Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

❥ Chapitre 25 - Un mal pour un bien

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Une vive douleur m'extirpe soudainement de mon état de sommeil. Je suis déçue de me réveiller, moi qui rêvais de l'étreinte de mon beau brun...

Je suis attachée sur le siège passager d'une autre voiture que je ne connais pas. Mon regard se pose sur Emilie qui conduit sereinement. Elle m'adresse un sourire en coin lorsqu'elle m'aperçoit la regarder.

Emilie : - Ça y est, t'es réveillée ? Je savais que t'aimais pas la vue du sang, mais là...

Mes yeux se posent sur la plaie située sur son cou. Je compte environ une dizaine d'agrafes, je reporte mon attention aussitôt sur la route pour ne pas retomber dans les pommes.

Myriam : - Je crois que je vais vomir...

Emilie : - Ouais, ben évite ! C'est une voiture neuve.

Je sens soudainement une douce caresse sur mes cuisses. Je baisse la tête, découvrant le doudou que j'avais lorsque j'étais enfant. Je me souviens l'avoir donné à Hitz pour qu'il pense toujours à moi.

Myriam : - Hitz...

Emilie : - Il tenait à te donner ça. Ainsi, tu sauras qu'il veillera toujours sur nous, où que nous allions.

Myriam : - A qui appartient cette bagnole, d'ailleurs ?

Emilie : - Hitz s'est chargé de nous l'amener. Nos valises sont dans le coffre, je veux juste aller voir le lieu de l'accident de Matt, nous déposerons ensuite une lettre à l'hôpital pour les Ortega et nous partirons pour la Floride. Je pense que l'avertissement a été clair, on ne peut plus rester ici.

Myriam : - Et t'as décidé ça toute seule ?! J'ai pas mon mot à dire, c'est ça ?

Elle se penche vers l'arrière sans quitter la route du regard avant de me lancer une enveloppe sur les genoux.

Emilie : - J'ai écrit ce que j'avais sur le cœur. J'espère que ça te plaira, t'étais légèrement dans les vapes quand je l'ai écrite.

J'attrape aussitôt la lettre, la lisant en silence.

« Les garçons. Vous côtoyer a été la chose la plus chaleureuse qui nous était arrivée depuis bien des années. Vous avez su dompter nos cœurs endoloris en nous comblant de votre amour, même si tout s'est rapidement transformé en cauchemar...

Daryl, prends soin de Matt. Il est fort, on est persuadées qu'il se réveillera, et il faudra que tu lui expliques la raison de notre départ. Dis-lui que j'ai bien reçu sa lettre.

Merci pour tout ce que vous nous avez apporté, continuez votre vie comme elle l'était avant notre rencontre. Le Fauve nous a envoyé un avertissement, nous quittons donc la ville. Nous ne voulons pas qu'il s'en prenne à vous, parce qu'il sait très bien que vous comptez plus que tout pour nous. New York n'est plus notre maison, mais elle reste votre ville, alors vivez votre vie à fond !

Nous n'avons été qu'un passage dans votre vie tumultueuse, mais sachez que nous ne vous oublierons jamais. On vous aime.

Signé les deux chieuses qui vous ont servies de colocataires... »

Une larme roule sur ma joue et s'écrase au bord du papier. Je renifle bruyamment, ce bruit n'était pas du tout sexy, mais je m'en moque. Emilie pose une main sur ma cuisse alors que je croise son regard triste.

Emilie : - Crois-moi, ça ne me fait pas plaisir. Si ça ne tenait qu'à moi, je resterai au chevet de Matt, et je te laisserai dans les bras de Daryl. Mais tu sais que ce ne sera pas aussi simple.

Myriam : - Nous ne pouvons pas rester jusqu'à ce que Matt se réveille ? Je peux aller parler au Fauve !

Emilie : - Tu plaisantes ou quoi ? Il nous a demandé de partir, et toi tu veux te jeter dans la gueule du loup ?! Très mauvaise idée ! Il faut faire profil bas, Hitz nous couvre.

Je déglutis péniblement, repliant la lettre pour la remettre dans l'enveloppe. Emilie stoppe soudainement la voiture, s'extirpant aussitôt de l'habitacle. Je la suis, découvrant des débris de verres et des traces de freinage encore fraîches sur la route.

Emilie : - C'est ici.

Des frissons me parcourent l'échine en imaginant Matt tomber de sa moto. J'observe ma sœur, je n'avais pas fait attention qu'elle avait récupéré le casque de moto de son bel apollon. Elle l'enfile, et je réprime une nausée. Je ravale la bile qui venait de remonter dans mon œsophage et vais me placer à côté d'elle, non loin du ravin.

Emilie : - Je suis sûre que cette salope est encore en vie.

Myriam : - De qui tu parles ?

Emilie : - Lana. Elle était sur la moto avec Matt.

Myriam : - Où serait-elle, dans ce cas ?

