❥ Chapitre 16 - Grand départ
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Je me réveillais complètement dans les choux, pour la deuxième fois cette semaine, quand même. Et le pire, c'est qu'à chaque fois j'avais l'impression de repousser ma résistance toujours plus loin, ce qui entraînait forcément un abus de boisson toujours plus haut.
Ma tête me faisait affreusement mal, j'avais la sensation d'avoir une convention de semi-remorques dans ma tête. Malgré tout, en ouvrant les yeux, mes oreilles captèrent des bruits que je n'aurais jamais voulu entendre. JAMAIS. Complètement hébétée et les yeux exorbités, je pris instinctivement mon portable dans mon sac.
Emilie : - Matt ?
Matt : - Salut princesse ! Toi, tu t'aies pris une cuite hier soir ?
Emilie : - Oui, mais je t'appelle pas pour ça, et puis d'abord, comment tu le sais ?
Matt explosa de rire à l'autre bout du fil.
Matt : - T'as ta voix grave quand tu décuves, le genre de voix qui donne l'impression qu'on parle plus à Emilien qu'à Emilie. Je dois t'appeler mon prince ?
Malheureusement, son hilarité redoubla par sa propre blague alors que je souris, mais il fallait que je lui dise ce qu'il se passe. Alors je pris la voix la plus douce que je pus avant de me lancer.
Emilie : - Matt, ma sœur est en train de... Tu vois. Et je l'entends.
Il se calma brusquement avant de me répondre.
Matt : - Avec qui ? Tu le connais ?
Emilie : - Tant de naïveté, c'est mignon. Avec ton frère.
Matt : - Eh ben, au moins un de nous deux est heureux.
Emilie : - Matt, remets pas le sujet sur le tapis. On ne sera jamais ensemble, l'autre jour c'était une erreur. J'étais bourrée, sans défense, et tu as abusé de moi.
Matt : - C'est vrai que ça me ressemble bien ! Mais si je me souviens bien, tu disais pas non !
Emilie : - Si si. Très très loin au fond de mon cerveau. Je sais pas pourquoi ça sortait pas.
Matt : - C'est normal, tu ava...
Et je lui raccrochais au nez. La connerie qu'il allait dire était beaucoup trop sale pour que je lui fasse le plaisir de l'écouter. Désolée, mon canard.
Je pris une douche pour espérer me rafraîchir, quand je remarquai que mon sac était légèrement bougé et mes papiers chiffonnés. J'étais sûre d'avoir tout rangé. Je n'y fis pas plus attention et continuais mes activités.
Une fois habillée d'une robe chemise à rayures blanches et bleues nouée à la taille, un brushing convenable et un maquillage léger, je descendis à la cuisine pour une cigarette et un café. Au milieu de l'escalier, quand j'entendis que ça criait, je déviais tout de suite ma trajectoire vers l'extérieur.
A peine assise sur un transat, la cigarette allumée, qu'une voiture partit en trombe. OOOK. Charmante matinée que celle de ma sœur !
Je me prélassais une bonne partie de l'après-midi sur le transat avant de me faire à manger. J'avais envie de retrouver un peu le goût des plats de ma mère, alors je fis un Picadillo, véritable spécialité cubaine. Heureusement, grâce à internet, je pouvais trouver tout ce dont j'avais besoin, d'ailleurs l'ordinateur de Myriam était juste sur la table, alors je l'allumais, avant de reporter mon attention sur la souris.
Emilie : - Mais... ? Merde, c'est du café. Quelle crado, à tous les coups, cette andouille s'est encore faite avoir avec son café trop chaud ! Il va falloir que je lui offre des mugs à détection de chaleur, sinon elle va m'arroser la maison de café !
Mes yeux se posèrent ensuite sur l'écran d'ordinateur et j'en restais les bras ballants, avant de tout fermer. Évidemment que cette chipie fouinait partout, je ne l'appelais pas Zazou pour rien !
Plus tard, en plein préparatifs de cuisine, je crus entendre un bruit de porte, puis mon téléphone sonna.
Emilie : - Allo ?
Hitz : - Salut Emilie. Je viens de voir ta sœur.
Emilie : - Ça ne m'étonne qu'à moitié, continue.
