❥ Chapitre 14 ~ Une longue nuit
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Je rentrais le soir à la maison, épuisée, quand mon portable sonna dans mon sac. Matt sur mes talons, très curieux, pencha sa tête pour écouter, mais je partis immédiatement en direction de la piscine.
Gynécologue : - Bonjour Emilie, comment allez-vous ?
Emilie : - Bah écoutez, ça va très bien, malgré que ce bébé bouge beaucoup plus que Mina.
Gynécologue : - En parlant de ça, nous devions avoir rendez-vous vendredi, mais j'ai une place qui s'est libérée demain,est-ce que vous pensez que c'est jouable pour vous ?
Emilie : - Bien sûr ! Ce serait pour quelle heure ?
Gynécologue : - 9h30.
Emilie : - Ce sera parfait ! Dites-moi, si ça vous dérange pas, il y aura mon mari cette fois, comme je sais qu'on va enfin pouvoir découvrir son sexe !
Gynécologue : - Pas de souci ! Vous savez ce qu'on dit? Quand il y a de la place pour 2, il y a pour 3 !
Emilie : - Apparemment, oui ! Je vous remercie, bonne soirée !
Je sautais de joie sur place en caressant mon ventre. J'allais pouvoir enfin savoir qui était ce filou qui se dandine autant là-dessous ! Je rerentrais à la maison, scannant la pièce rapidement pour trouver Matt. Il était assis sur le canapé, sur son téléphone. J'avançais à pas de loup derrière lui en essayant d'épier au-dessus de son épaule. Oh la vache. Il regardait des candidatures, et la photo de celle-ci était très équivoque. Sauvée par le gong, on sonna à la porte, Matt se leva immédiatement sans faire attention à moi et laissa son portable sur le canapé.
En l'espace d'une minute, j'avais pris son portable et je m'étais envoyé la photo de sa bimbo. Zazou me surprit de loin et je mis un doigt devant ma bouche en faisant les gros yeux. Elle me murmura silencieusement 'Tu m'expliques' et je lui fis un signe de tête en lui montrant mon portable, elle acquiesça et Daryl apparut dans l'encadrure de la porte avec une Mina complètement KO. J'envoyais rapidement la photo de la bombasse à Zazou avant d'aller saluer tout le monde.
Daryl me tendit Nana qui chouina immédiatement, le pouce dans la bouche.
Mina : - Je veux mon papa.
Emilie : - Pourquoi j'en étais sûre ?
Matt prit sa princesse dans ses bras, alors que Daryl et Myriam rirent.
Matt : - Je vais la coucher.
Emilie : - Je lui monte de l'eau et une bassine,j'arrive.
J'attendis que Matt soit loin, même si Daryl était là,j'agressais tout de suite Myriam sans le vouloir.
Emilie : - Regarde tes snaps. Ça, c'est le genre de nanas qu'il reçoit en entretien. Comment tu veux que je ne m'inquiète pas face à des bombes nucléaires ?
Zazou et Daryl tournèrent la tête en même temps, comme pour faire le tour de son boule parfait.
Daryl : - C'est presque pas humain, un cul pareil.
Myriam le regarda, un sourcil interrogateur levé, du genre mais qu'est ce tu me racontes ? Qu'est-ce que tu fous même encore là.
Daryl : - Ça va, je vous laisse à vos gros boules,mais attends un peu...
Il fit mine de partir avant de revenir en courant pour remater unc oup, mais cette fois, mais il ne s'en tira pas à si bon compte,puisque Myriam lui flanqua un coup derrière la nuque. Il se frotta l'arrière du crâne en jurant tout ce qu'il savait en espagnol.
Myriam : - J'avoue que si Daryl m'avouait qu'il bossait avec ça...
Emilie : - Et puis là, on parle de ce corps là, à moitié nu toute la journée, je suis sûre que c'est même le genre de meufs qui sent bon quand elle transpire et qui ricane doucement comme une berceuse, un truc dans ce goût-là. Sans mentionner les douches et les positions qu'elle va faire si elle reprend mes cours à travers la vitre. Oh lala... Comment je vais faire pour rester sereine à la maison, moi ?
