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❥ Chapitre 21 - Compromis haletant

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Daryl : - Tu es enquiquinante quand tu t'y mets, tu le sais ?

Myriam : - Mais j'ai envie de sortir ! J'en ai marre de rester enfermée ! Emilie est allée je ne sais où, j'ai besoin de prendre l'air !

Daryl : - Va sur la terrasse alors !

Myriam : - Nan, je veux aller faire les boutiques !

Je le vois soupirer et rouler les yeux au ciel.

Daryl : - Une nana aussi chiante, j'ai jamais vu ! Mais ça doit être pour ça que je t'aime...

J'en lâche mon livre, le laissant s'écraser au sol, cornant certainement plusieurs pages.

Myriam : - Que... Qu'est-ce que tu as dit ?

Daryl : - Rien du tout. Attrape ton sac et on y va ! T'as de la chance que je doive passer à l'appart de Matt, cet idiot a encore dû oublier de charger son téléphone, j'ai pas de nouvelles depuis quelques jours...

Myriam : - On bouge pas avant que tu me répètes ça !

Daryl : - Je le redirai pas, trésor !

Myriam : - Tu...

Mon téléphone se met soudainement à sonner. Je zieute un instant sur l'écran, découvrant qu'il s'agit du Fauve.

Myriam : - Il a qu'à me laisser un message !

Je me retourne vers Daryl qui s'est adossé au mur, un sourire en coin. Mon portable ne cesse de se manifester.

Daryl : - Décroche, c'est peut-être important.

Myriam : - Sauvé par le gong ! Tu perds rien pour attendre !

Il m'adresse un clin d'œil aguicheur, alors que je me penche pour attraper mon téléphone.

Myriam : - Allô ?

Le Fauve : - Mon petit oiseau des îles ! Tu te fais désirer...

Myriam : - J'étais occupée. Que me vaut l'honneur de ton appel surprise ?

Le Fauve : - J'aime ta douceur, mon sucre d'orge ! Nous allons avoir besoin de tes talents d'avocate. Toutes mes félicitations pour ton diplôme, d'ailleurs, je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire !

Myriam : - Je vois que les nouvelles vont vite...

Le Fauve : - Je suis au courant de tout ce qu'il se passe dans ma ville, tu devrai le savoir... Quoi qu'il en soit, je t'appelle pas pour déblatérer sur le pourquoi du comment j'ai réussi à savoir que t'as validé ton diplôme. J'ai besoin de toi.

Myriam : - Je suis pas devenue avocate pour servir les hommes de ton gang, désolée. Je joue pas à ça.

Le Fauve : - Je dis que c'est pour moi, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Ta sœur est retenue en salle d'interrogatoire. Elle y est depuis plusieurs jours, tu t'es pas inquiétée à ne plus avoir de nouvelles ?

Myriam : - Au cas où tu le saurai pas, Emilie me tenait écartée de tous ses agissements, je passais parfois plus d'une semaine sans avoir un message de sa part !

Le Fauve : - Eh bien là, c'est à toi de jouer.

Myriam : - Pourquoi a-t-elle été arrêté ?

Le Fauve : - T'as pas besoin de le savoir. Tu fais tout ce qui est en ton pouvoir, mais tu me la sors de là avant qu'elle craque. J'ai d'autres choses à faire que de gérer l'un de mes membres qui pète un câble.

Myriam : - C'est sûrement ta faute si elle est dans cette merde, alors démerdes-toi, j'ai pas envie d'aller la chercher.

Le Fauve : - Ma petite crème, je t'appréciais jusque là, ne commence pas à me décevoir.

Myriam : - J'en ai marre de toutes ces conneries, tu comprends ça ?! Emilie a pas voulu m'en dire plus, pourquoi j'irai la sauver maintenant ? Elle savait ce qu'elle faisait, non ?

Le Fauve : - C'est pour toi qu'elle a fait ça !

Myriam : - Ouais, j'avais cru comprendre ! Et pourquoi c'est pas toi qui va la récupérer ?

Le Fauve : - Entre un sauvetage baignant dans le sang, et un fait dans les règles de l'art, à ton avis, lequel passera inaperçu aux yeux de la loi ?

Myriam : - Où est-ce qu'elle est ?