Hitz : - Elle pose beaucoup de questions, la petite maligne. Essaye de lui changer les idées. Je mets quelqu'un d'autre sur votre tournée de la semaine prochaine, vous partez une semaine.
Emilie : - On part où ? Parce que je n'ai fait que 2 passes, j'ai pas la fortune à Rothschield encore.
Hitz : - Ça je m'en occupe. Vous partez une semaine, tous frais payés à Cuba. Ça devrait vous rappeler des souvenirs ! Vous emmenez Daryl et Matt.
Emilie : - Pardon ? Matt ? On parle bien du même ?
Hitz : - Da.
Emilie : - Je dois te rappeler qu'il a une copine ? Et d'ailleurs, en parlant de ça, la personne qui s'occupe de réserver les chambres pourrait-elle me mettre une chambre séparée de Matt ? Ce serait appréciable, parce qu'à Toronto c'était pas le cas !
Hitz : - Non, mais Lana peut pas venir de toute manière, elle a des choses à faire. D'accord. Je vais lui faire comprendre à ce rigolo. Vous mettez tout sur la note du Fauve et quelqu'un viendra régler.
Puis il raccrocha, sans même attendre un merci. Quel étrange personnage parfois, j'espère pour lui qu'il trouve quelqu'un qui le comble ! Mais après, je me souviens de son regard aussi glacé que l'Himalaya, et je n'y pense plu !
Des bras m'entourèrent soudain, ce qui me fit sursauter.
Matt : - Hola princesse. Comme ça, on veut pas de moi à Cuba, alors que j'ai été très gentil...
Ses mains descendirent le long de mon ventre, avant que je ne pose ma cuillère et me retourne.
Emilie : - Matt...
Il me prit le visage en coupe, ses lèvres si proches des miennes que j'avais envie de plein de choses interdites qui me firent frissonner, rien qu'en les imaginant se balader sur moi.
Matt : - Je sais ce que tu vas dire, mais ne dis rien... Parce qu'à chaque fois que tu le dis, ça devient réel et j'aime pas ça... Je m'y ferais jamais, alors je te préviens habitue-toi vite à moi, parce que je compte pas te lâcher de sitôt., Rigola-t-il.
J'aurais tellement aimé, mais combien de temps l'attendre ?
Emilie : - Matt, c'est pas bon pour moi... Cette relation... Ce serait trop toxique pour nous...
Brusquement, la porte claqua et Daryl ouvrit de grands yeux en nous découvrant dans cette position. Matt lâcha sa prise pour dire bonjour à son frère, tandis qu'un voile de tristesse se posa sur ses yeux d'habitude si rieurs. C'est pour notre bien, Matt...
Emilie : - Salut Daryl ! Tu manges avec moi, Matt ?
Il embrassa ma joue et mit la table pour deux dehors.
Myriam vînt me dire bonjour, avant de retourner sur son pc en regardant au-dessus de l'écran en voyant mes précédentes recherches, toujours ouvertes.
Emilie : - J'ai une bonne nouvelle pour vous !
Myriam et Daryl regardèrent dans ma direction, j'avais toute leur attention.
Emilie : - Faites vos valises, Hitz nous offre un voyage à Cuba pendant une semaine ! Au frais de la princesse ! On part dans 4h.
Myriam, évidemment sur la défensive, m'agressa presque.
Myriam : - Ça cache quoi encore ?
Emilie : - On se calme, mon Zazou, pour une fois ça ne cache rien du tout ! Hitz veille sur toi, petite maligne !
Elle me regarda quelques secondes avec un regard sondeur et effrayant, avant de se lever sur sa chaise en criant.
Myriam : - CUBAAAAAAAAAAA.
Je souris devant son entrain et elle courut vers moi pour me prendre dans ses bras. Nous rions ensemble, alors que je lui embrassais le sommet du crâne, et elle partit en courant en haut.
Myriam : - CU-BA, CU-BA, CU-BA.
Emilie : - Tu t'occupes de la tornade, j'ai pas mangé encore.
Daryl acquiesça en partant, avant de se retourner.
Daryl : - Ça cache vraiment rien ? Parce que j'ai besoin de savoir, pour protéger Myriam.
