❥ Chapitre 24 - Ambiance de mort
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Le vol retour s'est passé tellement lentement que je m'en rongeais les ongles, alors que ce n'est absolument pas dans ma nature. Myriam ne savait, je suppose, que dire puisqu'elle ne faisait que m'observer, accentuant ma nervosité. Au moment de l'atterrissage, je courais presque en dehors de l'avion.
Pourvu que les médecins soient optimistes ! Dans la voiture, je pris le volant, toujours dans un silence assourdissant, quand Myriam se décida à le briser.
Myriam : - T'as eu une relation avec Adam ? Je ne te juge pas du tout, j'aimerai juste pour une fois réussir à cerner ton état d'esprit.
Je réfléchis un instant, observant son regard sur moi avant de répondre même s'il me fallait un peu de concentration pour dévaler New York à toute vitesse. Quand je remarquai qu'on était suivi par 3 Jeep noires aux vitres complètement teintée. Peu importe par quelle rue je passais elles me suivaient avec aisance.
Emilie : - Non. Il a juste été ce que j'avais besoin en ce moment, un ami. On a discuté pendant des heures, c'était agréable de voir les côtés légers et doux que la vie peut offrir. Et enfin, personne pour me faire remarquer que je suis blonde !
Myriam rigola et posa une main sur mon avant-bras.
Myriam : - Je suis désolée pour tout ça.
Je lui souris, avant de me dire que la vie ne me laissait quand même pas beaucoup de répit. Une fois devant l'hôpital, je garais la voiture rapidement et nous avons courus aux soins intensifs. Galopant dans les couloirs, nous manquons de renverser le docteur Mike.
Emilie : - Tiens, Docteur Mike ! On cherche Matt Ortega qui est revenu ici apparemment.
Docteur Mike : - Comment c'est possible, mademoiselle Saez, que vous aillez encore plus mauvaise mine que la dernière fois qu'on s'est vus ?
Myriam : - Elle revient de vacances !, Se marra-t-elle.
Le docteur sexy nous regarda à tour de rôle d'un regard suspicieux, avant de nous indiquer la chambre. J'envoyais un rapide message, ralentissant ma cadence de ma marche, avant de fourrer mon portable dans ma poche.
En arrivant devant la porte de la chambre, Myriam aperçut tout de suite Daryl qui était sorti de la chambre de son frère. Il s'était assis sur l'un des sièges dans le couloir, la tête entre ses mains. Il releva aussitôt la tête et Myriam le prit dans ses bras. Des sanglots lui échappèrent alors qu'ils ne cessaient de répéter une phrase en boucle.
'Tu avais raison.'
Je ne fis pas attention à lui et mon air devînt brusquement grave. Comme si je me rendais soudainement compte de la situation. Je me forçais à ouvrir et face à Matt dans un tel état, un hoquet de stupeur s'échappa de mes lèvres, mes mains bloquant automatiquement le moindre autre son qui pourrait sortir de ma bouche. Mes larmes s'écoulèrent sans qu'aucun sanglot ne sorte, je sentis la présence de Myriam derrière moi, il fallait que quelqu'un soit fort. Pour Matt. Pour Daryl. Je contournais le lit en essuyant impétueusement mes yeux.
Emilie : - Tu te souviens la première fois que je t'ai vu, tu étais sur ce même lit. Et je t'ai embrassé le front pour que tu te sentes entouré.
J'accompagnais les gestes à la parole et embrassais ce joli minois. Malgré le tube qui lui sortait directement de la gorge et toutes ces égratignures, il était le plus beau. Le docteur Mike rentra soudain dans la pièce.
Emilie : - Est-ce que sa colonne vertébrale va bien ?
Daryl et Myriam se tournèrent vers docteur sexy qui arborait un regard confiant.
Dr Mike : - Oui, elle n'a rien subi grâce à sa veste de moto. Dans ce genre de veste, une coque est intégrée dans le dos pour protéger la colonne vertébrale de son porteur. C'est très chaud comme vêtement, mais ça sauve beaucoup de vies. Ce dont je suis sûr à l'heure actuelle, c'est que ses jours sombres sont derrière lui. Comme la dernière fois, il n'a plus qu'à se réveiller.
Je soulevais le drap pour voir l'étendue des dégâts, et mon regard se posa sur sa jambe qui était enrubannée. Je levais des yeux interrogateurs sur le beau médecin qui répondit tout de suite.
