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❥ Chapitre 3 - Menace imminente

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - PDV Myriam - - - - -

La chaleur du soleil lèche mon visage, m'extirpant doucement de mon sommeil. La place à côté de moi est vide, Emilie a dû aller courir, elle est très matinale. Tout le contraire de moi !

Je me hâte de sortir des draps chauds avant de retomber dans les bras de Morphée, je serai bien capable de dormir toute la journée !

Me prélassant sous les trombes d'eau fraîche qui déferlent sur moi, j'entends le claquement de la porte d'entrée. Je me dépêche de rincer le shampoing encore moussant dans ma chevelure, avant de m'enrouler dans une serviette.

Je sors de la salle de bains en trombe, retrouvant ma sœur assise sur le canapé, trempée de sueur. Elle manque de s'étouffer avec sa gorgée d'eau lorsque ses prunelles croisent les miennes.

Emilie : - Tu es déjà réveillée ?!

Myriam : - Comme tu peux le constater.

J'attrape vivement une chaise et m'y assieds, faisant face à Emilie.

Myriam : - Alors ? Tu vas me dire d'où sortent ces bleus ?

Elle fuit tout à coup mon regard. Je sais qu'elle me cache quelque chose !

Myriam : - Tu ne t'en tireras pas comme ça ! Je me suis peut-être endormie avant toi hier soir, sans pouvoir te tirer les vers du nez, mais je compte bien y parvenir aujourd'hui !

Emilie : - C'est pas important !

Myriam : - Dis-moi qui t'a fait ça !

Emilie : - Putain, Myriam ! Lâche l'affaire !

Emilie se relève brusquement, levant les bras au ciel.

Myriam : - Mushu...

Emilie : - Je dois pas te considérer comme un oiseau moralisateur en pleine dispute, mais tu te gêne pas pour me traiter de dragon écervelé !

Je souris bêtement. Mais ce n'est pas en changeant de sujet qu'elle va s'en sortir aussi facilement !

Emilie : - Je vais bien, c'est tout ce qui compte. Fous-moi la paix maintenant.

Myriam : - Ce n'est pas la question ! Je veux savoir quel est le pourri qui t'a touchée !

Emilie : - Aussi têtue qu'une mule !

Myriam : - C'est de famille, je te rassure !

Nous nous toisons du regard. Aucune de nous ne baissera la garde, je le sais !

La sonnerie de mon téléphone me force à couper le contact visuel avec ma sœur. Je décroche furieusement en découvrant l'identité de l'appelant.

Myriam : - Quoi ?!

Juan : - Réponds-moi sur un autre ton, Myriam. J'suis pas un des bâtards avec qui tu t'envoies en l'air, tu me dois le respect !

Myriam : - Je ne te dois rien du tout, Juan.

A l'évocation de ce prénom, Emilie se raidit aussitôt, fronçant les sourcils.

Myriam : - Qu'est-ce que tu veux ?

Juan : - Une des danseuses nous a plantés pour ce soir. Faut une remplaçante.

Myriam : - On est en repos aujourd'hui.

Juan : - Ta frangine, ouais. Pas toi. T'as du retard à rattraper !

Myriam : - Je danse pas sans Emilie !

Juan : - T'as pas le choix. Alors tu fermes ta gueule et tu ramènes ton joli p'tit cul sur scène ce soir. Fin de la discussion, et y'a intérêt à ce qu'Emilie ne foute pas un pied dans le club, j'veux pas la voir.

Avant que je ne puisse répliquer, il raccroche. Je lance mon portable sur la table, le maudissant intérieurement.

Myriam : - Connard !

Emilie : - Qu'est-ce qu'il voulait ?

Myriam : - Faut que j'aille bosser ce soir. Uniquement moi.

Emilie : - Je te laisse pas aller toute seule là-bas !

Myriam : - Juan a été très clair. Je dois y aller sans toi.

Emilie : - Je te laisse pas à la merci de ce porc !

Je la dévisage soudainement. Maintenant ça me fait tilt ! Elle ne m'a pas rejointe immédiatement dans les loges hier soir !

Myriam : - Me dis pas que c'est ce connard qui a osé te faire ça !

Emilie : - Putain, mais arrête !

Myriam : - Pourquoi tu ne veux rien me dire ?!

Emilie : - IL EST INUTILE QUE TU LE SACHE !

Myriam : - ON EST UNE FAMILLE, EMILIE ! CE QUI TE CONCERNE ME CONCERNE AUSSI !

Emilie : - OCCUPE-TOI DE TON CUL, ET TOUT IRA BIEN !

Myriam : - ARRÊTE DE TE BRAQUER, NE DEVIENS PAS UNE LÂCHE COMME MAMAN !

Emilie lève rapidement sa main et me gifle aussitôt. Je la foudroie du regard, c'est la première fois que je la vois ainsi !

Emilie : - Ne me compare pas à maman. Ne le fais plus jamais, est-ce que tu m'as bien comprise ?

Une larme de colère roule sur ma joue. Ma sœur en suit le tracé, haussant légèrement les sourcils.