Myriam : - Pense à la superbe déclaration que t'a faite Matt et fais lui confiance.
Emilie : - Mais c'est pas en lui que j'ai pas confiance,c'est en ce cul démoniaque !
Matt : - Qui a un cul démoniaque ?
Un frisson me parcourut rien que de savoir qu'il avait pu entendre le début de ma phrase, mais ça n'avait pas l'air.
Myriam : - Moi. Avant. Je vais aller voir là-bas... Si Daryl a... Préparé mon verre... De... Mon verre !
Zazou détalla à toute vitesse pour ne pas faire face au regard intrusif de Matt. Je soupirais avant d'aller chercher une grande bouteille d'eau et une bassine dans la cuisine, en repassant pour monter, je croisais le regard de Zazou et je lui fis un signe de main genre énorme, en murmurant 'Le boulard !', elle rigola alors que Daryl se retourna vivement dans ma direction. Je l'ignorais avant de monter dans notre chambre avec Matt, il avait installé Nana au milieu du lit en pyjama et nous nous sommes installés de part et d'autre d'elle.
Matt : - C'est la première fois qu'elle est malade, non?
Emilie : - Non, y a eu sa bronchite quand elle avait 6 mois. Rappelle-toi, au début on trouvait ça adorable parce qu'elle atchoumait, et au final elle a commencé à tousser comme une fumeuse, à avoir de la fièvre. Je suis restée des nuits entières à côté de son berceau, la main sur son ventre pour être sûre qu'elle respirait.
Matt : - C'est vrai. Je m'en souvenais plus.
Emilie : - Mais depuis rien, t'as raison.
Matt caressa le ventre de sa fille pour l'apaiser avant de continuer.
Matt : - Je sais pas toi, mais j'éprouve ce besoin irrationnel de prendre sa douleur.
Emilie : - C'est clair. En la voyant si KO pour une gastro, on se dit qu'on serait bien plus armé pour la combattre...
Matt : - Ouais...
Emilie : - Dis-moi, je sais que t'es en pleine phase de recrutement et tout, mais est-ce que tu pourrais m'accorder une heure demain matin de 9h30 à 10h30 ?
Matt : - Oui, je peux me débrouiller, pourquoi ?
Emilie : - J'ai rendez-vous chez la gynéco pour une échographie. Celle que j'ai faite à 3 mois était pas assez claire pour savoir si c'était un petit gars ou une petite fille, donc j'ai repris rendez-vous.
Matt : - Alors c'est demain qu'on va savoir ?
Je hochais la tête et il se pencha vers moi pour m'embrasser.
Emilie : - Il faudra juste que je demande à Daryl s'il peut garder un œil sur elle, pour éviter qu'elle ne...
Et évidemment, ce que je redoutais arriva, elle se vomit dans la bouche et commença à s'étouffer avec. En vrai bonne équipe, Matt tendit la bassine au moment où je la penchais pour qu'elle puisse cracher tout ça. Quant elle eut fini, je la pris dans mes bras et elle me fendit le cœur. Elle était si faible que chacun de ses muscles étaient relâchés, la rendant aussi molle qu'une poupée de chiffon.
Matt : - Tu t'en sors, princesse ? Elle est pas trop lourde ?
Il fit porter sa voix de notre lit jusqu'à la salle de bains de notre chambre pour que j'entende.
Emilie : - Non, ça va !
Je pris le verre pour se rincer la bouche, le remplit d'eau, avant de le donner à Mina pour qu'elle se rince la bouche.
Emilie : - Mais non, chaton, faut pas avaler l'eau ! Il faut que tu te rinces la bouche avec, comme maman t'as montré.
Elle s'essuya la bouche d'un revers de manche avant de reposer sa tête sur mon épaule, son petit visage au creux de mon cou.
Mina : - J'avais soif.
