HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Cette sensation de flottement est épanouissante. Je me trouve dans une immense salle ocre, très jolie. La décoration est originale, mais très raffinée.

En observant plus distinctement, cette pièce est en réalité un long tunnel. Une tâche blanche y brille au loin. Juste le blanc innocent. Un blanc absolu. Je n'ai jamais vu un éclat pareil. Même la neige n'est pas aussi blanche et rayonnante.

Je me vois soudainement dans le reflet de cette lumière, je suis si belle et en paix. J'avance doucement la main vers mon double, avant que d'élégants doigts ne viennent s'enrouler autour de mon poignet, m'empêchant ainsi d'aller plus loin.

Je pensais ne jamais revoir ce visage, est-ce que j'hallucine ?

Myriam : - M... Maman ?

Maman : - Il est trop tôt, ma chérie. Ce n'est pas ton heure.

Myriam : - Qu'est-ce que tu veux dire ?

Sa main s'approche lentement de ma joue. Sa caresse est légère, telle une brise.

Myriam : - Est-ce que je...

Une lumière aveuglante me brouille brusquement la vision. Je n'aperçois plus rien autour de moi, si ce n'est que le vide.

Je me sens alors étrange, différente. J'ai l'impression que mon corps pèse une tonne, ma bouche est sèche, je peine à déglutir. Il me faut une force surhumaine pour parvenir à rouvrir les paupières. Mes yeux ont du mal à s'habituer à la lumière brillante de cet endroit. Je distingue bientôt des néons clignotant au plafond. Je ne sais pas du tout où je suis, mais ma tête me fait un mal de chien !

Des bips incessants bourdonnent dans mes oreilles, me serai-je endormie quelque part ?

Je tourne la tête à gauche, puis à droite. J'aperçois Emilie, debout et droite comme un piquet, observant l'horizon qui se dresse devant elle, à travers les fenêtres.

Je tente de parler pour attirer son attention, mais ce ne sont que des grognements qui s'échappent de ma gorge.

Emilie : - Myriam, putain, t'es réveillée !!!

Elle se rue vers mon lit, attrapant ma main pour y déposer des baisers dessus.

Emilie : - J'ai eu si peur de te perdre !

Une larme roule sur sa joue. Cela m'émeut de la voir ainsi !

Myriam : - Où... suis-je ?

(Alléluia ! J'ai réussi à aligner deux mots !)

Emilie : - Tu es à l'hôpital, Zazou...

Un frisson me parcourt l'échine. Cela me revient maintenant !

Emilie : - As-tu vu qui t'a fait ça ?!

Myriam : - Non... Enfin, je les connaissais pas... j'ai essayé de me défendre, Mushu, je te jure... mais leurs coups étaient si violents que j'ai... dû perdre connaissance rapidement...

Emilie : - Chuuuuuuut... C'est passé, tu vas bien, c'est l'essentiel ! Juan paiera pour ce qu'il a osé te faire !

Myriam : - Comment sais-tu que...

Emilie : - Cet enfoiré n'a pas nié quand je l'ai engueulé au téléphone. Et en vue du nombre de jours qui se sont écoulés ans que j'ai de ses nouvelles, il a dû se faire mettre à la porte par le Fauve.

Myriam : - Attends, j'ai... deux questions !

Je tente de m'asseoir, mais mes membres sont si endoloris !

Myriam : - J'ai dormi combien de temps ?!

Emilie : - Tu es tombée dans le coma, Myriam. Durant 2 semaines, je n'ai cessé d'être à tes côtés, priant pour que tu te réveilles.

Myriam : - Deux semaines ?! Bon sang !

Emilie : - Et quelle est ta deuxième question ?

Myriam : - Tu as prévenu le Fauve ?!

Emilie : - Évidemment ! J'allais pas rester les bras croisés, attendant patiemment que justice soit faite !

Myriam : - Mais...

Emilie : - Nous avons sa protection, ce n'est pas anodin. Autant en profiter, surtout si ta vie a été mise en danger !

Myriam : - Je suis désolée de t'avoir inquiétée en tout cas, mais... Juan t'a-t-il donné l'argent qu'il me doit ? Je veux pas retourner là-bas...

Emilie : - Et tu n'y retourneras pas. Plus jamais !

Je la fixe, ahurie, comme si j'avais un extra-terrestre devant moi !

Myriam : - Qu'as-tu fait ?!

La poigne de sa main se resserre autour de la mienne. Un mauvais pressentiment grandit en moi.

Emilie : - Ne t'en fais pas, tout ce qu'il faut retenir, c'est que cette vie de merde est derrière nous. Juan, c'est du passé, l'Échasse Pourpre aussi. Tu vas pouvoir te consacrer à nouveau sur tes études, il ne te reste que quelques heures de cours auxquelles tu dois assister pour enfin devenir avocate. N'est-ce pas ce dont tu as toujours rêvé ?!

Ma sœur semble si heureuse. Je sais que je n'arriverai pas à lui tirer les vers du nez, mais je compte bien mener ma petite enquête.

Emilie : - Je m'occuperai de ramener ton dossier à la fac, ainsi, quand tu seras remise sur pieds, tu pourras t'y rendre !

Myriam : - J'ai l'impression que tu cherches à te débarrasser de moi...

Emilie : - N'importe quoi !