Emilie : - Myriam, excuse-moi...

Je fonce m'enfermer à double-tour dans la salle de bains. Je respire lentement, tentant de maitriser ma colère.

Emilie : - Zazou...

La voix d'Emilie est un murmure, à peine audibles à travers la porte.

Myriam : - Tu n'es pas la seule à vouloir protéger ta sœur. Moi aussi, je veux le faire.

Emilie : - Je vais bien, Myriam, je t'assure.

Myriam : - Je préfère que tu te taises, au lieu de me répéter en boucle que ce n'est pas grave !

Je donne un coup dans le mur. Emilie ne cesse de tout faire pour que je sois en sécurité où que j'aille et quoi que je fasse, et je ne suis pas capable de faire pareil !

Au bout de quelques minutes, je ressors de la pièce, enfilant les premiers vêtements que je trouve. Emilie est adossée à la porte d'entrée, les mains posées au-dessus de sa tête. Sans lui accorder plus d'importance, j'attrape une veste en me plantant devant elle.

Myriam : - J'aimerai sortir. J'ai besoin d'air.

Emilie : - Ne pars pas alors que nous sommes en froid.

Myriam : - C'est toi qui m'a giflée.

Emilie : - La colère s'est exprimée à ma place. Je te prie de m'excuser.

Je me contente de hocher la tête, sans piper mot. Emilie finit par soupire et s'écarte du passage.

Emilie : - Je t'en prie, où que tu ailles, fais attention.

Myriam : - Compte sur moi.

La main sur la clenche, je suis sur le point de sortir de l'appartement. La voix de ma sœur retentit alors dans mon dos.

Emilie : - Je t'aime, Zazou. Ne l'oublie pas.

Myriam : - Moi aussi, Mushu.

* * * * *

Des heures après avoir erré dans les rues de la Grosse Pomme, l'heure est venue pour moi d'aller au club.

J'aperçois Juan, le nez dans des papiers, assis à son bureau. Ni une, ni deux, je me plante devant lui, les bras croisés sur ma poitrine pour lui signifier que je suis de très mauvaise humeur. Au bout d'interminables secondes, il daigne enfin lever ses pustules qui lui servent d'yeux.

Juan : - T'es attendu pour danser. Qu'est-ce que tu fous plantée là ?

Myriam : - C'est toi le fumier qui a osé toucher Emilie ?

Juan : - Putain, mais c'est pas vrai ! Quand c'est pas une, c'est l'autre ! Vous me cassez les couilles à la fin !

Furieuse, je tape du poing sur la tranche de son bureau. Il m'adresse un regard assassin avant de se lever pour venir me toiser de toute sa hauteur. Il a beau faire une tête de plus que moi, il me fait pas peur !

Juan : - Tu te prends pour qui, petite garce ?

Myriam : - J'arrête pas de dire à Emilie qu'elle me surprotège trop, mais elle n'en reste pas moins ma sœur. Je refuse que quiconque lève la main sur elle, surtout si c'est un pourri dans ton genre !

Sa mâchoire se contracte, une lueur de colère s'embrase soudainement dans ses iris sombres. Il m'attrape par les épaules et me pousse énergiquement jusqu'au mur. Dans la violence de l'impact, un tableau se décroche et se brise au sol.

Deux molosses arrivent en trombe dans la pièce, armes à la main.

Juan : - Putain, rangez-moi ça !

? : - Désolé patron, avec ce vacarme on a pensé que...

Juan : - Que quoi ? Cette salope ne serait pas si conne de s'en prendre à moi !

Myriam : - Et toi non plus, Juan.

Juan : - T'es ptetre sous la protection du Fauve, j'peux pas te toucher, ni ta frangine, mais fais gaffe à une chose, Myriam. J'ai énormément d'alliés et de mecs qui bossent pour moi.

Je me défais violemment de son étreinte.

Myriam : - Va te faire foutre avec tes menaces. Je t'emmerde !

Je l'entends marmonner dans mon dos alors que je me hâte de sortir de cette pièce.

Juan : - Tu regretteras ton insolence. T'as ma parole.

Sans faire plus attention à ses paroles en l'air, je fonce dans les loges. Certaines filles sont déjà en train de se changer, j'aurai pas dû venir sans Emilie, j'arrive pas à me concentrer sans son soutien !

* * * * *

La soirée s'est écoulée au ralenti, j'ai cru que je n'allais jamais pouvoir rentrer chez moi !

A peine le pied dehors que mon téléphone sonne. Je me tortille tel un ver de terre pour l'extirper de ma poche, ce doit être Emilie qui souhaite savoir à quelle heure je compte rentrer.

Un type à capuche apparait tout à coup dans mon champ de vision. Malgré la pénombre, je distingue son regard salace.

? : - T'es bien bonne, il nous a pas menti !

Myriam : - Va voir ailleurs si j'y suis, sale porc.

Mon doigt est sur le point de glisser sur la touche verte de mon écran, quand une large main crasseuse vient se plaquer brusquement sur ma bouche.

? : - On a un message à t'faire passer.


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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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