Je m'assis sur le rebord de la baignoire en la berçant légèrement pour qu'elle s'endorme, ma tête collée à la sienne. Elle avait beau grandir, prendre de l'âge, apprendre à parler, à être casse-cou, elle restait mon petit bébé. Matt apparut dans l'encadrure de la porte, probablement alerté par le peu de bruit que nous faisions, et il nous prit toutes les deux dans ses bras, nous englobant de ses bras rassurants.
Quand je sentis le pouls plus régulier de Mina et sa respiration de plus en plus faible, je l'installais au lit avec Matt avant de me mettre aussi en pyjama. J'enfilais une belle nuisette blanche et en allant au lit, je fis semblant de ne pas voir Matt se mordre la lèvre inférieure. Il allait se pencher vers moi pour m'embrasser quand Mina se blottit contre lui, l'empêchant de faire un mouvement brusque au risque de la réveiller.
En plein milieu de la nuit, je me levais, ayant une envie irrépressible de faire pipi. Et puis finalement, au bout d'une heure les yeux grands ouverts à essayer de compter les boulards pour m'endormir, je descendis pour me faire un chocolat chaud avec des chamallows dedans. J'allais m'assoir quand Myriam me rejoignit, aussi peu fatiguée que moi.
Emilie : - Un chocolat chaud ?
Myriam : - C'est quoi qui flotte dedans ?
Emilie : - Chamallows.
Myriam : - Oh. Ma foi, je veux bien.
Emilie : - T'arrivais plus à compter les boulards pour t'endormir toi aussi ?
Myriam : - N'importe quoi ! Je m'en fou de tes boulards ! Non, je réfléchissais.
Emilie : - Tu veux en parler ?
Myriam : - Nan, ça va pour l'instant.
Soudain, dans le couloir désert, j'entendis Mina pleurer.
Mina : - Mamaaaaaan ? Mamaaaan ?
Elle pleurait toutes les larmes de son corps, comme si elle était perdue au milieu de nulle part, et je me précipitais pour la prendre dans mes bras. Je frottais son dos pour qu'elle se calme et dès que sa peau entra en contact avec la mienne, elle se calma instantanément en suçant son pouce, son Popi tout contre elle. Elle avait un million de doudous, mais c'est ce petit singe qui faisait battre son cœur, et gare à celui qui l'égare !
J'ai continué à préparer le chocolat chaud de Myriam, mes deux koalas avec moi, et puis on s'est toutes installées et endormies sur le canapé.
* * * * *
Le lendemain, c'est Matt qui me réveilla, déjà tout habillé,en chuchotant qu'il fallait que je me lève. Myriam était déjà partie, mais Daryl était dans la cuisine, le journal à la main.Matt prit sa frite dans ses bras avant de la remettre dans son lit.
J'émergeais doucement, me demandant ce qu'il pouvait bien lire de si bon matin.
Emilie : - Hey ! Tu lis quoi ?
Daryl : - Salut ! Le Times d'hier.
Emilie : - New York te manque ?
Daryl : - Ça m'arrive, ouais, surtout en ce moment.
Je soupirais avant de me lever, trop fatiguée pour un énième jouxte verbal, avant de faire volte-face.
Emilie : - Ça te dérange de garder Nana, ce matin ? On a rendez-vous avec Matt, et vu comment elle a été malade cette nuit, je préfère la laisser au lit. Tu feras attention, c'est un bébé, elle a pas systématiquement le réflexe de pencher la tête quand elle vomit, alors elle peut s'étouffer.
Daryl : - Vous allez où ?
Emilie : - J'en ai juste pour 1 heure, je rentre après.C'était mon dernier jour à la salle, hier.
Daryl : - Ça y est, tu vas te faire remplacer par un boule plus jeune, mamie !
Emilie : - Connard.
Il rigola dans son coin, alors que j'allais me préparer. J'étais tellement impatiente à l'idée de savoir le sexe que je trépignais d'impatience dans ma voiture. Le trajet se déroula normalement et en moins de deux, nous attendions ensemble dans la salle d'attente,autant dire qu'il était le seul gars.
Par contre, les filles de la salle d'attente se rinçaient l'œil,mais il n'avait d'yeux que pour moi pour le moment, alors ça m'allait très bien.
