❥ Chapitre 14 - Home Sweet Home
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Emilie : - Tu comprends maintenant pourquoi je préfère avoir deux flingues ?
La situation avait totalement dérapé à Toronto. Le dernier restaurant n'avait pas voulu nous payer les derniers mois de 'services', alors nous y voilà. Matt était au milieu de la pièce, un fusil sur la tempe, le type de Matt avait un de mes pistolets sur son front et j'étais moi-même en joue par un autre type, qui avait aussi mon arme braquée sur lui. Personne n'osait tirer.
Matt : - Les gars, on va rester comme ça combien de temps, sérieux ? On vous oblige pas à continuer de profiter de notre protection, on vient juste récupérer les mois de services que tu as voulu et dont tu t'es allègrement servis.
Le type en costume en face de Matt, le taulier, sembla réfléchir une seconde.
Emilie : - Bon, si tu pouvais réfléchir un peu plus vite, ce serait pas de refus, j'ai tendance à avoir des spasmes au niveau des doigts.
Je sentis une légère goutte de sueur perler sur le front du rouquin qui pointait Matt, sa poigne était moins ferme sur son arme et de légers tremblements au niveau de sa main m'indiqua que si quelqu'un bougeait, ce serait lui le plus dangereux. Car dans un élan de stupeur, il pourrait tirer sans s'en rendre compte.
Emilie : - Parfait, tu ne veux rien faire, pas de soucis. Ok, Google !
Google : - Bonjour Emilie, Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?
Emilie : - Appelle le Fauve.
Google : - Ok ! J'appelle le Fauve.
Emilie : - Je te remercie.
Le type fit un pas vers moi, sûrement pour me prendre mon téléphone avant qu'il ne décroche, mais je le regardais avec le regard le plus noir que j'avais en stock.
Emilie : - Tu me touches et je te sers en bœuf bourguignon au Fauve.
Le Fauve : - Quelqu'un a parlé de bœuf bourguignon ?
Emilie : - Ouais c'est moi, salut. Tu ne devineras jamais avec qui je suis ! Tes amis irlandais de Toronto. Ceux du restau pub traditionnel je sais pas quoi, ils nous ont pris en joue. Alors heureusement, j'ai mes deux flingues, mais tu imagines le micmac ?
Le Fauve : - Parfaitement oui ! Je suppose donc que je suis en haut-parleur, parfait ! Messieurs, l'affaire est simple, vous lâchez mes hommes...
Le taulier : - OU SINON QUOI ? T'AS RIEN CONTRE NOUS, T'ES A NEW YORK ! CE...
Le Fauve : - Emilie, Matt, vous savez ce que vous avez à faire. Gardez le taulier vivant, mes hommes viendront le récupérer. J'ai bien envie d'un bœuf bourguignon irlandais.
Oui je savais ce qu'on avait à faire. J'étais briefée pour ce genre de désagrément, je n'avais qu'une chose à faire, prier pour survivre. Et tout se passa rapidement.
Un coup d'œil à Matt me suffit pour éclairer la tronche du mec à droite avec la lampe de mon pistolet et le rendre aveugle quelques secondes, pendant qu'il s'occupait du gros stressé. Je rejoignis mes deux flingues avant de tirer dans la main du taulier, qui allait atteindre son flingue à sa ceinture, une autre dans son autre main. Je savais que s'il essayait de faire quoi que soit maintenant, ce serait un croche patte et Matt pouvait gérer.
Mon type reprit ses esprits et me pointa avec son flingue.
Emilie : - Non, là c'est d'un cliché, le duel de flingue. En plus j'en ai...
Un coup de pistolet partit de derrière moi pour se loger entre les deux yeux de mon type. Je me retournais pour découvrir le gros quasiment en larmes, les yeux rivés sur son pistolet. Je me rapprochais de lui, il donnait beaucoup trop de fil à retordre à Matt qui ne s'occupait que des bastons à mains nues. Le duel n'était pas équitable. Une fois à sa hauteur, ses yeux se relevèrent sur moi et je lui décochais la tranche de ma main dans la gorge, ce qui le fit s'étouffer un instant avant de tomber raide.
Matt : - Pas mal du tout !
Emilie : - A qui le dis-tu !
Soudain, 3 hommes en noir cagoulés entrèrent comme des furies dans le bureau, et nous contournèrent pour prendre le taulier. Son regard changea brusquement pour une peur profonde et viscérale, un cri d'effroi s'échappa de ses lèvres, puis on lui piqua le cou et son cri laissa place au silence.
