HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Mon réveil sonnant les coups de 7h m'extirpe d'un rêve très agréable. Cela faisait quelques temps que je n'avais pas aussi bien dormi, et j'en suis la première étonnée. Pourtant, je n'ai jamais passé une nuit sans être loin d'Emilie, je redoutais de pouvoir dormir sainement, cela me faisait bizarre d'avoir ma chambre rien qu'à moi !

J'ai environ une heure pour me préparer pour ma première journée de cours à la fac. J'ai un peu de mal à reprendre le rythme scolaire, moi qui suis une vraie marmotte et qui déteste me lever tôt !

Même encore énervée de mon altercation de la veille avec ma sœur, j'ai besoin de la voir. Je toque doucement à sa porte pour la prévenir que je vais bientôt partir. Je pénètre dans sa chambre en raison d'une absence de réponse.

La pièce est déserte. Le lit est bordé, je n'aperçois plus son veston de cuir qu'elle emmène partout où elle sort. Elle ne m'aurait donc pas prévenue d'une quelconque balade ?

Je ressors aussitôt, toquant à la porte de Matt. Aucune réponse non plus, et je ne tiens pas à entrer dans cette pièce, je déteste le foutoir et quelque chose me dit que les garçons ne sont pas très ordonnés...

Je m'avance alors vers la dernière chambre de notre étage. Daryl répond aussitôt que je frappe sur le bois massif.

Myriam : - Daryl, excuse-moi de te déranger, mais je voulais savoir si tu...

Je me stoppe net en le découvrant à moitié nu, debout à côté de la fenêtre, une arme à la main. Il n'est pas du tout surpris par ma venue et continue de jouer avec son flingue.

Mes yeux tombent alors sur sa musculature, si je dois signer pour avoir une vue comme ça tous les matins... Je dis oui direct !

Daryl : - Quand t'auras fini de baver sur moi, tu pourrai peut-être me dire ce que tu veux. J'allais m'habiller.

Myriam : - Euh, je...

Putain, Myriam, reprends-toi ! C'est juste un mec comme les autres ! Seulement lui, il est beau, bien foutu, dans la même maison que moi, près de ma chambre, et...

Daryl : - Je crois que je t'ai perdue, là...

Je secoue frénétiquement la tête pour reprendre mes esprits.

Myriam : - Je voulais juste savoir si t'avais vu Emilie !

Daryl : - Elle est allée se balader avec Matt il me semble. Je les ai aperçus quitter la villa.

Myriam : - Emilie m'aurait prévenue, est-ce qu'il y a un souci ?

Daryl : - Ils sont ptetre allés baiser loin de la maison pour pas que tu les surprennes, qui sait...

Myriam : - Putain, mais t'es qu'un obsédé !

Je ressors de la chambre, furibonde, descendant à la cuisine. J'y trouve un plat de croissants, accompagné d'un mot où je reconnais l'écriture de ma sœur.

« Désolée de pas être là pour ton réveil, Zazou, Matt a gentiment proposé de m'aider à trouver un boulot. On fait le tour de la ville, je rentre au plus vite ! Je t'aime, et bonne rentrée ! »

Il est vrai que depuis que l'on est parties de l'Échasse Pourpre, nous n'avons pas encore feuilleté les journaux à la recherche d'un petit boulot. Puisque je reprends les études, connaissant Emilie, elle va se saigner pour que je puisse devenir avocate sans que l'on ait des problèmes d'argent !

Je souffle, soulagée que ma sœur m'ait tout de même donné des nouvelles. J'appuie sur une touche de la machine à café, et me perds dans la contemplation du liquide fumant qui s'écoule dans ma tasse. Un menton se pose soudainement sur mon épaule, et une voix rauque, outrageusement sexy, s'insinue dans mon oreille.

Daryl : - Tu veux bien m'en préparer un aussi ? Tu serais un amour...

Myriam : - Tu as de la chance que j'ai la conscience tranquille et que je n'ai pas sursauté. Je t'aurai donné une gifle monumentale, sinon !

Daryl : - Je fais si peur que ça ?

Je tourne légèrement la tête, sentant son souffle caresser la peau de ma joue. Je m'empourpre instantanément lorsque j'aperçois son visage, je détourne alors rapidement le regard ailleurs, attrapant une seconde tasse.

Il saisit aussitôt mon trouble et ricane, mais ne dit rien. Il se contente de tirer une chaise et de s'y asseoir.

Myriam : - Qu'est-ce que tu fais debout si tôt ?

Daryl : - C'est ton premier jour de cours, non ?

Myriam : - Et alors ?

J'apporte nos deux tasses sur la table, m'asseyant en face de lui. Il me remercie d'un hochement de tête, avant de croquer à pleines dents dans une viennoiserie.

Daryl : - Je t'emmène. Il est pas question que tu prennes le bus, le vélo, la moto, ou je sais pas quoi. J'te suis assigné, je te suis donc où que tu ailles.

Myriam : - J'ai le permis, tu sais...

Daryl : - Ouais, mais ma bagnole est mieux.

Myriam : - Laisse-moi deviner, une voiture de course ?

