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❥ Chapitre 24 ~ Business is business

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Émilie - - - - -

Une fois que Myriam claqua la porte, je me sentis seule. J'y ai peut-être été un peu fort avec elle, mais je suis vraiment de mauvaise humeur, c'est terrible. Alors comme chaque fois que je suis de mauvaise humeur, j'ai besoin de mes enfants.

Le seul dispo actuellement était à l'hôpital, tant pis je prends le risque de croiser Matt, je voulais voir mon bébé, j'en avais même besoin.

Je pris rapidement une douche, m'habillais avant de foncer vers l'hôpital. En arrivant devant la porte d'Ellie, je frappais 2 coups, mais personne ne me répondit, alors j'entrais et vis tout de suite mon petit bébé profondément endormi. J'allais m'asseoir à côté d'elle, quand un médecin entra.

Émilie : - Bonjour, ravie de vous voir ! Comment va-t-elle ?

Médecin : - On la fatigue énormément, on essaye plusieurs types de dosages parce qu'elle a refait une crise hier soir alors qu'on pensait l'avoir stabilisée, alors elle va rester 1 semaine de plus au moins, j'en ai bien peur. Le cerveau est un organe encore très mystérieux, alors quand vous rajoutez l'âge de votre fille, ceci explique notre tâtonnement. Mais ne vous inquiétez pas,on a la situation sous contrôle, elle est surveillée 24h sur 24 donc vous pouvez nous faire confiance.

Emilie : - Si je comprends bien, les nouvelles sont mitigées quoi...

Médecin : - Malheureusement oui... En tout cas, vous devez vous dire qu'elle est mieux ici avec des professionnels qui l'entourent.

Emilie : - C'est la seule chose qui fait qu'elle est encore là !

Il me sourit avant de vérifier les constantes d'Ellie et partir en me saluant. Quand il quitta la pièce, je me couchais à côté d'Ellie qui se blottit tout de suite dans mes bras.

Ellie : - Maman...

Emilie : - Je suis là, mon ange, dors...

Et puis finalement, je me suis endormie avec elle. C'est bien plus tard que Mina me réveilla.

Mina : - 'Man, t'es fatiguée ? Y a pas de bonnes nouvelles ?

J'ouvrais les yeux difficilement, alors que mon regard tomba sur celui de Matt qui me regardait avec attendrissement. Rien qu'à voir sa tête, des flashs de la veille me revenaient en tête et c'était pas beau à voir.

Emilie : - Je peux vous laisser avec Ellie, les enfants, il faut que je parle à papa ?

Matt fronça automatiquement les sourcils alors que je me relevais avec difficulté. Il laissa trainer son regard sur ma tenue qui avait nettement changée depuis la veille, là j'étais clairement un déchet. J'avais enfilé un pull blanc fin un peu trop large avec un short en jean et une paire de bottines. Il me suivit sans mal jusqu'à l'extérieur, ferma la porte et je m'adossais à côté de la porte, un pied directement sur le mur. Matt s'était volontairement, enfin je pense, mit en face de moi, beaucoup trop proche pour deux ex dans une relation conventionnelle d'ex à ex.

Emilie : - Le médecin est passé, il la garde pour une semaine de plus au moins.

Matt : - Pourquoi ?

Emilie : - Elle a refait une crise hier, donc il faut qu'ils trouvent le bon dosage pour ses médicaments.

Matt souffla, visiblement inquiet, et je me sentais impuissante face à sa détresse, alors tout ce que je pus faire, je le fis. Je pris sa tête dans mes mains et l'attirais dans mon cou, une de ses mains s'appuya contre le mur, alors que l'autre entoura ma taille.

Matt : - Ça va aller, hein ?

Emilie : - Il n'y a pas de raisons pour que ça n'aille pas surtout, Matt, ok ? Elle est entourée de professionnels, on ne peut rien faire de mieux.

Il acquiesça dans mon cou avant de remonter sa tête très doucement, ses lèvres désormais à quelques centimètres des miennes, je ne pouvais rien faire, j'étais emprisonnée dans ses bras. Emprisonnée par...

Myriam : - Daryl, tu m'avais dit que tu rentre...

Myriam leva les yeux sur nous, alors que je me repris tout de suite et m'écartais de Matt. Elle raccrocha rapidement pour nous observer avec des yeux ronds.

