Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

❥ Chapitre 25 ~ Larme d'adieu

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Emilie est tremblante sur le siège passager, ne cessant de craquer ses doigts.

Myriam : - Mushu... Tu sais que j'aime pas ce bruit...

Emilie : - Désolée... Mais... Putain, si on était venues plus tôt !

Myriam : - On ne sait pas depuis quand la maison est vide, mais on avance. On va retracer le parcours de cet enfoiré, et Mina sera de retour parmi nous, tu m'entends ?

Elle se contente de me hocher la tête, lorsque tout à coup, un4x4 noir déboule devant notre voiture et freine, m'obligeant à faire de même. De la fumée s'échappe de mon essieu arrière, je vois rouge, me détache aussitôt et sors de l'habitacle, furieuse.

Emilie : - Zazou !

Myriam : - Eh, le chauffard !

Alors que je m'avance vers la portière côté conducteur, c'est Paolo que je vois sortir de l'autre côté. Je tape sur la vitre, obligeant Fernando à abaisser la fenêtre.

Myriam : - Mais t'es pas bien !

Fernando : - Je voulais voir si vous aviez des réflexes. Muy bien, señora...

Myriam : - Muy bien, muy bien, je vais te le faire bouffer ton muy bien ,j'ai une femme enceinte dans la bagnole !

Il me regarde, les yeux exorbités. Plusieurs voitures nous klaxonnent, étant donné que nous sommes en plein milieu de la route.

Paolo : - Myriam ! Vous allez bien ?!

Myriam : - Ben oui, mais ça aurait pu tourner au drame!

Paolo : - Daryl nous a appelés lorsqu'il ne vous a plus trouvées à la villa, on voulait simplement nous assurer que tout allait bien.

Myriam : - Vous auriez pu simplement attendre que je me gare tranquillement, au lieu de débouler comme des malades !

Paolo : - Vu la vitesse à laquelle roulait la Lambo, on pensait que c'était quelqu'un d'autre au volant...

Myriam : - Ça veut dire quoi, ça ? Je sais conduire !Je vous rappelle que je vous ai déjà semés une fois !

Paolo se gratte l'arrière de la tête, avant de pointer son regard vers la voiture.

Paolo : - Et votre sœur, ça va ?

Je me retourne, observant Emilie qui commence à avoir de la fumée qui sort des oreilles.

Myriam : - Oui. Sauf qu'on va être en retard à notre séance de cinéma !

Paolo : - Nous vous accompagnons ?

Myriam : - Inutile. Vous m'êtes assignés lorsque je suis au travail, là, je suis avec ma sœur, je n'ai pas besoin de deux gorilles.

Paolo : - Mmh...

Il arque un sourcil, alors que je lui tourne le dos pour retourner derrière le volant. Mais avant que je ne ferme la portière, il pointe un doigt vers des bâtiments derrière nous.

Paolo : - Sauf que le ciné, il est là-bas...

Je bougonne, piquant un fard. Je m'attache, vérifiant que ma sœur l'est aussi, avant de démarrer en trombe.

Emilie : - Tu m'expliques ?

Myriam : - Daryl a eu peur en ne nous trouvant pas. J'aurai dû lui laisser un mot.

Emilie : - Il t'en voudra pas, tu es avec moi.

Myriam : - C'est sûr que quand il apprendra que je recherche la trace de Sabino sans lui, il va être joyeux !

Emilie : - Si on trouve une piste, on leur dit. Pour l'instant, je préfère garder le silence.

J'acquiesce, fonçant vers ma tour de verre. J'espère que ce sera la dernière fois que je m'y rends, je ne veux plus retourner dans ce bureau. Trop de mauvais souvenirs, que ce soit avec Baptiste ou Sabino.

Je me gare au sous-sol, comme à mon habitude, et lorsque nous sortons de l'ascenseur à mon étage, Paolo et Fernando sont déjà au garde à vous devant la porte de mon bureau.

Myriam : - Nan mais vous êtes incroyables !

Paolo : - On désobéit pas au patron.

Myriam : - Techniquement, je suis aussi votre patronne,non ?

