HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Mon cœur s'est comme arrêté de battre. Je dévisage ma sœur qui fuit mon regard. Que suis-je censée dire ? Me mettre en colère? Pleurer ? Que faire, alors qu'elle m'a une fois de plus caché quelque chose d'important ?!

Daryl : - Ouais, euh... Mina ?

Mina : - Ouiiiii ?

Daryl : - Tiens, va mettre les pizzas à table. On arrive.

Daryl se déplace jusqu'à nous et dépose une main sur mon épaule, ce qui me remet pieds sur terre. Haineuse, je me relève furibonde et balance mon verre encore plein contre le mur. Je pointe ma sœur d'un doigt menaçant.

Myriam : - Je ne cesse de te faire des speechs, j'ai mis ma dernière grossesse presque en péril parce que je me faisais un sang d'encre pour toi, et j'ai vraiment cru que t'allais y rester. Depuis que tu m'as annoncé que t'étais en phase de guérison, j'ai enfin pu respirer à nouveau comme avant, tu m'avais promis que tout allait bien, et là encore TU ME CACHES DES CHOSES ?! Y'A AUTRE CHOSE QUE JE DEVRAI SAVOIR OU C'EST BON, LA ?!

Ma voix se casse en un sanglot alors qu'Emilie se lève à son tour.

Emilie : - Non, Zazou, calme-toi...

Daryl : - Trésor, doucement...

Myriam : - Nan nan nan, tu sais quoi, Em' ? J'EN AI MA CLAQUE !

Je quitte furieusement la pièce, alors qu'on s'époumone à m'appeler.

Emilie : - Zazou !

Daryl : - Myriam, attends !

Je descends en deux, trois mouvements et rejoins nos monstres dans la cuisine, déjà tous attablés.

Myriam : - Vous pourrez vous passer de moi, les monstres?

Les jumeaux me jettent un regard, les joues tapissées de sauce tomate.

Liam : - Tu pars ?

Myriam : - Maman a besoin d'air.

Ewan : - Tout va bien, 'man ?

Myriam : - Oui bébé, aucun souci.

Mina : - Marraine ?

Myriam : - Merci de t'occuper d'Anya, Nana, t'es une superbe cousine !

Je dépose rapidement un bisou sur le front de chacun des enfants, avant d'aller récupérer les clefs d'une voiture.

Daryl : - Je reste avec les enfants, va voir ta sœur, Em', je peux rien faire pour vous rabibocher...

Emilie : - Tu la connais... On va encore s'engueuler, et je te jure qu'aujourd'hui je n'ai pas la tête à ça...

Myriam : - VOUS DÉRANGEZ PAS POUR MOI !

Anya : - Maman colère ?

J'envoie un bisou à ma petite crapule, avant de sortir en trombe de la maison. Je saute presque derrière le volant de ma voiture et fonce à toute l'allure vers l'endroit qui m'apaise lorsque je ne vais pas bien. Cette plage qui a été témointe de noter union, à Daryl et moi. J'aime tellement me retrouver ici, ce lieu est gorgé de tant d'amour !

Je fais crisser les pneus en me garant, effrayant un groupe de vieilles dames juste devant. Lorsque je m'extirpe de l'habitacle, je leur souris alors qu'elles me fusillent toutes du regard. Ce n'est tout de même pas de ma faute si elles n'ont pas la conscience tranquille...

Je me débarrasse de mes escarpins et commence à marcher vers le sable mouillé, et laisse mes orteils aller à la rencontre de l'eau fraiche. La nuit commence à tomber et plus aucun nageur ne brave les vagues nocturnes.

Myriam : - Putain, Emilie. MERDE !

Je souffle péniblement, une larme roulant bientôt sur ma joue.Il n'arrive que des merdes en ce moment à ma sœur, j'essaye de lui montrer que je suis là pour elle, comme elle l'a toujours fait pour moi depuis que j'ai l'âge de marcher, je veux lui rendre la pareille, mais comment faire si elle se renferme sur elle-même et qu'elle ne me confie plus rien ?!