? : - Rho tu fais chier, c'est quoi que tu comprends pas dans ; Il ne faut pas attendre qu'il crie, sinon ça durcit la viande ?
? : - Ça va, pardon, il m'a fait peur cet idiot en criant. On aurait dit un cochon roux.
Matt attendit que les types sortent pour m'adresser la parole.
Matt : - Comment on va savoir le code de son coffre, maintenant ?
Emilie : - Pas trop compliqué, il puait le talc à dix kilomètres, j'en déduis qu'il a un enfant en bas âge. Ensuite, c'est le genre d'hommes à avoir un carnet d'adresse.
Je fouillais un peu sur son bureau, avant de trouver ce que je cherchais. Un coup d'œil me suffit à récupérer un numéro, je dégainais mon téléphone, puis le composais. Deux tonalités suffirent.
Emilie : - Bonjour Madame ! Je vous appelle car votre mari a participé à notre grand jeu concours pour gagner un an de couches culottes, mais il n'a pas correctement rempli les champs obligatoires.
? : - Oh mon dieu ! C'est pas vrai ! Il m'a dit qu'il avait oublié ! Qu'est-ce qu'il vous manque ?
Emilie : - La date de naissance de votre enfant, pour que nous puissions vous envoyer la bonne taille toute l'année et vous proposer des échantillons.
? : - Quel imbécile ! Alors, elle est née le 15 mars 2018.
Je coulais un regard dans la direction de Matt qui n'en revenait pas, et appuyais mon regard vers le coffre-fort pour qu'il l'ouvre.
Emilie : - Je note à votre dossier donc... 15 mars 2018. C'est tout bon pour moi, je vous souhaite une belle journée !
Le coffre-fort s'ouvrit devant mes yeux, alors que je recomposais un autre numéro.
Emilie : - Le Fauve ? C'est bon, on s'est occupé de tout le monde, par contre je suis pas agent de service, je nettoie pas le merdier dans son bureau... Bien sûr qu'ils sont vivants. Ah, en parlant de vivant, il faudra que tu envoies tous les mois pendant 1 an des couches pour le bébé du taulier... Bah ouais, j'ai été obligée, il ne nous avait pas donné le code du coffre, en fait... Oui, je me suis faite passer pour une démarcheuse... Ok, pas de soucis... Prends les meilleures, cette gamine va vivre sans son père.
Et je raccrochais.
Un jour auparavant...
Oh ma tête... Ça fait un mal de chien... Je voulus me retourner vers l'intérieur du lit sans me rendre compte que j'étais vraiment au bord, à tel point que je glissais toute seule par terre sans même essayer de me rattraper, acceptant tout simplement mon destin.
Mais soudain, une supplication me fit lever la tête et ouvrir les yeux. Non ? Je recachais ma tête derrière le matelas avant de la relever, pour vérifier si je ne rêvais pas.
Mon regard tomba sur ma tenue. D'accord. Je vois. Entièrement nue. Bravo. Encore une belle soirée où t'aurais mieux fait d'aller te coucher !
Emilie : - Me dis pas qu'on a.... ?, Demandais-je à Matt qui venait d'ouvrir les yeux, déjà un grand sourire aux lèvres.
Je me relevais brusquement, le drap autour de moi. Un petit vertige se fit sentir, j'allais donc m'assoir, mais me retins au dernier moment.
Emilie : - Je peux m'assoir à un endroit où on ne s'est pas envoyé en l'air ?
Je m'approchais de l'un des deux fauteuils près de la fenêtre, mais son regard en mode poker face en dit long.
Emilie : - La table basse dans ce cas ?
Il secoua la tête en signe de négatif.
Emilie : - Bon, je vais me mettre contre la baie vitrée, ce sera...
Sa tête se secoua encore une fois, un magnifique sourire ourlant ses lèvres.
Emilie : - OOOOOOOK. Je vais m'asseoir par terre.
Matt : - A ta place, je ne serais pas aussi sûre de toi.
J'eus un mouvement de recul en m'imaginant moi par terre, avec Matt complètement nu, et...
Matt : - Loin de moi l'idée de t'empêcher de parler, mais il faut qu'on y aille si tu veux que demain on puisse rentrer pour le dîner.
Emilie : - Ne crois pas que nous deux, ça se reproduira.
Matt : - Mais je ne crois rien du tout, tu viens te doucher avec moi ?
Ce crétin riait aux éclats, alors que je n'étais qu'une boule de gêne et de nerfs.
Emilie : - Matt... Je n'ai pas changé de point de vue sur nous deux...