Son regard se baisse sur moi. Ça va, j'ai capté que t'étais grand, pas besoin de me mépriser de toute ta hauteur !

Paolo : - Myriam... Nous craignons beaucoup plus Daryl,que vous.

Myriam : - Mais je...

Le bras de ma sœur s'enroule autour de mes épaules.

Emilie : - Zazou... Tu es un petit oiseau moralisateur, pas le roi de la jungle... Laisse cette place à papa Daryl !

Myriam : - Vas-y, ligue-toi contre moi, toi aussi !

Elle me sourit en m'adressant un clin d'œil, avant que je ne pénètre dans la pièce. Mon regard se pose automatiquement sur la table de verre, mais je secoue la tête pour chasser mes mauvaises pensées et vais m'asseoir sur mon fauteuil.

Emilie : - C'est ici ?

Je lève un sourcil en croisant son regard. Elle détourne simplement la tête vers le coin salon.

Emilie : - Ce connard de Sabino... Il s'en est pris à toi ici ?

Myriam : - Oui. C'est pas pour rien que j'évite le bureau en ce moment. Et en combo, il y a Baptiste qui me lâchait pas la grappe, trop obnubilé par le fait qu'il s'est créé une sorte d'alchimie entre nous... Heureusement que Daryl l'a remit à sa place!

Emilie : - Ouais, m'enfin, je t'ai quand même vue la langue au fond de ses amygdales, et...

Je l'observe d'un œil mauvais, ce qui la fait taire automatiquement.

Emilie : - Oublie ce que j'ai dit, pardon Zazou. Quand on aura trouvé ce Sabino, je te jure que je lui ferai payer pour Mina, et pour toi.

Myriam : - Je sais pas si je vais t'emmener avec moi.

Je tape frénétiquement sur les touches de mon clavier, alors que ma sœur s'installe en face de moi.

Emilie : - Je te demande pardon ?

Myriam : - Tu es enceinte, Mushu, tu dois te ménager. Les médecins ont dit que tu ne devais pas être trop exposée au stress, et que tu devais te reposer.

Emilie : - Je ne peux pas rester à la maison, attendant que les flics découvrent quelque chose. En seulement quatre heures, on a découvert bien plus qu'eux en l'espace d'une journée !

Myriam : - Oui, mais je ne prendrai pas le risque de mettre ta vie en danger, et celle de mon neveu. Je vais demander aux gars de Daryl de te raccompagner.

Je suis sur le point de me lever, lorsque la main de ma sœur se pose sur la mienne.

Emilie : - Ne me fais pas ça, Myriam. Je veux retrouver ma petite frite. Et je te laisse aller nulle part ailleurs toute seule.

Myriam : - Si Fernando te ramène, Pablo peut m'accompagner.

Emilie : - Et tu crois qu'il mettra pas Daryl au courant?

Je soupire. Elle lit en moi comme dans un livre ouvert, à quoi bon continuer de lui cacher ce que j'ai en tête ?

J'ouvre le premier tiroir de mon bureau, et en sors deux enveloppes. L'une est blanche, que je pose à plat devant moi.

Emilie : - C'est quoi ?

Myriam : - Ma lettre de démission. J'ai écrit que je ne pouvais plus continuer ma vie de cette manière, mais que je gèrerai un dernier cas, qui sera celui de Sabino en raison d'enlèvement. Nancy viendra récupérer cette enveloppe dès demain matin pour l'amener à Giovo.

Emilie : - Tu es vraiment sûre de toi ?

Myriam : - Oui. J'ai failli perdre bien plus qu'un mari durant ces 4 ans, Mushu, et si tu n'avais pas été là... J'aurai fini par camper ici, Daryl serait partit avec une bimbo à New-York,et tu m'aurai chassée de chez nous.

Ses doigts s'enlacent au mien, son regard bienveillant plongeant dans mes prunelles.

Emilie : - Tu n'es pas obligée de tout quitter. Je sais que c'est important pour toi. Tu pourrais travailler qu'en demie-journée... Je suis persuadée que Daryl ne serait pas contre !

