❥ Chapitre 13 - Tourmente lascive
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Myriam - - - - -
Je triturais mes méninges, tentant de deviner pourquoi Emilie me cachait tant de choses. Elle a beau tenter de me rassurer en me disant qu'elle va bien, je suis inquiète. Je devrai être avec elle en ce moment, nous avons toujours tout fait ensemble !
Captive de mes pensées, je sursaute lorsque mon sac à mains se pose violemment à côté de moi, rebondissant sur le canapé pour atterrir sur mes genoux. Daryl prend appuie au dossier du divan, m'obligeant à pencher ma tête en arrière pour croiser ses prunelles.
Daryl : - T'as pas comme l'impression que c'est l'heure de se bouger ?
Myriam : - Pour aller où ? Je suis bien ici.
Il pinça soudainement mon nez, souriant tendrement.
Daryl : - L'université t'attend.
Merde ! Les cours ! J'avais complètement oublié !
Aussi vite que mon ombre, j'agrippe mon sac et file jusqu'à l'entrée. Daryl sur mes talons, je l'entends glousser, alors que je m'affole totalement.
Daryl : - Du calme, je t'ai déjà dit qu'en 5 minutes, on arrivait au campus !
Myriam : - Je tiens pas à arriver en retard !
J'ouvre vivement la porte, commençant à descendre les escaliers. Si rapidement que l'un de mes talons ripe sur le marbre d'une marche. Avant que mon fessier ne s'écrase contre le rebord, deux bras puissants me rattrapent et me collent à un torse que je commence à connaître. Les doigts du latino qui entrent en contact avec la peau nue de mon ventre me font tressaillir des cheveux jusqu'aux orteils !
Daryl : - Quand je te dis de faire doucement... Je déteste les hostos, alors fais en sorte de ne pas y aller, s'il te plait !
Je me contente de hocher la tête, alors qu'il ne m'aide à me redresser.
Myriam : - Merci...
Daryl : - Tout le plaisir est pour moi, j'adore sauver les demoiselles en détresse !
Je fulmine intérieurement. C'est pas croyable d'être aussi vantard !
Je me dirige furieusement vers sa Lambo, ouvrant vivement la portière avant de m'asseoir sur le siège passager. Je ne daigne pas lui adresser un regard, alors qu'il fait déjà ronronner le moteur à travers les rues bondées de la ville.
Sa main se glisse soudainement sur ma cuisse dénudée me coupe littéralement la respiration. Je tourne doucement la tête vers lui, il a les yeux rivés sur la route, mais un sourire en coin est peint sur ses lèvres.
Daryl : - Prends pas la mouche. J'aime bien te taquiner. Qui aime bien, châtie bien, non ?
Myriam : - Oh, tu m'apprécies ? Première nouvelle !
Daryl : - Si j'pouvais pas te voir en peinture, crois-moi que je m'amuserai pas à te surveiller nuit et jour, abandonnant même ma petite vie tranquille.
Myriam : - T'es sous les ordres du Fauve. Toi-même tu n'arrêtes pas de répéter que tu n'as pas le choix.
Daryl : - Mais si je te détestais, je lui aurai déjà demandé de mettre quelqu'un d'autre sur le coup.
Sa tête se tourne vers moi, croisant mon regard. J'ai soudainement très chaud, lorsque je remarque que nous sommes déjà devant l'université.
Daryl : - Je reviens te chercher pour le déjeuner. T'as bien le droit de souffler un peu.
Myriam : - Je pensais rentrer directement. Je n'ai pas de cours cet aprèm.
Daryl : - Tu refuserai un resto ?
Myriam : - Tu m'invites ?
Il se contente de sourire, se penchant vers moi pour ouvrir la portière. Son souffle parcourt mon décolleté, provoquant un torride frisson dans mon bas-ventre. Quand il se redresse, il affiche un fier sourire, comme à son habitude.
Myriam : - A plus.
J'ai déjà le pied dehors lorsque ses doigts s'enroulent autour de mon poignet.
Daryl : - L'école, c'est vraiment pas mon truc. Je reste dans les parages, mais s'il y a un souci, tu appelles, ok ?
Myriam : - Oui papa.
Il finit par rire avant de me lâcher enfin. Je le regarde s'éloigner, alors que je me mêle à cette fourmilière d'élèves.
* * * * *
Les horaires et Daryl, ça fait deux. Voilà plus de dix minutes que je l'attends, assise sur un petit rocher devant le campus. Certains élèves se sont installés dans l'herbe pour déjeuner, d'autres s'en vont avec leur voiture. Je tente plusieurs fois de le joindre, mais je tombe sur la boite vocale. Je patiente encore quelques minutes, et sinon je prendrai le bus. L'arrêt n'est pas loin, et la villa est à quelques pâtés de maisons d'ici.
Une main se pose sur mon épaule. M'attendant à voir Daryl, je me relève et fais volte-face. Mais les prunelles que je croise ne sont pas les siennes.
Myriam : - Aaric ?!
Aaric : - La petite brebis est égarée ?
Myriam : - Qu'est-ce que tu fais là ?
Aaric : - Il n'y a pas que toi qui doive reprendre les études. Si tu foires, il nous faut une roue de secours.
Myriam : - Une roue de secours ? De quoi parles-tu ?
Aaric : - Le Fauve a une entière confiance en toi, n'en doutes pas, mais le droit est une filière très compliquée, on est plusieurs gars de la Bella Muerte à être là.
Myriam : - Je suis pas là pour le Fauve. Je bosse pour moi, je fais pas ça pour votre gang à la noix.
Aaric : - Ola, chérie, dis pas ça ! Le Fauve t'a sauvé la vie, au cas où t'aurai oublié. Sans lui, tu serai encore sous le commandement de Juan, je te signale !
Myriam : - J'ai rien demandé à personne !
Aaric : - Tu crois vraiment qu'étant l'une des protégées du Fauve, il allait passer l'éponge sur ton passage à tabac ? Certainement pas !
Il lève sa main vers moi, mais j'émets un mouvement de recul.
Aaric : - Te méfierai-tu de moi ?
Myriam : - Je ne te connais pas.
Aaric : - Pourtant, tu as l'air d'avoir une confiance aveuglante en Daryl, n'est-ce pas ?
Je préfère demeurer silencieuse. C'est la deuxième fois que je vois ce type, et il recommence à me narguer. C'est quoi, son foutu problème ?!
Aaric : - C'est pas bon de s'attacher à ce type, Myriam, je t'assure.
Myriam : - Bordel, je t'ai rien demandé !
Aaric : - Je ne te menace pas, ni quoi que ce soit. J'veux juste pas qu'il te brise le cœur, c'est pas un mec pour toi.
Myriam : - Merci, mais j'ai pas besoin d'être chaperonnée.
Je lui tourne le dos, m'apprêtant à me rendre à l'arrêt de bus, lorsqu'il m'agrippe fermement par le bras.
Aaric : - Juan, c'est mon frangin, même si je supporte pas sa façon de traiter ses employées.
Mon sang ne fait qu'un tour. C'est le frère de cette pourriture, et il ose venir m'adresser la parole ?!
Mes yeux se posent soudainement sur sa main enroulée autour de mon poignet. Cette poigne, je la connais, et y'a pas 36 mecs qui m'ont tenue comme ça !
Je tente de me défaire de sa poigne, mais il est bien trop fort. Je plonge au plus profond de ses prunelles, reconnaissant cette lueur entre mille.
Myriam : - Putain, c'était toi !
Ses yeux se plissent, surélevés par ses sourcils qui viennent de s'abaisser.
Myriam : - C'était toi avec ce gars, dehors, à la sortie des loges !
Des larmes commencent à monter. Je guette à droite et à gauche, les étudiants ne prêtent même pas attention à ce qu'il se passe autour d'eux.
Aaric : - Ça sert à rien de paniquer, tu...
Myriam : - Lâche-moi, putain, je te jure que je hurle à la mort, sinon !
Aaric : - M'oblige pas à faire taire cette bouche insolente...
Myriam : - Lâche-moi !!!