Liam : - 'MAN, SAUTE PAS !

Je sursaute, faisant volteface. Mon fils se rue sur moi, enroulant ses petits bras autour de mes jambes.

Myriam : - Mais...

Je relève la tête, apercevant Daryl adossé au capot de sa Lambo. Il m'adresse un petit sourire en coin, alors que je sens les larmes de Liam se répandre sur ma peau. Je m'accroupis, attrapant son visage en coupe.

Myriam : - Pourquoi est-ce que tu pleures, mon bébé ?

Liam : - J'ai vu dans les films que les gens, quand ils sont tristes, ils plongent dans l'eau et se laissent mourir. Je veux pas que toi tu fasses ça !!!

Myriam : - Oh, mais bout de chou, j'ai simplement trempé mes pieds...

Il me saute au cou, pleurant à chaudes larmes. Je retrouve mon sourire, oubliant quelques instants la raison de ma colère. Liam a hérité de ma douceur, un simple contact avec lui fait oublier tous les maux, alors qu'Ewan est un peu plus brute et fier, comme son père.

Liam : - Ze t'aime, 'man. Me fais plus peur comme ça !

Myriam : - Promis, mon amour, mais j'avais dit que je voulais prendre l'air... Et tu étais en train de dîner.

Liam : - J'avais plus faim, et papa allait partir tout seul pour te chercher, Ewan veille sur Anya, et moi, je veille sur ma maman !

Mon cœur menace de fondre de bonheur devant cet acte de tendresse. Je le serre contre moi, avant qu'il ne rit aux éclats.

Liam : - Doucement, tu vas me casser en deux !

Myriam : - Ce sera plus facile pour te manger...

Je le parsème de baisers dans le cou en grognant, le rendant hilare. Il finit par se laisser tomber dans mes bras et je le rattrape in extremis avant qu'il ne tombe dans l'eau.

Myriam : - Allez, petit monstre, on rentre !

Liam : - Ça va mieux ?

Myriam : - J'irai discuter avec marraine.

Il me tend sa petite main que j'attrape, et il me traine à sa suite. Daryl enroule son bras autour de ma taille et embrasse délicatement mes lèvres lorsque j'arrive à sa hauteur.

Daryl : - Ça va devenir un point de rendez-vous, ici...

Myriam : - Il va falloir que je trouve mon coin à moi, tu m'as trouvée en quelques secondes même pas...

Daryl : - C'est parce que je te connais trop bien,trésor...

Myriam : - A tel point que tu sais qu'il n'y a que Liam pour me calmer...

Daryl : - C'est le seul qui arrive à apaiser ta colère quand t'es comme ça... C'est ton portrait craché, d'une douceur infinie...

Il frotte son nez contre le mien, alors que le ricanement de notre fils retentit à côté de nous.

Liam : - Liam, c'est un bisounours !

Myriam : - Ah oui, tu crois ?

Liam : - Ben oui ! Je suis tout doux, et je fais des bisous !

Mon homme et moi échangeons un regard, avant qu'il n'attrape Liam et le dépose sur le capot de la voiture où nous l'assaillons de câlins.

Liam : - Arrêtez, je vais faire pipi culotte !

Daryl : - Qu'est-ce que j'ai déjà dit ?

Liam : - Un homme, un vrai, ça fait pas ça, mais là vous me chatouillez trop !!!

Nous rions en chœur, avant de finalement rentrer à la maison. Tout le monde est déjà couché lorsque nous arrivons, mais je remarque que la baie vitrée est ouverte.

Myriam : - Bébé, tu vas te coucher comme un grand ?

Liam : - Mais je veux une histoire de papa ! Avec pleins de pistolets et tout !