Myriam : - Non, je me connais. Si un dossier comme celui de Ramirez se présente, je vais à nouveau me donner corps et âme,et ce n'est pas ce que je souhaite. Des violences conjugales, il y en aura toujours et partout, j'aurai beau me saigner à la tâche, je ne changerai pas le monde. Des salopards se cachent partout. Et je t'avoue que ce connard de Sabino m'a bien fichu la trouille, j'ai cru que ma dernière heure avait sonné !

Un sourire se pose sur le visage de ma sœur qui continue de m'observer comme si j'étais un revenant.

Myriam : - Pourquoi tu me regardes ainsi ?

Emilie : - La revoilà, la douce et réfléchie Myriam...

Je penche la tête sur le côté, lui adressant moi aussi un sourire angélique, avant de poser mon regard un peu partout dans la pièce.

Myriam : - Mais j'avoue que tout ça va me manquer...Mais... Le plus grisant quand t'es avocate, c'est que tout le monde t'appelle "Maître" ! Je vais être en manque !

Emilie : - Si ça peut te rassurer, je t'appellerai Maîtresse !

Je pouffe de rire, suivie d'Emilie. Mais ses yeux se posent sur la seconde enveloppe que j'ai sortie, brune et bien plus grande que la première.

Emilie : - Et ça ? Pourquoi tu as marqué "Daryl",dessus ?

J'observe le papier sans rien dire, avant qu'elle ne l'attrape et qu'elle sorte le contenu de l'enveloppe. Ses yeux deviennent des billes lorsqu'elle découvre une lettre, ainsi qu'un dossier de divorce.

Emilie : - M... Mais Myriam, je pensais que ça allait mieux, et que tu voulais que ça s'arrange !

Myriam : - Oui... Certes, je n'avais pas prévu cette étape de "réunion de famille" que tu as instauré, j'ai retrouvé le Daryl que j'ai épousé lors de ce moment, mais cette enveloppe est prête depuis que les choses ont commencé à s'envenimer.

Emilie : - Rassure-moi, tu vas pas lui donner ?! Il y a déjà tes signatures en bas de page en plus !!!

Je suis obligée de lui donner. Je ne peux pas continuer à mettre ma famille en danger... Même si j'aime Daryl plus que tout !

Myriam : - Lis la lettre. Ce sera plus simple à comprendre.

Elle me fixe quelques instants, bouche bée, mais voyant que je n'ajoute rien d'autre de plus, elle déplie la lettre et comment à la lire à voix haute.

"Mon cher Daryl, l'homme de ma vie.

Tu vas sûrement me détester lorsque tu liras ces lignes, mais je suis sûre qu'en ce moment, bien des mots doivent circuler dans ta tête à mon intention. Pourquoi j'ai envoyé tes hommes de main te remettre cette enveloppe ? Parce que si je l'avais fait moi-même, tu m'aurais retenue, et je n'aurais pas pu accomplir ce que je suis sur le point de faire.

Mon boulot nous a, à tous, bouffé la vie, et ce, depuis notre mariage. Tout avait si bien commencé entre nous, le bad boy latino arrogant et méprisant les femmes. Baisant tout ce qui bouge, buvant à gogo, et surtout, ne se préoccupant de rien. Tu étais tout ce que je détestais chez un homme, et pourtant, tu t'es ouvert à moi, j'ai appris à te connaître et j'ai découvert cette douceur dont tu faisais preuve à mon égard. Une petite flamme s'est allumée dans mon cœur à l'instant où tes lèvres se sont posées sur les miennes, envoyant une tasse de café au cimetière.

Depuis notre rencontre, tu ne cesses de me protéger, même lorsque tu n'es pas avec moi. Je n'avais peur de rien, mais il a fallut que je n'en fasse qu'à ma tête, voulant me débarrasser de ta sécurité rapprochée. Pourquoi j'ai fait ça ? Je me le demande encore, parce que maintenant, dès que je croise un homme, j'ai peur de me prendre un coup, de me retrouver étranglée ou même tuée.