Quand ce fût enfin notre tour, je trépignais d'impatience. Je m'installais rapidement en levant mon tee shirt et cette sensation du liquide sur mon ventre me donna des frissons jusque dans mes os, mais Matt était là pour me frotter le bras, comme s'il était habitué. A peine avait-elle posé son bazar sur moi qu'elle ne put retenir un hoquet de surprise.
Gynécologue : - Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, vous voulez quoi d'abord ?
Je m'inquiétais tout de suite, imaginant des milliers de scénarios, alors que je pouvais distinctement entendre son cœur d'ici. Matt serra ma main dans la sienne, le regard pendu aux lèvres du médecin.
Gynécologue : - Bon, la mauvaise d'abord. Enfin mauvaise, vous voyez ça, c'est la taille d'un fœtus à cet âge-là,et regardez le vôtre...
Matt : - Il me parait plus grand... ?
Gynécologue : - Exactement, il est très grand pour son âge, il est environ 30% plus grand que la moyenne, alors madame, je vous annonce d'ores et déjà que vous allez assister à un accouchement laborieux !
Je souris en regardant Matt dans les yeux qui fit de même, et avant même que je ne parle, il hocha la tête.
Emilie : - C'est pas grave, on fera ça tous les deux.Et on oubliera pas de lui réserver une place en NBA.
La gynécologue et Matt rirent, alors qu'elle m'annonça supposément la bonne nouvelle.
Gynécologue : Vous voyez juste là.
Elle montra un endroit assez peu visible sur l'écran, on dirait un pied... ? Devant nos têtes de demeurés aveugles, elle nous aida un peu.
Gynécologue : - C'est un petit garçon !
Matt et moi nous sommes regardés en même temps stupéfaits. Je ne m'attendais à rien de spécial, je n'avais pas vraiment de désirs particuliers, mais ça me faisait tout bizarre de me dire que j'allais avoir un petit gars ! Matt m'embrassa le front alors qu'il acheta tous les clichés derniers cris que pouvait lui proposer ma gynécologue. Elle a pris ensuite toutes les mesures pour les reporter sur mon dossier de suivi, et au moment de rejoindre Matt, il ouvrait son porte feuille et je vus une photo de moi et Mina l'été dernier.
Je souris en détournant le regard pour ne pas lui donner l'impression de l'acculer devant mon spécialiste, et puis finalement je me résolus à ne pas lui en parler du tout, je gardais ce petit moment où j'ai pu apercevoir son petit secret, pour moi.
En sortant, je déposais Matt à la salle, alors qu'il ne voulait presque pas sortir. Je le poussais de toutes mes forces en essayant de le raisonner.
Emilie : - Mais qu'est-ce que tu fais, Matt ? Tu vas être en retard, allez, sors ! M'oblige pas à te tirer dehors.
Matt : - Ça va aller pour le retour, t'es sûre ?
Emilie : - Maaaatt j'en suis qu'à 4 mois et demi, ça va le faire ! Regarde, j'ai encore de la marge ! Allez, file ! Il faut bien que tu rembourses tous ces clichés hors de prix !
Matt : - Moque-toi, t'as raison ! C'est mon premier garçon, alors je fais ce que je veux !
Et sur ce, il m'embrassa passionnément, avant de laisser un doux baiser sur mon nez. Puis il se leva et sortit, mais toqua à la vitre pour que je la baisse.
Matt : - Je t'aime, à ce soir ! Tu m'appelles si t'as quoi que ce soit !
Emilie : - Je t'aime aussi ! Evideeeeemment ! Je t'enverrais des photos de ta frite pour savoir si ça va mieux.
Matt : - Ouais, dis-lui que je l'aime !
Emilie : - Ça marche ! Allez, file, on dirait que tu pars à la guerre.
Il rit avant de taper sur ma portière pour me faire signe de partir, alors je rejoignis tranquillement la maison, mais je remarquais tout de suite la porte ouverte. Je rentrais doucement,avant de capter une conversation intéressante.