Le Fauve : - A l'aéroport, dans les bureaux de la douane. Elle a été rapatriée du New Jersey, mais avant de la coffrer, il leur faut des aveux complets. A toi de gérer et me rendre fier de toi, Myriam.

Il raccroche avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Je me lève aussitôt, montant instantanément dans ma chambre pour vêtir un tailleur pour me donner une attitude plus professionnelle. Je peste entre mes dents, grognant des insultes que moi-même je m'étonne de dire !

Daryl : - Qu'est-ce qu'il se passe ?!

Tout en m'observant me préparer, mon beau latino s'assied sur le bord de mon lit.

Myriam : - Emilie a été chopée par les flics.

Daryl : - Putain ! Elle va bien ?!

Myriam : - J'en sais rien. Le Fauve m'a demandé de la sortir de là, j'suis pas très heureuse d'aller la tirer de sa merde, mais elle reste ma sœur.

Daryl : - Je te dépose ?

Enfilant rapidement un collant, je hoche la tête, puis attache proprement mes cheveux en un chignon soigné.

Myriam : - Allons-y, d'après le Fauve, elle y est depuis plusieurs jours.

En passant à proximité de lui, il enroule ses doigts autour de mon poignet et m'attire contre son torse.

Daryl : - Habillée comme ça, t'es tellement sexy.

Je glousse contre ses lèvres lorsque celles-ci se plaquent sauvagement sur les miennes. Mais je lui tapote gentiment sur l'épaule, lui remettant les pieds sur terre.

Myriam : - Nous n'avons pas le temps de batifoler, jeune homme. Je dois aller chercher ma sœur.

Daryl : - Cruelle que tu es...

Je dépose un dernier baiser sur sa bouche charnue avant de m'éclipser, Daryl sur mes talons. J'attrape un sac à mains rangé dans l'armoire que j'avais préparé en cas de nécessité. Mon latino me regarde en biais, interrogateur, mais je me contente de lui sourire. Moi aussi, je sais cacher des choses !

Nous sautons dans la Lambo et rejoignons l'aéroport à toute vitesse. Ce serait le comble de se faire pincer par la police pour excès de vitesse !

* * * * *

Myriam : - Je ne vous demande pas de décrocher la lune, je veux simplement voir ma cliente !

Policière : - Je suis désolée, Madame, je n'ai pas été avertie de votre venue. Qui vous a contactée ?

Myriam : - Vous avez le nom de ma cliente, vous savez donc que nous avons un certain lien familial. Sans nouvelle de sa part, je me doute qu'elle est ici.

Policière : - Oui, mais je...

? : - Laissez, Hernandez, je m'en occupe.

Je fais volteface, apercevant une jeune femme qui avance vers moi.

? : - Bonjour, je suis l'agent Scott. Veuillez nous excuser pour cet accueil, nous sommes en manque d'effectif.

Myriam : - Vous avez de la chance que je suis dans un bon jour.

Je fusille la policière de l'accueil, jetant un dernier coup d'œil à l'extérieur. Daryl est assis derrière le volant, garé en double file. Il n'était pas très enchanté de rester loin de moi, mais il risque de griller ma couverture s'il reste collé à mes baskets !

Agent Scott : - Veuillez me suivre, Mademoiselle Saez est dans l'une de nos salles d'interrogatoire.

J'acquiesce, la suivant dans ces longs couloirs vides. Le bruit de nos talons résonne, il n'y a pas grand monde en effet !

Elle s'arrête soudainement devant deux portes, ouvrant celle de gauche. Elle m'invite à entrer, je rencontre d'autres policiers qui me saluent brièvement, restant attentifs derrière une vitre. Je jette un œil à mon tour, apercevant Emilie assise sur une chaise, face à un bureau lugubre. Un homme est penché au-dessus d'elle, prêt à lui sauter à la gorge.

Mais je ne fais pas plus attention à lui. Tout ce qui me choque, c'est la maigreur de ma sœur. Je ne la voyais pas souvent ces derniers jours, je n'ai même pas remarqué qu'elle a perdu du poids. Dans quelle merde s'est-elle fourrée encore ?!

Myriam : - Arrêtez tout. Je veux m'entretenir avec ma cliente.

Agent Scott : - Nous...

Myriam : - Maintenant.