Emilie : - Rien du tout. Hitz la protège de ses trop nombreuses questions. Il l'éloigne pour ne pas attirer l'attention du Fauve.
Daryl : - Je vois.
Je rejoignis Matt avec mon plat dehors. Quand je le déposais à table, il respira le plat à plein nez.
Matt : - Mais le chili, c'est pas mexicain ?
Emilie : - Je vais te tuer lentement dans ton sommeil si tu reblasphème une spécialité cubaine !
Matt enfonça sa tête dans ses épaules, ce qui me fit rire, et il le savait cette andouille.
Emilie : - Alors, c'est un plat à base de viande de bœuf hachée revenue dans des oignons, de l'ail et des épices, généralement accompagnée de riz blanc et de haricots noirs comme là, ainsi que de bananes plantains frites. J'ai aussi mis du poivron, du vin et des raisins secs.
Je servis Matt en même temps que ses yeux s'illuminèrent devant l'annonce des ingrédients.
Au fur et à mesure du repas, je me rendis compte que nous devions ressembler à un vrai couple. Un de mes bras tenait ma tête légèrement de biais, les yeux fixés sur Matt qui me racontait des âneries, toujours aussi drôle, pendant que je fumais. Je soupirais de frustration en balayant cette pensée de ma tête. Soudain, la voix de Myriam à la fenêtre me sortit de mes pensées.
Myriam : - MUSHUUUUU, TU PRENDS QUOI COMME HABITS ?
Emilie : - Tu vas pas faire ma valise, ça va pas non, j'ai pas 5 ans !
Myriam : - MAIS NON, C'EST POUR SAVOIR CE QUE JE PRENDS MOI ! ET JE PEUX PRENDRE DES TRUCS A TOI ?!
Emilie : - Est-ce que j'ai réellement le choix ? C'est pour ça qu'on a un dressing commun ! Prends du léger, il va faire très chaud, et un maillot de bain.
Soudain, l'idée de la mettre très mal à l'aise me fit rire, alors que Matt me regardait avec un regard salace par rapport je suppose à mon 'il va faire très chaud'.
Emilie : - ET APPAREMMENT, PRENDS DE LA LINGERIE, ÇA PEUT SERVIR, AU LIEU DE TES ROBES DE NUITS DE MAMIE !
Je rigolais toute seule, alors qu'elle s'empourpra et partit de l'embrasure de la fenêtre. Matt était aussi hilare que moi et tapa dans ma main.
Nous avons continué à discuter jusqu'à ce qu'il décroche son téléphone dans un grand soupir.
Matt : - Ouais, je voulais t'appeler... Non je t'ai pas oubliée... Oui. Heu non, je mange cubain ce midi... Si c'est bon... Je voulais te dire... Oui moi aussi. Mais si je le pense... Je pars pour une semaine. C'est les ordres... Qu'est-ce que tu veux, c'est comme ça... Ah oui ,tu préfères que je me fasse casser la gueule, plutôt que je parte, je vois... Non. Non je comprends pas, non... Bon Lana, je te laisse, à dans une semaine... Est-ce que ça change quelque chose ?
Brusquement, il se leva pour hausser le ton un peu plus loin.
Matt : - Ça ne change rien à la situation de notre couple... Non, Lana, ça ne changera rien si tu viens, parce que c'est nous le problème... Je veux bien essayer de faire des efforts, mais il faut que tu me lâches un peu, tu m'étouffes, t'entends ?... Non, c'est pas tes larmes de crocodiles qui vont changer quelque chose... Oui je te confirme, tu me changes. Tu me rends constamment à cran et sur les nerfs... Si, je vais raccrocher comme ça... Bah écoute, va voir qui tu veux, mais je te jure que je passerai derrière personne !
Et il raccrocha, avant de revenir vers moi la démarche rapide, il pencha la chaise sur laquelle j'étais assise avant de m'embrasser avec passion. Sa langue se mêla délicieusement à la mienne. A la poigne de sa main qui agrippait mes cheveux, je sentis que je n'avais pas le choix, et je dois avouer que ça m'excitait de me dire qu'il pourrait faire ce qu'il veut de moi.