Emilie : - Tu les veux ce soir ?

Mina : - Moi, surtout, ce que je voudrais, c'est qu'on sorte tous ensemble ! Nous dit-elle.

Mina était accoudée à l'encadrure de la porte qu'elle venait d'ouvrir, les bras croisés devant le regard amusé de sa tante.

Emilie : - Qu'est-ce que tu en penses ?

Matt : - Moi ça me va !

Emilie : - 2 contre 1 j'ai peur d'avoir perdu.

Ayden : - 3 !

Emilie : - Oh, vous m'avez tous tuée !

Je fis une mine dramatique qui fit rire mes enfants.

Emilie : - On peut venir vous chercher dans 2 petites minutes ?

Mina : - Maman, j'ai...

Emilie : - Mina !

Je lui fis un signe discret de garder sa bouche fermer, alors qu'elle rerentra dans la chambre. Il ne manquerait plus qu'elle me fasse une boulette du type 'j'ai vécu pire maman' ou 'après ton cancer maman.' Heureusement, Matt prit ça pour de l'éducation et ne releva pas. Myriam s'approcha prudemment de nous, enfin plus de moi, et je la pris dans mes bras. Elle resta aussi droite qu'un piquet, ce qui m'agaçait, et elle le savait, mais peu importe.

Emilie : - Je suis désolée, mes mots ont dépassé ma pensée et je m'excuse, voilà. Tu sais ce que j'en penses maintenant, voilà. J'avais quand même pas à te parler comme ça, j'étais de mauvaise humeur, pardon.

Myriam : - Mouais. Ça va parce que tu occupes tes chiards ce soir.

Je lui tapais gentiment l'épaule, ce qui la fit rire.

Emilie : - Comment tu parles de mes bébés, toi !

Myriam : - T'es qu'une tête dure de toute façon !

Je lui souris de toutes mes dents, avant de lui expliquer l'état d'Ellie. Elle ne sembla pas spécialement inquiète.

Myriam : - Bon, je vous laisse, j'ai les monstres en plein soleil, alors j'ai ouvert les fenêtres, mais c'est pas des chiens. Je voulais juste choper des nouvelles d'Ellie au passage !

Matt : - Pas de soucis, merci Mimi.

Elle partit en nous faisant un signe de main, alors que je rerentrais dans la chambre pour embrasser Ellie qui était encore bien endormie.

Ayden : - Papa, dit, ça va aller Ellie ? Parce qu'elle me manque beaucoup. Je me sens pas bien sans elle.

Matt le prit dans ses bras et essaya de le rassurer, mais étant tous les deux inquiets, je crois que c'était le job le plus dur pour des parents. Mina boudait, elle, donc on ne l'a pas entendu jusqu'à la maison.

Une fois arrivés, Matt a demandé à tout le monde de se changer, alors que mon téléphone vibra dans ma poche. Je le sortis tandis que Matt était appelé à l'étage par Ayden. Myriam, elle, était dehors les pieds dans l'eau et regardait ses enfants nager et se battre sauvagement, alors qu'Anya était sur ses genoux.

'J'ai besoin de toi. RAMÈNE TES FLINGUES.'

Le message de Daryl était accompagné d'un second texto avec un signalement gps, alors je courus sans réfléchir jusqu'à la salle au sous-sol pour rejoindre le placard fermé qui s'y trouve. Je prismes deux Heckler & Koch USP que je n'avais pas vus depuis une éternité et les fourrais dans mes bottes. Ce n'est que dans la voiture que je pensais à Matt dans la maison qui devait m'attendre, alors mon portable en Bluetooth, je dictais le message.

'Je suis désolée, c'est Daryl.'

L'adresse qu'il m'avait envoyée menait à une grande maison dans un des quartiers les plus luxueux de Miami. Je me garais plus loin et finis la route à pied pour pouvoir observer la situation de loin dans un premier temps. Je retrouvais cette adrénaline qui m'avait tant manqué, je dois bien l'avouer.

Je contournais discrètement la maison pour essayer de compter le nombre de type. A priori 7 gars pas franchement marrants entouraient Daryl qui était assis sur une chaise, et pas très bien en point je dois dire. En m'approchant un peu plus, j'en remarquais deux qui faisaient le guet dehors et qui ne regardaient pas souvent l'intérieur.