Mina : - Tonton, pourquoi papa et moi ils ont grondé fort, hier ?
Daryl : - Hum... Maman est un peu hystérique avec le bébé.
Enflure.
Mina : - C'est quoi, hystérique ?
Daryl : - Elle ne contrôle pas bien ses émotions, etc omme papa il dit souvent n'importe quoi, ça a énervé maman et elle a voulu prendre l'air.
Mina : - Le papa et la maman de Margot aussi ont prit l'air, tu crois que papa et maman c'est pareil ?
Daryl : - Surement oui, c'est fréquent tu sais. Bon,ton père et ta mère, c'est plus rare je te l'accorde, mais c'est parce que ton père a la patience d'un dieu.
Mina : - Alors si ils sont pareils, ça veut dire que papa et moi ils vont divorxské ?
Daryl : - Nooooonn Nana pas du tout. Tu as la chance d'avoir des parents qui t'aiment et qui s'aiment !
Mina : - Ouf alors, parce que Margot elle pleure beaucoup, parce qu'elle voit une semaine sa maman, une semaine son papa. Moi, j'aimerai pas qu'on m'oblige à choisir.
Daryl : - Parce que tu préférerais papa, je suis sûr?
Mina lui frappa le torse avant de le réprimander.
Mina : - Arrête d'être méchant avec maman.
Daryl rigola et Mina me surprit malheureusement adosser à la porte d'entrée. Je m'approchais alors de ses deux zigotos, prise la main dans le sac.
Emilie : - Ce soir, on prépare une fête, je ne te dis pas le thème, mais ce serait cool qu'on fasse ça ensemble.
Daryl : - Whaou. Attends serais-tu... ? De bonne humeur? C'est possible ?
Emilie : - Oui et je compte bien le rester !
Le reste de la matinée, je suis restée avec Mina et Daryl sur le canapé, alors qu'elle somnolait dans mes bras.
Daryl : - Tu me dis si tu veux que je la prenne, elle est lourde parfois.
Emilie : - C'est gentil, mais c'est mon bébé, ça me rassure quand elle est sur moi. Pas une question de douleur.
Daryl me sourit, comme s'il aimerait que ce soit quelqu'un d'autre qui lui dise ça, et à midi, il nous a fait à manger. Je dois bien avouer que c'était excellent, ce bœuf aux carottes ! Mina et moi nous sommes régalées, et toute l'après midi, il l'a passée à appeler un traiteur, un pâtissier, un fleuriste, et j'en passe. Je lui avais donné carte blanche, alors il s'était littéralement lâché, mais cette fois-ci, j'en avais envie, parce que cette fête,ce serait la première de mon petit garçon.
Emilie : - Tu crois que c'est qui, qui va rentrer en premier ?
Daryl : - Tu veux qu'on parie ?
Emilie : - Oh ouais, je te parie 500 dollars que c'est Myriam.
Daryl : - T'es une folle, toi. T'as de l'argent à dépenser pour rien ! Pari tenu.
J'attendis qu'il me sert la main, avant de lui avouer la raison de mon choix.
Emilie : - T'as pas oublié que Matt passe la journée avec la moitié des jolis culs de la ville ?
Daryl : - Rho, putain. Non, mais on parle de Myriam quand même.
Je levais les bras en signe de résignation, mais j'étais à 100%sûre de moi, je connais suffisamment ma sœur et mon mari pour savoir qu'il n'écourtera pas si facilement, même en sachant que sa femme l'attend à la maison avec sa fille malade et son bébé. Nous avons tout les deux guetté la porte d'entrée, se jetant des regards complices quand ce n'était qu'une voiture qui passe à toute vitesse, et puis, vers 20h, la porte s'ouvrit. Je tendis ma main à plat vers Daryl.
Emilie : - Tu me dois 500 dollars.
Myriam entra doucement, épuisée, et son regard tomba sur celui de Daryl, dégouté, qui frappa dans ma main.
Myriam : - Je peux savoir ce qui se passe, ici ?