J'ai haussé le ton, malgré sa voix directive. Il me rapproche violemment contre lui, je me débats autant que je peux, tentant de crier. Mais sa large main se plaque sur ma bouche, manquant de me faire suffoquer.
Aaric : - Tu fermes ta gueule, et tout ira bien. T'as une dette envers Juan, il s'est fait tabasser par ton putain de père adoptif, j'suis fidèle à ma famille, il veut te voir.
Une larme s'échappe de mon œil. Je suis sur le point de le mordre jusqu'au sang, lorsqu'une main se pose sur son épaule et l'agrippe fermement par le col de son t-shirt.
Daryl : - T'as deux secondes pour la lâcher !
Aaric se retourne aussitôt, lâchant enfin prise sur moi. Je recule de quelques pas, croisant mes mains contre ma poitrine, soudainement prise de spasmes.
Aaric : - T'es toujours dans les parages, hein...
Daryl : - Qu'est-ce que tu lui as fait ?!
Je relève doucement les yeux vers eux. Malgré la colère que je perçois dans les yeux du latino, j'y vois de l'inquiétude dissimulée.
Myriam : - Ce... C'est lui, Daryl.
Aaric : - Myriam, ta gueule !
Daryl : - C'est lui quoi ?
Aaric : - J'te préviens, si tu tiens à la vie, ferme ta putain de gueule !
Mon regard ne se détache pas de celui de Daryl. Il repousse Aaric en arrière, se rapprochant de moi. Il pose ses deux mains sur mes épaules, m'attirant contre son torse, continuant de fusiller ce type d'un regard noir et assassin.
Daryl : - Il te fera plus rien. Dis-moi ce qu'il a fait.
Myriam : - Ce soir-là... Y'avait deux types... Je... Je les connaissais pas, l'un d'eux avait une cagoule et...
Je réprime un sanglot, qui n'échappe pas au beau brun. Il relève mon menton à l'aide de son index et son pouce, m'obligeant à le regarder droit dans les yeux.
Daryl : - Myriam, qu'est-ce qu'il y a ?
Myriam : - C'est lui qui m'a envoyée à l'hôpital...
Ses yeux s'écarquillent, menaçant de sortir de leurs orbites. Un voile noir méconnaissable s'abat sur ses belles prunelles marrons, avant qu'il ne tourne la tête vers Aaric. Mais ce connard a déjà pris la poudre d'escampette !
Daryl : - Je te jure qu'il s'en sortira pas comme ça. Je préviens Le Fauve sur le champ !
Je suis tremblante au creux de ses bras. Il ne me lâche pas, me maintenant contre lui alors qu'il porte son téléphone à son oreille.
Daryl : - Ouais, c'est moi. Le Fauve est à proximité de toi ?.... Ouais, dis-lui de convoquer cette pourriture d'Aaric... Il a un rapport avec le passage à tabac de Myriam... Ouais, elle est formelle.
Il raccroche vivement, continuant de me scanner.
Daryl : - Est-ce que ça va ? Il t'a touchée ?
Myriam : - Je vais bien. C'est juste que... Me ressasser cette soirée, ça me donne le cafard...
Daryl : - Que dis-tu d'un bon repas pour oublier tout ça ? Je t'invite, princesse.
Il m'adresse un sourire chaleureux, m'amenant en direction de sa Lambo que je n'ai même pas entendue arriver.
* * * * *
Je rentre le cœur léger à la villa, suivie de Daryl. Il m'a emmenée dans un restaurant très luxueux, digne de lui, je me suis régalée. J'ai passé un agréable moment avec lui, je découvre un nouvel homme sous les airs de bad boy arrogant et provocateur qu'il se donne. Emilie a peut-être raison, finalement... C'est une barrière qu'il se créée pour ne pas être trop vulnérable face à ses ennemis.
Le beau brun s'avance vers la cuisine, appuyant sur la machine à café. Je prends appui sur le bar, posant ma tête au creux de ma main, contemplant Daryl.
Myriam : - Est-ce que je peux te poser une question ?
Daryl : - Bien sûr.
Myriam : - Que peux-tu me dire sur la « promotion » d'Emilie ?
Daryl : - Sa promotion ?