Analyse rapide de la maison, il fallait que je les isole. Si je sonnais et que je prenais les deux premiers, tous les autres débouleraient et là j'aurais un problème. Mais par contre, me faire passer pour quelqu'un d'autre, ça je pouvais, alors je sonnai sà la porte et attendis que des mecs viennent m'ouvrir. Deux comme prévu.

Mec 1 : - On est pas...

Emilie : - Bonjour messieurs, l'agence a fait appel à mes services pour revoir un peu la manière d'agencer les pièces. En fait, je fais du Fen shui, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

Mec 1 : - C'EST UNE PUTAIN DE HYPIE, PATRON.

Le deuxième mec me prit tout de suite par le bras, tandis que j'entendis le patron parler posément du salon.

Patron : - Faites ce que vous voulez d'elle.

Ça y est, c'est à moi de rentrer en piste. Daryl m'aperçut pendant une seconde et me fit des gros yeux comme s'il était désolé et surpris. Les deux gars m'enfermèrent dans une des suites parentales à l'étage.

Emilie : - Je dois vous avouer, messieurs, que je serais ravie d'exaucer le moindre de vos désirs... Mais d'abord, un dans la douche avec moi, après on se rejoindra sur le lit si ça vous chante !

Sous mon regard aguicheur, l'un des deux me plaqua contre le mur.

Emilie : - Alors tu ne veux vraiment pas attendre, alors que je pourrais faire tellement plus de choses en étant consentante...

Ses yeux s'assombrirent et il pencha sa tête dans mon cou pour me lécher de la clavicule à mon oreille. J'étais dégoutée, mais fis comme si de rien était. Je m'approchais du second sans cesser de toucher le premier, avant de lui chuchoter au creux de l'oreille.

Emilie : - Prépare-toi, champion, parce que je vais te démonter comme une femme ne l'a jamais fait.

Une lueur de défi brilla dans ses yeux, alors que je lâchais le premier pour aller dans la salle de bain. Je fis couler la douche le plus fort possible. La détonation allait alerter tout le monde, alors j'optais pour une meilleure solution, cette pièce n'avait pas de baignoire, mais une toilette, alors je me cachais derrière la porte et quand il passa sa tête, je le frappais violemment avec mes deux crosses. Je le fis entrer doucement, remarquant que l'autre était bien trop occupé à se branler pour nous remarquer. Je mis la tête du premier mec dans les WC et au bout de 5 bonnes minutes de débat, je remarquais enfin les dernières bulles. Putain, je suis trop vieille pour ces conneries.

Bon, un type déjà. Quand je sortis de la salle de bain, le second mec avait déjà un oreiller sur le visage pour probablement se mettre 'dans le truc', alors il me mâcha le travail à travers les coussins, je lui envoyais deux balles dans le crâne, mais malgré l'épaisseur, la détonation se fit quand même entendre et je sortis discrètement et rapidement de la pièce pour aller me cacher dans celle d'en face, la clé de la chambre dans la main.

Ces deux cons montèrent en faisant attention, mais ils entrèrent dans la chambre en baissant leur garde devant le cadavre de leurs copains, alors je me dépêchais de fermer la porte à clé derrière eux et le temps qu'ils crient, j'abattis d'en haut les deux gardes toujours à l'extérieur.

Chef de bande : - TOI, TU RESTES LA.

Daryl : - Tu veux que j'aille où, connard ?

Chef de bande : - Me parle pas...

Emilie : - Pose ton flingue à terre, tout de suite.

Chef de bande : - Je vois, la petite blonde n'était qu'un joli petit cheval de Troie.

Emilie : - Tu fermes ta gueule et tu poses ce flingue.

Le patron de cette joyeuse bande pointait Daryl avec son arme et n'avait en aucun cas peur de moi. Un coup d'œil à Daryl me suffit pour prendre la décision. Je tirais, mais le type face à moi eut le réflexe de tirer aussi. Daryl se baissa juste à temps pour que la balle ne fasse qu'effleurer son crâne, ce qui le fit quand même saigner. Je me dépêchais de le rejoindre, jetant un coup d'œil à sa plaie, tout en le détachant rapidement.

Emilie : - Les types d'en haut vont bientôt débarquer, prends le flingue et tu me couvres.