Sa main descendit ensuite sur l'une de mes cuisses, où il sentit la silhouette d'une arme. Un sourire étira ses lèvres, comme s'il s'y attendait. Puis après que ses dents agrippèrent langoureusement ma lèvre, il me susurra en me regardant droit dans les yeux.
Matt : - Je vais être très méchant si quelqu'un t'approche.
Je caressais ses lèvres qui venaient de me donner la pelle de ma vie avant de lui répondre.
Emilie : - Peut-être que j'aimerai ça, que tu deviennes très méchant... !
Un sourire en coin ourla ses merveilleuses lèvres, avant qu'il lâche doucement ma chaise dans son sens normal. Il m'aida ensuite à débarrasser la table et partit chercher des affaires. Pendant ce temps-là, je faisais la vaisselle.
Daryl : - Il faudrait que je te parle de quelque chose...
Je sursautais en entendant la voix de Daryl tout près de moi.
Daryl : - T'as pas la conscience tranquille, toi ! A l'université, il y a un certain Aaric avec ta sœur, et elle m'a avoué qu'elle l'avait reconnu comme l'un des gars qui l'a tabassée. Je pensais que t'aimerai le savoir.
J'en cassais mon mug dans l'évier avant d'arrêter l'eau. Je pris ma veste en cuir avant de partir en trombe.
Daryl : - Attends, je viens avec toi !
Je tremblais de rage et quand je me retournais, mon ton était beaucoup plus agressif que je ne l'aurais voulu.
Emilie : - NON. Ma sœur a besoin de toi, pas moi.
Daryl : - Fais attention à toi.
Je ne fis pas attention à sa remarque et prit ce qui était désormais ma voiture avant de partir à toute vitesse pour l'université. Je savais que Myriam avait séché aujourd'hui, en même temps vu la soirée d'hier, c'est un peu ma faute.
Une fois devant l'université, je me garais comme une plouc avant de chercher ce connard des yeux. Je l'avais déjà vu une fois avec le Fauve. Après dix bonnes minutes, je le vus rentrer dans les toilettes des hommes et je le suivis.
Aaric : - Tiens, comme on se retrouve, Emilie Jolie. Mais c'est les toilettes des hommes...
Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase que j'écrasais son menton contre la pissotière, et il se pissa littéralement dessus. Je lui pris ensuite la tête par les cheveux pour qu'il se regarde dans le miroir en face.
Emilie : - Ma sœur est un ange à côté de moi. Alors si tu la retouches, t'es mort, tu m'entends ? Je te laisse déjà en vie, profite, parce que j'ai envie que tu sentes ce que ça fait de se sentir humilier. On est déjà pas mal, avec de la pisse sur le pantalon et les chaussures.
Même moi je ne me reconnaissais pas dans le miroir, mes yeux exprimaient une rage profonde qui me fit moi-même peur.
Emilie : - Tu sais ce qui est la honte aussi ? Porter un dentier à 25 ans.
Et je lui explosais le visage contre le miroir, avant de lui coller une beigne qui lui décolla les 5 dents de devant.
Emilie : - N'oublie jamais que je suis là. Je te surveille et je te lâcherai pas, espèce d'enculé.
Soudain, la porte des toilettes s'ouvrit en fracas et Daryl apparut.
Daryl : - Wha, alors ça, si je m'y attendais !
Je pris mon arme sur ma cuissarde avant de lui coller sur la tempe, il était encore conscient, je le voyais à ses mains qui tremblent.
Emilie : - Et si dans un sursaut de perte de matière grise, tu adresses encore la parole à ma sœur, sache que je sais me servir de mon arme. N'oublie jamais qui je suis.
Il cracha un filet de sang en acquiesçant, avant que Daryl s'adosse à un évier.
Daryl : - Je dois bien admettre que c'est un spectacle satisfaisant. Tu me fais d'ailleurs un peu peur. La douceur, c'est pas un truc de famille apparemment.
Emilie : - Il n'y a que ma sœur pour être douce.
Daryl : - Ça, j'ai cru remarquer.
Il enjamba le corps meurtri d'Aaric, avant de rentrer avec moi. J'étais encore toute tremblante, ce voyage allait me faire du bien à moi aussi !
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Emilie & Myriam ❤️
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