Je ne connais pas assez de mots pour m'excuser autant qu'il le faudrait. Que ce soit auprès de toi, auprès de ma sœur, auprès de ton frère... Bref, j'ai merdé avec toute la famille. Même avec Nana, qui est innocente comme tout, j'ai réussi à la mêler à mes histoires à la con, et je me le pardonnerai jamais s'il lui arrivait quelque chose.

Je ne suis pas fière non plus d'avoir été dans les bras d'un autre homme. Baptiste est apparu dans ma vie au moment où j'étais le plus perdue, mais dès lors qu'il m'a touchée, je n'ai pas eu de sensations comme j'en ai tout le temps avec toi, son baiser ne m'a rien fait non plus, et surtout, ce n'était pas toi. Je m'en voudrais toute ma vie aussi, j'ai toujours dit que je n'acceptais pas l'infidélité, et qui fait un saut dedans ? C'est Myriam.

Toutes ces lignes pour te dire que je suis désolée de t'avoir traité ainsi, tu mérites d'être heureux, et tu mérites d'avoir une femme digne de toi. Tu mérites d'avoir une famille, avec des bouts de chou qui courent partout et qui te rendent zinzin. Malheureusement, moi, je ne pourrai jamais te donner tout ça, avec tout ce que j'ai fait, je ne sais pas si je mérite d'avoir ton pardon. Là, on peut me qualifier de tous les noms, si je pouvais changer quoi que ce soit chez moi, ce serait tout. J'effacerai ce que je suis devenue aujourd'hui, pour redevenir la femme que tu as connu, parce que ça me tue de devoir m'éloigner de toi, mais je ne fais que souffrir ma famille.

Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai trouvé où se trouve Mina. Je vous la ramènerai, avant de récupérer les papiers du divorce que tu trouveras aussi dans l'enveloppe. Je sais très bien que tu vas m'en vouloir d'avoir agit seule, mais je ne voulais pas prendre le risque de mettre un autre membre de ma famille en danger.

Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, et j'espère que tu trouveras le bonheur.

Je t'aime, Daryl, je t'ai toujours aimé, et je t'aimerai à jamais.

Signé Myriam, la dégénérée qui t'a servie de femme durant4 ans..."

Emilie a buté sur quelques mots, sa voix s'étant cassée par des sanglots. Je me suis mordillé la lèvre durant toute sa lecture, et une fois qu'elle a finit, elle repose la lettre sur le bureau en tapant sa main à plat dessus faisant vibrer la photo de moi et Daryl qui y trône.

Emilie : - MAIS T'ES MALADE ?! IL VA CLAQUER D'UNE SYNCOPE EN LISANT CA !

Myriam : - J'avais prévu de bouger seule, pas de t'emmener avec moi. Et t'aurais dû lire cette lettre après lui,lorsque les gars lui auraient remis.

Emilie : - Nan mais je t'interdis de lui donner ça !!! Il va être anéanti !!!

Myriam : - Tu crois que je ne vais pas l'être ?!

Emilie : - Myriam, c'est n'importe quoi ! On s'est tous pardonnés, et... Attends une minute ! Ce que tu as dit à la réunion, tu ne le pensais pas vraiment ? Et t'as couché avec Daryl une dernière fois, comme pour lui dire adieu ?!

Myriam : - Tout ce que j'ai dit, je l'ai pensé. Je n'avais simplement pas prévu le fait qu'un test de grossesse allait m'annoncer faussement que j'étais enceinte, et que tout s'est arrangé grâce à ta réunion de famille !

Emilie : - Alors lui donne pas cette enveloppe !

Myriam : - Si. Je vous ai peut-être pardonné à vous tous, mais à moi-même, j'en veux terriblement. Je disparaitrai quelques mois, quelques années, je ne sais pas, mais au moins, vous vivrez heureux, et...

Ma sœur se lève soudainement, s'appuyant sur le bureau d'une main, et pointant un doigt menaçant vers moi.

Emilie : - Je veux pas t'entendre dire que nous serions heureux sans toi, tu m'as bien comprise ?! Ne me fais pas sortir de mes gonds, Myriam, je veux et J'EXIGE que tu sois là pour mon second accouchement, que tu fasses des bébés avec Daryl pour que moi aussi je devienne tata, et tu resteras aux côtés de ton mari qui t'aime plus que sa propre vie !