Dr Mike : - Monsieur Ortega a rencontré une semi-remorque, il a glissé sur plusieurs mètres sur le goudron bouillant, alors le bitume lui a littéralement rongé le pantalon et une partie de la peau de sa cuisse.
Une de mes mains retrouva le chemin de ma bouche en m'imaginant la scène, quand le docteur se dirigea vers l'armoire près de lui et en sortit un casque noir que je reconnus au premier coup d'œil. D'un côté, il était littéralement enfoncé, comme si on lui avait donné un coup de hache et de l'autre, la matière du casque était littéralement râpée, à un chouïa de l'habitacle. Du sang avait giclé un peu partout, et Myriam couru vers la salle de bains rapidement, suivie de Daryl qui s'occupa d'elle.
Je pris le casque dans mes petites mains tremblantes et le serrais contre ma poitrine. L'odeur qui se dégageait du casque était un mélange de la sueur de Matt, son shampoing, le sang et le plastique brulé. Je mis son casque sur ma tête pour essayer de voir la dernière chose qu'il devait avoir vue. La visière était complètement brisée, mais tenait encore en place, formant une toile d'araignée gigantesque devant mes yeux.
Soudain, la tête dans le casque, mon cerveau percuta quelque chose, alors je l'enlevais pour faire face au regard du beau docteur.
Emilie : - Il devait y avoir une seconde personne avec lui, vous savez ce qu'il en est ?
Le docteur Mike secoua la tête.
Docteur Mike : - J'ai entendu les policiers parler d'une veste féminine trouvée pas loin du crash, et d'un casque avec de l'ADN qui va être identifié, mais il semblerait que le corps soit tombé dans le ravin avant de rejoindre l'eau tout en bas... Qui sait où peut être ce corps maintenant après presque un mois... En tout cas, ils ne l'ont jamais retrouvé, j'en suis sûr.
Emilie : - Je vous remercie. Est-ce que vous pourriez me tenir au courant de ses moindres changements d'état ? Tenez...
Je lui tendis discrètement mon numéro, il suivit mon regard vers Daryl et Myriam qui sortirent de la salle de bains, avant de s'excuser et carrément sortir de la pièce, accompagnés du docteur Mike qui me rassura en me disant que les patients avaient toujours plus de chances de s'en sortir quand ils sont entourés, accompagné d'un clin d'œil.
Une fois que tout le monde eu claqué la porte, je m'assis près de Matt en lui caressant ses beaux cheveux.
Emilie : - Il faut que tu te réveilles, tu m'entends. Parce que tu m'as dit que tu étais là et que tu m'aimais, et ça je ne l'ai pas oublié, et en plus je ne te l'ai jamais dit, moi, que je t'aimais. Qu'est-ce que je m'en veux... Pour ce que j'ai fait et ce que je vais faire. Ça me brise le cœur, mais je te jure que pas une seule minute passera sans que je ne pense à toi.
Je l'embrassais cette fois-ci sur cette bouche adorable, lui glissant une photo de nous deux à Cuba sous son oreiller, avant de quitter la pièce à mon tour, le casque toujours sur mon cœur.
Emilie : - On va plus loin, j'ai besoin de parler à ma sœur, Daryl...
Daryl : - Emilie... Je...
Emilie : - Ne dis rien. Ça ne sert à rien. On m'a toujours appris que ce qui sortait de notre bouche, sortait de notre cœur.
Myriam : - Qu'est-ce qu'il se passe, tout va bien ?
Je partis avec Myriam en direction de l'entrée. Je sentis son ton inquiet, mais je ne lui répondis pas, en serrant son bras avec un peu plus de poigne pour qu'elle se dépêche de me suivre. Une fois devant la voiture, je la forçais littéralement à rentrer dans ma voiture et lançais le casque sur la banquette arrière.
Myriam : - Mais t'es malade ou quoi ? Je croyais que tu voulais me parler, pas me...
Je me plaçais instinctivement devant ma sœur, et une balle frôla ma gorge, sifflant dans mon oreille. La douleur me coupa le souffle et contracta tous les muscles de mon cou. Le sang gicla rapidement et Myriam ouvrit de grands yeux.
Emilie : - Mon petit Zazou, j'ai aucune de mes armes sur moi, alors il faudrait qu'on se dépêche avant qu'ils ne me transforment en gruyère français, ma chérie.
Elle s'installa rapidement, je fermais la portière et une balle s'y logea. Merci Matt de m'avoir fait apprécier ma cabriolet semi blindé !
Je m'assis rapidement derrière le volant et démarrais en trombe. Je ne pouvais pas comprimer ma plaie en roulant.
Myriam : - TU VAS M'EXPLIQ...
Emilie : - Oui, tout ce que tu veux mon Zazou, mais comprime mon cou s'il te plaît. J'ai pas envie de nous tuer sur la route en m'évanouissant.
Myriam : - Oh oui oui, pardon, excuse-moi.
Elle trouva un tee-shirt à l'arrière avec lequel elle comprimait mon cou.
Emilie : - Ce sont des gars du gang. C'est un avertissement avec autorisation de tuer, pour qu'on parte. Tu vas envoyer un message à Hitz pour lui demander de mettre les choses que tu désires dans ta valise, il est déjà à la maison, il n'attend plus que ton message.
Myriam : - J'ai les mains un peu occupées...
Emilie : - Ton assistant vocal, Zazou !
Myriam : - Oh oui, bonne idée !
Elle fit une petite liste et l'envoya à Hitz.
Myriam : - Mais on va où exactement ?
Emilie : - C'était chouette, non ?
Elle me regarda en comprenant tout de suite où je voulais en venir. Nous n'étions pas sœurs pour rien. Ses yeux s'embuèrent et je décidais de lui faire une petite blague.
Emilie : - J'espère que tu pleures pour mon cerveau qui est de moins en moins irrigué et pour mes sièges en cuir ruinés.
Elle ria comme prévu, mais je m'inquiétais des voitures derrière nous que je n'arrivais pas à semer. Je fonçais de plus en plus vite, quand un des 4x4 décréta au feu rouge que ça passait, mais c'est pas passé. Il créa un accident qui bloqua totalement la circulation, ce qui nous laissa un peu de temps pour rejoindre la villa.
Emilie : - Tu serais encore plus aimable de me donner une cigarette, là, tout de suite.
Myriam : - Ouais, c'est ça, et je t'appelle Fidel Castro en facetime avec Google aussi !
Sa réponse déclencha un fou rire. Rien n'allait dans sa phrase ! Mais une pression se fit sentir au niveau de la plaie qui, je venais de le sentir, s'était agrandit. Myriam aussi, puisqu'elle me regarda avec des yeux terrifiés.
Emilie : - Si je vis mes derniers instants, je voudrais pouvoir fumer une cigarette et me dire que c'est pas ça qui m'a tuée, tu comprends ?, Souriais-je
Myriam : - Fais l'imbécile, t'as raison. Tiens !
Je pris de profondes taf,s me délectant de ce moment de plaisir purement égoïste et mal placé.
Myriam : - Je sais pas comment tu fais pour fumer cette merde. En plus, Daryl m'a dit que c'était une des marques les plus fortes. Beurk.
Je fis exprès d'abuser mes mimiques, comme si je prenais de plus en plus de plaisir pour la faire rager et lui faire penser à autre chose que moi qui me vide de mon sang dans ses mains. D'ailleurs, le tee shirt ne suffit bientôt plus quand je me garais devant la maison. Hitz nous rejoignit et quand il vu qu'aucune de nous bougeait, il posa les valises et courut vers nous.
Myriam : - HITZ, JE CROIS QU'ELLE A BESOIN DE POINTS !
Il fit aussi rapidement demi-tour en direction de l'intérieur de la villa en entendant le cri de Myriam, pendant que je m'extirpais difficilement de l'habitacle. Le tee-shirt imbibé, gouttant partout autour de moi, j'observais mes fringues bousillées par le liquide rouge qui se déversait abondement de la plaie de mon cou. Cet enculé a bien visé la jugulaire ! Hitz revînt quelques secondes plus tard, une agrafeuse plate à la main.
Myriam : - C'est... C'est... C'est pour quoi, ça... ?
Mon regard fuyait le sien, tandis qu'Hitz fixait mon cou, je suppose qu'elle comprit puisqu'elle s'évanouit contre le capot de la voiture. Son corps se laissa choir doucement jusqu'au sol.
Emilie : - Je pense que c'est mieux qu'elle ne voit pas ça. Faut quand même tout qu'elle dramatise., Rigolais-je pour me rassurer, mais j'allais passer le plus mauvais quart d'heure de toute ma vie.
Hitz : - A la guerre comme à la guerre.
Emilie : - C'est exactement ce que dirait un russe. T'es pas encore bien intégré, blondinet.
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Emilie & Myriam ❤️
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