Emilie : - J'en sais rien. Mais je suis persuadée que c'était un coup monté. Matt est prudent quand il est sur sa moto, à chaque fois que je montais avec lui il s'assurait que j'allais bien, que j'étais bien accrochée. Il n'aurait pas mis sa vie en danger.

Myriam : - Si nous souhaitons découvrir la vérité, nous devons rester...

Emilie retire le casque, posant une main sur mon épaule.

Emilie : - Non. Si nous restons, cela entrainera une guerre inutile avec le Fauve. Nous devons partir.

Je baisse les yeux, attendant qu'elle décide qu'il était temps de se remettre en route. Elle restait silencieuse, observant cet endroit macabre.

Myriam : - Je t'attends dans la voiture.

Elle me répondit avec un hochement de tête. Je suis trop émotive pour rester insensible à ce genre d'endroit !

Mon téléphone vibre tout à coup. J'y lis le nom de Daryl, j'ai déjà une dizaine d'appels manqué. Je suis sur le point d'appuyer sur la touche verte lorsque mon portable m'est violemment arraché des mains et jeté sur la banquette arrière.

Myriam : - Eh ! Laisse-moi au moins lui expliquer la situation !

Emilie : - Non. Les adieux seront d'autant plus déchirants, tu le sais. Nous allons passer devant l'hosto et nous remettrons cette lettre à l'un de ses gars qui attendent sur le trottoir. Pas d'arrêt, pas d'embrassade, rien. Sinon, il nous empêchera de partir, il est trop attaché à toi.

Myriam : - Mais... Mushu...

Emilie : - Je sais que tu l'aime. Mais c'est parce que tu lui dédies tout cet amour qu'il faut le mettre en sécurité. C'est mieux pour lui.

Ma voix se casse en un sanglot, alors que ma sœur appuie sur le champignon. Mes larmes coulent de plus belle lorsque je reconnais les rues de la ville que nous empruntons, nous rapprochons bientôt de l'hôpital.

Emilie : - J'avais dit qu'ils seraient tous devant le bâtiment. Heureusement que les vitres sont teintées !

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, si fort qu'il me donne l'impression qu'il va s'échapper. Daryl est là, hurlant sur ses pauvres hommes qui ne savent pas quoi faire. Emilie actionne l'ouverture de ma vitre, laissant uniquement de la place pour y glisser la lettre.

Emilie : - Je vais pas ralentir. Alors prépare-toi à balancer cette lettre, faut pas qu'on s'attarde.

Je lance un regard dévasté en sa direction, mais son visage est on ne peut plus sérieux. J'attrape timidement la lettre, la jetant hors de la voiture lorsque nous arrivons à la hauteur de tous ces hommes. Je contemple une dernière fois le visage de mon latino, ébahit de ce qu'il se passe devant lui.

Emilie : - Merde, il est pas con le bonhomme.

Je jette un œil dans le rétroviseur, voyant que Daryl bondit dans sa Lambo, ses hommes l'imitant aussitôt.

Emilie : - Accroche-toi, va falloir les semer.

Je vérifie que ma ceinture est correctement bouclée, et mes ongles se plantent dans le cuir des sièges. Emilie maitrise totalement sa voiture, zigzaguant dans la circulation fluide de la ville. Mais Daryl et ses gars n'ont pas dit leur dernier mot, je les vois toujours derrière nous, nous collant aux fesses.

Emilie : - Ils sont coriaces !

Myriam : - S'il te plait, fais attention !

Emilie : - Je vais pas les blesser, t'en fais pas.

Elle se tortille en jetant son bras vers l'arrière, tâtant le sol. Elle me balance tout à coup un flingue sur les genoux.

Myriam : - Hors de question que je leur tire dans les pneus ou je sais pas quoi !

Emilie : - Mais non, c'est pas pour tirer sur eux ! On arrive bientôt vers la voie ferrée qui annonce que l'on quitte la ville. Je veux que tu tires dans le boitier de commandes, ainsi, les barrières s'abaisseront derrière nous, les bloquant sans les mettre en danger.

Myriam : - Tu crois vraiment que ça fonctionnera ?

Emilie : - Ça coûte rien d'essayer.

J'acquiesce, ouvrant la fenêtre. Je me détache en vérifiant qu'Emilie ne donnera pas de coups de volant, et me hisse sur la portière, calant mes pieds autour de l'accoudoir du siège passager.

J'attends quelques secondes avant de vider mon chargeur sur le boitier électrique des rails, apercevant les barrières qui s'abaissent.

Restant assise sur la carrosserie, les jambes toujours dans l'habitacle, je me tourne vers l'arrière lorsque nous traversons la voie ferrée. Je vois la Lambo freiner, dégageant un nuage de fumée derrière elle. Les vans noirs s'immobilisent aussi, avant que Daryl ne s'extirpe de sa voiture.

Daryl : - MYRIAM !

J'explose en larmes en le voyant frapper dans les barrières de sécurité. La main d'Emilie se posant sur mon genou me remet les pieds sur terre.