Elle me dépose un baiser sur la joue, avant que des coups à la porte retentissent. Un médecin sortant tout droit des séries télévisées s'avance jusqu'à nous.

? : - Quelle merveilleuse nouvelle, vous voilà réveillée, Myriam !

Emilie : - Bonjour Docteur Mike ! Elle a ouvert les yeux il y a quelques minutes. Dois-je encore m'inquiéter ?

Dr Mike : - Pas le moins du monde ! Les fonctions vitales de votre sœur sont stables, il faut simplement qu'elle reprenne des forces avant de sortir d'ici.

Emilie : - Dans combien de temps ?

Dr Mike : - Ce sera l'affaire de quelques jours.

Je ne peux prononcer un seul mot. Je suis subjuguée par la beauté de son visage, je jurerai rêver !

Emilie : - Merci beaucoup, docteur !

Dr Mike : - Je vous en prie, je n'ai fait que mon travail. Je vais chercher une infirmière afin qu'elle vous amène un plateau repas.

Il nous dédie un sourire charmeur avant de s'éclipser de la chambre. Ma sœur se penche aussitôt vers moi, ricanant.

Emilie : - Fais gaffe, t'as un peu de bave au coin de la bouche...

Je pouffe de rire, tirant sur une mèche de ses cheveux.

Myriam : - T'en as bien profité durant mon sommeil, à moi de faire plaisir à mes rétines !

Emilie : - Tout ce que tu voudras, Zazou, je suis si heureuse de te retrouver !

Elle m'enlace de ses petits bras, manquant de m'étouffer. J'espère seulement qu'elle n'a pas fait de conneries pour nous sortir de l'emprise de Juan !

* * * * *

Après avoir avalé un bon repas, aussi infâme qu'est la nourriture de l'hôpital, j'ai retrouvé mes forces.

Emilie : - Tu as besoin de quelque chose ?

Myriam : - Non, tout va bien, je t'assure !

Son regard bienveillant me réchauffe le cœur. Devrai-je lui dire que j'ai pu voir maman, durant mon sommeil ?

? : - Quel soulagement de voir que tu es réveillée !

Je sursaute, croisant soudainement deux prunelles glacées.

Myriam : - Hitz !

L'homme s'avance, serrant ma main. Lors de la disparition de nos parents, il m'a appris à relever la tête et à dissimuler mes sentiments. Emilie a toujours été effrayée par sa froideur et son laconisme, mais moi, je le considère comme un second père. Il veille sur moi, qu'importe où je me trouve.

J'aperçois soudainement du sang coagulé et des hématomes sur ses phalanges et sa poigne.

Myriam : - Tu t'es battu ?!

Hitz : - Da.

Myriam : - Que s'est-il passé ?!

Hitz : - Je n'allais pas laisser Juan s'en tirer aussi facilement.

Myriam : - Il va être encore pire avec nous !

Emilie : - Nous ne retournerons pas bosser pour lui, Zazou, je te l'ai dit.

Hitz : - Et avec quelques dents en moins, il n'ouvrira plus son clapet aussi souvent.

J'esquisse un sourire, avant de ne remarquer seulement maintenant un homme derrière lui. Carrure imposante, chevelure ébène, yeux rieurs, possédant un charme ravageur.

Hitz suit mon regard en s'écartant légèrement.

Emilie : - Eh, je vous reconnais ! Le frère Ortega, n'est-ce pas ?

? : - Daryl, pour vous servir.

Le beau brun fait une révérence, comme si nous étions encore à l'époque des rois et reines.

Myriam : - Tu connais ce type ?!

Emilie : - C'est le frère de ton ancien voisin de lit, Matt. Il n'est venu qu'une seule fois, mais je reconnais son visage.

Daryl : - C'est toujours l'effet que je fais aux femmes.

Je roule des yeux. Un vantard, voilà qui casse le mythe du prince charmant !

Hitz : - Le Fauve te l'assigne personnellement.

Myriam : - Je te demande pardon ?

Hitz : - Il est hors de question que quelqu'un s'en prenne à nouveau à toi. Comme j'ai suffisamment de responsabilités et l'impossibilité de trouver du temps pour rester à tes côtés, ce sera Daryl qui veillera sur toi. Tu te doutes que c'est non négociable.

Myriam : - J'ai pas besoin d'un chaperon !

Daryl : - Chérie, ne brave pas les ordres du Fauve... Ce serait mauvais pour toi.

Je fronce les sourcils. Mais quel arrogant celui-là !

Emilie : - Vous... Tu fais donc parti de la Bella Muerte ?!

Daryl : - Affirmatif.

Hitz : - L'un des meilleurs membres. Myriam sera en sécurité avec lui, je peux te l'assurer.

Emilie : - C'est tout ce que je demande.

Hitz : - Et moi de même. Je ne la laisserai pas entre les mains de n'importe qui.

Myriam : - J'aurai peut-être mon mot à dire, non ?!

Emilie/Hitz : - NIET !

Daryl : - Il va falloir te faire à l'idée que je te suivrai comme ton ombre !

Je me renfrogne, jetant un regard noir à Emilie. Je sais que c'est une idée à elle ! Je ne supporte déjà pas le fait qu'elle soit si protectrice envers moi, mais me laisser suivre par un inconnu, arrogant et perfide qui plus est, cela va me mettre hors de moi !

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées...Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️