Elle se contente de hocher la tête, toquant à la vitre. Son collègue relève la tête en fronçant les sourcils, avant de sortir furieusement de la salle et de nous rejoindre.

? : - C'est quoi, votre problème ? Je déteste être dérangé !

Agent Scott : - Son avocate est arrivée.

Myriam : - Bonjour.

Il s'adoucit aussitôt qu'il croise mon regard.

? : - Oh, bonjour !

Je n'attends pas qu'il prononce un mot de plus et ressors dans le couloir, ouvrant cette fois-ci la porte de droite. Je prends place sur la chaise en face de ma sœur, croisant les bras sur la table. Elle a enfoui sa tête dans ses mains, ne prononçant aucun mot.

Emilie : - Je continuerai de rester silencieuse. Inutile de m'envoyer je ne sais combien de vos collègues.

Myriam : - Même si tu le mérites pas, je vais te faire sortir de là.

Elle relève doucement son visage vers moi. Elle a l'air épuisée, c'est la première fois que je la vois dans cet état ! Même lorsque l'on enchainait des danses pendant toute une semaine à l'Échasse Pourpre elle n'avait pas ces traits de fatigue sous les yeux !

En la détaillant plus minutieusement, je remarque qu'elle tremble tellement elle est faible. Une chose est sûre, elle n'a pas dû être nourrie ces derniers jours !

Emilie : - J'ai des hallucinations, c'est ça ?

Myriam : - Non. Je suis bien là. Et crois-moi, quand on sera dehors, ça va chauffer pour ton cul. Je peux savoir pourquoi tu t'es faite choper, et pas Matt ?

Un rire nerveux s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle baisse les yeux.

Emilie : - Matt ? Il a fait son choix, j'étais à deux doigts de finir dans ses bras, de lui laisser une chance, mais tu sais quoi ? Il a préféré choisir Lana !

Myriam : - De quoi tu parles ?

Emilie : - Il est pas parti avec moi, Monsieur a préféré rester auprès de sa nana complètement tarée, alors qu'il m'a fait des caisses sur l'impossibilité de la larguer !

Myriam : - Et il est où, alors ?!

Emilie : - Pff, j'en sais rien, et je m'en fous. Il m'a pas donné de nouvelles.

Myriam : - Daryl non plus ne sait pas où il est !

Cette fois, elle relève la tête vers moi, fronçant les sourcils.

Emilie : - Quoi ?!

Myriam : - On s'est pas inquiétés plus que ça, il est toujours en déplacement avec toi d'habitude !

Emilie : - Il faut...

La porte s'ouvre tout à coup sur l'agent Scott.

Agent Scott : - Réglons cette affaire au plus vite, il est inutile qu'elle reste ici plus longtemps.

Myriam : - Je suis d'accord avec vous.

La jeune femme s'assied entre nous deux, au bord de la table. Elle pose un dossier devant elle avant de commencer à parler.

Agent Scott : - Nous avons des doutes sur l'identité de votre cliente.

Myriam : - Des doutes ?

Agent Scott : - Pour être plus précise, nous voulions savoir ce qui l'a poussée à se rendre au New Jersey.

Myriam : - Elle pouvait s'y rendre pour diverses raisons. Est-ce là les seules charges que vous avez contre elle ?

Agent Scott : - Non. Nos collègues de là-bas l'ont vue se rendre à plusieurs endroits, se déplaçant avec un ou deux sac de sport. Mais à chaque établissement qu'elle visitait, soit elle se débarrassait des sacs, soit elle revenait avec des nouveaux. Et étrangement, lorsqu'elle est revenue à l'aéroport, elle n'avait plus que sa valise personnelle, que nous avons bien sûr fouillée sous les moindres recoins.

Myriam : - Je suppose que vous aviez un mandat pour cela ?

Elle détourne soudainement les yeux, observant sa paperasse.

Agent Scott : - Eh bien... Aucune copie du mandat n'a été transféré dans son dossier.

Myriam : - Voilà une faute professionnelle très grave, en êtes-vous consciente ? Rien que pour cela, nous pourrions sortir d'ici. De quoi l'accusez-vous ?

Agent Scott : - Il y a de nombreux gangs au sein de notre ville, Mademoiselle, vous êtes surement au courant.

Myriam : - Donc toutes les personnes qui prennent un avion pour quitter New York sont suspectées d'appartenir à ces investigations ?

Agent Scott : - Comprenez que nous essayons de liquider les malfrats, tous autant qu'ils sont.

Myriam : - Avez-vous bien regardé ma cliente ?! Aurait-elle seulement la tête d'une trafiqueuse de drogue ou que sais-je ?!

Agent Scott : - Non, bien sûr, mais...

Myriam : - Vous voulez savoir ce que contenaient ces sacs ? Aucun problème, je vais vous en donner la preuve.

J'attrape le sac à mains qui me suit depuis tout à l'heure et en extirpe une pochette. Je la tends aussitôt à l'agent.

Myriam : - Voyez par vous-même.

Elle arque un sourcil, ouvrant aussitôt la pochette. Elle contemple les photos qui y sont glissées, devenant de plus en plus blême.

Agent Scott : - Est-ce que ce sont des...

Myriam : - Des urnes funéraires ? Oui. Ma cliente est d'origine cubaine, elle a connu l'immigration et elle sait que les gens de là-bas ne sont pas bien vus ici lorsqu'ils arrivent, totalement démunis. Je ne vous apprends rien, vous trouvez assez de corps dans des ruelles sombres.

Je jette un œil à Emilie qui me fixe, complètement abasourdie. Eh oui, j'ai aussi des secrets !

Myriam : - Ma cliente est ce qu'on appelle une « passeuse funéraire ». Elle rapatrie les cendres aux familles des défunts, qu'importe où ils habitent. Et comme vous le constatez, il en a beaucoup.

Agent Scott : - Je... Je ne sais pas quoi dire.

Myriam : - Tout simplement que vous abandonnez les charges contre ma cliente, qui n'a plus rien à faire ici.

* * * * *

Emilie me suit, tel un zombie, avant que je ne siffle un taxi. Je l'installe à l'intérieur, faisant signe au chauffeur d'attendre, avant d'aller à la Lambo de Daryl. Il abaisse la vitre côté conducteur et se penche à l'extérieur.

Daryl : - T'as réussi ?!

Myriam : - Parce que tu doutais de moi ?

Il sourit, avançant sa main pour caresser tendrement ma joue.

Myriam : - Emilie veut aller voir le Fauve. Je l'accompagne.

Daryl : - Je dois gérer quelque chose, mais je vous rejoins au QG.

Myriam : - Sois prudent s'il te plait.

Daryl : - Bien sûr, trésor, et toi aussi.

Je hoche la tête, l'embrassant langoureusement. Je l'abandonne à contre cœur, rejoignant ma sœur dans le taxi. J'indique une adresse non loin du QG de la Bella Muerte au chauffeur avant qu'il ne démarre en trombe.

Myriam : - Tu vas tout m'expliquer, maintenant. Et dans les moindres détails, je te prie !

Ne pouvant s'échapper, elle souffle péniblement avant de plonger ses iris dans les miens.

Emilie : - Très bien.

Durant les minutes qui défilent, Emilie me fait un rapport complet de ce qu'il s'est passé depuis mon passage à tabac jusqu'à aujourd'hui. Je suis sur le cul, jamais j'aurai pensé qu'elle se mettrait autant en danger ! Je ne lui en veux pas d'avoir voulu me cacher cela, j'aurai fait pareil à sa place, mais je suis déçue de tous les mensonges qu'elle m'a donnés.

Emilie : - Maintenant que tu sais tout, à moi de te poser une question. Comment as-tu su que... Enfin, ces photos, cette couverture de « passeuse funéraire », comment as-tu fait ?

Myriam : - Ce sac est prêt depuis des mois. J'avais surpris Daryl en train de décharger des sacs de sa voiture lors des premiers jours où nous avons emménagés dans la villa. La curiosité l'a emporté, je suis allée voir ce qu'ils contenaient tous une fois que tout le monde s'était endormi. Je n'ai pas compris tout de suite, mais j'ai d'abord pris des photos pour te montrer ça, mais quand j'ai appris que tu me cachais bien plus de choses que je ne le pensais, je me suis dit qu'il fallait que je monte un dossier en béton. Par chance, tu te déplaces aussi avec des sacs, ce qui peut laisser croire que tu apportes des cendres chez les familles des défunts.

Emilie : - Zazou... T'es exceptionnelle !

Elle me fond dans les bras, pleurant à chaudes larmes. Le chauffeur de taxi a enfilé une paire d'écouteurs, ne faisant même pas attention à nous, comme s'il était seul dans sa voiture !

Emilie : - Je te promets que je vais tout arrêter. Je vais demander au Fauve qu'il me libère de cette vie. Je ne peux pas continuer ainsi, je me sens glisser au fond du gouffre.

Myriam : - Sage décision, Mushu.

* * * * *

Le Fauve tapote nerveusement ses doigts sur son bureau en chêne. Je me perds dans la contemplation de la décoration, attendant qu'Emilie daigne parler.

Le Fauve : - J'ai pas toute la journée, Emilie. C'est quoi le souci ? T'es libre, non ? Alors pourquoi t'es là ?

Emilie : - J'ai dû gérer cette passe toute seule, sans aucune aide, et j'ai été chopée par les flics. Tu trouves pas qu'il y a une sacrée coïncidence ?

Le Fauve : - Qu'insinues-tu par là, au juste ?

Emilie : - Je suis au courant que Lana est ta fille. Est-ce que c'est elle qui t'a demandé de ma balancer ? Je crois pas au fait que des flics m'ait vue me balader dans le New Jersey, je suis aussi discrète qu'une souris !

Le Fauve : - Attention à tes accusations, très chère. La famille, c'est tout pour moi.

Emilie : - Et moi aussi ! C'est pour Myriam que j'ai accepté de faire tout ça, j'ai mis ma vie en danger à chaque fois que je mettais un pied dans un lieu qui t'appartenais !

Le Fauve : - Et pourtant, t'es vivante !

Emilie : - Ouais, mais sans l'aide de ma sœur, je serais sous les verrous ! Et tu sais pas la meilleure ? J'ai eu aucune nouvelle de Matt, étrangement, alors que tu l'as autorisé à rester là, aux côtés de ta fifille capricieuse !

Le Fauve : - Tu vas trop loin, là !

Il coule un regard en ma direction, l'air contrarié.

Le Fauve : - Il faudrait lui acheter une muselière !

Je reste silencieuse, alors qu'il reporte son attention sur Emilie.

Le Fauve : - Tu devrai prendre exemple sur Myriam, elle au moins sait fermer sa gueule quand il le faut !

Emilie : - Je veux arrêter. Tout. C'est terminé.

Le Fauve : - Je te demande pardon ?

Emilie : - Ça suffit. Je veux plus faire ça. Myriam et moi avons une vie à vivre, et je veux pas qu'elle passe son temps à s'inquiéter pour moi, à se bouffer la santé.

Le Fauve : - Et tu crois que je vais accepter, comme ça ?

Emilie : - Je t'ai apporté bien plus que tout ce que t'ont ramené tes hommes réunis !

Le Fauve : - Justement. Tu es un très bon élément. Et ta sœur aussi, soit dit en passant.

Emilie : - Mais moi, je veux arrêter. Quand tu m'as proposé ce boulot, tu m'as dit que je pourrais tout stopper quand l'envie me prendra !

Le Fauve : - Et je vais tenir parole. Mais à une seule condition.

Emilie : - Quoi ?

Le Fauve : - Vous quittez la ville.

Je hausse les sourcils. Soit nous restons dans cette ville où nous avons grandi depuis la mort de nos parents mais nous restons en lien avec le gang, soit nous quittons tout ?!

Emilie : - As-tu conscience que nous avons tout ici ?

Le Fauve : - C'est toi qui veut te barrer, ok, mais je veux plus vous voir dans cette ville. Trop de gens chercheraient à me nuire s'ils savent que je vous protège encore alors que vous n'agissez plus pour le bien de la Bella Muerte.

Ma sœur croise mon regard. J'acquiesce, je préfère encore vivre loin de toute cette merde, que de rester ici et de risquer nos vies !

Emilie : - Très bien. Nous allons partir, compte sur nous.

La porte s'ouvre soudainement en fracas, dévoilant un Daryl colérique.

Daryl : - J'crois que j'ai des acouphènes dans les oreilles ! Il est hors de questions qu'elles partent, Myriam reste avec moi et elles n'iront nulle part. C'est chez elles, ici !


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[Si  vous vous accaparez certains des montages de Mushu, merci de nous  demander la    permission... ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées...Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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