Emilie : - Zazou, reviens là, je tiens pas à te ramasser si tu dégringoles de la caisse.

Je jette un dernier regard vers l'homme qui fait battre mon cœur avant de m'asseoir à nouveau sur le siège passager, recroquevillant mes jambes contre moi. Je balance l'arme sur la banquette arrière en prenant soin de remettre le cran de sûreté, on ne sait jamais !

Il n'y a que le bruit de mes sanglots qui résonne dans la voiture. Emilie se contente de regarder la route, continuant de filer à toute allure. Mais elle brise rapidement le silence, lorsque les buildings de la Grosse Pomme ne ressemblent plus qu'à des fourmis dans les rétros.

Emilie : - T'as bien visé, au fait.

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, tandis que j'attrape la peluche que Hitz m'a rendue pour essayer de me calmer.

Emilie : - Si tu arrives à choper le sac derrière ton siège, tu pourras découvrir ce que Daryl voulait t'offrir.

Myriam : - Qu-Quoi ?

Emilie : - C'est ton anniversaire bientôt, espèce de nouille. Il a dit que t'avais flashé dessus quand vous êtes allés faire du shopping ensemble.

Interrogative, je me cambre en palpant le sol derrière moi. J'attrape un petit sac bleu, tout aussi beau qu'à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Myriam : - Pourquoi me le donner maintenant ?

Emilie : - Avec ce que je t'oblige à faire, t'as bien le droit à une compensation.

Elle m'adresse un bref sourire, avant de se focaliser à nouveau sur la route.

Je découvre un magnifique écrin qui renferme une bague scintillante. C'est le bijou que j'avais vu en vitrine, en effet, et il s'est souvenu que j'avais prévu de retourner à la bijouterie pour me l'offrir !

Myriam : - Mais...

Emilie : - Tu auras une part de lui avec toi, comme ça.

Je l'enfile autour de mon annulaire, contemplant cette merveille. Il a même réussi à trouver la taille parfaite !

Myriam : - Je suppose que tu n'y es pas pour rien... Elle me va un peu trop bien...

Emilie : - Je lui ai peut-être filé une ancienne bague à toi pour qu'il la fasse ajuster à la bonne taille, je l'avoue...

Je lui souris, réprimant un nouveau sanglot.

Emilie : - Appelle-le.

Myriam : - Hein ?

Emilie : - Chope ton téléphone, appelle ton homme, et ensuite balance ton portable par la fenêtre. Je sais qu'il va tenter de le localiser.

Myriam : - Je...

Emilie : - Je me suis déjà débarrassé du mien, alors file sur la banquette arrière pour le retrouver et appelle-le aussi brièvement que possible.

Je hoche la tête, me faufilant à l'arrière. Je trouve rapidement mon téléphone, composant instantanément le numéro de mon latino. A force, je le connais par cœur !

Daryl : - TRÉSOR !

Ok, il vient littéralement de me péter le tympan !

Daryl : - REVIENS, PUTAIN, JE... JE PEUX PAS RESTER SEUL, MATT EST ENTRE LA VIE ET LA MORT, ET TOI TU....

Sa voix se casse en un sanglot. Il me fait si mal au cœur que je ne peux retenir mes larmes.

Myriam : - Je... Emilie m'a donné ton paquet, Daryl, et je...

Daryl : - Je sais que... que le bijou te plaira, c'est toi qui l'avais choisi...

Myriam : - Et je te remercierai jamais assez.

Je croise le regard impatient de ma sœur dans le rétroviseur central. Je hoche la tête pour lui signifier que j'ai compris qu'il fallait que je fasse vite.

Myriam : - Écoute, je suis déchirée à l'idée de te quitter, bébé, mais nous n'avons pas le choix. Nous avons été prises en joue par des hommes du Fauve, il est trop dangereux pour nous de rester ici. Alors prends soin de toi, prends soin de ton frère, et surtout, soyez heureux....

Daryl : - On le sera jamais sans vous, revenez, je vous en supplie...

Myriam : - Au revoir, Daryl, je t'aime plus que tout.

Avant lui laisser le temps de répondre, j'ouvre la vitre et balance sans ménagement mon portable par la fenêtre. Je porte ma main à ma bouche, tentant d'étouffer mon chagrin. Mais Emilie me connait comme si elle m'avait faite.

Emilie : - Je suis vraiment désolée pour tout, Zazou, c'est pas ce que j'ai voulu. Je voulais ton bonheur, et finalement je te prive de l'homme que tu aimes... Je suis une sœur diabolique !

Je sèche mes larmes, revenant aux côtés de ma sœur. J'empoigne sa main qu'elle a laissé sur sa cuisse et me tourne vers elle.

Myriam : - On est ensemble, c'est le plus important. Dis-moi, où va-t-on ?

Emilie : - On retourne à Miami.

- - - - - - - - - - - - - - - - - -

[Si  vous vous accaparez certains des montages de Mushu, merci de nous  demander la    permission... ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées...Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro