mais perdue où, putain ?! Je suis là, à l'attendre, les enfants aussi, putain je vais plus tenir longtemps, à chaque fois que je regarde Anya, je vois Myriam. Liam et Ewan, c'est pareil, chacun de mes gamins ont une part de ma femme, comment suis-je censé vivre alors qu'on m'a enlevé ma raison de vivre ?!

Voix féminine : - Pour la simple et bonne raison que tes enfants ont besoin de leur père ET de leur mère. Alors tu continues de garder espoir, je sais que Zazou va revenir !

Myriam... C'est mon prénom... A priori, on me connait, mais pourquoi je ne reconnais pas ces voix si ces personnes sont... de ma famille, c'est ça ? Et Zazou, qu'est-ce que c'est ?

Voix masculine 2 : - Ah putain, t'es là toi ! J'ai presque retourné le bar pour te retrouver !

Voix masculine 1 : - J'y reviens, mais j'y retourne. Je viens voir Myriam toutes les heures, mais comme d'hab, y'a pas de nouveauté.

Voix masculine 2 : - Tu te calmes, ok ? Je sais que t'es complètement détruit, mais tes gamins attendent dans la voiture que leur père revienne. Ils ont besoin de toi !

Voix masculine 1 : - Je veux pas rentrer. Tout me rappelle Myriam à la maison.

Voix masculine 2 : - Quitte à te tirer par la peau du cul, t'as deux secondes pour descendre avec moi. Et évidemment, c'est moi qui roule !

Voix masculine 1 : - Tu fais chier, connard.

Des pas résonnent, une porte claque. Puis des soupirs retentissent.

Voix féminine : - Ne lui en veux pas...

Voix masculine : - Je sais bébé, ne t'en fais pas. Je serai dans le même état que lui si ce serait l'inverse... Je deviendrai fou à te regarder dormir sans pouvoir te voir sourire ou entendre ta voix...

Voix féminine : - Soutiens ton frère, il en a besoin. Et si...

Voix masculine : - S'il a besoin de se défouler, je l'emmène à la salle. T'inquiète, je sais. Je l'emmène tous les jours.

Voix féminine : - Ça va s'arranger, hein ?

Voix masculine : - Myriam reviendra. J'en suis certain.

Des sanglots se font entendre, mais putain, j'arrive toujours pa sà ouvrir les yeux. A force de jongler entre plusieurs décors, je ne sais même pas où je me trouve maintenant !

Voix masculine : - Est-ce que tu veux que j'appelle Hitz ? Pour te tenir compagnie...

Voix féminine : - Non merci, je veux rester seule avec elle. J'en ai besoin. Je peux faire que ça en attendant qu'elle se réveille, après tout, c'est de ma faute si elle est dans ce lit d'hôpital...

Voix masculine : - Je t'interdis de dire ça, Emilie, tu m'entends ?! C'est pas de ta faute, c'est ce fumier qui en paiera les conséquences !!!!

Emilie : - Et j'irai lui botter le cul moi-même quand Myriam sera réveillée.

Voix masculine : - Si tu nous donnais le numéro de la plaque, on pourrait déjà...

Emilie : - Vous ferez rien du tout, Matt. Si je vous le donne, je sais que Daryl va foncer tête baissée. C'est moi qui conduisais, moi qui aurait dû éviter cette bagnole, au lieu de ça,on a dégringolé cette putain de montagne. Alors quand ma sœur sera de nouveau parmi nous, on ira trouver toutes les deux ce connard de chauffard.

Matt : - Pas sûr que ça me plaise, princesse...

Emilie : - Y'a pas le choix, ce sera comme ça. Maintenant, va rejoindre ton frère avant qu'il ne fasse une connerie.

Matt : - D'accord... Je t'aime, Em'...

Au bout de quelques secondes, j'entends quelqu'un sortir de la chambre, puis on me prend la main.

Emilie : - Je t'en prie, Zazou... Il faut que tu reviennes, j'ai tellement besoin de toi... Et si tu le fais pas pour moi, parce qu'après tout, tu as le droit de m'en vouloir à mort, fais-le pour ton mari, pour tes enfants. Ils ont besoin de toi. Reviens...

Zazou ? Encore ce nom... Donc ce serait moi ? Et j'ai donc un mari, des enfants... Pourquoi m'est-il impossible de me souvenir de quoi que ce soit ?!

Emilie : - Je t'aime, petite sœur...

Mon corps ne m'obéit à nouveau plus, et je suis projetée dans un autre monde, encore. Cette fois, je suis sur un cheval, marchant à travers une forêt dense. Une petite fille est assise sur la selle juste devant moi, entre mes jambes. Elle ne cesse de pointer son doigt de part et d'autre de nous, me montrant chaque arbre que l'on dépasse. Puis un flash m'éblouit, et je me retrouve dans des gradins. C'est un match de foot. Tous les enfants qui courent sur le terrain ont le visage flouté, encore... Et une autre lumière aveuglante brille soudainement, me transportant cette fois au milieu d'un ring de boxe. Un jeune homme est d'un côté, l'autre, un enfant. Ils vont vraiment se battre tous les deux ?! Ce n'est pas équitable du tout !

Mais ils ne se foncent pas dessus lorsqu'un gong retentit, non. Ils se ruent sur moi, me plaquant au sol, me frappant de leurs gants déjà trempés de sueur. Je leur demande d'arrêter, mais ils ne m'écoutent pas, ils ne disent rien et frappent comme des robots. Leurs yeux sont noirs, leur bouche cousue, et le visage rempli de cicatrices. Impossible de les reconnaître, mais pourquoi me faire ça ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?!

Avec un coup au cœur, mes yeux s'ouvrent tout à coup sur un plafond blanc. Un néon clignote, cette fois, où est-ce que je me trouve ? Et ce mal de tête insoutenable, pourquoi se réveille-t-il maintenant ? D'habitude, je n'ai aucune douleur, je n'ai même rien ressenti sous les coups des deux hommes qui me frappaient sur le terrain de boxe !

J'humidifie mes lèvres, je lève la main vers le haut et la contemple. Ma vision trouble devient petit à petit nette, je constate qu'un embout en plastique est accroché à l'un de mes doigts et me pince le bout. Des bips incessants bourdonnent dans mes oreilles, quand je regarde autour de moi, je suis reliée à des tas de machines. A quoi servent-elles ?

Je bouge mes orteils, mes jambes. Je suis au chaud sous une couette, mais je sens qu'il me manque quelque chose. Pourtant, je ne saurais dire quoi. Je me redresse petit à petit, et remarque une tête blonde couchée juste à côté de mes pieds. Ok, qui est-ce ? Est-ce qu'elle est... morte ? Elle ne semble pas bouger, que fait-elle ici ?

Je regarde cette chambre. Des peluches et des bouquets de fleurs sont à côté de moi, je connaitrai donc du monde ici ? Ou du moins, on me connait ! Tout à coup, la porte s'ouvre sur un homme aux cheveux blanc comme la neige. Deux gobelets de café à la main, il s'avance vers la jeune femme qui est à mes pieds. Il dépose le café sur une petite table, puis avant qu'il ne pose une main sur l'épaule de la blonde, son regard vient percuter le mien. J'écarquille les yeux, il fait de même.

? : - Je suis en train de rêver ou... T'as vraiment les yeux ouverts ?! T'es consciente ?!

Je me contente de hocher la tête. Qui est cet homme ?

? : - Emilie ! Emilie, putain, MIMI EST RÉVEILLÉE !!!

Il secoue la femme de toutes ses forces, et lorsque celle-ci se réveille, me laissant constater qu'elle est finalement vivante, elle se lève rapidement et fait face à l'homme.

Emilie : - T'es complètement maboule, Hitz, sérieux ?! J'aurais pu faire une crise cardiaque, et on crie pas dans un hôpital!!!

Hitz : - MAIS REGARDE !!!

Son doigt se pointe vers moi et la fameuse Emilie fait volteface, ses prunelles bleues se plantant dans la mienne. Aussitôt ses yeux s'embuent et des larmes coulent.

Emilie : - Dites-moi que je rêve ?!

Hitz : - On est deux à rêver, alors, Em'... Elle est bien consciente !

Tout à coup, la belle blonde fond sur moi, m'enroulant de ses bras. Elle sanglote, déversant quelques larmes sur la peau de mon cou.

Emilie : - Mon dieu... J'ai eu si peur, putain... T'en as mis du temps, Zazou, tu t'es faite attendre !!!

Je reste immobile, ne savant pas quoi faire. Ce n'est pas comme dans tous les lieux où j'étais transportée, là, j'ai l'impression que je ne peux pas fuir, comme si... Serais-je de retour dans la réalité ?!

Emilie : - Zazou ?

Ses deux iris me fixent, et une autre expression se peint sur son visage. Elle recule légèrement, retournant aux côtés de l'homme.

Hitz : - Mimi ?

Myriam : - Mimi... Myriam... Zazou... C'est comme ça qu'on m'appelle ?

Emilie pose une main sur sa bouche, avant de pointer un doigt vers moi, un rictus mauvais sur les lèvres.

Emilie : - Tu te fous de nous, hein ? Dis-moi que c'est une blague ?

Myriam : - Je... Je suis désolée, mais est-ce qu'on se connait ?

Ce que je lis dans le regard de cette jeune femme me fend le cœur. De la tristesse ? De la colère ? Les deux ?

Emilie : - Nan, putain... Tout mais pas ça... Hitz, dis-moi qu'elle plaisante...

L'homme pose une main sur son épaule, avant de venir à ma rencontre. D'une envergure assez imposante, et ses muscles qui sont prêts à exploser, je recule légèrement dans mon lit.

Hitz : - N'aies pas peur. Je ne te ferai rien.

Il approche une main vers moi, doucement. Il se stoppe à quelques centimètres de mon visage, mais voyant que je ne bouge pas, il pose la paume de sa main sur ma joue. Des larmes coulent aussi sur son visage et il hoche la tête de gauche à droite.

Hitz : - C'est le regard de Mimi, mais... Il est vide de toute émotion, je... Je crains qu'elle soit sérieuse...

Emilie : - Je t'en prie, me dis pas ça...

Comme s'il s'était brûlé, il recule, avant d'enlacer la jeune femme dans ses bras qui éclate en larmes. Tous deux restent entrelacés, sous mon regard triste. Je ne sais pas quoi faire, et de toute façon, qu'est-ce que je pourrai faire à part tenter de remettre les rouages de mon cerveau dans l'ordre ?

Emilie : - Putain... Putain... PUTAIN !

Hitz : - Doucement... Calme-toi... Je vais aller voir les médecins.

Emilie : - Appelle Daryl. Mais qu'il vienne sans les enfants. Faudra qu'on gère la haine de mon beau-frère, ce sera amplement suffisant.

Hitz : - Da.

Sans un mot, il se dirige vers la porte. Mais il se retourne et plante son regard azuré dans le mien.

Hitz : - Mais je suis tellement soulagé que tu sois réveillée après tout ce temps. Même si tu ne te souviens pas de moi, petite Mimi...

Et après un dernier regard, il s'éclipse de la chambre, pendant qu'Emilie s'assied lentement à mes côtés en prenant ma main. Son regard me déstabilise tellement que je n'ose pas retirer ma main de son contact.

Emilie : - Tu es ma petite sœur, Myriam. De quoi te souviens-tu ?

Myriam : - Absolument rien.

Emilie : - Pas même un petit quelque chose ?

Myriam : - Non. A priori, j'ai eu un accident ce que j'ai entendu... Tu parlais avec un certain... Matt ?

Emilie : - Oui. Matt est mon compagnon. Et aussi ton beau-frère.

Myriam : - Mon... Je suis donc... Mariée ?

Emilie : - Oui. A Daryl Ortega. Le meilleur de tous, ma chérie.

Myriam : - Je... Je suis désolée, je... Je ne me souviens de rien. Je... Je crois t'avoir vue dans mes rêves, mais... Je ne voyais jamais ton visage.

Emilie : - Je te promets que ça va s'arranger... Je te jure que...

Un fracas assourdissant retentit tout à coup. Un jeune homme brun apparait derrière la porte et semble voir un mort-vivant vu les yeux exorbités qu'il affiche.

Emilie : - Daryl, doucement...

Daryl : - Putain, pousse-toi que je...

Mais Emilie se lève et fait volteface, posant ses paumes à plat sur le torse de Daryl.

Emilie : - Stop. Tu vas l'effrayer.

Daryl : - L'effrayer ?! Mais tu te fous de moi ?! Laisse-moi prendre ma femme dans mes bras !

Emilie : - Daryl... Elle... Elle ne se souvient pas de nous... L'accident a dû lui causer un choc à la tête... Hitz est allé chercher un médecin pour qu'on en sache plus...

Daryl : - C'est une farce, hein ?

Son regard noisette se pose sur moi. Une décharge étreint mon cœur, il est d'une beauté incroyable, mais je n'arrive pas à me souvenir de qui il est vraiment pour moi.

Daryl : - Dis-moi que c'est un stratagème entre vous deux, et qu'elle va finir par me faire son beau sourire au lieu de me regarder avec ces yeux que je ne connais pas ?

Emilie : - Non Daryl, elle... Elle n'a plus aucun souvenir. Elle ne se souvient même pas de l'accident...

Daryl : - Nan, putain... Pousse-toi, Em'.

Il pose une main sur sa taille pour la mettre de côté, avant qu'il ne s'approche vers moi. Un coup d'œil vers cette Emilie me suffit pour ne pas avoir peur. Malgré ses larmes, elle a un regard bienveillant qui me donne confiance en elle.

Daryl : - Trésor...

Il se stoppe à côté de moi, scrutant la moindre parcelle de peau de mon visage. Je lui souris, ne savant pas quoi faire d'autre.

Daryl : - Tu ne me reconnais donc pas ?

Myriam : - Je suis vraiment désolée, mais... Non...Vous... Tu es mon mari ?

Daryl : - Oui, Myriam. On est mariés depuis plus d'une dizaine d'années...

Il me tend sa main, paume vers le haut, et patiente. Je m'humidifie les lèvres, il suit le mouvement lent de ma langue, et je finis par lui donner ma main qu'il s'empresse de serrer.

Daryl : - Tu m'autorises à te prendre dans mes bras ?

Je suppose qu'il en a le droit, non ?

Myriam : - D'accord.

Une lueur semble passer dans son regard. Il s'approche encore plus, m'enlaçant en mettant une main derrière ma tête pour me blottir contre son torse. Sa respiration souffle sur mon visage, je connais cette odeur. Cette odeur me rend folle, et pourtant... Rien ne me vient à l'esprit. Comme si j'apprenais à vivre seulement maintenant.

Daryl : - Tu... Tu pleures, trésor ?!

Myriam : - Je suis vraiment désolée... Ton odeur, je crois la connaître, mais... Rien ne m'apparait en tête, comme si... Si je ne savais pas où j'étais et qui vous êtes...

Des tremblements se mettent à se manifester, et ce n'est que quand une larme vient s'échouer sur mon épaule que je me rends compte qu'il vient d'éclater en larmes. Emilie s'est avancée de l'autre côté du lit, les bras croisés contre sa poitrine, rongeant l'ongle d'un de ses pouces. Gardant les yeux ouverts, je pose une main dans le dos de Daryl, et l'autre je la tends à Emilie qu'elle s'empresse de serrer.

Emilie : - On va t'aider, Myriam. Tu as ma parole.

J'entends à nouveau la porte de la chambre, mais ni le beau brun, ni la belle blonde ne bouge. Seule une voix résonne, et je l'ai déjà entendue alors que je n'arrivais pas à ouvrir les yeux.

Matt : - Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu t'e sbarré de la bagnole, Daryl, putain ! T'es complètement malade, je suis d'accord que t'es totalement perdu, mais préviens-moi la prochaine fois, et tu... Oh putain. MIMI ?!

[Si  vous vous     accaparez certaines de  nos photos, merci de nous  demander  la      permission. Mushu bosse dur sur  le montage de  certaines, respectez  le     travail des autres s'il vous  plait ❤️  Concernant les   plagieuses  :  notre histoire est en  version papier,  adaptée pour qu'il   n'y ai  plus  aucun lien avec IIL. Nous  sommes  protégées par les   droits  d'auteur et  répertoriées légalement  dans  le jargon des   écrivains. Nous  n'hésiterons  pas à vous signaler à   Wattpad pour que   votre compte soit  supprimé si  l'on voit que vous  pompez  littéralement   nos idées... Et on remercie énormément Yunie  Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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