Matt : - OUAIS, APPAREMMENT !, Me cria-t-il ironiquement de la salle de bain.
Mais qu'est-ce que j'ai encore fait...
* * * * * * * * *
Nous étions dans la voiture pour rentrer, Matt avait voulu conduire sachant le manque évident de sommeil que j'avais, ce n'était pas de refus. Je dormis par intermittence une partie de la route, envoyant des textos dans mes phases de réveil à Zazou pour la prévenir que nous serions là pour le dîner. Elle était toute enthousiaste et me prévint qu'elle et Daryl s'occupaient de tout.
Bon ok, Daryl cuisinier, pourquoi pas. En ce moment, j'en apprenais tellement sur lui que j'avais l'impression d'une nouvelle édition des Martine. Daryl Lis, Daryl fait la cuisine, Daryl fait le garde du corps, Daryl va à l'université. Je le dis à Myriam qui m'envoya une tonne de smileys mort de rire, ce qui me fit sourire. Matt se retourna vers moi sans rien dire, mais avec un sourire qui en dit long.
Le retour me parut moins long que l'allée, j'en étais ravie, malgré qu'une certaine gêne c'était installée entre moi et Matt. Je refusais catégoriquement, dans mon état normal, d'avoir une relation avec lui. Les embrouilles de meufs, très peu pour moi, sans compter que je ne partage pas. Nous avons rapidement déposé notre butin dans le coffre-fort habituel du Fauve, avant de rentrer à la maison.
En arrivant dans l'allée, à peine étais-je sortie que Myriam me sauta dans les bras.
Myriam : - Je suis trop contente de te voir, tu m'as manqué !
Emilie : - Tu m'as manqué aussi !
Elle dit bonjour à Matt, pendant que j'en profitais pour rentrer mes sacs au moins dans la maison. Des bruits et des grognements étranges se firent entendre dans la cuisine. Je m'approchais doucement, une main sur un de mes flingues, avant que je ne tombe nez à nez avec un Daryl en plein préparatif apparemment d'une pâte récalcitrante.
Daryl : - Pourquoi elle colle autant cette conne...
Emilie : - Elle doit manquer d'eau, vu le tas de farine dans laquelle tu l'as noyée.
Il releva la tête, surpris, avant de s'empourprer légèrement.
Daryl : - Merci du tuyau. Vous pouvez aller devant le barbecue, ça arrive.
J'acquiesçai avant de rejoindre Myriam et Matt, debouts devant le barbecue, en train de rigoler. Daryl se joignit à la bonne ambiance quelques minutes plus tard.
Daryl : - C'est bon, les pains burgers sont au four.
Il prit Myriam par la taille et la colla à lui, avant de l'embrasser sur le front. Je manquais de m'étouffer avec mon Mojito SANS alcool. Assez de folies pour le moment. Un silence un peu gênant s'accompagna d'une bourrasque de vent.
Daryl : - Wha. Il fait un vent à décorner les cocus.
Mes yeux devinrent des balles de golfs, et je bafouillais une excuse rapidement, suivie de Matt.
Emilie : - Je... Heu... Ahah avant que les pains soient cuits, je vais fumer une cigarette, parce qu'en voiture c'est pas... Enfin, y a beaucoup de vent... Du coup... Je vais plus loin.
Matt : - Je vais... Chercher du petit bois, au cas où le barbecue s'éteigne !
Mon regard, comme celui de tous les autres, se posa sur les grandes flammes du barbecue qui nous empêchaient de mettre la viande depuis tout à l'heure... Remarque, mon excuse n'était pas mieux. Je courus presque, assez loin dans le sens opposé de Matt, pour ne plus être trop visible et m'assoir par terre.
J'allumais une cigarette, quand un vrombissement rapide et des crissements de pneus se firent entendre dans la cour, ce qui m'obligea à me retourner en direction de Matt vers lequel la voiture s'était arrêtée.
Miss Malpolie en sortit et hurla littéralement sur Matt, aillant bien compris que s'il venait juste de rentrer et qu'il était déjà ici, c'est que nous avions été ensemble. Je déglutis avant de rejoindre au moins Myriam, toujours à côté du barbecue. Daryl,lui, était parti épauler Matt.
Myriam : - Bon, ben, je crois qu'on va être seules ce soir.
Sa seule réponse fût Daryl qui rentra Lana dans la voiture, s'assied sur le siège conducteur, et les garçons nous regardèrent, une mine désolée.
Emilie : - Ça fera plus de burger pour nous ! Boite après ?
Myriam : - Boite.
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️ Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées...Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Emilie & Myriam ❤️
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