Mina : - Maman a parié 500 dollars que tu rentrerais avant papa, et moi et Daryl on a perdu...
Myriam : - Heureuse de voir que quelqu'un croit encore en moi dans cette famille !
Elle embrassa Mina sur la tête, me fit la bise et finit par Daryl, intentionnellement à mon avis.
Myriam : - Donc Matt est encore avec ces gros boules ?
Emilie : - Absolument, et il n'a répondu à aucun de mes messages de la journée je suis RA-VIE.
Myriam : - T'as été gentil avec elle au moins ?
Elle s'adressa à Daryl en déposant son manteau et se servit un verre de whisky. Il parût offusqué avant de lui répondre.
Daryl : - Aux dernières nouvelles, elle m'a mis une baffe et c'est moi le méchant ?
Emilie : - Oui, ça a été un vrai papa poule de remplacement ! Il a nourri Mina avec de la purée d'épinard pour que ça passe mieux, et pour les fibres, tu sais... Et ben, quand elle a découvert que c'était des épinards, elle lui a littéralement craché dessus. Mais il est resté de marbre.
Myriam observa Daryl sérieusement, avant d'exploser de rire.
Daryl : - Ouais ouais, riez. Moi j'avais l'habitude des batailles de boue, pas d'épinard.
Emilie : - Laisse-nous une petite seconde et on te plaint !
Daryl : - Marrez-vous ! En attendant, vous pouvez aller sur la terrasse, tout est prêt.
Myriam : - Comment ça ?
Emilie : - Daryl et moi, on s'est occupés cet après-midi, et on a préparé une petite fête.
Myriam : - Une occasion particulière ?
Emilie : - SURPRISE ! On attend juste Matt pour commencer, quoi.
Et on l'a attendu 2h, et on a commencé, il fallait coucher Mina,c'était n'importe quoi. Myriam était au bout de sa vie. Même enfermant la salle en retard, il aurait dû être là depuis une bonne heure.
Alors malgré que je n'avais pas vraiment le cœur à la fête,j'offris ma petite surprise aux amoureux. Ils prirent leur sachet respectif de m&m's bleu, sans comprendre.
Emilie : - On avait une petite frite, et ben maintenant,ce sera un petit poulet !
Daryl : - Oh c'est pas vrai ! Dieu soit loué, enfin une équité dans cette maison de tarés !
Myriam : - Chut ! C'est génial, vous, enfin... t'es contente ?
Je trifouillais la table, un peu mal à l'aise, en lui répondant.
Emilie : - Il le sait, il m'a accompagnée à mon échographie ce matin. Oui, je suis contente, ça va me changer, un petit garçon ! Même si j'adore ma frite, ce sera pas pareil.
Ce petit koala était toujours dans mes bras, endormie. Et puis on a discuté, jusqu'à ce que Daryl m'aide à ranger le principal et partir au lit, en s'assurant de mettre Mina dans mon lit. Il était 2h30 du matin quand il rentra enfin, à pas de loup.
Emilie : - Je t'ai envoyé une dizaine de messages. Tu regardes ton téléphone, parfois ? En tout cas, je suis restée en bas pour te dire que tu dors sur le canapé ce soir, je veux pas de toi dans le lit.
Matt : Mais je...
Je m'approchais de lui, un doigt sévèrement pointé sur lui.
Emilie : - Je veux rien entendre, on en discutera demain, parce que tu pues l'alcool. Je te laisse pas approcher Nana dans cet état. J'avais préparé une fête, Matt. Avec Daryl. On y a passé l'après midi. On t'a attendu pendant des heures, je leur ai annoncé toute seule du coup, et eux, sont très contents pour moi.Et au fait, j'ai gagné 500 dollars.
Matt me regarda sans comprendre.
Emilie : - J'avais parié avec Daryl que tu rentrerais après Myriam, parce que tu lâcherais pas tes petites nénettes si facilement, et je crois pas m'être trompée. Oh, et si ça t'intéresse toujours, ton fils adore les m&m's et le coca.
Matt : - Fais chier.
[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Emilie & Myriam ❤️
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