Daryl : - J'en ai pas qu'une, ma belle... J'ai un garage rempli. Je t'emmènerai faire des tours si ça te branche !

Il me dédie un clin d'œil aguicheur, tandis que je me concentre sur mon petit pain. Je stresse légèrement, je n'ai jamais aimé arriver dans une école en plein trimestre, lorsque tous les élèves se connaissent déjà. Je vais avoir l'écriteau « nouvelle » posé sur le front pendant plusieurs semaines, je le sens !

Daryl : - T'as l'air préoccupée par quelque chose.

Myriam : - Si c'est pour que tu te foutes de moi, c'est pas la peine que je t'en parle.

Daryl : - Promis, je n'en ferai rien.

Je relève les yeux vers lui. Il me fixe intensément, je pourrai fondre comme neige au soleil sous ce regard de braise !

Myriam : - Emilie a toujours été là pour moi, dans n'importe quelle situation. Cela me déçoit un peu qu'elle ne m'ait pas attendue, ou du moins qu'elle ne m'accompagne pas pour mon premier jour à la fac.

Daryl : - Vous avez une relation très fusionnelle, je me trompe ?

Myriam : - Nous sommes ensemble depuis la mort de nos parents. On ne peut vivre l'une sans l'autre, même pendant nos disputes, il y en a toujours une qui vient s'excuser pour ne pas que l'on soit séparées trop longtemps. Cela peut paraitre idiot d'un point de vue extérieur, mais nous comptons vraiment l'une sur l'autre, et nous nous soutenons.

Daryl : - Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, j'ai un frère jumeau je te rappelle. Nos parents aussi sont morts, c'est notre grand-mère qui nous a élevés, mais nous avons toujours veillé l'un sur l'autre. Alors t'inquiète, je sais ce que tu ressens.

Myriam : - Cela nous fait bien plus de points communs que je ne le pensais...

Daryl : - Au fil du temps, on s'en trouvera d'autres, chérie, tu verras.

Il m'envoie un clin d'œil auquel je réponds par un éclat de rire.

Myriam : - Mais tout de même, je ne vois pas pourquoi Emilie n'a pas pu attendre... Et puis, les entreprises ne sont pas ouvertes avant 8h du matin, pourquoi être partie si tôt ?

Daryl ne répond pas et se contente de se lever, débarrassant sa tasse. Il me tourne le dos, mais je sens qu'il est préoccupé par quelque chose.

Myriam : - Est-ce que tout va bien ?

Daryl : - Ouais.

Je me lève à mon tour, le rejoignant près de l'évier. Je dépose ma vaisselle à côté de ses mains pour qu'il la lave avec la sienne. Ma poitrine frôle son biceps, une vive décharge se répand dans tout mon épine dorsale.

Je fronce les sourcils, cherchant à scanner son regard. Mais lorsque ses prunelles dévient sur moi, mes pensées ne se résument qu'à une seule chose : le désir de goûter à ces lèvres voluptueuses qui ont l'air délicieuses...

Je surprends son regard varier de mes yeux à ma bouche. Il reste silencieux, continuant de laver sa tasse. Je me racle enfin la gorge, brisant le contact visuel.

Myriam : - Je... Je vais préparer mes affaires, je vais finir par être en retard.

Daryl : - T'inquiète, je maitrise la conduite, tu seras au campus en 5 minutes même pas !

Ce mec n'arrêtera jamais d'être aussi vantard. Mais pour une raison que j'ignore, ce petit côté prétentieux commence à me plaire. Depuis que ces Ortega nous ont mis le grappin dessus, un nouveau sentiment se développe en moi. Je dois très certainement couver quelque chose !

Je redescends dans l'entrée quelques minutes plus tard. Il n'y a plus personne dans la villa, je sors donc dans l'allée, retrouvant Daryl qui sort des sacs d'une belle Mercedes.

Je me surprends à mordre ma lèvre en le voyant à l'éclat du soleil, ce devrait être interdit d'être si sexy !

Daryl : - Assieds-toi dans la voiture, je rentre ce dernier sac et j'arrive.

J'obéis aussitôt, ne trouvant plus l'usage de la parole. Je suis pathétique, Emilie rigolerait bien en me trouvant niaise de la sorte !

Le beau latino revient rapidement, m'effrayant alors que j'observais des oiseaux gazouiller dans le cerisier surplombant la propriété.

Daryl : - Prête pour l'école ?

Myriam : - A t'entendre, on dirait que tu emmènes une petite fille pour la première fois dans un établissement scolaire !

Daryl : - Tu es une petite fille. Aussi fragile et innocente...

Myriam : - Je vais te foutre un coup de genou bien placé, on verra si tu me trouves toujours aussi innocente !

Daryl : - Mais quelle tigresse...

Myriam : - Et encore, mon chou, t'as rien vu !

Il se bidonne, tournant la clef dans le contact. Il me jette un dernier coup d'œil avant d'enfiler une paire de lunettes de soleil et de faire vrombir le moteur. Il file à toute vitesse dans les rues de la ville qui commence à s'éveiller.

Je souris niaisement, prise d'euphorie. J'ai toujours adoré les sensations fortes, et quelque chose me dit qu'avec ce Daryl, je serai servie !

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️