Je soupire. Je devais m'attendre à cette réaction venant de sa part. Je n'aurais pas dû l'emmener avec moi, c'est bien trop dangereux pour elle, et pour sa santé !

Myriam : - Mushu, c'est mûrement réfléchit.

Emilie : - JE TE L'INTERDIS !

Myriam : - Arrête de crier, c'est pas bon pour le bébé.

Je la vois fermer les yeux, expirant et inspirant doucement,tentant de reprendre son calme.

Myriam : - De toute façon, je suis assez grande pour décider. Je reviendrai vous voir de temps en temps, vous êtes et resterez ma famille, d'accord ?

Elle me fusille du regard en guise de réponse.

Myriam : - Et puis de toute manière, c'est pas le sujet de la discussion. Regarde, j'ai retrouvé le compte-rendu du détective.

Je tourne l'écran d'ordinateur vers elle, mais son regard reste fixé sur moi.

Myriam : - Eh, tu veux retrouver Mina oui ou non ?!

Elle fronce davantage les sourcils, avant de finalement porter son attention sur l'écran. Profitant qu'elle soit absorbée dans la lecture, je remets la lettre et le dossier de divorce dans l'enveloppe, et me lève silencieusement.

Emilie : - Je te jure que si tu bouges, je te frappe.

Myriam : - Lis. Et tais-toi.

Lorsque je passe à proximité d'elle, elle s'esclaffe.

Emilie : - Attends ! Regarde !

Elle pointe son doigt sur l'écran de mon ordi. Je m'approche doucement, et lis la phrase qu'elle me montre. La femme qui a été aperçue avec Ramirez serait originaire de New York !

Emilie : - Tu crois que c'est une coïncidence ?

Myriam : - Je sais pas. Mais ça pourrait être un lien.

Emilie : - T'as les photos qu'il a prises ?

Myriam : - C'est en pièces jointes.

Emilie s'empare de la souris et clique dessus, tournant sa tête pour observer les photos sous tous les angles.

Emilie : - Cette tronche... Je te jure elle me dit quelque chose !

Myriam : - Je pensais aussi la connaître... Mais avec les lunettes de soleil, ainsi que cette énorme cicatrice sur le visage, impossible de savoir de qui il s'agit.

Emilie : - D'après ton ami, il s'agirait d'une certaine Anna. Elle a grandit dans le Queens.

Ma sœur se tourne soudainement vers moi.

Emilie : - Je crois qu'il y a une personne qui pourrait nous éclairer.

Myriam : - Sur qui ? Cette femme ?

Emilie : - Oui !

Myriam : - Et à qui penses-tu ? Quand même pas Le Fauve ?!

Emilie : - Non, pas lui. Mais Hitz est assez proche de lui pour en connaitre le maximum sur les pourritures de New York. Tu crois pas ?

Myriam : - On peut toujours essayer.

Je me rassieds à ma place, gardant l'enveloppe destinée à Daryl sur les genoux. Je sais très bien qu'Emilie va chercher à me la prendre et à la détruire.

Je tape le numéro de Hitz sur le combiné de mon fixe, actionnant immédiatement le haut parleur. Il ne met pas longtemps avant de décrocher.

Hitz : - Qui est à l'appareil ?

Myriam : - Salut Hitz ! C'est Emilie et Myriam !

Hitz : - Naaaaaaaaaaan, mes petites puces ! Vous allez bien ?! Ce n'est pas commun que vous m'appeliez, il y a un souci ?!

Myriam : - Eh bien... Pour tout te dire, un taré a enlevé Nana.

Un silence retentit soudainement, avant que des bruits de portes ne se fassent entendre.

Hitz : - Désolé, je m'éclipse du QG. Tu peux répéter ça ?!

Myriam : - Tu as malheureusement très bien compris...

Hitz : - Mais depuis quand ?!

Myriam : - Plus de 24 heures...

Hitz : - ET VOUS M'APPELEZ SEULEMENT MAINTENANT ?!