Daryl : - Non, je...

Emilie : - Tu la fermes surtout.

Comme prévu les types sortirent comme des buffles de la chambre d'en haut et je profitais de l'inattention du bélier pour me le faire et il prit ma balle dans l'épaule. Le second plus prudent descendit en essayant de se cacher, mais en une fraction de seconde, Daryl visa en plein dans l'œil, ce qui le fit tomber.

Daryl : - T'as laissé quoi en haut ?

Emilie : - Un mort, un noyé donc mort à vérifier, et un blessé.

Daryl : - Je m'occupe du blessé, cherche l'autre, il en manque un.

Je lui fis un signe de tête avant de commencer mon inspection des autres pièces de la maison, mais au détour d'une pièce ouverte toute noire, je sentis deux bras puissants m'attirer contre lui.

Mec 3 : - Ciao Bella !

Il pointa une arme sur moi, mais je pris tout l'élan que pu ma tête pour la fracasser contre son front. Je sentis son nez se casser et son sang coulait dans mes cheveux, la douleur lui fit lâcher prise, mais il me pointait toujours maladroitement. Alors je ne pouvais pas me permettre de le pointer aussi, il fallait que je le désarme. Je me servis de mes cours de boxe au maximum, mais il était plus puissant et finalement je retournais sa force contre lui en l'esquivant lors d'une énième attaque qui l'envoya d'un coup de pied se manger l'encadrure de la porte. Quand sa tête atterrit sur le coin, j'entendis des os craquer, vu la position dans lequel il était je présumais le coup du lapin, mais je lui tirais une balle dans la tête pour être sûre avant de piétiner son corps en passant. Dans la lutte il m'avait ouvert la pommette et l'arcade, plus de sang que de mal quoi.

Je rejoignis Daryl qui lui avait une plus sale tronche que moi, en faisant un rapide tour de ses blessures je pus constater qu'il avait l'épaule démise, le nez cassé, divers hématomes et son crâne qui saignait quand même abondamment. Daryl devait être un peu groggy, parce que j'eus soudain l'impression qu'il avait une absence. Il regardait dans le vide en faisant complètement abstraction du monde qui l'entoure. Alors je m'occupais de ce massacre seule en ouvrant le gaz, déversant de l'alcool partout avant de fermer la porte et trainer Daryl sur le gazon. La nuit était tombée et plus personne ne faisait attention à ce qu'il pouvait bien se passer dehors.

Emilie : - Passe-moi un de tes cigares que tu gardes dans tes poches.

Daryl : - Non, je les ai achetés quand on est allés à Cuba.

Emilie : - T'as cru que j'en avais quelque chose à foutre, là, tout de suite ?

Il me le tendit à contre cœur alors que je le trainais jusqu'à ma voiture avant de retourner en courant vers la maison, lançais le cigare et la maison prit instantanément feu. J'envoyais rapidement un message à Arthur.

'J'ai besoin de toi, je peux te rejoindre quelque part... J'ai des problèmes.'

Sa réponse ne se fit pas attendre.

'Le feu... ? '

'Non, une bande nous a prit à parti avec Daryl...'

'Venez à l'hôpital, je demande à quelqu'un de confiance de s'occuper de vous. Demandez-moi à l'accueil et on le bipera tout de suite'

Je démarrais sans attendre ma voiture et fonçais vers l'hôpital. Nous nous sommes présentés comme prévu et on nous emmena dans une salle à part chacun. Arthur arriva quelques minutes plus tard dans ma salle d'auscultation privée.

Arthur : Whow, Em' !

Emilie : - C'est rien, c'est l'arcade et la joue, rien de grave. Par contre, Daryl il a besoin d'un médecin, il parle à peine depuis tout à l'heure !

Le médecin rentra dans la pièce, m'examina tout en disant à Arthur ce qu'il fallait qu'il fasse, avant de prendre en charge Daryl qui l'inquiétait plus.

Arthur : - C'est mon frère, je peux lui faire confiance.

Emilie : - Merci encore d'être là.

Arthur : - Attends avant de me remercier, je vais te faire tes points.

Emilie : - Je te demande pardon ?