Alors que ma mâchoire menace de s'écraser au sol, j'observe mon fils monter à l'étage, puis je dévisage mon mari qui se frotte soudainement l'arrière du crâne.

Myriam : - Ne me dis pas que tu racontes des anecdotes de ton passé à notre fils de 6 ans ?!

Daryl : - Je déforme un peu la réalité...

Myriam : - Daryl, il a un cœur d'artichaut, il est fragile ! Je peux comprendre qu'Ewan adore ce genre d'histoire, mais pas Liam...

Daryl : - Je connais mes fistons, trésor, ne t'en fais pas. Je ne vais pas le traumatiser...

Myriam : - Eh bien il y a intérêt, parce que s'il fait un cauchemar, je te garantis que ce sera pour ta pomme !

Daryl : - A vos ordres, chef !

Il dépose un baiser sur mon front avant de rejoindre l'étage à son tour. J'inspire profondément tout en me dirigeant vers le jardin. Emilie est dans son hamac favori, le regard rivé vers les étoiles.

Je m'avance doucement, avant de me placer en face d'elle, à califourchon sur le tissu. Ma sœur baisse sa tête, croisant mon regard. Elle esquisse un sourire, auquel je réponds.

Emilie : - Liam a réussi à te calmer, à ce que je vois ?

Je mets quelques secondes à répondre, avant de me recroqueviller sur moi-même, collant mes genoux contre ma poitrine.

Myriam : - Oui et non. La chaleur de ma famille me fait du bien, mais je suis toujours aussi... Déçue. En colère. Triste. En fait, je ne sais pas comment définir ce sentiment.

Emilie : - Et je n'y suis pas étrangère, n'est-ce pas?

Je soupire.

Myriam : - En réalité, je ne sais plus quoi faire, Em'. Pourquoi est-ce que tu ne me fais pas confiance ?

Emilie : - Zazou, ça n'a strictement rien à voir avec la confiance !

Myriam : - Alors pourquoi tu ne me dis pas lorsque quelque chose cloche chez toi ? Je suis ta sœur, que ce soit tes décisions ou les obligations que tu as, je ne te jugerai jamais, tu devrais le savoir !

Emilie : - Et je le sais, Myriam. Mais pour moi, ce n'était pas facile de le dire...

Myriam : - Arrête. Tu l'as bien dit à Arthur, et tu n'étais que deux ans avec. Et encore, tu lui as dit bien plus tôt puisque ça fait plus que quelques mois que t'as dû subir ce dernier curetage !

Ma sœur se racle la gorge avant de poser une main sur mon bras.

Emilie : - Ce n'était peut-être pas la meilleure décision que j'ai prise, ma chérie, mais je te voyais à nouveau heureuse. Lorsque je t'ai annoncé que j'avais un cancer, tu as été anéantie, et je te comprends parce qu'à ta place, j'aurais sûrement fait pareil. Et il était hors de question pour moi de voir ma petite sœur dégringoler au trente-sixième dessous alors qu'elle venait de donner naissance à une merveilleuse petite fille. Tu as aussi droit à ta part de bonheur, et...

Myriam : - STOP, Emilie ! Cette phrase, tu me l'as déjà sortie, et ça aurait pu mal tourner à l'époque. Tu t'étais mise en danger pour me donner une vie meilleure, et déjà à cette période je t'avais dit que j'étais devenue assez grande pour me gérer, et que je ne voulais plus de mensonges entre nous. Alors même si le fait d'avoir bossé pour le Fauve et le fait d'avoir eu un cancer n'est PAS DU TOUT comparable, mais je ne cesse de te dire que tu peux te reposer sur moi, Mushu. Depuis quelques années, je ne te reconnais plus, on dirait que tu as changé... Je sais que ta vie a pris une tournure différente, tu as divorcé, tu as retrouvé quelqu'un, et puis finalement là, tu es à nouveau célibataire, et bordel j'arrive plus à te suivre. Mais je suis là, moi, et je resterai à jamais à tes côtés !

