❥ Chapitre 6 - Le revers de la médaille
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Emilie : - Bon je vous laisse, j'ai rendez-vous. Zazou, tu te reposes, parce que lundi, tes cours reprennent.
Myriam : - Ah ouais, comme ça direct... Bon, j'ai du travail quoi, le temps de me replonger dedans... ! Tu peux te coucher au canapé, toi, dit-elle à Daryl qui n'apprécia évidemment que moyennement le ton qu'elle avait employé.
Daryl : - T'es sérieuse ?
Son ton à lui, était aussi froid que tranchant, et je laissais ma main sur la poignée de la porte pour vérifier que je laissais ma sœur en sécurité, quand même.
Myriam : - Non, non, non. C'est bon. Les tabassages, j'ai ma dose pour le moment. Je vous prie, jeune homme fort sympathique, de vous accommoder de mon modeste mobilier cependant fort douillet. Mettez votre séant à son aise.
Il se força à sourire fugacement, mais je fermais la porte, sereine et hilare. Je n'avais vu Daryl qu'une fois à l'hôpital, mais je ne pouvais décemment pas dire qu'il m'avait fait mauvaise impression, au contraire. Il s'était assis près de son frère toute la journée, sans rien dire, juste en tenant sa main dans la sienne. Il m'avait même semblé voir quelques larmes avant qu'il ne parte de la chambre. C'était un homme bon, mais très pudique, ce que je peux comprendre, je pouvais le sentir.
En bas de chez moi, je sifflais un taxi qui devait m'emmener dans un pub de la ville. 2ème règle, on ne voit jamais le Fauve, il nous voit. C'est différent. Ce qui fait qu'il choisissait un lieu de rencontre chaque fois différent et publique. Son problème n'était pas les regards indiscrets, car il ne choisissait que des endroits qui lui appartiennent, tant qu'à faire.
Je m'assis dans ce taudis avant de commander un café. Je le pris et me dirigeais vers le fond de la salle. Hitz m'avait prévenue du lieu de rendez vous et m'avait demandé d'être à l'heure, ce que j'ai évidemment respecté scrupuleusement.
C'était la deuxième fois en deux semaines que je le voyais, et honnêtement, c'était trop. Je touillais mon café distraitement quand une chevelure rouge passa la porte. Tout le monde le salua, il ne répondit à personne et se dirigea directement vers moi.
Je donnais au Fauve à vue d'œil 30 ans, mais en réalité il en avait 40. Ses yeux verts me fixaient avec intensité, tandis que je détaillais sa tenue rigoureusement propre et soignée. Une chemise d'un blanc immaculé ouverte, dévoilant un torse aux traits fins, un costard fermé sur le devant et des espèces de lunettes à la con qu'il garde tout le temps sur le front. Je me demandais si un jour quelqu'un l'avait vu sans, parce que les marques qu'il doit avoir, ça doit être quelque chose !
Le Fauve : - Emilie, la plus belle des blondes ! Comment tu vas ma douce ?
Son ton était si mielleux que j'avais envie de lui vomir dessus.
Emilie : - On va parler de la pluie et du beau temps, où tu m'expliques ce que je vais devoir faire pour te rembourser les soins hospitaliers de ma sœur que tu as si gentiment pris en charge ?
Le Fauve : - Mon doux feu follet, doucement. Tout d'abord, ce n'est pas un remboursement, mais un retour d'ascenseur. N'appelons pas un flacon, une bouteille. Je t'ai déjà décrit rapidement ce que tu aurais à faire. Rien de plus simple, tu vas à un point A, tu récupères la mallette, et tu reviens. A ta demande, tu ne sauras jamais ce qu'il y a dans les mallettes, mais ce ne sera en aucun cas des choses qui peuvent te nuire. Cependant, il se pourrait que parfois, l'argent soit à part de la mallette. Dans ce cas, tu trouves une solution pour passer ma biche. Je veux pas savoir où va cet argent, ça ne m'intéresse pas. Tout ce qui m'importe, c'est qu'il m'arrive à destination, en totalité. Deuxième point que je voulais aborder avec toi, Matt. Il t'accompagnera durant la plupart de tes voyages pour être le plus crédible et invisible possible, soyons bien clair je ne vous demande pas de me la jouer Bonnie and Clyde. Vous faites votre boulot, sans folie. Troisième point, Daryl son frère jumeau. Hitz m'a informé de son assignation à ta sœur, il le restera autant de temps que tu le penses nécessaire, cadeau de Hitz, j'ai trouvé ça cocasse de vous assigner un frère chacune.
Chacun des mots qui sortaient de sa bouche me donnaient des remontées acides dans ma gorge, mon échine était tellement parcourue de frissons que s'en était presque douloureux, mais j'acquiesçais aussi souvent que possible, en espérant que ça écourterait notre échange. Je n'avais en aucun cas l'envie de l'entendre parler plus.
Le Fauve : - Mon tendre incendie, j'allais presque oublier ! Tu as rendez-vous ce soir, au coucher du soleil, sous le pont près d'ici, près d'Homeless Village. A plus, trésor.
Il me dégoutait, il parlait de la zone habitée par les sans abri en mode c'est Disney Village. Ce type n'avait décidément aucune honte et aucune espèce de sentiments pour la race humaine. Il se leva pour m'embrasser la tempe et partit du bar, me laissant plantée là avec encore plus de questions.
Je pris la décision de ne pas rentrer chez moi, sinon pour ressortir avec l'agent du KGB à la maison et son garde du corps je ne pourrais plus rien faire. Je flânais dans les rues, profitant de mon premier salaire en avance pour me prélasser en terrasse avec un bon repas, jusqu'à ce que la nuit tombe enfin et me permette de me diriger vers le pont.
J'y marchais sereinement, quant au détour d'une ruelle sombre, tout près, on me mit un sac sur la tête en me chuchotant à l'oreille.
? : - C'est plus facile quand tu ne vois rien.
Je ne reconnaissais pas du tout cette voix, mais elle m'agrippait fermement les poignets et mes jambes venaient d'être menottées. Je ne pouvais rien faire, à part des petits pas, avant qu'on me lance brusquement au sol. Ma tête heurta une pierre et je sentis tout de suite un fluide un peu gélatineux qui me collait les cheveux.
? : - Règle numéro un, deux et trois. Tu n'as rien vu, rien entendu, tu n'étais pas sur place.
? : - Ce qui marche le mieux c'est ; j'étais au cinéma !, Rigola un autre un peu lourdaud.
? : - Ta gueule. Franchement, on s'en bat les couilles, alors tu vas entretenir ton gras et tu nous fous la paix. Bref. Règle numéro quatre ; Si tu avais l'envie stupide de nous trahir, tu finirai mangée par les chiens ou par le Fauve, mais ça tu le savais déjà, n'est-ce pas ?
Effectivement, c'est son cannibalisme envers ses ennemies qui l'avait rendu tristement célèbre.
? : - Et enfin, règle numéro cinq et dernière ; Si tu survies à ça, tu fais partie du gang. Alors j'espère que tu crois en Dieu, car tu vas avoir besoin de sa miséricorde.
Je ne compris pas, jusqu'à ce que les coups commencent. Alors que j'étais au sol, on me martelait le corps de coups de part et d'autre. Ces quinze secondes furent les plus longues et les plus douloureuses de toute ma vie. Malgré le masque, je n'avais pas peur, parce que je me rappelais sans cesse pour qui je faisais ça et elle en valait la peine. C'est son image qui m'empêcha de sombrer.
Au bout de ce quart de minutes, un type me détacha sans pour autant m'enlever le sac sur la tête, mais qu'importe, je ne pouvais de toute manière pas bouger, tout ce dont j'avais peur c'est qu'un détraqué passe et profite de ma faiblesse. Mais une voix enfin familière se fit entendre se rapprochant de moi tout doucement.
? : - Waouh. Je suppose que je devrais me réjouir de ton traitement de faveur. Allez, à l'hôpital, mademoiselle Saez.
On enleva mon couvre-chef et je me retrouvais nez à nez avec le type de Central Park. J'en étais sûre !
Il me souleva sans mal pour me porter comme une princesse. Dans d'autres situations, j'aurai été gênée, mais là, je ne chipotais pas.
Emilie : - J'ai pas l'impression d'avoir reçu un traitement de faveur, mais... Hé, mais vous êtes le type du parc, le dragueur un peu lourd !
Le type du parc : - Oh si ! Les femmes qui veulent rentrer dans le gang doivent prouver leur dévouement en se donnant à chaque membre du gang. Exact ! Mon frère m'a même dit que vous aviez tenu mon chevet durant mon hospitalisation. Matt Ortega pour vous servir, princesse !
Effectivement, j'étais un peu plus reconnaissante pour mon traitement de faveur que je devais au Fauve, sans hésiter. Je souris malgré moi. J'étais contente que ce soit lui, Matt, qui soit là et qui m'accompagnera lors de mes petites « virées ».
Emilie : - Ça vous arrive souvent de séjourner aussi mal en point à l'hôpital ? Et je dois vous avouer que je vous ai embrassé sur le front. Vous étiez adorable endormi. Un vrai prince charmant.
Matt : Dit-elle ! Oh, dans ce cas, je n'ai pas l'habitude de séjourner dans cette suite avec des suppléments « maison ». Je suis toujours adorable, c'est ma marque de fabrique, mon label qualité, Rigola-t-il comme un enfant innocent.
J'allais me faire trucider par Myriam, mais mon avenir me semblait moins incertain. Peut être est-ce la commotion, le choc ou le contre coup, mais j'avais cette sensation étrange que je reprenais ma vie en main.
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Emilie & Myriam ❤️
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