Myriam : - Oui. C'est l'excuse qu'elle m'a donnée lorsque nous avons fait du shopping ensemble, mais je ne suis pas dupe. Elle a dépensé une fortune pour nous deux, personne ne récolte autant d'argent en si peu de temps ! Qu'est-ce qu'elle me cache ?
Daryl : - Ce n'est pas à moi de te révéler les agissements de ta sœur. Si elle garde autant de secrets, c'est qu'elle veut te protéger.
Myriam : - Je t'ai toi pour me protéger. J'ai pas besoin qu'elle en fasse autant.
Il pose sa tasse fumante devant moi, se penchant à quelques centimètres de mon visage.
Daryl : - Il y a quelques jours encore, tu me disais que tu n'avais pas besoin de moi... Pourquoi ce revirement de situation ?
Myriam : - T'es pas si méchant, je l'avoue.
Daryl : - C'est tout ?
Ses yeux se posent sur mes lèvres, avant de plonger droit dans mon regard. Je me contente de hocher négativement la tête.
Daryl : - J'aime pas me mêler des histoires qui me regardent pas. Moi, ma mission, c'est de m'assurer de ta protection. Le reste, je m'en cogne.
Myriam : - Même si t'as des petits bonus ?
Daryl : - Même des bonus ne me feront pas cracher le morceau, trésor. Qu'importe ce que tu fais.
Je capture ma lèvre inférieure entre mes dents, penchant légèrement la tête sur la droite. Une lueur différente, plus sombre, se met à briller dans son regard.
Myriam : - Dommage...
Un râle rauque, à peine audible, s'étouffe entre ses lèvres. Je me recule légèrement pour m'éclipser de la pièce, mais Daryl a l'air d'en avoir décidé autrement. Il balance sa tasse d'un revers de main pour se pencher sur le bar, attrapant mon visage en coupe. Sa bouche happe sensuellement la mienne, faisant grimper ma température corporelle. Ses lèvres sont encore plus douces qu'elles ne le paraissaient à l'œil nu.
Sa langue se fraie un chemin pour venir caresser la mienne, me faisant encore plus perdre pied. Mon cerveau cesse de fonctionner, je ne devrai pas céder à cet homme qui semble prendre les femmes pour des moins que rien, mais c'est plus fort que moi. Il m'attire tellement que je ne peux réprimer plus longtemps mon désir pour lui !
Son visage s'écarte légèrement du mien, je m'empourpre sous ce regard de braise. Il contourne le bar, s'arrêtant devant moi.
Daryl : - Dis-moi stop, ou je ne pourrai plus m'arrêter.
Je demeure silencieuse, enroulant mes bras autour de sa nuque pour l'attirer à moi. Je fonds mes lèvres sur les siennes, l'embrassant passionnément. Ses mains passent sous mes fesses, me décollant du sol pour me coller contre lui. J'enroule mes jambes autour de ses hanches pour maintenir cette proximité entre nous. Je sens que son désir est lui aussi poussé à son maximum, j'ai envie de plus, qu'importe ce qui se passera par la suite. Un moment de plaisir ne se refuse pas, surtout avec un Dieu grec vivant !
Ses doigts trouvent rapidement le tissu de mon sous-vêtements. Les jupes sont très pratiques dans des moments intenses comme celui-ci !
Sans m'avertir, il insinue un doigt en moi, m'arrachant un gémissement. Ses lèvres continuent de butiner les miennes, c'est la première fois que j'ai autant de papillons qui virevoltent dans mon estomac !
Daryl s'avance vers le canapé, où il me dépose délicatement. Ses yeux me détaillent de la tête aux pieds. Il affiche un sourire différent de d'habitude, mais je n'y prête pas plus attention, dépourvue totalement de neurones. J'ai besoin de relâcher toute cette pression qui pèse sur mes épaules, j'ai besoin d'être loin de tous ces mensonges, de me perdre dans les bras de cet homme qui m'intrigue depuis quelques jours. J'aviserai pour la suite des évènements !
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[Si vous vous accaparez certains des montages de Mushu, merci de nous demander la permission, elle bosse dur dessus... ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️]
XOXO ❤️
Myriam & Emilie ❤️
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