Arthur : - J'ai été médecin pendant 1 an, et puis finalement j'ai arrêté. Le train de vie ne me plaisait pas, j'ai eu Gaby et puis j'étais plutôt un homme de terrain, alors j'ai préféré me réorienter sur les pompiers en sachant que du coup, je suis spécialiste en premier secours.

Emilie : - Impressionnant. OH MON DIEU.

Des frissons de douleurs me parcoururent alors qu'une douleur se rappela à moi... Celle de mon cou qui avait bien cicatrisée et était maintenant invisible quasiment, mais cette douleur à l'arcade me la rappelait un peu.

Arthur : - Bouge pas.

Emilie : - T'es un marrant, toi, j'ai l'impression que tu m'arraches les sourcils de l'intérieur.

Il me sourit en se concentrant.

Arthur : - Ça me fait plaisir de te voir, et j'ai vu ton ex mari ce soir, à la sortie de l'école.

Emilie : - Ouais, moi aussi. Oh, et je suppose qu'il a montré les dents ?

Arthur : - T'as vu juste. Alors comme ça tu vas te remettre avec lui ?

Emilie : - Non, pourquoi tout le monde pense ça ! Aïe,bordel !

Arthur : - On se calme, d'accord. Je sais pas, il se vantait de t'avoir mise dans son lit hier soir.

Emilie : - Mais quel connard. Non, je retourne pas avec. L'alcool me rend un peu trop joyeuse, il se trouve que ma sœur nous a arrangé un rendez-vous secret, alors j'ai trop bu et il s'est passé ce qu'il s'est passé...

Arthur : - T'as pas à te justifier Emilie, je vois quelqu'un...

Emilie : - OH...

Arthur : - C'est pas ce que tu voulais... ?

Emilie : - Si, bien sûr...

Je relevais mon regard vers lui et il sourit, avant de passer à la pommette qui me fit nettement moins mal, malgré que je sente qu'il en profitait pour aller plus vite.

Arthur : - Ne me regarde pas avec ces yeux, c'est interdit. T'es trop mignonne. Une vraie dure à cuire en plus avec ces cicatrices.

Emilie : - Je t'ai vraiment aimé, Arthur.

Il soupira sans jamais défaire son regard de ma plaie.

Arthur : - Je le sais Em', et moi aussi... Mais maintenant que je prends du recul, je me rends compte que tu as fait ça pour moi et je te remercie. T'es quelqu'un de bien, Em', même si t'es complètement paumée, pour une raison que j'ignore totalement.

Soudain, mes yeux s'embuèrent et des larmes coulèrent.

Arthur : - Oh non ! Je...

Emilie : - J'avais pas... J'avais pas prévu de rester en vie. Je sais plus par quel bout prendre ma vie.

Il coupa son dernier fil et me prit dans ses bras, alors que la porte s'ouvrit en fracas sur un Matt paniqué. Arthur, pas le moins du monde gêné, me caressa la joue avant de me chuchoter :

Arthur : - Au revoir, poupée.

Les yeux de Matt s'agrandirent, alors que je me levais pour partir à mon tour, il me bloqua le passage.

Matt : - Il se passe quoi, là, Emilie ?

Emilie : - Rien du tout.

Matt : - Ah, donc c'est normal que tu disparaisses avec un texto super bizarre et que Daryl m'en envoie un autre pour me dire qu'il est à l'hosto et que je m'occupe de Myriam pour ce soir.

Emilie : - Fait chier.

Je lui pousse l'épaule un peu violemment pour passer, avant qu'il ne prenne mon bras au passage m'obligeant à le regarder.

Emilie : - Lâche-moi. Va te vanter auprès de toute l'école que tu as foutu ton ex-femme dans ton lit, ils n'ont pas bien entendu.

Matt : - Pourquoi ça te met en rogne.

Emilie : - Parce que.

Matt : - Vas-y, balance, Emilie.

Emilie : - PARCE QUE C'ÉTAIT UNE ERREUR.

Il défit son étreinte et j'en profitais pour reprendre mon bras.

Matt : - Je suis désolé, mais il va falloir que tu me supportes au moins dans ta maison, parce que je démissionne. Je rentre à Miami...

Je me stoppais net, dos à lui, avant de lui répondre et partir.

Emilie : - C'est bien, t'auras au moins pris une bonne décision dans ta vie.

Les couloirs défilaient, mais toujours aucun signe du médecin ou de Daryl lui-même. J'étais toujours en train de chercher Daryl, quand dans les nuages, je percutais un médecin sans faire attention, heureusement pour moi, c'était le frère d'Arthur qui me cherchait aussi.

Frère d'Arthur : - Mademoiselle Saez, je vous cherchais. Monsieur Ortega a un traumatisme crânien léger sur le côté gauche, il a fallu que je lui recouse le cuir chevelu, il avait l'épaule complètement démise, de multiples bleus sévères sur le visage dont le nez cassé, 4 côtes cassées également et son estomac qui s'est remonté dans sa poitrine. Il est actuellement au bloc, son pronostic n'est pas engagé, mais ce n'est quand même pas à prendre à la légère. Il aura besoin d'un bon mois d'hospitalisation, enfin 1 semaine sûre, et après les soins pourront être fait à la maison.

Emilie : - Je vois, je vous remercie. Je vais appeler sa femme, c'est mieux...

Chouette, j'ai hâte de l'annoncer à Myriam, ça va être la fête à la maison cet été. Soudain, un homme que je reconnus tout de suite se posta derrière moi. Je savais que c'était un homme de main de Daryl et j'en profitais pour l'emmener à l'écart et le cuisiner.

Emilie : - C'était quoi ce putain de plan foireux ? Je veux savoir dans quoi votre petite communauté, là, est mêlée. J'ai le droit de savoir après la soirée que je viens de passer !

Carlos : - Bon, je suppose que je peux te le dire, le patron et nous te devons une fière chandelle. Le business du patron entre autres, c'est la revente de maisons saisies. Il s'arrange pour choper des maisons que les gens ne peuvent plus payer pour une bouchée de pain, il les retape à moindres frais et les revends à prix d'or. Tout allait bien jusque là, on avait le monopole, mais un gars de nos rangs nous a trahis et a commencé à se la jouer solo. Le patron enquêtait sur lui, mais je crois qu'il est tombé dans un guet-apens avec cette maison. Heureusement, son téléphone était resté dans sa voiture et quand le patron ne répond pas au bout du troisième appel, on fait tracer systématiquement son téléphone.On a d'abord répondu à sa femme en lui envoyant un texto, sa femme a ensuite appelé mais on l'a mise sur répondeur, et tu étais la personne inscrite en cas d'urgence. Il y avait un message prêt à partir à ton intention, on a juste rajouté les coordonnés de la maison en sachant que j'avais envoyé des gars, mais je crois qu'ils n'ont pas eu le temps d'atteindre le patron que vous aviez déjà tout réglé.

Emilie : - En quoi c'est pas légal ce que vous faites ?

Carlos : - On force l'expulsion le plus souvent, on graisse la patte de plein de beau monde pour être les numéros 1choisis par l'état pour la saisie et parfois quand les gens ne veulent pas partir... On les retrouve plus quoi.

Emilie : - Putain. Et je dis quoi à ma sœur ?

Carlos : - L'avocate ? Je sais pas, patronne.

Emilie : - Oh la, hé, je suis pas ta patronne, moi.

Carlos : - Je travaille pour les Ortega, chaque Ortega est sous notre protection et donc notre patron.

Emilie : - Ça tombe bien, je suis une Saez. Je vous laisse, j'ai un coup de fil à passer.

Je décrochais mon téléphone et composais le numéro de Myriam.

Emilie : - Myriam, faut que tu viennes à l'hôpital...

Myriam : - Je.. Quoi... ?

Emilie : - C'est Daryl...

[Si   vous vous accaparez certaines de  nos photos, merci de nous   demander   la            permission. Mushu bosse dur sur  le montage de   certaines,    respectez      le     travail des autres s'il vous  plait ❤️      Concernant     les    plagieuses :  notre histoire est en  version     papier,  adaptée    pour  qu'il    n'y ai plus  aucun lien avec IIL.     Nous  sommes   protégées   par les     droits d'auteur et   répertoriées    légalement   dans  le   jargon des     écrivains. Nous  n'hésiterons    pas  à vous  signaler à     Wattpad pour que     votre  compte soit   supprimé  si  l'on  voit que vous    pompez   littéralement     nos   idées... Et on  remercie  énormément Yunie     Hime pour la réalisation   de nos avatars en  chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Emilie & Myriam ❤️

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