Une larme roule sur la joue de ma sœur. Je reste silencieuse à mon tour, attendant qu'elle daigne parler.

Emilie : - Je suis désolée, Myriam, mais je ne regrette en aucun cas les choix que j'ai pris dans ma vie, parce qu'au jour d'aujourd'hui, je suis heureuse de la vie que je mène, même si le père de mes enfants n'est pas à mes côtés et que je viens de dégager un homme super de mon entourage. Même moi, je ne sais pas ce que je veux.

Myriam : - Est-ce que... Tu as remarqué que tu n'es plus toi-même depuis que... Enfin...

Emilie fronce soudainement les sourcils.

Emilie : - Depuis quoi, Myriam ?

Myriam : - Depuis que Matt n'est plus là.

Elle se lève aussitôt, levant les bras au ciel.

Emilie : - Mais c'est pas possible ! Je sors d'une rupture, et la seule chose que tu trouves à me dire, c'est que je suis plus la même sans Matt ?!

Myriam : - Ce n'est pas ce que j'ai dit !

Emilie : - C'est tout comme !

Myriam : - Non ! Je te dis juste qu'avant, tu me confiais tout. Même quand tu me racontais les problème d'érection de Matt quelques jours après que Nana pouvait marcher, il avait tellement peur qu'elle débarque dans la chambre que le pauvre ne pensait plus qu'à ça et n'arrivait plus à se lâcher avec toi ! Je veux juste que tu prennes conscience que tu me confies de moins en moins de chose, et que j'ai le sentiment d'être de trop dans ta vie !

Emilie : - Ma chérie, non...

Elle s'accroupit devant moi, posant une main sur mon genou.

Emilie : - Tu le sais que tu es toute ma vie !

Myriam : - J'en ai plus l'impression, Em', comme si tu m'avais rayée à mon tour de ta vie...

Je réprime un sanglot, tandis que ma sœur se relève et enroule ses bras autour de ma nuque pour me blottir contre elle.

Emilie : - Jamais je ne pourrais te rayer de ma vie ! Tu es la chair de ma chair, le sang de mon sang, rien ni personne pourra me séparer de toi ! Regarde, pas même un putain de cancer n'a réussi !

J'esquisse un sourire, alors que je laisse mes larmes m'exprimer.

Emilie : - Je savais que tu n'allais pas aimer que je te cache encore quelque chose, mais j'en ai marre de te faire pleurer, putain, je suis pas digne d'être ta sœur ! T'es tellement pleine de vie, tellement resplendissante et tellement douce... Quand je te vois dans cet état, je te jure que je m'en veux, mais à un point...

Myriam : - Mushu... Je te demande pas grand-chose... Simplement de rester ma confidente, et vice-et-versa... Je veux retrouver ma sœur...

Emilie se recule légèrement, posant ses mains de part et d'autre de mon visage.

Emilie : - Je suis là, Mimi, et je resterai là... Je te promets, et cette fois ce ne sont pas des paroles en l'air, que tu seras à nouveau mon journal intime, mon pilier. Tu sauras tout de ma vie, même lorsque mes règles seront abondantes ou non !

Je ricane en hochant la tête.

Myriam : - Ouais, non, là par contre, je m'en passerai!

Elle me reprend dans ses bras en me berçant doucement, c'est exactement ce qu'elle faisait pour m'apaiser quand j'étais enfant. Elle est ce qui s'approche le plus d'une figure maternelle pour moi.

Emilie : - Je t'aime ma petite Zazou. Inconditionnellement.

Myriam : - Moi aussi, Mushu. Aussi casse-ovaires que tu puisses être par moment.

* * * * *

Liam : - Ouaiiiiiis, il y a un toboggan gonflable !!!

Ewan : - Le dernier arrivé dessus est une poule mouillée !

Myriam : - Eh, doucement les monstres ! Je n'ai pas envie de foncer à l'hôpital !

J'observe mes deux tornades qui foncent vers la foule d'enfants. C'est leur première kermesse, et je dois dire que cette année, les instituteurs ont fait fort, on se croirait dans une foire !

Anya : - Moi aussi veux !

Je me retourne vers ma crevette et mon homme qui la tient dans ses bras.

Myriam : - Trop petite ma fille...

Daryl : - Laisse-nous le temps de te voir grandir...

Nous l'embrassons ensemble, ce qui la fait rire. Une main se pose alors que mon épaule et un sourire se peint sur les lèvres de mon beau brun.

Daryl : - Salut frangin. Un plaisir de te voir !

Matt : - Salut vous... Nana m'a invité, j'espère que ça ne vous dérange pas...

Anya : - Pa'ain !!!

Daryl abandonne notre fille dans les bras de son frère avant de m'enlacer.

Matt : - Tu as grandi, ma petite plume !

Anya : - Ouiiiii !

Matt : - Je suis désolé d'avoir été absent durant ces derniers mois...

Daryl : - Comment tu vas, d'ailleurs ?

Matt : - J'essaye de garder la tête hors de l'eau, mais c'est dur.

Matt a l'air d'avoir repris du poil de la bête. Il ne passe plus à la maison pour chercher les enfants, c'est Hitz qui se charge des déplacements, Emilie n'a pas voulu changer le contrat de divorce malheureusement...

Matt : - En tout cas, ça me fait plaisir de vous voir, et vous êtes toujours aussi beaux ensemble.

Daryl : - Merci, mec.

Les deux hommes se tapent dans les mains, lorsqu'Anya secoue frénétiquement ses petites mains devant elle.

Anya : - Un coun !

Matt : - Un clown, petite plume, non ?

Anya : - Vi ! Papa, on peut ?

Daryl embrasse ma tempe, avant de récupérer notre fille.

Daryl : - Le devoir m'appelle. Je vous abandonne quelques minutes.

Je salue ma petite crapule qui agite sa main vers moi, avant que je ne reporte mon attention sur Matt.

Matt : - Tu vas bien, toi ?

Myriam : - Épuisée, Anya en demande beaucoup et les jumeaux sont dans l'âge où ils touchent à tout, alors...

Je vois le sourire de mon ex-beau-frère s'élargir.

Myriam : - Arrête de sourire, idiot.

Je lui tape sur l'épaule, avant qu'il ne m'attire dans ses bras pour me serrer chaleureusement.

Matt : - T'es toujours la même, ça fait chaud au cœur!

Myriam : - Pourquoi je changerai ? J'aime bien la chieuse que je suis...

Matt : - Ouh que je plains mon frère tout à coup...

Myriam : - Salaud !

Il pouffe de rire, et je le suis aussitôt dans sa bonne humeur. Que ça fait du bien de le retrouver comme avant !

Myriam : - Est-ce que tu as croisé Emilie ?

Matt : - Non, je... En arrivant, je vous ai vus vous, et je pense que vous serez les seuls contents de me voir, en dehors des enfants. Et je tiens pas vraiment à la voir embrasser goulument son nouveau mec qui me remplace...

Un voile triste passe soudainement dans son regard. Je l'attrape par le bras pour l'inciter à me suivre, et nous allons nous asseoir sur un banc non loin du stand où sont Anya et Daryl.

Myriam : - Elle n'est plus avec son pompier.

Une flamme nouvelle s'embrase soudainement dans les prunelles maronnées de Matt.

Matt : - Quoi ?! Mais, il m'a appelé quand Ellie était à l'hôpital, et...

Myriam : - Ça date, ça, Matt. Elle a rompu, et je te jure que je la suis plus sur ses décisions...

Matt : - Il s'est passé quelque chose ?

Myriam : - Pas à ma connaissance. Mais tu sais, elle ne me dit plus rien en ce moment, j'ai presque l'impression d'avoir une nouvelle sœur... C'est comme si...

Je me stoppe brusquement.

Matt : - Comme si quoi ?

Myriam : - Si je continue cette phrase, Em' va m'en vouloir.

Matt : - Elle n'est pas là. Et tu as l'air de vouloir te confier. Je sais que tu es très attachée à ta sœur.

Je le regarde en souriant faiblement.

Myriam : - Elle n'est plus elle-même. Comme si une part d'elle était partie avec toi.

Un gémissement plaintif s'étouffe contre les lèvres de Matt. Il attrape ma main, la serrant, manquant de la broyer.

Matt : - Si je pouvais, je reviendrai en arrière ,Myriam, rien que pour réparer mes erreurs.

Myriam : - Je sais... Je vois que tu tiens encore à elle...

Il tourne la tête vers son frère qui revient, Anya secouant fièrement un ballon en forme de chien dans ses mains.

Matt : - Je peux t'avouer un truc ?

Myriam : - Bien sûr !

Matt : - Je ne cesserai jamais d'aimer ta sœur. Elle est la femme de ma vie, et même si elle passera son existence à m'exiler de sa vie, je continuerai de lui vouer de forts sentiments. Parce que rien ne pourra étouffer mon amour pour elle. Et tu sais, être loin de ce quotidien qui m'a étouffé m'a permis d'y voir plus clair...

Je lui souris, les yeux embués. Il hoche la tête lorsque Daryl est devant nous, posant la petite au sol.

Daryl : - Pourquoi ma femme a l'air d'avoir vu un fantôme ?

Myriam : - Matt est revenu, bébé.

Je croise les pupilles noisettes de Matt qui réceptionne sa filleule dans ses bras.

Daryl : - Ah ouais ? Le vrai ou le connard ?

Je me lève, allant me blottir dans l'étreinte de mon homme.

Myriam : - Le vrai...

Matt sourit à son tour, avant de suivre Anya qui le tire derrière elle. Puisqu'elle n'a pas tout à fait un équilibre parfait, mieux vaut qu'il ne la laisse pas partir seule !

Daryl : - Tu es sûre que ça va, trésor ?

Myriam : - Oui, pas de panique. Mais j'ai quelque chose à te demander...

Daryl : - Non, on ne fera pas l'amour dans les toilettes, il y a trop d'enfants...

Offusquée, je lui tambourine le torse, alors que cet idiot est hilare.

Daryl : - Ça vaaaa, je plaisante... Je te sauterai dessus à la maison...

Myriam : - Espèce d'obsédé !

Daryl : - Et J'ASSUME ! Et alors, ta requête ?

Myriam : - Promets-moi qu'on va réussir à rabibocher Em' et Matt...

Daryl : - C'est un terrain glissant, tu t'en rends compte ?

Myriam : - Du côté de ma sœur, oui... Mais je te jure, j'ai reconnu le regard de Matt, celui qu'il avait lorsqu'il a rencontré ma sœur !

Daryl : - J'ai aussi remarqué qu'il a changé... Et tu as ma parole, je t'aiderai, je déclare l'affaire « Mattem »ouverte !

[Si  vous vous          accaparez certaines de  nos photos, merci de nous  demander  la           permission. Mushu bosse dur sur  le montage de  certaines, respectez    le        travail des autres s'il vous  plait ❤️    Concernant   les    plagieuses  :  notre histoire est en  version   papier,  adaptée   pour qu'il    n'y ai  plus  aucun lien avec IIL. Nous    sommes  protégées   par les    droits  d'auteur et  répertoriées   légalement  dans  le   jargon des    écrivains. Nous  n'hésiterons  pas à   vous signaler à     Wattpad pour que    votre compte soit  supprimé si    l'on voit que vous    pompez   littéralement   nos idées... Et on   remercie énormément Yunie    Hime pour la réalisation de nos avatars en   chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️