Je sursaute face à ce ton autoritaire. Emilie pose sa main sur la mienne, poursuivant.

Emilie : - Le Fauve a demandé a ce qu'on disparaisse de sa vie, c'est ce qu'on a fait. C'était déjà très risqué de t'inviter à notre mariage et aux anniversaires de Mina, on ne voulait pas que tu aies plus de problèmes.

Hitz : - Mais vous êtes pas biens ou quoi ?! Tout ce qui vous touche, ou qui touche votre famille, ça me concerne ! Je vous ai recueillies, et traitées comme la prunelle de mes yeux !Jamais Le Fauve ne m'en voudra si je cours à Miami pour vous venir en aide !

Emilie : - Je sais, Mimi est tout pour toi, comme ta fille, mais...

Hitz : - Et toi aussi, Em', même si je le montre moins. T'as toujours été une dure à cuire comparée à ta sœur, j'ai simplement protégé sa douceur et son innocence. Ce que toi, tu as mis à la trappe pour laisser sortir un dragon.

Emilie : - D'où crois-tu que vient le surnom que me donne Zazou ?

Hitz : - Ouais, je crois surtout que je vous ai trop laissé devant les dessins animés...

J'esquisse un sourire en croisant le regard d'Emilie.

Hitz : - Faut que je vienne ?

Emilie : - Non, on gère pour l'instant. Mais t'es bien au courant de toutes les crapules qu'il y a à New York ?

Hitz : - Da.

Emilie : - On a un nom et un visage. Tu pourrai vérifier?

Hitz : - Attends, je monte vite en salle informatique !

Nous entendons du mouvement, avant que le claquement d'une porte ne me fasse sursauter.

Emilie : - Tu me dis de pas stresser, mais t'es pire que moi !

Myriam : - Je te l'ai dit, depuis que ce type m'a agressée, je suis plus sereine ici...

Hitz : - UN TYPE T'A AGRESSÉE ?!

Je jette un œil à Emilie qui écarquille les yeux. Je pensais qu'Hitz n'entendrait pas !

Hitz : - EH, J'VOUS PARLE !

Myriam : - C'est rien, c'était y'a quelques jours, on m'a juste recousu l'arcade.

Hitz : - Juste recousu l'arcade ?! JUSTE RECOUSU L'ARCADE ?! NAN MAIS QU'EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ PAS QUAND JE DISQUE JE VEUX ÊTRE AU COURANT DE TOUTES LES URGENCES ?! JE VOUS PARLE PAS RUSSE, POURTANT !

Emilie : - On veut pas t'embêter avec des histoires puériles...

Hitz : - Je vais finir par venir à Miami et vous tirer les oreilles à toutes les deux ! Les frangins Ortega sont au courant de tout ce qui se trame ?

Emilie : - Oui, ne t'en fais pas. Si tu veux en avoir le cœur net, tu peux toujours les appeler.

Hitz : - Oh, mais j'y manquerai pas ! Bon, c'est quoi le nom de votre nana ?

Emilie : - Anna Enderlin. Brune, 1,70m, yeux brun,cicatrice au milieu du visage.

Nous patientons quelques secondes, avant que Hitz ne reprenne le combiné.

Hitz : - Aucune nana de ce nom et de cette description ici. Vous êtes sûres de vous ?

Myriam : - C'est un ami détective qui nous a trouvé ces infos.

Hitz : - Dans ce cas, appelez-le lui directement, peut-être qu'il en saura mieux que moi...

Emilie : - Et c'est ptetre un pseudonyme... On connait pas cette nana après tout...

Myriam : - C'est fort probable, oui.

Hitz : - Wow wow wow, les filles, j'aime pas du tout la tournure que prend votre histoire, là !

Emilie : - Tout baigne, papa poule, t'en fais pas !

Hitz : - Ouais, JUSTEMENT, quand tu dis ça, c'est jamais bon signe !

Emilie : - On te remerciiiie, et on t'embrasseeeeeee !

Elle raccroche aussitôt, et il pourra appeler tant qu'il veut sur cette ligne, je ne décrocherai plus !

Emilie : - Bon, on est pas plus avancées...

Myriam : - Si. Y'a une autre personne qui peut nous aider.

Emilie : - Qui ?

Myriam : - J'appelle le détective directement.

Emilie : - Oui, ok, fais ça, et bouge pas de là, je vais pisser. Le mini Matt me comprime la vessie !

Elle se lève, courant presque jusqu'aux toilettes. Je fixe mon portable, et le repose, avant de m'avancer vers les vigiles de Daryl.

Myriam : - Les gars...

Paolo : - ¿ Si ?

Myriam : - Allez amener ça à Daryl. C'est important.

Je leur tends l'enveloppe, que Fernando empoigne aussitôt, me dévisageant.

Fernando : - Qu'est-ce que c'est ?

Myriam : - Une échographie, ainsi que plusieurs clichés de notre bébé.

Paolo : - Vous êtes...

Fernando : - Madre mia... Le petit Daryl va devenir padre !

Ils arquent tous les deux un sourcil.

Paolo : - Toutes nos félicitations, alors !

Myriam : - Merci. J'aimerai qu'il soit au courant au plus vite. Vous pouvez lui déposer maintenant ? De toute façon, nous allons faire du shopping avec Emilie, nous n'avons plus vraiment besoin de vous.

Fernando : - Aya, je sais pas si on peut quitter notre poste...

Paolo : - Et si le patron a pas ces clichés, hein ? On va se faire taillader !

Fernando : - Ouais, t'as raison !

Ils m'adressent tous deux un signe de tête, avant de s'éclipser au plus vite. Je retourne à mon bureau, pas très fière de mon mensonge, mais ils ne seraient jamais partis si j'avais dit que c'était une lettre d'adieu et un dossier de divorce !

Je reprends mon portable et contacte aussitôt Pedro.

Pedro : - Mi corazón, quel plaisir d'avoir de tes nouvelles ! Besoin d'un autre service ?

Myriam : - Salut mon beau ! Non, j'aurai plutôt besoin d'une précision qui manque sur ton compte-rendu...

Pedro : - Ah ? Dis-moi ?

Myriam : - La femme que tu as surprise avec Ramirez, elle doit avoir un faux nom. On ne la retrouve pas dans le comté de New York.

Pedro : - Oh ! Là, je ne vais pas pouvoir t'aider, mon cœur, mais... Par contre, j'ai l'adresse où notre couple s'est rendu ! Une très belle maison, très reculée des autres résidences,en gros, si tu veux faire un meurtre là-bas, ou tromper ta femme ou ton mari, c'est l'endroit idéal !

Myriam : - Tu peux me la donner ?

Je gribouille rapidement l'adresse sur un bout de papier, pendant qu'Emilie revient sereinement.

Myriam : - Merci Pedro, tu me sauves la vie !

Je raccroche vivement, me levant pour faire face à ma sœur.

Emilie : - Je peux savoir où sont les deux gorilles ?!

Myriam : - Partis voir Daryl.

Emilie : - Putain, Zazou, me dis pas que tu leur a filé l'enveloppe !!!

Myriam : - T'occupe pas de ça. Occupons-nous plutôt de la mégère qui se fait appeler Anna.

J'agite le post-it sous son nez qu'elle attrape aussitôt.

Emilie : - C'est son adresse ?!

Myriam : - Ouais. Et quelque chose me dit que cette salope a un lien avec Sabino.

Emilie : - EN ROUTE, ILLICO !

[Si   vous vous     accaparez certaines de  nos photos, merci de nous  demander   la      permission. Mushu bosse dur sur  le montage de  certaines, respectez   le     travail des autres s'il vous  plait ❤️  Concernant les      plagieuses : notre histoire est en  version papier,  adaptée pour  qu'il     n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous  sommes  protégées par  les  droits    d'auteur et répertoriées légalement  dans  le jargon des   écrivains.  Nous   n'hésiterons pas à vous signaler à   Wattpad pour que   votre compte  soit   supprimé si l'on voit que vous  pompez    littéralement nos  idées... Et on   remercie énormément Yunie  Hime pour   la réalisation de  nos avatars en   chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro